Traductionsen contexte de "la demande de travail" en français-italien avec Reverso Context : Cela montre qu'il y a un problĂšme de concordance entre l'offre et la demande de travail.Les Ă©conomistes nĂ©oclassiques analysent le marchĂ© du travail comme un marchĂ© classique oĂč une offre les travailleurs et une demande les employeurs se confrontent et dĂ©terminent un prix d'Ă©change du travail le salaire.Cependant, les hypothĂšses de base du modĂšle nĂ©oclassique restent thĂ©oriques et peuvent ĂȘtre affinĂ©es en considĂ©rant que le marchĂ© du travail est hĂ©tĂ©rogĂšne ou segmentĂ©, et qu'il existe des asymĂ©tries d'informations entre employeur et employĂ©. Cela permet de prendre en compte d'autres modes de fixation du salaire qu'une simple confrontation entre offre et demande. Par ailleurs, la relation salariale dĂ©pend aussi des nĂ©gociations entre partenaires sociaux et de l'intervention de l'Ătat qui encadre le marchĂ© du travail par une lĂ©gislation garantissant les droits sociaux. ILe marchĂ© du travail selon l'approche nĂ©oclassique ALes dĂ©terminants de l'offre et de la demande de travail 1Travail et emploi L'offre de travail Ă©mane des mĂ©nages les individus offrent leur capacitĂ© de production contre rĂ©munĂ©ration. La demande de travail Ă©mane des entreprises qui proposent un emploi. Elles achĂštent du travail contre rĂ©munĂ©ration en versant un salaire au travailleur. Sur le marchĂ© du travail, l'offre et la demande se rencontrent et s'ajustent par un mĂ©canisme de fluctuation du prix du travail, qui est le salaire. 2Le choix de l'offre et de la demande de travail Les Ă©conomistes et notamment les Ă©conomistes du courant de pensĂ©e nĂ©oclassique modĂ©lisent l'offre individuelle de travail comme le rĂ©sultat d'un arbitrage entre temps de loisir et dĂ©sir d'un gain monĂ©taire, le salaire. La fonction d'offre de travail est alors dĂ©terminĂ©e par le taux de salaire rĂ©el. En effet, l'offreur de travail compare l'utilitĂ© d'une heure de loisir avec l'utilitĂ© des biens et services qu'il pourra s'acheter avec le salaire d'une heure de travail. Pour le travailleur potentiel, plus le salaire rĂ©el est Ă©levĂ© c'est-Ă -dire plus le prix du travail qu'il offre est Ă©levĂ©, et plus il est intĂ©ressant de renoncer au loisir pour travailler. Lorsque le salaire rĂ©el s'Ă©lĂšve, il devient de plus en plus intĂ©ressant de travailler. Ainsi, l'offre de travail est une fonction croissante du taux de salaire rĂ©el. Taux de salaire rĂ©el Le taux de salaire rĂ©el correspond au salaire horaire nominal c'est-Ă -dire le salaire effectivement versĂ© au travailleur, corrigĂ© des effets de l'inflation. Il permet de mesurer le pouvoir d'achat d'une heure de travail pour le dans une Ă©conomie, au cours d'une annĂ©e, les salaires augmentent de 2 % et que l'inflation est de 5 % les prix augmentent en moyenne de 5 %, l'Ă©volution du taux de salaire rĂ©el est de -3 %. Les revenus d'une heure de travail permettent d'acquĂ©rir moins de biens et services Ă la fin de l'annĂ©e, mĂȘme si le salaire nominal a taux de salaire rĂ©el est une fonction croissante du taux de salaire nominal celui qui est exprimĂ© en monnaie courante et fonction dĂ©croissante du prix des biens. La demande de travail de l'entreprise consiste Ă choisir la combinaison de facteurs de production la plus avantageuse. En d'autres termes, le travail est demandĂ© selon son coĂ»t et sa contribution Ă la production. La demande de travail Ă©manant des chefs d'entreprises rĂ©sulte d'un calcul Ă©conomique mettant en rapport Le coĂ»t salarial ce que coĂ»te Ă l'entreprise l'embauche d'un salariĂ© supplĂ©mentaire, c'est-Ă -dire le salaire brut Ă lui verser et les cotisations patronales Le produit de ce mĂȘme travail pour l'entreprise c'est-Ă -dire la productivitĂ© marginale du travail, le supplĂ©ment de gain obtenu grĂące Ă un travailleur supplĂ©mentaire. L'entreprise a intĂ©rĂȘt Ă augmenter sa demande de travail c'est-Ă -dire embaucher des salariĂ©s tant que le coĂ»t salarial est infĂ©rieur Ă la productivitĂ© marginale d'une unitĂ© supplĂ©mentaire de travail. Suivant la loi des rendements dĂ©croissants, cette productivitĂ© marginale est dĂ©croissante, et fini par Ă©galiser le coĂ»t salarial. Ainsi, plus le taux de salaire rĂ©el est Ă©levĂ©, moins la demande de travail sera importante. Il peut y avoir des effets contradictoires Ă l'augmentation du salaire. Dans un premier temps, si le salaire rĂ©el augmente, le salariĂ© va ĂȘtre incitĂ© Ă travailler plus et Ă substituer du travail au loisir, car il devient plus intĂ©ressant de travailler on dit que le coĂ»t d'opportunitĂ© du loisir augmente. C'est "l'effet de substitution". Cependant, si le salaire rĂ©el continue d'augmenter, les salariĂ©s peuvent aussi se dire qu'ils peuvent dĂ©sormais acquĂ©rir la mĂȘme quantitĂ© de biens et services qu'avant en travaillant moins. Ils vont alors ĂȘtre incitĂ©s Ă substituer du loisir au travail c'est-Ă -dire remplacer du travail par du loisir. C'est l'"effet de revenu". Par exemple, si mon taux de salaire rĂ©el double, je peux obtenir le mĂȘme revenu qu'avant en travaillant deux fois moins. Seule une analyse empirique des effets d'une augmentation des salaires peut permettre de savoir quel est l'effet qui domine. 3Les facteurs exogĂšnes de l'offre et de la demande de travail Au niveau microĂ©conomique, chaque offreur potentiel et demandeur potentiel de travail choisit la quantitĂ© qu'il offre ou demande en fonction du taux de salaire rĂ©el. Cependant, au niveau macroĂ©conomique c'est-Ă -dire du marchĂ© tout entier ou de l'Ă©conomie dans son ensemble, les volumes globaux d'offre et de demande de travail peuvent ĂȘtre influencĂ©s par d'autres facteurs Des variables dĂ©mographiques si la population totale augmente, l'offre de travail augmente. Des facteurs juridiques notamment l'Ăąge lĂ©gal du travail l'interdiction du travail des mineurs ou la durĂ©e de la scolaritĂ© obligatoire et du dĂ©part Ă la retraite qui vont modifier la quantitĂ© des offreurs de travail. Des facteurs sociaux historiquement, l'allongement de la durĂ©e moyenne des Ă©tudes a diminuĂ© le nombre d'offreurs de travail le temps que les Ă©tudiants terminent leurs Ă©tudes, et l'entrĂ©e des femmes sur le marchĂ© du travail a fait augmenter l'offre de travail. Des facteurs Ă©conomiques il s'agit notamment du prix des biens et son Ă©volution, c'est-Ă -dire l'inflation. Une augmentation du prix des biens Ă©quivaut Ă une diminution du salaire rĂ©el. La demande de travail peut ĂȘtre influencĂ©e par Des facteurs techniques lorsque le progrĂšs technique capitalistique augmente, les entreprises ont besoin de moins de main-d'Ćuvre pour accomplir une mĂȘme production. Des facteurs juridiques, par exemple les types de contrats de travail un argument des Ă©conomistes libĂ©raux est que des contrats plus flexibles peuvent inciter les entreprises Ă embaucher plus car elles savent qu'en cas de difficultĂ©s financiĂšres elles pourront facilement se sĂ©parer des travailleurs. Des facteurs Ă©conomiques, comme le coĂ»t du travail si les cotisations patronales augmentent, employer des travailleurs coĂ»te plus cher Ă l'employeur, qui peut donc ĂȘtre conduit Ă diminuer le travail qu'il achĂšte. Autres dĂ©terminants de la demande et de l'offre de travail BLe fonctionnement du marchĂ© du travail 1Un marchĂ© en concurrence pure et parfaite Pour comprendre la rĂ©alitĂ©, les Ă©conomistes utilisent des modĂšles. Un modĂšle est une reprĂ©sentation simplifiĂ©e de la rĂ©alitĂ© utilisĂ©e pour mieux comprendre les situations rĂ©elles. Les Ă©conomistes nĂ©oclassiques courant thĂ©orique libĂ©ral, apparu Ă la fin du XIXe siĂšcle avec notamment Stanley Jevons, LĂ©on Walras et Vilfredo Pareto ont construit un modĂšle de marchĂ© dit de "concurrence pure et parfaite", oĂč les mĂ©canismes du marchĂ© peuvent jouer sans restriction. Ce modĂšle doit permettre de comprendre comment agissent les agents sur le marchĂ© et en tirer des lois explicatives. L'analyse nĂ©oclassique rĂ©flĂ©chit sur le marchĂ© du travail en considĂ©rant qu'il est un marchĂ© en concurrence pure et parfaite, et qu'il suit donc les cinq hypothĂšses de la concurrence pure et parfaite L'atomicitĂ© des agents aucun agent, ni parmi les offreurs ni parmi les demandeurs de travail, ne peut Ă lui seul influencer les prix. La libre entrĂ©e et libre sortie les agents peuvent librement entrer et sortir du marchĂ©, c'est-Ă -dire choisir d'offrir ou non et de demander ou non du travail. La transparence l'information circule parfaitement sur le marchĂ©, ce qui fait que tous les acteurs, offreurs et demandeurs, connaissent tous les prix, c'est-Ă -dire les taux de salaire, proposĂ©s par les entreprises et exigĂ©s par les travailleurs. L'homogĂ©nĂ©itĂ© des produits il n'existe qu'une sorte de travail proposĂ© par tous les travailleurs et achetĂ© par toutes les entreprises. Il s'Ă©change Ă un prix unique, le taux de salaire horaire, qui est le mĂȘme pour tous les travailleurs. La parfaite mobilitĂ© des facteurs de production les entreprises peuvent librement acheter et acquĂ©rir d'autres facteurs de production que le travail pour organiser leur combinaison de production ces facteurs peuvent ĂȘtre le capital, ainsi que d'autres types de travail que celui qui est Ă©changĂ©, par exemple du travail qualifiĂ© si on est dans le cas d'un marchĂ© du travail non-qualifiĂ©. 2Un marchĂ© comme les autres Dans l'analyse nĂ©oclassique, le marchĂ© du travail est un marchĂ© comme les autres rĂ©git par la loi de l'offre et de la demande et le travail est considĂ©rĂ© comme une marchandise comme les salaire rĂ©el est donc le prix du travail et se fixe dans la confrontation entre l'offre et la demande de travail. Pour ce taux de salaire rĂ©el d'Ă©quilibre, la quantitĂ© de travail proposĂ©e par les salariĂ©s correspond Ă celle demandĂ©e par les employeurs. Sous les hypothĂšses de concurrence pure et parfaite, le niveau d'emploi qui est dĂ©terminĂ© par ce salaire rĂ©el correspond Ă un niveau de plein-emploi car l'offre d'emplois est Ă©gale Ă la demande d'emplois il ne devrait pas exister d'offreur de travail qui ne trouve pas d'emploi. Dans ce modĂšle thĂ©orique, les entreprises et les individus ajustent en permanence leur offre et leur demande de travail, et toute fluctuation dans la quantitĂ© de l'offre et de la demande de travail sur le marchĂ© est immĂ©diatement rĂ©percutĂ©e sur le prix du travail, c'est-Ă -dire le taux de salaire. Cette vision du marchĂ© du travail souligne alors les capacitĂ©s autorĂ©gulatrices du marchĂ© Si l'offre de travail est supĂ©rieure Ă la demande de travail, il y a plus de travailleurs que d'emplois disponibles. Alors le taux de salaire rĂ©el diminue, car les individus au chĂŽmage sont prĂȘts Ă travailler pour un coĂ»t moindre. Les entreprises embauchent davantage, et des individus se retirent du marchĂ© car ils considĂšrent que le salaire est trop bas. Le marchĂ© du travail revient alors vers l'Ă©quilibre de plein-emploi. Si la demande de travail est supĂ©rieure Ă l'offre de travail, les entreprises ont besoin de plus de travailleurs qu'il n'y en a de disponibles. Le travail devient rare. Pour attirer des travailleurs, les entreprises augmentent les taux de salaire rĂ©el proposĂ©s le prix du travail augmente, ce qui incite de nouveaux travailleurs Ă offrir leur travail plutĂŽt que prendre du loisir. Cela pousse aussi des entreprises Ă se retirer du marchĂ©, car pour certaines le travail coĂ»te dĂ©sormais plus qu'il ne rapporte. Ă nouveau, le marchĂ© converge vers un Ă©quilibre de plein-emploi. 3Le chĂŽmage selon l'analyse nĂ©oclassique Selon les nĂ©oclassiques, si le marchĂ© fonctionne en situation de concurrence pure et parfaite, c'est-Ă -dire que la loi de l'offre et de la demande n'est en rien modifiĂ©e, il ne peut alors y avoir que deux sortes de chĂŽmage le chĂŽmage frictionnel et le chĂŽmage volontaire. Le chĂŽmage frictionnel est un chĂŽmage temporaire, liĂ© au temps d'ajustement entre l'offre et la demande de travail. C'est par exemple le temps pour un individu de trouver un emploi. Le chĂŽmage volontaire reprĂ©sente le cas oĂč un travailleur estime que le taux de salaire fixĂ© sur le marchĂ© est trop bas, et renonce Ă offrir sa force de travail. Selon l'analyse nĂ©oclassique, s'il existe d'autres types de chĂŽmage notamment un chĂŽmage involontaire de longue durĂ©e, c'est parce que les hypothĂšses de la concurrence pure et parfaite ne sont pas respectĂ©es. Ce serait notamment Ă cause d'une rigiditĂ© des salaires, qui serait due aux entraves apportĂ©es au bon fonctionnement du marchĂ© du travail par les syndicats et la rĂ©glementation de l'Ătat, par exemple Ă travers l'instauration d'un salaire minimum qui empĂȘche le prix du travail de se fixer librement dans la confrontation de l'offre et de la demande. En effet, si un salaire minimum est fixĂ© au-dessus du salaire rĂ©el d'Ă©quilibre, on aboutit Ă un phĂ©nomĂšne de rationnement qui correspond Ă une situation dans laquelle les agents Ă©conomiques ne trouvent pas Ă acheter ou Ă vendre autant de travail qu'ils le souhaitent pour un salaire rĂ©el donnĂ©. L'ajustement sur le marchĂ© se fait alors par les quantitĂ©s et non par les prix. Dans le cas d'un marchĂ© en concurrence pure et parfaite, la rencontre de l'offre et de la demande de travail amĂšne Ă Ă©changer une quantitĂ© d'Ă©quilibre q^* de travail Ă un prix le salaire w^*. Cependant, si l'Ătat impose un salaire minimum supĂ©rieur Ă w^*, alors l'offre de travail des mĂ©nages augmente Q_o car il est plus intĂ©ressant de travailler, et la demande de travail de la part des entreprises diminue Q_d car le travail devient plus cher et il est moins intĂ©ressant d'embaucher. La diffĂ©rence entre Q_o et Q_d est un chĂŽmage involontaire et durable causĂ© par l'Ă©tablissement d'un salaire minimum. IILe relĂąchement des hypothĂšses du modĂšle nĂ©oclassique ALa segmentation du marchĂ© du travail Dans les annĂ©es 1960 et 1970, les premiers travaux sur la segmentation du marchĂ© du travail sont apparus. Ces thĂ©ories de la segmentation remettent en cause l'unicitĂ© et l'homogĂ©nĂ©itĂ© du marchĂ© du travail. Cette remise en cause et l'hypothĂšse d'un marchĂ© segmentĂ© constituent une rĂ©ponse Ă la persistance de certaines inĂ©galitĂ©s de salaires ou de conditions de travail inexpliquĂ©es par la thĂ©orie nĂ©oclassique. En d'autres termes, ces travaux permettent de mettre de cĂŽtĂ© "relĂącher" certaines hypothĂšses des modĂšles nĂ©oclassiques afin d'obtenir des rĂ©sultats plus conformes Ă la rĂ©alitĂ© empirique observĂ©e. Segmentation du marchĂ© du travail La segmentation du marchĂ© du travail est une hypothĂšse selon laquelle le marchĂ© du travail serait segmentĂ© en plusieurs parties souvent deux Ă©tanches et inĂ©galitaires. Un premier compartiment favorise des emplois stables, un second des emplois prĂ©caires. Les travailleurs sont assignĂ©s Ă l'un ou l'autre de ces segments, et ne peuvent que difficilement en changer. Les thĂ©oriciens de la segmentation intĂšgrent des aspects socio-Ă©conomiques et institutionnels pour expliquer les Ă©carts de salaires. Ils mettent en avant le fait qu'il existe des diffĂ©rences parmi les emplois, notamment en termes de conditions de travail et de rĂ©munĂ©ration. Le travail n'est donc pas une marchandise homogĂšne. Le marchĂ© du travail peut ĂȘtre modĂ©lisĂ© en deux parties cloisonnĂ©es c'est-Ă -dire que les travailleurs passent rarement de l'un Ă l'autre Le marchĂ© primaire, constituĂ© d'emplois stables, qualifiĂ©s et bien rĂ©munĂ©rĂ©s, avec des avantages sociaux importants et des perspectives d'Ă©volutions intĂ©ressantes. Le marchĂ© secondaire, constituĂ© d'emplois prĂ©caires, peu qualifiĂ©s et mal rĂ©munĂ©rĂ©s, avec de faibles avantages sociaux et peu de perspectives d'Ă©volution. Les modes d'allocation du travail ne sont pas les mĂȘmes sur ces deux types de marchĂ©. Le mode marchand d'ajustement entre offre et demande de travail selon le salaire rĂ©el, qui obĂ©it au modĂšle nĂ©oclassique, ne se dĂ©roule que sur le marchĂ© secondaire. Sur le marchĂ© primaire, le modĂšle nĂ©oclassique ne fonctionne pas, car les modifications dans la structure des emplois se font par des mobilitĂ©s internes par exemple lorsque des personnes sont mutĂ©es Ă de nouveaux postes dans les entreprises. Les offreurs de travail sur le marchĂ© interne ne sont pas mis en concurrence avec les offreurs de travail sur le marchĂ© externe. BSalaire d'efficience et rĂ©futation du marchĂ© du travail selon l'analyse keynĂ©sienne Selon l'analyse classique et nĂ©oclassique, au niveau microĂ©conomique, le salaire se fixe au niveau de la productivitĂ© marginale du travail le salariĂ© est rĂ©munĂ©rĂ© selon la valeur ajoutĂ©e qu'il apporte Ă l'entreprise. Les hausses de salaires sont donc un effet de la hausse de la productivitĂ© des travailleurs. Cependant, plusieurs Ă©conomistes du courant nĂ©okeynĂ©sien qui poursuivent les analyses de Keynes en un sens microĂ©conomique ont remis en cause ce lien en s'intĂ©ressant Ă la relation qui existe entre un employeur et son employĂ©. L'ensemble de ces analyses fait partie des thĂ©ories du salaire d'efficience, et montre qu'il peut exister une relation inverse entre productivitĂ© et salaire. Les thĂ©ories du salaire d'efficience partent de l'hypothĂšse qu'il existe une asymĂ©trie d'information entre l'employeur et l'employĂ©. L'employeur rĂ©munĂšre l'employĂ© pour qu'il travaille, mais ne peut observer directement les efforts fournis par ce dernier. En effet, il ne peut qu'observer les effets de ces efforts, voire ne pas pouvoir le faire. Un patron industriel peut observer les marchandises produites par un ouvrier, mais il est plus difficile d'observer l'effort rĂ©ellement fourni par l'ouvrier. Dans le cas des services, un mĂ©nage peut employer quelqu'un pour sortir son chien et lui faire faire de l'exercice, mais peut difficilement vĂ©rifier que l'employĂ© fait rĂ©ellement faire de l'exercice Ă l'animal, voire l'emmĂšne rĂ©ellement en promenade et pas chez rĂ©soudre cette asymĂ©trie d'information, les entrepreneurs peuvent mettre en place des dispositifs de surveillance et de contrĂŽle, ou mettre en place des dispositifs d'incitation financiĂšre. Parmi ces dispositifs d'incitation financiĂšre, le salaire d'efficience est un salaire Ă©levĂ© censĂ© motiver l'employĂ© Ă fournir des efforts. Salaire d'efficience Le salaire d'efficience dĂ©signe le salaire nĂ©cessaire pour inciter un travailleur Ă ĂȘtre aussi productif que possible. La thĂ©orie du salaire d'efficience suppose que les entreprises peuvent librement fixer le prix du travail, par exemple au-dessus du niveau du salaire d'Ă©quilibre sur le marchĂ© du travail. Le salaire d'efficience rĂ©pond Ă un problĂšme d'asymĂ©trie d'informations entre l'employeur et son employĂ©. Selon cette thĂ©orie, ce sont les salaires Ă©levĂ©s offerts par les entrepreneurs qui ont pour consĂ©quence une productivitĂ© Ă©levĂ©e des employĂ©s, et pas l' peut par exemple interprĂ©ter le salaire d'efficience en considĂ©rant que si le salaire que reçoit un employĂ© dans une entreprise est plus Ă©levĂ© que le salaire concurrentiel celui qui rĂ©sulterait de la confrontation de l'offre et de la demande sur le marchĂ© du travail, alors le salariĂ© a intĂ©rĂȘt Ă garder cet emploi et Ă ne pas risquer de tomber au chĂŽmage. L'employĂ© fournit alors un effort maximal pour Ă©viter que l'entreprise fasse faillite, ou pour ne pas prendre le risque d'ĂȘtre licenciĂ©. Le salaire d'efficience permet donc de rĂ©duire les asymĂ©tries d'information sur le marchĂ© du travail. Il explique aussi la rigiditĂ© des salaires et le chĂŽmage involontaire. En effet, les chĂŽmeurs qui seraient prĂȘts Ă travailler pour un salaire infĂ©rieur n'arrivent pas Ă se faire embaucher, car les employeurs ne veulent pas diminuer ce salaire d'efficience. S'ils le diminuaient, ils pourraient perdre les salariĂ©s en place dont la productivitĂ© est Ă©levĂ©e. La logique d'incitation par le salaire d'efficience connaĂźt cependant des limites. Notamment, le salariĂ© peut concentrer ses efforts uniquement sur les Ă©lĂ©ments que l'entreprise peut contrĂŽler pour Ă©valuer sa productivitĂ©, et nĂ©gliger les autres aspects de son emploi par exemple, en ne respectant pas les consignes de sĂ©curitĂ© pour aller plus vite. IIILe taux de salaire fruit des nĂ©gociations collectives et de l'intervention de l'Ătat AL'extension du salariat 1Le contrat de travail Le salariĂ© est celui qui vend sa force de travail Ă un employeur qui utilise cette force de travail afin de produire. Le marchĂ© du travail est encadrĂ© par des rĂšgles et des contraintes contrat de travail engage l'employeur et le salariĂ© qui effectue un travail au profit du chef d'entreprise en Ă©change d'une rĂ©munĂ©ration. C'est donc une relation marchande entre des personnes, fondĂ©e sur un lien de subordination. Contrat de travail Le contrat de travail est une convention fondĂ©e sur un lien de subordination entre employeur et employĂ©. Il stipule les droits et devoirs de deux parties et notamment la durĂ©e du contrat, la rĂ©munĂ©ration, les tĂąches. Il y a force de loi entre les deux parties qui l'ont signĂ©. 2Salarisation croissante de la population Le salariat est un mode d'organisation du travail qui repose sur la fourniture d'une prestation par une personne, contre rĂ©munĂ©ration et sous lien de subordination juridique avec un employeur. La relation salariale dĂ©finit pour le salariĂ© un statut professionnel, mais aussi un statut social, car Ă cette position sont attachĂ©s un certain nombre de droits et de devoirs, notamment en termes de protection sociale. Taux de salarisation \text{Taux de salarisation = }\dfrac{\text{Nombre de salariĂ©s}}{\text{Population active occupĂ©e}}\times100 BLe rĂŽle des nĂ©gociations collectives 1Les partenaires sociaux Le plus souvent, les intĂ©rĂȘts des employeurs et des salariĂ©s ne coĂŻncident pas. Le rapport de force semble d'abord jouer en dĂ©faveur du salariĂ© puisque celui-ci dĂ©pend de l'employeur pour obtenir de quoi vivre. Cependant, des salariĂ©s mobilisĂ©s peuvent faire pression sur les employeurs pour faire valoir leurs intĂ©rĂȘts, par exemple Ă travers des grĂšves, qui nuisent Ă la rentabilitĂ© de l'entreprise. Pour dĂ©fendre les intĂ©rĂȘts collectifs des salariĂ©s et des employeurs, des organisations salariales et patronales se sont mises en place. Partenaires sociaux Les partenaires sociaux dĂ©signent l'ensemble des syndicats patronaux et de salariĂ©s. Ils permettent le dialogue social, c'est-Ă -dire une discussion entre les diffĂ©rents acteurs de l'entreprise et l'Ătat, afin de gĂ©rer pacifiquement les conflits. Les partenaires sociaux ont permis le dĂ©veloppement Du droit du travail De la protection sociale Des conventions collectives 2Les conventions collectives Conventions collectives Les conventions collectives sont des accords signĂ©s entre les partenaires sociaux d'une branche d'activitĂ© et concernent principalement l'Ă©volution des salaires et les conditions de travail. La relation salariale n'est pas un simple Ă©change de cette marchandise que serait le travail. Elle s'est construite historiquement Ă travers les nĂ©gociations salariales, souvent influencĂ©es par l'intervention de l'Ătat. La plupart des Ătats ont rendu obligatoires les nĂ©gociations collectives Ă diffĂ©rents niveaux. Le niveau des salaires n'est donc pas le rĂ©sultat d'un processus individuel de nĂ©gociation entre le salariĂ© et son employeur, mais est souvent encadrĂ© et dĂ©fini par les conventions collectives de branches signĂ©es entre les reprĂ©sentants des salariĂ©s et des employeurs. Les conventions collectives sont issues d'un rapport de force et d'un compromis dans la nĂ©gociation collective elles fixent les conditions minimales de rĂ©munĂ©rations et organisent les grilles de qualification et de salaires. On distingue plusieurs niveaux de nĂ©gociations auxquels des conventions collectives peuvent ĂȘtre Ă©tablies Niveau national interprofessionnel nĂ©gociations par les syndicats reprĂ©sentatifs au niveau national, pour toutes les branches d'activitĂ© Ă la fois Niveau de la branche d'activitĂ© nĂ©gociations entre les syndicats reprĂ©sentatifs dans une branche d'activitĂ© et les employeurs dans cette branche Niveau du groupe d'entreprise nĂ©gociations entre les syndicats reprĂ©sentatifs d'un groupe d'entreprises, c'est-Ă -dire un ensemble d'entreprises contrĂŽlĂ©es par une mĂȘme entreprise, et l'employeur de cette entreprise dominante Niveau de l'entreprise ou de l'Ă©tablissement nĂ©gociations entre les dĂ©lĂ©guĂ©s syndicaux, dĂ©signĂ©s par les syndicats reprĂ©sentatifs dans l'entreprise, et les reprĂ©sentants de la direction de l'entreprise Ces nĂ©gociations collectives sont influencĂ©es par l'Ătat et la loi. En effet, les nĂ©gociations collectives, Ă quelque niveau que ce soit, ne peuvent qu'amĂ©liorer la situation des salariĂ©s par rapport Ă la situation minimale prĂ©vue par la loi. Par exemple, une convention collective ne peut pas aboutir Ă un accord sur un salaire minimal infĂ©rieur au salaire minimum national le SMIC, mĂȘme si toutes les parties sont d' plus, l'Ătat a un pouvoir de contrainte qui s'applique Ă tous les partenaires sociaux. L'Ătat peut notamment obliger les parties Ă nĂ©gocier collectivement des accords. Il intervient ainsi sur les nĂ©gociations exemple, dans toutes les entreprises oĂč des sections syndicales sont constituĂ©es, l'employeur doit obligatoirement convoquer tous les ans les dĂ©lĂ©guĂ©s syndicaux pour nĂ©gocier sur les salaires et le temps de travail, l'insertion professionnelle des travailleurs handicapĂ©s, l'Ă©galitĂ© professionnelle et salariale entre hommes et femmes. CIntervention de l'Ătat et Ă©volutions contemporaines L'Ătat n'intervient pas seulement sur l'organisation du marchĂ© du travail Ă travers son influence dans les nĂ©gociations collectives. Dans de nombreux pays, l'Ătat garantit aussi par la loi un seuil de salaire minimum SMIC en France, et en dĂ©termine l'Ă©volution. Il assure ainsi Ă tous les citoyens de pouvoir accĂ©der aux biens et aux services de base qui sont censĂ©s permettre l'intĂ©gration sociale. Il Ă©vite aussi l'exploitation des salariĂ©s les plus vulnĂ©rables, qui ne pourraient pas nĂ©gocier Ă leur avantage avec les employeurs. Le salaire minimum permet enfin de rĂ©duire les Ă©carts salariaux, en empĂȘchant de trop grandes disparitĂ©s en bas de l'Ă©chelle des salaires. Le salaire ne rĂ©sulte donc pas d'un simple arbitrage Ă©conomique rĂ©alisĂ© sur le marchĂ©, c'est un arbitrage politique et social. Salaire minimum Le salaire minimum lĂ©gal correspond Ă un niveau de salaire en dessous duquel un employeur ne peut rĂ©munĂ©rer un salariĂ©. Il est fixĂ© par l' France, il a Ă©tĂ© instaurĂ© en 1950, et est réévaluĂ© tous les ans, notamment pour tenir compte de l'inflation. Le 1er janvier 2018, le SMIC net en France Ă©tait de 7,83 ⏠par intervient aussi sur les relations salariales dans la dĂ©finition de la forme des contrats de travail possibles. C'est le cas dans la dĂ©finition de la durĂ©e lĂ©gale du travail en France, 35h par semaine depuis 2000, et dans la dĂ©finition des types de contrat de travail. La norme est celle du CDI Contrat de travail Ă temps plein et Ă durĂ©e indĂ©terminĂ©e, mais la lĂ©gislation française prĂ©voit un certain nombre d'exceptions Ă cette norme, qui sont de plus en plus courantes. Ce sont les contrats de travail atypiques contrat Ă durĂ©e dĂ©terminĂ©e, contrat Ă temps partiel, stage, intĂ©rim, etc. Loffre est le travailleur qui rend disponible sa force de travail. La demande est l'entrepreneur qui a besoin de travailleurs pour produire dans son entreprise. Il faut distinguer entre cette demande en main d'oeuvre et les demandes de la main d'oeuvre pour de meilleures conditions de travail, les demandes de la main d'oeuvre pour une
Introduction Le Fonds HaĂŻtien pour la BiodiversitĂ© FHB, ci-aprĂšs dĂ©nommĂ© le Client, entend affecter une partie de ses ressources financiĂšres aux paiements relatifs au contrat pour lequel la prĂ©sente demande de proposition est Ă©mise. Le Client sollicite des propositions techniques et financiĂšres pour la rĂ©alisation de la consultation suivante Ălaboration dâun plan de restauration de Mangrove dans les aires protĂ©gĂ©es de BaradĂšres Cayemites ainsi que la restauration de 100 hectares de mangroves dans la mĂȘme zone, ci-aprĂšs dĂ©signĂ©s par les Services ». Le complexe BaradĂšres-Cayemites est une aire protĂ©gĂ©e du Sud-Ouest dâHaĂŻti. Il est situĂ© entre les dĂ©partements des Nippes et la GrandâAnse et sâĂ©tend sur une superficie de prĂšs de 890 Km2 de Petit Trou de Nippes jusquâĂ Corail avec une partie marine et une partie terrestre. Cette derniĂšre est limitĂ©e au Sud par les sections communales Tibi Davesac et Champlois de la commune de Camp-Perrin, Melon et Dory de Maniche, Laroque de Cavaillon, Plaisance et Anse Ă Pins de Plaisance du Sud et LiĂšve de Petit Trou de Nippes, au Nord par la pĂ©ninsule Grand Boucan-BaradĂšres, la zone cĂŽtiĂšre de Petit Trou de Nippes, Ile Cayemites, les cĂŽtes de Pestel et de Corail, Ă lâEst par les communes dâArnaud et Anse-Ă -Veau et Ă lâOuest par les communes de Roseaux et Beaumont proche de lâextrĂ©mitĂ© Est du Parc Macaya. Le complexe dispose par endroits dâimportantes formations de mangroves. Cet Ă©cosystĂšme, riche en biodiversitĂ© a un fort potentiel de services Ă©cosystĂ©miques. Cependant, lâĂ©conomie de la rĂ©gion Ă©tant essentiellement basĂ©e sur lâagriculture de subsistance, il y a une forte pression sur les ressources naturelles. La coupe des arbres reste lâune des activitĂ©s les plus importantes pour la population. Il sâen suit une dĂ©gradation importante des bassins versants. LâĂ©rosion du sol en amont causĂ©e par les pluies et la forte dĂ©forestation facilitent le dĂ©pĂŽt de divers sĂ©diments dont les dĂ©chets en matiĂšre plastique ajoutĂ©s aux effets du changement climatique contribuent Ă lâaffaiblissement et la dĂ©gradation des Ă©cosystĂšmes de mangroves. Le Fonds HaĂŻtien pour la BiodiversitĂ© Ă travers son programme de subvention envisage dâutiliser une partie de ses fonds pour octroyer une subvention pour lâĂ©laboration dâun plan de restauration de mangroves dans cette aire protĂ©gĂ©e ainsi que la restauration et la conservation de cent 100 ha de mangroves. Ces termes de rĂ©fĂ©rence ont Ă©tĂ© prĂ©parĂ©s par le Fonds HaĂŻtien pour la biodiversitĂ© FHB qui est un fonds fiduciaire créé afin de faciliter un mĂ©canisme de financement durable pour la protection et la valorisation des ressources naturelles et des Ă©cosystĂšmes. Le FHB, a pour but de collecter, gĂ©rer, monĂ©tiser, canaliser et fournir des fonds pour lâaccomplissement de la mission suivante Soutenir la conservation de la biodiversitĂ© et le dĂ©veloppement durable associĂ© pour la population dâHaĂŻti en fournissant un financement de la conservation Ă long terme. » Description de taches Phase 1 I. Capitalisation et intĂ©gration des bonnes pratiques Il est attendu du prestataire quâil mette en place et exĂ©cute un programme et de prĂ©servation tenant compte des bonnes pratiques en termes de restauration de mangroves Ă lâĂ©chelle internationale tout en prenant en compte des expĂ©riences de restauration menĂ©es Ă lâĂ©chelle nationale et rĂ©gionale et intĂ©grer les leçons tirĂ©es de ces prĂ©cĂ©dentes expĂ©riences. DiffĂ©rentes expĂ©riences de restauration de mangroves menĂ©es en HaĂŻti et dans les CaraĂŻbes seront ainsi recensĂ©es et analysĂ©es afin dâidentifier les bonnes pratiques ainsi que les contraintes et difficultĂ©s rencontrĂ©es par ces expĂ©riences. Des donnĂ©es techniques et Ă©conomiques seront collectĂ©es et les points suivants seront notamment Ă analyser - MĂ©thodes de restauration adoptĂ©es mĂ©thode dâidentification des sites de restauration et critĂšres de sĂ©lection, techniques de plantation utilisation ou non de pĂ©piniĂšres, choix des espĂšces replantĂ©es, etc., activitĂ©s de prĂ©servation de la mangrove. - Niveau dâimplication des communautĂ©s locales, mise en place dâactivitĂ©s Ă©conomiques alternatives. - CoĂ»ts associĂ©s aux Ă©tapes de restauration et aux initiatives recensĂ©es main dâĆuvre, dĂ©penses de fonctionnement et dâinvestissement, etc.. - MĂ©thodes de suivi adoptĂ©es et Ă©ventuel outil de suivi du stockage du carbone si existant. - RĂ©sultats obtenus et identification des difficultĂ©s et solutions adoptĂ©es pour tous les Ă©lĂ©ments citĂ©s prĂ©cĂ©demment. Une courte synthĂšse de ce travail sera rĂ©alisĂ©e elle mettra en avant les bonnes pratiques de restauration et exposera les conditions de viabilitĂ©, de durabilitĂ© et de rĂ©plicabilitĂ© des projets de restauration Ă©tudiĂ©s. Le consultant devra valoriser ces enseignements pour les prochaines Ă©tapes de la consultation. II. Ăchantillonnage sur le terrain/ VĂ©rification du sol et Ă©chantillonnage des eaux interstitielles Le consultant mettra Ă jour lâĂ©valuation de la mangrove et examinera les donnĂ©es dĂ©jĂ recueillies par TNC et ses consultants lors de ses Ă©valuations sur le terrain Ă partir de 2020. Des donnĂ©es de terrain supplĂ©mentaires seront collectĂ©es par un expert local en collaboration avec les membres de la communautĂ© locale et analysĂ©es au besoin pour complĂ©ter la base de donnĂ©es existante. Page 2 Plan dâĂ©chantillonnage Les sites dâĂ©chantillonnage sur le terrain de sĂ©lection suivront un plan alĂ©atoire Ă©vitant les biais dâĂ©chantillonnage. Des transects placĂ©s au hasard Ă lâintĂ©rieur de chaque site Ă lâaide dâun tableau de nombres alĂ©atoires pour dĂ©terminer les emplacements dâĂ©chantillonnage. Compte tenu de lâĂ©chelle de la zone dâĂ©chantillonnage, les transects ne seront pas sĂ©parĂ©s de moins de 300 m. Ces transects permettront aux consultants de documenter la biodiversitĂ© Ă travers les gradients existants dâinondation, de salinitĂ©, dâaltitude ou dâautres facteurs et reprĂ©senteront un rĂ©gime dâĂ©chantillonnage minimum pour la premiĂšre visite du site. Les transects auront une longueur dâau moins 100 m et contiendront 3 placettes dâĂ©chantillonnage ou plus chacune. Lors des plans dâĂ©chantillonnage, les consultants confirmeront 1. La diversitĂ© des espĂšces en recueillant des spĂ©cimens de coupons au besoin, 2. Les caractĂ©ristiques des communautĂ©s vĂ©gĂ©tales, des peuplements, et documenteront la qualitĂ© des eaux de surface et la chimie des eaux interstitielles. On sâattend Ă ce que la sĂ©lection des zones dâintervention soit un processus assez itĂ©ratif fondĂ© sur lâexpĂ©rience acquise dans des habitats similaires dans les autres rĂ©gions dâHaĂŻti ou Ă lâĂ©chelle internationale. Ainsi, des observations supplĂ©mentaires peuvent ĂȘtre nĂ©cessaires dans des zones focales qui nâont pas Ă©tĂ© capturĂ©es dans le plan alĂ©atoire initial ou des modifications du plan dâĂ©chantillonnage seraient nĂ©cessaires aprĂšs Ă©valuation des conditions rĂ©elles des sites, ou en raison de lâaccessibilitĂ© des endroits du site. LâĂ©chantillonnage de lâeau interstitielle aidera Ă dĂ©terminer les conditions de la rhizosphĂšre zone racinaire. Les conditions de la rhizosphĂšre ont une influence sur le succĂšs de la restauration, un relevĂ© prĂ©cis des Ă©chantillons est obligatoire pour les Ă©lĂ©vations afin de caractĂ©riser les zones de plantation supĂ©rieures et infĂ©rieures - Arpentage des plages dâaltitude pour chaque taxon groupe, mesures des eaux interstitielles et des propagules, mesures de croissance, Ă©valuation de la trajectoire de restauration. Le Consultant devra rĂ©aliser Analyse des sites. Avant de dĂ©finir les actions de restauration de prĂ©servation, une analyse des sites de mangrove de la zone dâintervention sera conduite sur le plan historique et Ă©cologique notamment en termes de dynamique sĂ©dimentaire et dâhydromorphologie. Les sources de pressions et les perturbations pesant sur les Ă©cosystĂšmes de mangrove seront aussi analysĂ©es. Pour cela, le prestataire devra mener des enquĂȘtes sur le terrain pour argumenter son analyse. Identification des zones dâintervention. Identification des zones dâintervention zones de restauration, de prĂ©servation, de rĂ©gĂ©nĂ©ration naturelle, de prĂ©lĂšvement, etc.. Des critĂšres physico-chimiques ex hydrologie, exposition aux vagues, eau interstitielle des racines oxygĂšne dissout, salinitĂ©, PH, etc., Ă©cologiques, techniques mais Ă©galement sociaux ex zones dâintĂ©rĂȘt pour la mobilisation des communautĂ©s locales seront utilisĂ©s pour la dĂ©finition des zones. Une cartographie des zones dâintervention devra ĂȘtre produite. Des Ă©changes avec les communautĂ©s pourront Ă©galement permettre dâobtenir une perspective historique sur les diffĂ©rents et de mieux cibler les zones dâintervention. Le consultant devra prendre en compte non seulement la faisabilitĂ© environnementale mais Ă©galement communautaire et sociale pour la sĂ©lection des sites. Phase 2 I. Ălaboration dâun plan de restauration de mangroves de lâAMP de BaradĂšres-Cayemites Ălaborer un plan de rĂ©habilitation des mangroves afin de fournir des informations pour la rĂ©habilitation et la surveillance Ă long terme du systĂšme. Ce plan contribuera Ă©galement Ă sensibiliser les partenaires locaux, les communautĂ©s locales et le gouvernement haĂŻtien Ă lâimportance des mangroves pour soutenir la rĂ©silience cĂŽtiĂšre. Trois Ă©tapes importantes seront mises en Ćuvre pour mener Ă bien cette activitĂ© a Examen des donnĂ©es dĂ©jĂ recueillies par TNC lors de ses Ă©valuations sur le terrain Ă partir de 2020, collecte des donnĂ©es de terrain supplĂ©mentaires par un expert local en collaboration avec les membres de la communautĂ© locale et analysĂ©es au besoin pour mettre Ă jour notre base de donnĂ©es. b Ălaboration du plan de restauration de la mangrove comprenant la conception dâun plan de surveillance et lâanalyse statistique des donnĂ©es mĂ©triques rĂ©sultantes. SĂ©lection de la zone de rĂ©fĂ©rence appropriĂ©e pour la comparaison statistique. c Un atelier sera organisĂ© avec les participants locaux pour sensibiliser, valider les donnĂ©es et socialiser le plan. Page 3 II. Elaboration dâun plan dâaction dĂ©taillĂ© pour la restauration et la prĂ©servation de la mangrove Un plan dâaction dĂ©taillĂ© pour la restauration, mais Ă©galement la prĂ©servation des mangroves des aires protĂ©gĂ©es de BaradĂšres â Cayemites devra ĂȘtre rĂ©alisĂ©. En effet, ce plan dâaction doit surtout permettre de reproduire les conditions favorables Ă la rĂ©gĂ©nĂ©ration naturelle, dâorganiser et de planifier les activitĂ©s de restauration tant sur le volet technique que financier. Il comportera une dimension communautaire et participative, avec des Ă©lĂ©ments sur la mobilisation et lâimplication des communautĂ©s locales. Les points suivants devront notamment ĂȘtre traitĂ©s dans le plan 1- DĂ©finition des objectifs de restauration et de prĂ©servation, des techniques employĂ©es et des moyens dâintervention intervention hydrologique, pĂ©piniĂšres, achats ou prĂ©lĂšvements de plantules, restauration naturelle via des zones de protection/rĂ©gĂ©nĂ©ration etc., description de leur fonctionnement et planification spatiale des infrastructures. Il sera nĂ©cessaire de dĂ©terminer les types des travaux Ă mener sur les diffĂ©rentes zones. Les recommandations devront sâappuyer sur les rĂ©sultats des enseignements de la premiĂšre activitĂ© ainsi que sur les rĂ©alitĂ©s environnementales et sociale du territoire. Les espĂšces endĂ©miques sĂ©lectionnĂ©es pour la restauration devront ĂȘtre Ă©galement prĂ©sentĂ©es. La restauration de vĂ©gĂ©tation littorale, en complĂ©ment de la mangrove, devra ĂȘtre envisagĂ©e et la cartographie devra ĂȘtre produite pour chaque zone et par espĂšce. 2- Planification temporelle et financiĂšre des activitĂ©s calendrier dâintervention, Ă©valuation des coĂ»ts de main dâĆuvre, dĂ©penses de fonctionnement et dâinvestissement, etc.. 3- Identification des activitĂ©s connexes Ă mettre en place activitĂ©s de sensibilisation permettant lâimplication des communautĂ©s avoisinant les aires protĂ©gĂ©es permettant de rĂ©duire la pression anthropique sur la mangrove, et notamment la coupe de bois. 4- Actions de suivi des activitĂ©s de restauration et de prĂ©servation. La restauration des mangroves ne dĂ©pend pas seulement des activitĂ©s de restauration mais aussi de leur suivi sur le long terme. Le prestataire devra Ă©galement intĂ©grer des actions de suivi de la restauration et de lâĂ©tat de santĂ© des mangroves dans son plan dâintervention. Ces recommandations doivent aller au-delĂ de la durĂ©e de vie de la consultation et du projet. La mĂ©thodologie doit ĂȘtre adaptĂ©e aux capacitĂ©s techniques, matĂ©rielles et financiĂšres du FHB. Le plan de restauration sera prĂ©sentĂ© sous forme de rapport opĂ©rationnel, comprenant des contenus factuels, les analyses, les solutions proposĂ©es, la mise en Ćuvre ainsi que le plan de suivi en plus de la cartographie. III. Mise en Ćuvre du plan de restauration Enfin, le prestataire aura la charge de la mise en Ćuvre du plan de restauration en collaboration Ă©troite avec les responsables de cette aire protĂ©gĂ©e. LâexĂ©cution du plan doit permettre dâatteindre deux objectifs principaux a La restauration et prĂ©servation de 100 hectares de mangroves cette cible de 100 hectares comprend Ă la fois les zones de plantation et de rĂ©gĂ©nĂ©ration naturelle. b Lâengagement des communautĂ©s des aires marines protĂ©gĂ©es dans la prĂ©servation de cet Ă©cosystĂšme et dans les opĂ©rations de restauration ; notamment Ă travers la mise en place dâactivitĂ©s connexes. LâexĂ©cution du plan doit notamment comprendre les points suivants a AmĂ©nagement des sites de plantation et de pĂ©piniĂšre et mise en place des espĂšces de mangrove les mieux adaptĂ©es aux zones de plantation. Ce processus sera guidĂ© par le plan de rĂ©habilitation de la mangrove. b Collecte de graines de mangroves et de propagules. c Production de semis par les membres de la communautĂ© locale dans de petites pĂ©piniĂšres sous la supervision de TNC et travaux de terrassement pour les lits de pĂ©piniĂšre, les tranchĂ©es / fosses et les remblais de terre. 16 membres de la communautĂ©, de prĂ©fĂ©rence parmi les participants aux ateliers initiaux, seront ciblĂ©s pour cette activitĂ©. Cela peut varier en fonction des conditions sur le terrain et de la disponibilitĂ© des personnes ciblĂ©es. d Transporter le matĂ©riel de pĂ©piniĂšre vers des sites de plantation sĂ©lectionnĂ©s et les transplanter dans des zones de mangrove dĂ©gradĂ©es dans lâAMP de BaradĂšres-Cayemites. e RĂ©alisation des opĂ©rations de restauration hydrologique et des Ă©ventuels travaux dâamĂ©nagement ; f RĂ©alisation et planification des activitĂ©s de plantation ; g RĂ©alisation et planification des activitĂ©s de prĂ©servation mise en dĂ©fens, rĂ©gĂ©nĂ©ration naturelle, etc. ; h Formation et gestion du personnel recrutĂ© gestion des recrutements et des paiements notamment ; i Protection et suivi des interventions rĂ©alisĂ©es ; Data processing using the Restoration Performance Index. Page 4 j Animation de la dĂ©marche communautaire ; La rĂ©ussite des plantations dĂ©pendant grandement des conditions hydrologiques et mĂ©tĂ©orologiques, le dispositif de mise en Ćuvre proposĂ© devra ĂȘtre flexible et la prĂ©sence sur les sites de production et de restauration assurĂ©e sur toute la durĂ©e du projet. Il est attendu du prestataire quâil mobilise toute son expertise au service du projet et quâil ait la capacitĂ© de proposer des solutions rapides aux problĂšmes pouvant se prĂ©senter. Le prestataire devra communiquer Ă la direction du FHB les avancĂ©es liĂ©es Ă lâexĂ©cution et les Ă©ventuels blocages. Des points rĂ©guliers sur le terrain avec la direction devront ĂȘtre organisĂ©s suivi dâun rapport mensuel des activitĂ©s. Profil du consultant ou des consultants ou de la firme La firme doit avoir - Au moins 5 annĂ©es dâexpĂ©rience dans la conduite de projets de restauration et de prĂ©servation de mangroves et dâĂ©cosystĂšmes cĂŽtiers. - Au moins 5 ans dâexpĂ©rience dans la gestion de projets communautaires en lien avec les ressources naturelles. - Au moins 5 ans dâexpĂ©rience dans la supervision de travaux de gĂ©nie Ă©cologique sur les Ă©cosystĂšmes cĂŽtiers. - Une excellente connaissance du secteur de lâenvironnement en HaĂŻti et surtout dans la grande rĂ©gion du Sud dâHaĂŻti au moins 3 mandats similaire menĂ©s dans la rĂ©gion Personnel Clef Chef de mission â Expert restauration et prĂ©servation de mangroves - DiplĂŽme dâĂ©tudes supĂ©rieures Master ou Ă©quivalent en gĂ©nie Ă©cologique ou gestion des ressources naturelles. - Au moins 10 ans dâexpĂ©rience professionnelle dans la rĂ©alisation de projets de restauration de mangrove en HaĂŻti. - ExpĂ©rience spĂ©cifique dans la valorisation de ressources naturelles dans un contexte dâaire protĂ©gĂ©e. - ExpĂ©rience confirmĂ©e de gestion de projets - Au moins 3 mandats similaires au cours des 5 ou 10 derniĂšres annĂ©es dans la restauration dâĂ©cosystĂšmes de mangrove en HaĂŻti. - Maitrise du français et du crĂ©ole obligatoire. IngĂ©nieur en restauration Ă©cologique, spĂ©cialiste des milieux cĂŽtiers tropicaux - DiplĂŽme dâĂ©tudes supĂ©rieures Master ou Ă©quivalent en ingĂ©nierie Ă©cologie. Page 5 - SpĂ©cialisĂ© en Ă©cologie des milieux cĂŽtiers / mangroves au moins 5 ans dâexpĂ©rience professionnelle pertinente dans le domaine de la conduite de travaux et la restauration dâĂ©cosystĂšmes cĂŽtiers. - Au moins 3 mandats similaires dans la restauration dâĂ©cosystĂšmes de mangrove et la conduite de travaux. - Des compĂ©tences en hydrologie et en cartographie sont requises ChargĂ© de projets de gestion de ressources naturelles spĂ©cialisĂ© en mise en Ćuvre de projets communautaires - DiplĂŽme dâĂ©tudes supĂ©rieures en gĂ©nie Ă©cologique, agronomie, gestion des ressources naturelles ou Ă©quivalent Licence ou Ă©quivalent - Au moins 7 ans dâexpĂ©rience professionnelle dans la gestion communautaire des Ă©cosystĂšmes cĂŽtiers et mise en Ćuvre de projet. - Au moins 3 mandats effectuĂ©s sur des projets en lien avec la gestion des ressources naturelles cĂŽtiĂšres en HaĂŻti ou dans les CaraĂŻbes. Des experts secondaires â dont les CV ne seront pas Ă©valuĂ©s â pourront ĂȘtre mobilisĂ©s expert en cartographie, en expert en hydrologie, expert en botanique, conducteur de travaux, agronome et autres. Dossier dâappel dâoffres Cliquer ici pour tĂ©lĂ©charger le dossier complet dâappel dâoffres Envoyer le pli Ă passation_marches
Lademande de travail : un premier regard sur lâentreprise. La demande de travail synthĂ©tise les choix de lâentreprise en matiĂšre dâutilisation du travail : pourquoi et jusquâĂ quel point une entreprise peut-elle dĂ©cider dâembaucher et de faire travailler des salariĂ©s ? En 2016, en France, selon lâInsee [2018], 88,4 % des
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