ParPepe Escobar Cet article est paru sur Asia Times sous le titre Game-Changers Ahead on The (Long) Maritime Silk Road. Du dĂ©troit de Bab al-Mandab Ă  celui de Malacca, du dĂ©troit d’Hormuz Ă  celui de Lombok, tout du long jusqu’au centre logistique-clĂ© de Diego Garcia, Ă  4000 kilomĂštres au sud-est d’Hormuz, la question revient : Comment la nouvelle donne

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Etau bout de la piste, dans une cuvette, le camp Une dizaine de yourtes rien que pour nous ! Une dizaine de yourtes rien que pour nous ! Un peu plus confortables, en apparence, que celles dans lesquelles nous avons dormi en dĂ©but de semaine, puisque des lits ont remplacĂ© les Ă©pais matelas Ă  mĂȘme le sol. Des installations sanitaires -douches, lavabos et toilettes-

Territoire authentiquement soviĂ©tique, créé Ă  partir d’une table rase ethnique et historique par la fuite et l’expulsion de tous les Allemands de Prusse orientale en 1945, la rĂ©gion fĂ©dĂ©rĂ©e russe de Kaliningrad est rĂ©putĂ©e ĂȘtre sans racine. En rĂ©alitĂ©, elle n’a pas Ă©tĂ© repeuplĂ©e pour la premiĂšre fois en 1945 elle l’avait dĂ©jĂ  Ă©tĂ© Ă  partir du xiiie siĂšcle par les Allemands aux dĂ©pens des Baltes paĂŻens de Borussie. Une suprĂ©matie colonisatrice et universaliste teutonique a tout simplement fait place Ă  une autre, celle de l’URSS dont la Russie est ici l’hĂ©ritiĂšre directe. En effet, Kaliningrad a suscitĂ© un long processus d’enracinement russe irrĂ©versible. Dr Olivier Roqueplo de L’Âage,universitĂ©d’État de Novossibirsk, Russie, spĂ©cialiste de la gĂ©opolitique russe et germanique. Auteur de La Russie et son Miroir d’ExtrĂȘme-Occident l’identitĂ© gĂ©opolitique de la Russie ultrapĂ©riphĂ©rique sous le prisme de l’Oblast de Kaliningrad. Une thĂ©orisation gĂ©opolitique du territoire russe, INALCO, sous presse. Dr Jekaterina Kenina, chercheuse en relations internationales, politologue, Harper College, États-Unis, et universitĂ© d’État de Russie pour les sciences humaines RGGU. Elle est spĂ©cialisĂ©e dans la question de l’influence des Ă©lites intellectuelles dans le monde politique contemporain. La rĂ©gion est l’objet de revendications territoriales plus ou moins avouĂ©es de tous ses voisins, frĂšres, ex-propriĂ©taires Lituanie, Pologne, Allemagne, BĂ©larus. On note mĂȘme l’intĂ©rĂȘt de la Chine. Autant dire que cette terre de tous les vides suscite, plus qu’aucune autre dans la Baltique, des mĂ©moires et des tentations de rĂ©enracinement national ou impĂ©rial. À la fois balte, germanique, slave et soviĂ©tique, Kaliningrad est une vraie ligne de faille de l’Europe oĂč se joue l’issue du grand affrontement atlanto-eurasiatique. Kaliningrad russe l’ocĂ©an, la victoire et les Romanov Kaliningrad est nĂ©e parce que l’URSS souhaitait obtenir des ports situĂ©s les plus Ă  l’ouest possible pour atteindre au mieux les dĂ©troits danois, donc l’ocĂ©an mondial. Le but Ă©tait stratĂ©gique, mais pas seulement militaire. De fait, c’est la pĂȘche industrielle menĂ©e dans l’Atlantique puis au-delĂ  encore qui a Ă©tĂ© le moteur du redĂ©veloppement socio-Ă©conomique et scientifique d’une rĂ©gion totalement dĂ©vastĂ©e par la guerre. Kaliningrad, c’est donc un grand port soviĂ©tique mondial dont le rĂŽle n’a diminuĂ© qu’avec la perestroĂŻka. Cette dimension ouest-russe de Kaliningrad est fondamentale. Ethniquement russe, mais bĂątie sur l’ex-Prusse germanique, Kaliningrad fait partie d’un ensemble de rĂ©gions russes plus tournĂ©es vers l’Europe que les autres, avec Saint-PĂ©tersbourg, l’Ingrie, Pskov, Smolensk. Ce que nous appelons l’Europe russe » joue un rĂŽle important dans le positionnement gĂ©opolitique de la FĂ©dĂ©ration qui semble toujours surtout tournĂ©e vers l’Ouest, Ă  tout le moins culturellement. Kaliningrad, gĂ©o-historiquement morceau de l’Europe centrale, y attire la Russie et l’y ancre dĂ©finitivement, tout en lui ajoutant une dimension germanique qui a souvent Ă©tĂ© la tĂȘte de l’État russe depuis Pierre le Grand. Kant, le philosophe de Königsberg-Kaliningrad, est le symbole revendiquĂ© de ce lien Ă  l’Europe. Or c’est avec ce passĂ©-lĂ  que la Russie actuelle, politiquement trĂšs pĂ©tersbourgeoise, renoue aux dĂ©pens de l’hĂ©ritage soviĂ©tico-communiste controversĂ© dans l’élite russe. Kaliningrad est aussi un lieu de mĂ©moire russe. C’est d’abord le symbole territorial de la victoire sur le Reich l’URSS voulait ancrer son avancĂ©e sur le territoire de l’ennemi, et ce au nom d’une coalition de tous les Slaves SoviĂ©tiques, Polonais et TchĂšques inclus contre le pangermanisme. Depuis 1991, seule cette rĂ©gion, avec un tronçon de la CarĂ©lie, et les Kouriles rappellent que la Russie soviĂ©tique a triomphĂ© de l’Axe. C’est dĂ©cisif quand on sait que la victoire de 1945 est l’une des rares mĂ©moires qui rĂ©unissent un consensus large dans la sociĂ©tĂ© postsoviĂ©tique. Le 9 mai est la principale fĂȘte nationale. Et Kaliningrad en est comme l’incarnation gĂ©ographique. Cette terre est donc directement liĂ©e Ă  la redĂ©finition de l’identitĂ© russe, et Ă  son prestige hĂ©ritĂ© de l’URSS, ainsi qu’à ses ambitions europĂ©ennes et mondiales. D’oĂč, rĂ©ciproquement, un vrai acharnement mĂ©diatique atlantiste contre la rĂ©gion depuis 1991. Mais Ă  travers Kaliningrad, on retrouve en Russie la mĂ©moire de la belle victoire de Gumbinnen septembre 1914 et peut-ĂȘtre surtout celle des batailles napolĂ©oniennes Eylau, Friedland, 1807 qui font partie de la littĂ©rature tolstoĂŻenne que tout Russe connaĂźt. Cette dimension historique assez ancienne rappelle aussi Ă  l’État que la Prusse orientale du centre-nord n’est pas devenue russe pour la premiĂšre fois en 1945 elle avait Ă©tĂ© conquise et dĂ©jĂ  annexĂ©e officiellement par l’Empire de Russie pendant la guerre de Sept Ans de 1759 Ă  1762 et abandonnĂ©e pour un retournement d’alliances. Plus tĂŽt encore, la Prusse orientale semble bien ĂȘtre le berceau des Romanov un prince balte paĂŻen de Prusse Borussie du xiiiesiĂšcle, Glanda Kambila, chassĂ© par les teutoniques, est le premier ancĂȘtre connu des boyards moscovites qui accĂ©dĂšrent au trĂŽne russe en 1610 sous le nom de Romanov. Leibniz n’hĂ©sitait pas Ă  dire Ă  Pierre le Grand que la Prusse Ă©tait son fief hĂ©rĂ©ditaire ». Or les derniers Romanov ont Ă©tĂ© canonisĂ©s par l’Église russe en 2000 et ils sont devenus la rĂ©fĂ©rence historique russe utilisĂ©e par le Kremlin contre la rĂ©fĂ©rence communiste. De façon indirecte, mais historiquement fondĂ©e, la Prusse orientale russe a donc quelque chose de profond en commun avec le cƓur de la Russie actuelle Europe russe comme Saint-PĂ©tersbourg, tropisme occidental, origine d’une dynastie sanctifiĂ©e et identifiĂ©e au peuple russe dans son ensemble. À lire Ă©galement Kaliningrad, concentrĂ© de la nouvelle confrontation russo-occidentale La Lituanie et son berceau de Lituanie mineure La Lituanie a fait partie de l’Empire de Russie, puis de l’URSS avec la Russie. MalgrĂ© ou Ă  cause de cette communautĂ© de destin historique, la Lituanie nourrit de vĂ©ritables revendications territoriales sur une rĂ©gion aujourd’hui mono-ethnique russe. Ces revendications sont trĂšs anciennes et renvoient Ă  la difficultĂ© des Lituaniens Ă  concevoir les limites, trĂšs floues et trĂšs larges, du territoire et de l’ethnie auxquels ils se rĂ©fĂšrent. Au xiiie siĂšcle, au temps de la conquĂȘte teutonique et du prince de Prusse Kambila, la Lituanie sert de refuge aux paĂŻens baltes persĂ©cutĂ©s par les moines-chevaliers. Il semble que la Prusse orientale, alors balte et nommĂ©e Borussie ou PruthĂ©nie, ait exercĂ© une suprĂ©matie religieuse paĂŻenne sur les Lituaniens qui n’ont alors plus cessĂ© de la revendiquer jusqu’à la fin de l’ordre Teutonique en 1525. La construction ethnolinguistique de la lituanitĂ© Ă  la fin du xixe siĂšcle a rĂ©chauffĂ© cette revendication mĂ©diĂ©vale. Les nationalistes lituaniens formulent leur identitĂ© nationale sur la base d’une langue codifiĂ©e dans les confins prusso-lituaniens au xvie siĂšcle par les pasteurs luthĂ©riens. C’est une langue intermĂ©diaire entre les dialectes lituaniens donc pratique, et qui a pour elle le prestige de l’écrit. Elle fonde alors une revendication sur toute la Prusse orientale jadis de langue balte et spĂ©cialement sur tous les territoires au nord du Pregel nommĂ©s Lituanie mineure. DĂšs 1919, cette revendication est lancĂ©e officiellement aux dĂ©pens du IIe Reich vaincu, d’oĂč l’annexion de la rĂ©gion de Klaipeda en 1923. Mais il reste encore la moitiĂ© sud, entre NiĂ©men et Pregel, qui reste allemande. Pendant l’ùre soviĂ©tique, cette question est posĂ©e plusieurs fois par les communistes lituaniens sans aboutir. Mais dĂšs 1991, les dĂ©putĂ©s nationalistes puis les ambassadeurs du pays et jusqu’au chef de l’État, V. Landsbergis, s’en emparent, malgrĂ© la reconnaissance des frontiĂšres russo-lituaniennes par traitĂ© mutuellement ratifiĂ© en 1997. Cette revendication se traduit symboliquement par le nom que ces nationalistes donnent Ă  Kaliningrad rĂ©gion de Karaliaucius », version lituanisĂ©e du nom allemand Königsberg. Autant dire qu’ils refusent de reconnaĂźtre que la rĂ©gion a Ă©tĂ© intĂ©gralement repeuplĂ©e. Depuis 2016, on atteint le paroxysme des revendications lituaniennes. Elles portent maintenant sur tout le sujet fĂ©dĂ©rĂ© Kaliningrad, et des porte-paroles de l’OTAN, notamment polonais, les ont soutenues officiellement. Ont-elles une rĂ©alitĂ© ? En temps de paix, elles restent de l’ordre du rĂȘve ultranationaliste. Les capacitĂ©s d’action politique lituaniennes sont trĂšs faibles, mĂȘme Ă  ses frontiĂšres immĂ©diates. Cependant, dans le cadre d’une guerre OTAN-Russie, la Lituanie serait la premiĂšre intĂ©ressĂ©e et pourrait, au vu des soutiens qu’elle a pu recevoir de diffĂ©rents pays de cette alliance, obtenir gain de cause. Mais c’est laisser de cĂŽtĂ© le problĂšme du million de Russes qui habite le territoire en question. Or pour l’État lituanien, ces Russes sont des occupants » donc expulsables. La Lituanie se transformerait alors en recolonisatrice des terres de ses anciens frĂšres de Borussie. La Pologne entre retour Ă©conomique et rĂŽle historique Tout comme la Lituanie, l’intĂ©rĂȘt particulier de la Pologne pour la Prusse orientale est trĂšs ancien. C’est un Polonais, le duc Konrad de Mazovie, qui appelle les teutoniques pour soumettre les Baltes paĂŻens de Borussie. Les teutoniques conquiĂšrent l’essentiel de la Borussie, mais se rendent indĂ©pendants ; la Pologne ne cesse alors plus de rappeler ses droits sur toute la Prusse orientale jusqu’à obtenir la souverainetĂ© indirecte 1525 sur le territoire. C’est ainsi le roi de Pologne Sigismond II qui crĂ©e un duchĂ© de Prusse sur ce qui est Ă  peu prĂšs notre rĂ©gion de Kaliningrad, et il garde son droit de rĂ©voquer le duc germanique. VoilĂ  pourquoi la Pologne refuse catĂ©goriquement de reconnaĂźtre le Royaume de Prusse des Hohenzollern jusqu’aux partages mortels de la Pologne le seul roi en Prusse ne peut ĂȘtre que le roi de Pologne. En 1918, une fois leur indĂ©pendance obtenue, les Polonais revendiquent bien un morceau de la Prusse orientale, mais ce n’est pas l’actuelle Kaliningrad. Ce n’est qu’en 1944-1945, dans le cadre des nĂ©gociations internationales sur les nouvelles frontiĂšres de la Pologne que ce pays revendique toute l’actuelle Kaliningrad en compensation des pertes subies Ă  l’est. Puis les Polonais se rabattent sur les territoires du sud du Pregel. Enfin, ils abandonnent face Ă  la pression irrĂ©sistible de l’URSS. À partir de 1989, l’ouverture des frontiĂšres favorise une forte influence Ă©conomique et linguistique polonaise sur toute la moitiĂ© sud de la rĂ©gion russe, Kaliningrad-ville comprise. C’est de facto surtout de Pologne que viennent les importations. Cette intĂ©gration progressive dans l’économie polonaise est du reste rĂ©ciproque les rĂ©gions de la Prusse polonaise sont elles-mĂȘmes dĂ©pendantes du commerce avec Kaliningrad. Les intĂ©rĂȘts polonais sont assez importants pour qu’on puisse poser la question de possibles revendications qui reprendraient celles de 1944 et du xviiie siĂšcle. Des associations politiques minoritaires les ont formulĂ©es dans les annĂ©es 1990 ; elles seraient logiques aujourd’hui dans une Pologne qui se voit en gendarme atlantiste de l’Europe du centre-est. Mais on ne les trouve pas au niveau officiel, et la Pologne a soutenu celles de la Lituanie en 2016. De facto, de tous les acteurs impliquĂ©s, la Pologne est de loin celui qui a le plus Ă  perdre, car rouvrir la question des anciennes frontiĂšres allemandes, c’est Ă  terme se condamner Ă  perdre la moitiĂ© de son territoire acquis sur l’Allemagne en 1945. La RFA et ses LĂ€nder une double politique culturelle trĂšs efficace L’Allemagne occupe une place Ă©trange dans la question est-prussienne. Bien entendu, tout le territoire de Kaliningrad lui appartenait de 1255 Ă  1945 et d’ailleurs avec une place particuliĂšre c’était lĂ  que se trouvait le cƓur symbolique de l’État et de la dynastie prussienne des Hohenzollern qui se couronnaient rois et se faisaient enterrer Ă  Königsberg, l’actuelle ville de Kaliningrad. Les deux millions de Prussiens expulsĂ©s en 1945 et rĂ©fugiĂ©s en RFA ont rajoutĂ© une strate de sens Ă  ce haut lieu royal et national la Prusse orientale martyre de la guerre et de ses dĂ©placements meurtriers de populations. C’est ainsi que jusqu’en 1990, la Prusse orientale comme tous les territoires Ă  l’est de l’Oder-Neisse figurent sur tous les atlas de RFA comme territoires allemands sous occupation ». Le traitĂ© sur les frontiĂšres de 1990 met un terme Ă  cette incertitude inquiĂ©tante. Mais dĂšs 1985, les LĂ€nder se lancent dans une ambitieuse politique culturelle Ă  destination des anciennes possessions allemandes. Cette politique aboutit, dĂšs 2000, Ă  un rĂ©tablissement spectaculaire du prestige du patrimoine allemand rĂ©gional. Les acteurs allemands financent la restauration des bĂątiments, la redĂ©couverte de la littĂ©rature, de l’histoire et des grands hommes allemands de la rĂ©gion, enfin la langue. Le rĂ©sultat Ă  Kaliningrad est une recomposition identitaire qui fait apparaĂźtre un nouveau groupe, rĂ©gionaliste, qui est russe, mais porteur de l’hĂ©ritage prussien allemand. Ces Russes sont rarement germanophones, mais ils sont germanophiles et insistent sur leur spĂ©cificitĂ© culturelle, voire sur leur qualitĂ© de subethnos. Ce mĂȘme phĂ©nomĂšne de re-germanisation de la conscience culturelle est du reste observable en SilĂ©sie, PomĂ©ranie et Prusse polonaises. Dans le mĂȘme temps, la RFA a gardĂ© une retenue exemplaire sur la question il n’y a aucune revendication de sa part. Mais l’activisme intense des LĂ€nder qui la composent pourrait parfois faire penser le contraire. Et surtout une politique aussi efficace n’a plus besoin de revendications ce sont les locaux eux-mĂȘmes, tout Russes qu’ils soient, qui se revendiquent du monde germanique et pourraient, le cas Ă©chĂ©ant, demander Ă  y entrer. En 2016, la donne change. Avec la montĂ©e des tensions Russie-OTAN, des missions militaires atlantistes sont envoyĂ©es dans les pays baltes. Or celle envoyĂ©e en Lituanie est commandĂ©e par la RFA. Ce qui place soudain les militaires allemands Ă  la frontiĂšre mĂȘme de leur ancienne Prusse orientale. Le passage d’une relation culturelle privilĂ©giĂ©e et de l’intĂ©rieur Ă  une relation militarisĂ©e extĂ©rieure avec Kaliningrad rend le spectre d’une rĂ©annexion moins lointain qu’il n’y paraissait en 2010. Or la prĂ©sence Ă©conomique et politique allemande est trĂšs forte aussi bien en Prusse polonaise qu’en Lituanie. Cet encerclement allemand de facto de Kaliningrad fait rĂ©flĂ©chir, mĂȘme si seule une guerre paneuropĂ©enne pourrait inciter la RFA Ă  aller plus loin dans la re-germanisation. Le BĂ©larus l’autre hĂ©ritier de l’URSS et de la Borussie Le BĂ©larus est systĂ©matiquement oubliĂ© quand il est question de Kaliningrad. À tort, car c’est un acteur important et trĂšs impliquĂ© dans sa crĂ©ation. Les nationalistes biĂ©lorussiens estiment que Kaliningrad Ă©tait majoritairement biĂ©lorussienne dans les premiĂšres annĂ©es de l’aprĂšs-guerre soviĂ©tique. Quoi qu’il en soit, le BĂ©larus a une histoire commune avec la Prusse orientale le Belarus c’est le Grand-DuchĂ© de Lituanie, puis la Pologne-Lituanie. Plus profondĂ©ment encore, la vieille Borussie paĂŻenne s’étendait aussi sur le biĂ©lorussien RuthĂ©nie noire. Aussi le BĂ©larus peut-il se tenir pour un des hĂ©ritiers de cette Borussie, comme la Lituanie. Mais le BĂ©larus, lui, ne rejette pas l’ùre soviĂ©tique, et donc peut cumuler les lĂ©gitimitĂ©s sur sa tĂȘte dans la course Ă  Kaliningrad. Cette rĂ©gion russe a en effet un intĂ©rĂȘt majeur pour le BĂ©larus enclavĂ© elle est son dĂ©bouchĂ© maritime le plus proche, et d’ailleurs, c’est par la Prusse orientale que le commerce historique biĂ©lorussien passait. Le prĂ©sident Lukashenko lui-mĂȘme a eu une attitude ambiguĂ« sur la rĂ©gion depuis les annĂ©es 2000 en y manifestant un intĂ©rĂȘt spĂ©cifique pour les terres agricoles. Le BĂ©larus n’est certes pas prĂȘt Ă  disputer Kaliningrad Ă  la Russie. Mais il ne peut s’en dĂ©sintĂ©resser et figure sur la liste des prĂ©tendants en cas de retrait russe, surtout qu’il est un point de passage obligĂ© pour les communications terrestres Moscou-Kaliningrad, et, potentiellement, PĂ©kin-Kaliningrad. Or en 2020, l’union renforcĂ©e proclamĂ©e de la Russie et du BĂ©larus pousse en effet Kaliningrad vers un rapprochement toujours plus fort avec le BĂ©larus qui pourrait finir par capter Ă  son profit une rĂ©gion dont elle a un rĂ©el besoin, gĂ©ographie oblige. Reste Ă  savoir ce que sera cette union tant attendue et pourtant si alĂ©atoire depuis sa proclamation en 1999. Kaliningrad vers un dĂ©bouchĂ© de la route de la soie ? En 2017, dans le cadre des tensions OTAN-Russie et de la coopĂ©ration militaire sino-russe, et pour la premiĂšre fois dans l’histoire, des navires de guerre chinois voguent au large de Kaliningrad et dĂ©montrent un intĂ©rĂȘt pour la rĂ©gion. Sachant que la route de la soie passe par le BĂ©larus et aboutit dĂ©jĂ  en Pologne, une prĂ©sence chinoise Ă  Kaliningrad ne serait pas Ă©tonnante Ă  terme. Cet intĂ©rĂȘt chinois prouve combien la valeur de Kaliningrad dĂ©passe la taille modeste de cette rĂ©gion russe et combien les tensions qui s’y accumulent de tous cĂŽtĂ©s peuvent devenir explosives. Kaliningrad reste, comme jadis la Prusse orientale, un front stratĂ©gico-culturel entre les mondes de l’Ouest chrĂ©tientĂ© catholique, Reichs, UE-OTAN et de l’Est PaĂŻens, Rus’, Empire mongol, puis Eurasie sino-russe. À lire Ă©galement Les frontiĂšres de l’Europe
\n\n \n berceau de la route de la soie du sud
FrĂ©dĂ©ricLasserre. FrĂ©dĂ©ric Lasserre est professeur titulaire Ă  l’universitĂ© Laval et directeur du Conseil QuĂ©bĂ©cois d’Études gĂ©opolitiques (CQEG).. vol 6 n3, 2020. RĂ©sumĂ© : Les travaux de Mackinder sur le Heartland (1904) semblent connaitre un vif regain d’intĂ©rĂȘt depuis l’avĂšnement en 2013 du projet chinois des nouvelles routes de la soie, ou Belt and Road Initiative
La sĂ©lection et les conseils de Nastasya Incontournable TrĂšs intĂ©ressant IntĂ©ressant Temps de visite 2 Ă  4 jours Istanbul Art et culture Architecture MarchĂ© MusĂ©es Patrimoine mondial de l'Unesco Le conseil de Nastasya En passant Ă  Istanbul, ne manquez pas de voir une vĂ©ritable cĂ©rĂ©monie de derviches tourneurs. La ville propose de nombreux spectacles pour les touristes, mais on vous conseille celui du centre culturel Silivrikapi Mevlana, situĂ© dans le quartier Silivtrikapi. C’est un peu loin, mais la cĂ©rĂ©monie est totalement authentique et uniquement frĂ©quentĂ©e par des locaux. Impossible de commencer cette liste d’incontournables sans aborder l’une des plus belles mĂ©tropoles qui soient au monde Istanbul, l’éternelle ! Il n’y a probablement pas de meilleures villes dans le pays pour plonger dans toute la richesse du patrimoine turque, avec une citĂ© mĂȘlant vestiges chrĂ©tiens et ottomans, quartiers profondĂ©ment traditionnels et zones beaucoup plus contemporaines. Vous passerez forcĂ©ment par cette ville Ă  l’aller ou au retour de votre sĂ©jour, alors ne manquez pas d’y dĂ©couvrir les merveilles que sont la basilique Sainte-Sophie, la mosquĂ©e bleue ou bien encore le palais des sultans Topkapi. On ne peut que vous recommander de flĂąner dans les immenses marchĂ©s tels que le Grand Bazaar ou le marchĂ© aux Ă©pices, avant d’embarquer pour une croisiĂšre sur le Bosphore, et voir la ville s’étendre Ă  perte de vue, dominĂ©e par de sublimes mosquĂ©es ici et lĂ . Voir plus Temps de visite Une journĂ©e ÉphĂšse Art et culture Patrimoine mondial de l'Unesco Site archĂ©ologique Le conseil de Nastasya Vous risquez de prendre un coup de chaud en passant la journĂ©e en plein soleil dans les magnifiques ruines d’ÉphĂšse. PrĂ©voyez de dormir sur place et de passer la fin d’aprĂšs-midi sur la plage de Pamucak, Ă  quelques kilomĂštres des ruines. Difficile de faire un voyage en Turquie sans passer par ÉphĂšse, l’une des citĂ©s grecques antiques les plus renommĂ©es et des mieux conservĂ©es de Turquie. PrĂ©parez-vous Ă  faire chauffer l’appareil photo, car vous allez ĂȘtre transportĂ©s ! Ici, ce sont des dizaines de vestiges en trĂšs bon Ă©tat qui attendent lĂ  au soleil colonnades, pans de murs, sculptures, fresques et mosaĂŻques du plus grand raffinement. Parmi les incontournables, l’amphithéùtre, pouvant accueillir jusqu’à 25 000 personnes fait parti des plus grands vestiges d’amphithéùtres au monde. Vous passerez forcĂ©ment devant la bibliothĂšque de Celsus, dont le fronton entiĂšrement rĂ©novĂ© permet de se transporter plus de 1500 ans en arriĂšre. Et enfin, les restes de l’église de la vierge Marie, oĂč elle aurait passĂ© ses derniers jours avant de mourir. Ne manquez pas non plus de revenir en ville et de visiter le musĂ©e d’ÉphĂšse, qui compte de magnifiques statues et objets prĂ©levĂ©s sur les lieux des ruines. Sans oublier le temple d’ArtĂ©mis, l’une des 3 derniĂšres des 7 merveilles du monde antique encore debout, avec le ColisĂ©e et les pyramides d’Égypte. Voir plus Temps de visite 2 Ă  3 jours Göreme et la Cappadoce Art et culture Beau village Merveilles naturelles Nature Patrimoine Le conseil de Nastasya La rĂ©gion se visite aisĂ©ment en voiture, et vous pourrez mĂȘme louer la vĂŽtre pour visiter Ă  votre rythme. Si vous n’ĂȘtes pas trĂšs prĂ©parĂ© toutefois, pensez Ă  prendre un chauffeur directement, histoire de gagner du temps et d’ĂȘtre guidĂ© pour trouver les meilleurs spots. Ils connaissent la rĂ©gion par cƓur et sont souvent de bon conseil pour vous mener lĂ  oĂč il faut au bon moment. RĂ©servez votre voiture de location en Turquie. Nous voilĂ  dans l’un des plus beaux endroits de tout le pays. 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ÜrgĂŒp constitue l’autre point de dĂ©part incontournable avec Göreme pour visiter la rĂ©gion, mais ne manquez pas non plus des villages tout aussi incontournables, comme Ortahisar ou Uçhisar, toutes deux dominĂ©s par une forteresse en Ă©quilibre sur une roche escarpĂ©e. Voir plus Temps de visite 1Ă  2 jours Anatolie de l’Est mont Ararat et mont Nemrut Beau village Architecture Montagne Nature Patrimoine mondial de l'Unesco Le conseil de Nastasya Si vous ĂȘtes amateurs de randonnĂ©e et trekking, mais que le Mont Ararat vous paraĂźt trop lointain dans votre pĂ©riple, pensez Ă  passer par la chaĂźne des monts Taurus, plus facilement accessible de la cĂŽte mĂ©diterranĂ©enne ou mĂȘme de la Cappadoce. Histoire de quand mĂȘme vous perdre dans les sommets pelĂ©s de la Turquie ! Impossible de terminer cette liste des incontournables Ă  voir en Turquie sans mentionner le plus haut sommet du pays, le mont Ararat, culminant Ă  prĂšs de 5 137 mĂštres d’altitude. Selon la lĂ©gende, l’arche de NoĂ© se serait Ă©chouĂ©e sur son sommet, ce qui expliquerait une anomalie visible Ă  l’heure actuelle dans le relief de la montagne. Quoi qu’il arrive, la rĂ©gion reste le lieu de prĂ©dilection de tous les amateurs de trekking, avec de nombreuses randonnĂ©es possibles sur plusieurs pics dĂ©passant les 4 000 mĂštres, comme les montagnes de Cilo ou le mont SĂŒphan. Si vous prĂ©fĂ©rez les lacs et le plancher des vaches, faites un dĂ©tour par le lac de Van, merveille de la nature encerclĂ©e de montagnes et de petits monastĂšres gĂ©orgiens. Sans oublier que le Tigre et l’Euphrate, prĂ©sents dans la rĂ©gion, raviront les amateurs de rafting et de canyoning. Entre la Cappadoce et le mont Ararat, le mont Nemrut ou Nemrut Dagi haut de ses 2100 mĂštres abrite un paysage saisissant au milieu de nulle part un sanctuaire Ă  ciel ouvert, classĂ© au patrimoine mondial de l’UNESCO, consacrĂ© aux dieux perses et grecs. Le site fut Ă©rigĂ© par le roi Antiochos 1er au 1er siĂšcle av. dont il fit Ă©galement construire des statues le reprĂ©sentant ainsi que certains membres de sa famille. AprĂšs plusieurs tremblements de terre, plusieurs statues se sont Ă©croulĂ©es et entre de nombreux blocs de pierre, on peut apercevoir certaines tĂȘtes de ces colosses encore bien conservĂ©es qui jaillissent çà et lĂ . Voir plus Temps de visite 1 Ă  2 jours La rĂ©gion de Marmara Art et culture Nature Patrimoine mondial de l'Unesco Sites archĂ©ologiques Le conseil de Nastasya Si jamais vous ĂȘtes passionnĂ©s par l’histoire du cheval de Troie, et cinĂ©philes par la mĂȘme occasion, sachez que vous trouverez une seconde version de cheval de Troie, utilisĂ©e dans le film du mĂȘme nom avec Brad Pitt, dans la ville de Canakkale. BordĂ©e par les frontiĂšres bulgares et grecques Ă  l’Ouest et par la mer Noire au Nord, la rĂ©gion de Marmara entoure Istanbul et correspond Ă  l’ancienne Thrace, probablement la zone la plus europĂ©enne de Turquie. La rĂ©gion est particuliĂšrement rĂ©putĂ©e pour ses paysages de vignes et de champs de tournesols Ă  perte de vue. Avis aux amoureux des grands rĂ©cits et lĂ©gendes antiques, la rĂ©gion compte beaucoup de sites de cette Ă©poque. Parmi les plus rĂ©putĂ©s, la fameuse citĂ© de Troie, rendue cĂ©lĂšbre par HomĂšre dans son rĂ©cit de la prise de la ville par Achille. Vous pourrez d’ailleurs y admirer des ruines sublimes, et une reproduction du cĂ©lĂšbre cheval en bois d’une taille gigantesque. D’autres villes comme Edirne ou Behramkale, anciennement Assos, prĂ©sentent de nombreux vestiges grĂ©co-romains de grande valeur, comme le temple d’AthĂ©na et la nĂ©cropole d’Assos. Les amoureux de randonnĂ©e, eux, iront se perdre sur le mont Ida un peu plus loin dans les terres, pour une vue imprenable sur la mer d’ÉgĂ©e. Voir plus Temps de visite 2 Ă  5 jours La cĂŽte Ă©gĂ©enne Art et culture Mer Plages PlongĂ©e Patrimoine mondial de l'Unesco Le conseil de Nastasya Plus qu’un conseil, une information importante. Le site de Pamukkale est maintenant classĂ© Ă  l’UNESCO et depuis des annĂ©es, protĂ©gĂ© du tourisme de masse pour sa prĂ©servation. Vous pourrez donc vous promener dans le site, tremper le bout des pieds, mais pas vous baigner, sachez-le ! Bienvenue en GrĂšce
 ou plutĂŽt, dans la partie la plus grecque de la Turquie ! Ici, les ruines grĂ©co-romaines se font lĂ©cher les pieds par le sable de plages paradisiaques et l’eau turquoise des criques ombragĂ©es. À cĂŽtĂ© d’ÉphĂšse, d’autres villes vous transporteront tout droit dans la GrĂšce antique et les histoires Ă  la Ben Hur, comme HĂ©riapolis, sa basilique, son théùtre et ses bains romains. Ou bien encore Aphrodisias, dont la citĂ© Ă©tait entiĂšrement dĂ©diĂ©e Ă  la dĂ©esse de l’amour. La rĂ©gion est Ă©galement trĂšs rĂ©putĂ©e auprĂšs des amoureux de la plage, la cĂŽte Ă©gĂ©enne comptant parmi les plus belles stations balnĂ©aires du pays Bodrum la jet-setteuse, Izmir la perle de l’ÉgĂ©e, Kußadası et ses fonds Ă  l’eau translucide. Ne manquez pas non plus de partir en excursion dans les terres, dĂ©couvrir les magnifiques cascades en terrasse de Pamukkale. Ce sera sans aucun doute l’un des moments clĂ© de votre voyage, avec une promenade le long de ces sources thermales chargĂ©es en oxyde de calcium, provoquant un des paysages naturels les plus fous sur notre planĂšte ! Voir plus Temps de visite Un jour Antalya Art et culture Architecture Patrimoine Le conseil de Nastasya Antalya et la rĂ©gion mĂ©diterranĂ©enne ont l’énorme chance de profiter de plus de 300 jours de soleil par an, vous ne pouvez pas donc pas trop vous tromper sur la pĂ©riode de visite. Cependant, Ă©vitez si possible la saison hautement touristique. C’est juste ingĂ©rable en termes de monde
 ! On arrive ici sur la cĂŽte sud de la Turquie, dans la fameuse rĂ©gion mĂ©diterranĂ©enne du pays. Et quoi de mieux que de commencer par l’un de ces joyaux, Antalya, la perle de la Riviera turque ! DĂ©jĂ  renommĂ©e pour ses plages de rĂȘve attirant les touristes du monde entier par millions chaque annĂ©e et oui, la ville a Ă©normĂ©ment de charme et de douceur de vivre Ă  proposer Ă  ceux qui sauront la visiter, un peu en dehors des pics d’affluence. La vieille ville, qu'on nomme Kaleici, compte de nombreux monuments et vestiges, comme les konaks, ces sublimes bĂątisses ottomanes anciennes, ou la porte d’Hadrien, qui ponctuent la balade. Le port de pĂȘche est Ă©galement le lieu idĂ©al pour manger sur le pouce tout en regardant les familles pĂȘcher dans une ambiance bon-enfant, avec pour toile de fond les montagnes du Taurus. Enfin, prenez un petit bateau pour faire une petite croisiĂšre le long de la cĂŽte et admirer les cascades de Duden, par exemple. Voir plus Temps de visite 2 Ă  5 jours Kaß et la cĂŽte lycienne Art et culture Mer Nature Plages Patrimoine Le conseil de Nastasya Antalya et la rĂ©gion mĂ©diterranĂ©enne ont l’énorme chance de profiter de plus de 300 jours de soleil par an, vous ne pouvez pas donc pas trop vous tromper sur la pĂ©riode de visite. Cependant, Ă©vitez si possible la saison hautement touristique. C’est juste ingĂ©rable en termes de monde
 ! S’il y a bien un paradis sur Terre, il y a des chances pour qu’il se trouve sur la cĂŽte lycienne en Turquie
 ! La partie mĂ©diterranĂ©enne du pays, et plus particuliĂšrement la zone entre Fethiye et Antalya, regorge des plus belles merveilles naturelles, Ă  grand renfort de baies paradisiaques, de petits villages de pierres perchĂ©s, de citĂ©s troglodytes incroyables et de pinĂšde rafraĂźchissante, c’est tout simplement sublime ! Parmi nos sites favoris, ne manquez surtout pas la baie d’ÖlĂŒdĂ©niz, lagune d’eau turquoise au coeur de collines verdoyantes et dont la blancheur de la plage vous Ă©blouira. Ne manquez pas non plus d’aller visiter la citĂ© troglodyte de Myra, avec ses sublimes maisons creusĂ©es Ă  mĂȘme la falaise. Sans oublier les stations balnĂ©aires de Kas, Kalkan ou Demre, oĂč vous pourrez vous baigner et vous reposer sur des plages de rĂȘve. Voir plus Temps de visite 1 Ă  2 jours Ankara & le centre de l’Anatolie Art et culture Patrimoine mondial de l'Unesco Site archĂ©ologique Le conseil de Nastasya Si vous ĂȘtes passionnĂ©s par les rĂ©cits de la Route de la Soie, ne manquez pas de faire un dĂ©tour par le caravansĂ©rail de Sultanhani, Ă  l’ouest de la ville d’Aksaray. C’est l’un des plus grands caravansĂ©rails de toute la Turquie, contenant 4 500 mÂČ de cour, d’arcades, de logements et de remparts, une pure merveille. L’Anatolie centrale abrite la fameuse rĂ©gion de la Cappadoce, mondialement connue pour ses formations gĂ©ologiques hors norme. Mais en dehors de cette zone, il faut savoir que cette partie de la Turquie est un peu comme le berceau des plus anciennes civilisations du monde les Romains, les Byzantins, les Phrygiens, les Hittites, les Seldjoukides, et mĂȘme les Ottomans, tous sont passĂ©s lĂ  et ont laissĂ© leur trace. À commencer par la capitale, Ankara, dont on ne compte plus les vestiges historiques de toutes les contrĂ©es, comme le mausolĂ©e d’AtatĂŒrk ou le temple d’Auguste, construit il y a 1 800 ans, quand mĂȘme. Les amateurs d’Histoire se prĂ©cipiteront voir Hattousa, l’ancienne citĂ© hittite classĂ©e au patrimoine mondial de l’UNESCO, situĂ©e Ă  quelque 200 kilomĂštres de lĂ . Enfin, essayez Ă©galement de passer par Konya, la ville au sud de la rĂ©gion, qui vous transportera tout droit dans une ambiance trĂšs Samarcande », avec son mausolĂ©e de MeylanĂą. Voir plus Temps de visite 2 Ă  5 jours Trabzon & la rĂ©gion de la mer Noire Beau village Architecture Montagne Nature Patrimoine mondial de l'Unesco Le conseil de Nastasya La rĂ©gion est sublime, mais les infrastructures touristiques moins dĂ©veloppĂ©es qu'ailleurs. Ce qui fait que visiter la rĂ©gion Ă  votre propre initiative peut vite devenir coĂ»teux et compliquĂ© Ă  organiser. Une fois n’est pas coutume, optez pour une petite agence locale au dĂ©part de Trabzon, qui vous organisera Ă  merveille des sĂ©jours entre 2 et 5 jours selon vos prĂ©fĂ©rences. Le meilleur moyen de profiter de la rĂ©gion en toute quiĂ©tude. Avis aux amoureux de nature, on s’aventure ici dans une rĂ©gion un peu moins touristique que les prĂ©cĂ©dentes, mais ĂŽ combien Ă©blouissante pour ceux qui auront la chance de s’y aventurer. Le nord de la Turquie abrite de grandes plages sauvages et des forĂȘts denses prĂ©servĂ©es. Ce qui en fait donc le terrain de jeu privilĂ©giĂ© pour les amateurs d’activitĂ©s de plein air. Essayez-vous Ă  la pĂȘche ou mĂȘme au rafting pour les plus courageux, dans les eaux Ă©meraude de la riviĂšre Coruh. Faites du trekking dans les collines rougeoyantes alentour de Yusufeli. Et prĂ©parez-vous pour le clou du spectacle Ă  Trabzon, magnifique petite ville enclavĂ©e dans la montagne et datant du 8e siĂšcle av. dominĂ©e par le monastĂšre de Sumela, suspendu dans les airs Ă  flanc de montagne. Vous sentirez Ă©galement l’influence de la GĂ©orgie ici, la campagne Ă©tant ponctuĂ©e de nombreuses Ă©glises gĂ©orgiennes, typiques du pays voisin. Voir plus Nastasya,Journaliste voyages L'avis de Nastasya Ma premiĂšre expĂ©rience de la Turquie s’est faite par l’intermĂ©diaire d’un sĂ©jour totalement improvisĂ© et de derniĂšre minute Ă  Istanbul. Il n’en fallait pas plus pour que je tombe amoureuse de la destination. Je suis tombĂ©e sous le charme de l’ambiance magique, d’un pays qui n’en finit pas de surprendre par la richesse de sa culture, la variĂ©tĂ© de ses paysages et l’ambiance totalement exaltante qui y rĂšgne ! J’ai personnellement adorĂ© ce mix inexplicable entre culture europĂ©enne et orientale, qui se ressent particuliĂšrement Ă  Istanbul. Comme s’il Ă©tait possible de passer d’une option Ă  l’autre au grĂ© de ses envies, c’est une sensation assez dingue ! La question de la sĂ©curitĂ© est un sujet rĂ©current lorsque l’on parle de la Turquie. Comme beaucoup de pays Ă  l’heure actuelle, la Turquie ne fait pas exception aux risques d’attentats. Toutefois, seulement quelques zones trĂšs sensibles sont dĂ©conseillĂ©es par le ministĂšre des Affaires Ă©trangĂšres, Ă  savoir la zone limitrophe avec la Syrie et l’Irak. Le reste des zones touristiques, comme Istanbul, la Cappadoce et la cĂŽte mĂ©diterranĂ©enne, restent totalement accessibles aux touristes. D’autant plus que vous serez rapidement surpris de la bienveillance de l’accueil des Turcs, qui vous noieront de Welcome » et karßılama“ sincĂšres Ă  chaque coin de rue. Nous vous recommandons de consulter le site de France Diplomatie pour avoir toutes les informations Ă  jour liĂ©es Ă  la sĂ©curitĂ© dans le pays. Enfin, restez conscient que la Turquie est un pays immense ! Il est tentant de vouloir en visiter un maximum, mais si vous n’avez que 2 semaines tout au plus, je vous conseille de choisir parcimonieusement vos destinations de visite. Ciblez 3 rĂ©gions maximum, comme Istanbul, la Cappadoce et la cĂŽte ou une rĂ©gion plus montagneuse, et tenez-vous Ă  cela pour ne pas vous Ă©puiser et perdre beaucoup de temps en transport et changements. Le pays est trĂšs bien desservi en vols domestiques, cela dit. Mais parfois, mieux vaut en voir un peu moins, mais profiter au mieux. La Turquie fait partie des pays qui mĂ©ritent ce type d'approche, pour en saisir toutes les saveurs !
Traversezà nouveau la route, le chemin est à environ 30 m sur la gauche. Vous avez un point de vue sur la cheminée de l'usine du Moulinet, la tour de la mine de LargentiÚre et le village de Chassiers ; ce chemin était autrefois emprunté par les habitants de Tauriers qui se rendaient à la filature pour travailler. Le sentier ombragé et
On peut dire sans exagĂ©rer que, du 25 au 27 avril dernier, la Chine a mis les petits plats dans les grands pour Ă  la fois convaincre et rassurer l'Afrique sur l'impact de son initiative dite de la nouvelle route de la soie ». De fait, au 2e Forum de coopĂ©ration internationale Belt & Road , elle a conviĂ© pas moins de 5 000 participants reprĂ©sentant plus de 150 pays et 90 organisations internationales. L'Ă©vĂ©nement a par ailleurs rĂ©uni Ă  PĂ©kin prĂšs de 40 chefs d'État ou de LIRE AUSSIAfrique-Chine du politique Ă  l'Ă©conomique, une si longue histoireÀ LIRE AUSSI L'Afrique doit s'inspirer de la Chine »Une initiative vitale pour le dĂ©veloppement des pays africains » L'initiative Belt & Road est le programme de coordination des investissements dans les infrastructures le plus grand de toute l'histoire de l'humanitĂ© », s'enflamme l'intellectuel indo-amĂ©ricain Parag Khanna, auteur de l'essai Le futur est en Asie ordre mondial au XXIe siĂšcle. Pour lui, la BRI est vitale pour le dĂ©veloppement des pays africains. L'Afrique ne sera jamais la nouvelle usine du monde parce qu'avec l'essor de la robotique il n'y aura plus besoin de main-d'Ɠuvre nombreuse, prĂ©dit-il. Ce dont l'Afrique a besoin, ce sont des infrastructures au service de l'Ă©conomie pour permettre aux populations de se dĂ©placer librement sur le continent pour travailler. Et ils ne pourront jamais le faire sans routes. »Lire aussi Afrique-Chine l'empire du Milieu remet 60 milliards de dollars sur la tableÀ LIRE AUSSIAfrique-Chine un sommet pour prendre datePrĂ©sent Ă  PĂ©kin lors du forum, le prĂ©sident du Mozambique, Filipe Nyusi, s'est proposĂ© pour faire de son pays la tĂȘte de pont pour le dĂ©veloppement de la BRI dans les pays de la sous-rĂ©gion alors que les pays africains sont dĂ©jĂ  bien friands d'investissements chinois. Jusqu'Ă  la fin de la guerre froide, la seule option pour les pays Ă©tait d'accepter les investissements ou l'aide de l'Europe et des États-Unis ou bien de l'Union soviĂ©tique. Nous sommes dĂ©sormais dans un environnement oĂč les pays ont davantage de choix dans les financements avec l'initiative Belt & Road. Les États peuvent Ă©galement dĂ©cider par eux-mĂȘmes de ce qu'ils font. C'est une bonne chose », soulignait l'Ă©conomiste Ian Goldin, professeur de l'universitĂ© d' aussi Vers un impĂ©rialisme chinois en Afrique ?À LIRE AUSSIThierry Pairault La prĂ©sence des Chinois en Afrique n'est pas une prĂ©sence d'investisseurs »Surtout que la montĂ©e de l'endettement des pays africains alimentĂ©e par les nombreux prĂȘts accordĂ©s par les Chinois ne serait plus un problĂšme. La dette est un problĂšme global. Il ne faut pas confondre le problĂšme de la dette mondiale avec des questions pouvant ĂȘtre liĂ©es Ă  certains projets de BRI », a prĂ©cisĂ© lors du forum AntĂłnio Guterres, le secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral de l'ONU. Et d'ajouter Nous considĂ©rons le BRI comme le projet le plus pertinent au monde Ă  l'heure actuelle, dans le contexte de la coopĂ©ration Sud-Sud, qui contribuerait Ă  une mondialisation plus juste, qui est le meilleur moyen d'avoir un avenir de prospĂ©ritĂ© partagĂ©e entre les diffĂ©rents pays du monde. »Lire aussi Xi Jinping Ă  Dakar la Chine accentue son ancrage dans l'AtlantiqueQuoi qu'il en soit, Ă  PĂ©kin, plusieurs d'entre eux dont le Russe Vladimir Poutine, le Kazakh, Nursultan Nazarbayev, l'Égyptien Abdel-Fattah al-Sisi, le Chilien Eduardo Pinera, le Malaisien Mahathir Mohamad, le Pakistanais Imran Khan ainsi que le secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral des Nations Unies, AntĂłnio Guterres, ont pris la parole. Mais c'est la prĂ©sence du Premier ministre italien, Guiseppe ContĂ©, qui Ă©tait la plus commentĂ©e et mise en Ă©vidence par le pouvoir chinois. Tant que nous travaillerons ensemble pour nous entraider, mĂȘme Ă  des milliers de kilomĂštres de distance, nous serons certainement en mesure de trouver une route bĂ©nĂ©fique pour toutes les parties dans un partenariat gagnant-gagnant », a soulignĂ© dans son discours, le vendredi 26 avril, le prĂ©sident chinois Xi Jinping. Ce dernier a appelĂ© Ă  se concentrer sur l'Ă©radication de la pauvretĂ©, la crĂ©ation d'emplois et l'amĂ©lioration des moyens de subsistance des citoyens, afin que la BRI profite davantage Ă  tous et apporte une contribution tangible au dĂ©veloppement Ă©conomique et social local, tout en assurant la durabilitĂ© commerciale et financiĂšre. »PĂ©kin multiplie les contacts pour nouer des alliancesUn appel Ă  la coopĂ©ration lancĂ©e Ă  l'ensemble de la planĂšte par le chef de l'État chinois en pleine tension entre Washington et PĂ©kin. Car presque au mĂȘme moment, alors que les discussions commerciales entre les États-Unis et la Chine semblaient aboutir Ă  un accord entre les deux puissances, le prĂ©sident amĂ©ricain Donald Trump menaçait dans une dĂ©claration surprise, le 5 mai 2019, d'augmenter les tarifs douaniers amĂ©ricains de 10 % Ă  25 % sur des produits chinois reprĂ©sentant une valeur de 200 milliards de aussi Chinois en Afrique ce qu'ils reprĂ©sentent vraimentFace Ă  l'intransigeance amĂ©ricaine, PĂ©kin multiplie les contacts pour nouer des alliances. ProposĂ©e par Xi Jinping en 2013, la BRI a ouvert un nouvel espace Ă©conomique mondial, s'Ă©tendant en moins de six ans d'Asie Ă  l'Europe, Ă  l'Afrique, aux AmĂ©riques et Ă  l'OcĂ©anie. Plus de 150 pays et organisations internationales ont signĂ© des documents de coopĂ©ration BRI avec la Chine. De 2013 Ă  2018, le volume des Ă©changes entre la Chine et ses partenaires a dĂ©passĂ©, selon PĂ©kin, les 6 000 milliards de dollars et les investissements chinois dans ces pays sont supĂ©rieurs Ă  90 milliards de dollars. Durant cette pĂ©riode, jusqu'Ă  1 800 chantiers de routes canaux, lignes de chemin de fer, ports et de zones industrielles ont Ă©tĂ© lancĂ©s. L'initiative aurait Ă©galement permis la crĂ©ation de 300 000 emplois sur le tracĂ© de la nouvelle route de la soie. D'aprĂšs des projections de la Banque mondiale, les projets d'infrastructure et de transports routiers financĂ©s dans le cadre de la BRI augmenteraient la croissance du PIB des pays participants de 3,35 %.Lire aussi Pour satisfaire la Chine, l'Afrique du Sud refuse l'entrĂ©e du dalaĂŻ lama sur son solMĂȘme des AmĂ©ricains sont envieux ! Il est clair que nous, les États unis, n'avons rien de comparable. Nous devons reconnaĂźtre que nous devons en faire davantage pour ĂȘtre une puissance plus visible dans le monde et avec plus d'impact », a reconnu lors de ce forum David Rubinstein, l'un des cofondateurs du fonds d'investissement gĂ©ant amĂ©ricain Carlyle !Des rĂ©formes annoncĂ©es pour ouvrir la ChineDe son cĂŽtĂ©, le prĂ©sident chinois a annoncĂ© une sĂ©rie de rĂ©formes dans son pays afin de crĂ©er de nouvelles zones pilotes de libre-Ă©change, de renforcer la protection des droits et intĂ©rĂȘts lĂ©gitimes des propriĂ©taires Ă©trangers de propriĂ©tĂ© intellectuelle, d'interdire le transfert forcĂ© de technologie, d'Ă©tablir un mĂ©canisme de mise en Ɠuvre des accords internationaux, de traiter toutes les entreprises avec Ă©quitĂ©, etc. Une Chine plus ouverte s'intĂ©grera davantage dans le monde et elle apportera plus de progrĂšs et de prospĂ©ritĂ© Ă  la fois Ă  la Chine et au monde entier », a promis Xi aussi Afrique-Chine - Adama Gaye Un moment de vĂ©ritĂ© ! »Un discours qui tranche avec celui de Donald Trump. Mais l'avantage de Xi Jinping est fragile. Des projets BRI sont contestĂ©s et des pays rĂ©clament un partage plus Ă©quitable des retombĂ©es de ces chantiers. Sept pays-clients » de la Chine ont dĂ©noncĂ© ou renĂ©gociĂ© leurs projets. Et les dĂ©boires du Sri Lanka avec son port-aĂ©roport d'Hambantota, qui reste dĂ©sert en pleine jungle. Faute de payer les traites, Colombo s'est vu dĂ©possĂ©der pour 99 ans par PĂ©kin de cet outil Ă  1,3 milliard de dollars. Une rĂ©alitĂ© que, pour sĂ»r, au-delĂ  de la pression amicale chinoise, les pays africains observent avec intĂ©rĂȘt.
14jours Ă  partir de 4450,00 €. A bord du Registan, vous partez sur les traces de la lĂ©gendaire route de la soie. D’ Almaty Ă  Achkhabad, entre passĂ© et modernitĂ©, entre histoire millĂ©naire et un prĂ©sent fortement marquĂ© par la culture des rĂ©publiques soviĂ©tiques, vous dĂ©couvrez trois pays d’Asie Centrale. Le Kazakhstan et
La Nouvelle route de la Soie ouvre d’énormes opportunitĂ©s pour les entreprises, pour le Business. Cet article explique ce gigantesque projet et vous pourrez Ă©changer en commentaires. L'Agence Marketing Chine Nous sommes L'agence de Web & Marketing 1 en Chine. Nos Services E-Commerce, Search Engine Optimization, PublicitĂ©, Weibo, WeChat, WeChat Store & PR. La Chine Avec une civilisation vieille de plus de 2000ans, les Chinois ont fondĂ© la premiĂšre route commerciale reliant l’Asie Ă  l’Europe, nommĂ©e en rĂ©fĂ©rence Ă  la marchandise la plus exportĂ©e, La Route de la Soie ». On peut donc dĂ©battre que la mondialisation a commencĂ© en -138 avant JĂ©sus Christ, avec la fondation de ce faisceau d’itinĂ©raires commerciaux incroyable pour l’époque. ï»ż Ce qui est sĂ»r, c’est que l’impact de ce rĂ©seau a Ă©tĂ© Ă©norme Ă  travers le monde, et ce pendant des centaines d’annĂ©es. C’est pourquoi en 2013, le prĂ©sident Chinois Xi Jinping a lancĂ© le pari fou de crĂ©er une nouvelle route de la Soie, en souvenirs de cette Ă©poque glorieuse de la Chine. Egalement appelĂ©e La Ceinture et la Route » OBOR en anglais, pour One Belt One Road, elle se consiste en un rĂ©seau de routes, de chemins de fers, de gazoducs et d’olĂ©oducs reliant la Chine au reste du monde. Mais en plus de ces nombreuses constructions et installations physiques, ce projet devrait aussi mener Ă  l’élaboration de la plus grande plateforme coopĂ©rative au monde. En effet, le but est Ă©galement de faciliter les Ă©changes politiques et socioculturels, en plus des Ă©changes Ă©conomiques. Plus de 100 pays venant des 5 continents ont dĂ©jĂ  Ă©mis leur intĂ©rĂȘt pour participer Ă  cette initiative, car ils pourraient toutes en bĂ©nĂ©ficier. La nouvelle route de la Soie devrait toucher 65% de la population mondiale, 1/3 du PIB mondial et ÂŒ des Ă©changes de biens et de services. Ce qui laisse prĂ©sager l’influence Ă©norme et l’immensitĂ© des investissements Ă  venir. Ceci pourrait donc transformer l’avenir du monde Ă©conomique tel qu’on le connaĂźt et donner un tout nouveau tournant Ă  la mondialisation. ï»ż La nouvelle route de la Soie Les objectifs de la Chine derriĂšre cette initiative Bien que l’influence de la Chine ne soit pas nĂ©gligeable, elle ne compte pas s’arrĂȘter lĂ . Se sentant dĂ©laissĂ©e de ne pas faire partie du G7, la Chine souhaite Ă©largir encore plus son influence Ă  l’international. Avec une route allant jusqu’en Europe, passant mĂȘme par le Moyen-Orient et la Scandinavie, la Chine a toutes ses chances de dĂ©velopper sa puissance. De plus, une route maritime fait Ă©galement partie du projet, ce qui renforcera son influence de l’Asie jusqu’à Venise. Cette dĂ©marche devrait s’annoncer florissante d’un point de vue Ă©conomique Ă©galement. MalgrĂ© le ralentissement de leur croissance derniĂšrement, la Chine investit beaucoup dans la nouvelle route de la Soie pour stimuler le commerce et retourner la tendance de leur PIB et retrouver une croissance rapide. Le yuan devrait ĂȘtre beaucoup plus utilisĂ©, ce qui devrait renforcer son image de potentielle monnaie internationale ». Car le dollar est aujourd’hui beaucoup trop prééminent par rapport Ă  la place des Etats-Unis dans l’économie mondiale actuelle. De plus, ces nouvelles routes relieront Ă©galement les pays de Chine les plus reculĂ©s. Ce qui permettra aux provinces les plus pauvres, dans les rĂ©gions de l’Est et du Sud, de bĂ©nĂ©ficier de cette opportunitĂ© de cette nouvelle connexion au monde pour dĂ©velopper leur croissance Ă©conomique. Ainsi que d’exporter aux autres continents leurs capacitĂ©s excĂ©dentaires. ï»żï»ż Les opportunitĂ©s pour les pays partenaires MĂȘme si la Chine a beaucoup Ă  gagner dans ce projet, les autres pays impliquĂ© dans la nouvelle route de la Soie devraient aussi en tirer de grands bĂ©nĂ©fices. Cela pourrait par exemple attĂ©nuer le dĂ©ficit infrastructurel de certains pays en dĂ©veloppement. De plus, le PIB des pays partenaires se verra naturellement augmenter grĂące Ă  l’accroissement des Ă©changes de biens et services entre les pays. Tout cela sera facilitĂ© par cette plateforme d’échange et de coopĂ©ration mondiale. La Chine est donc, plus que jamais, un marchĂ© idĂ©al oĂč investir. Au vue de leur immense population, ils reprĂ©sentent dĂ©jĂ  un marchĂ© Ă©norme pour n’importe quelle industrie. Ils sont nombreux, s’enrichissent de plus en plus et raffolent des produits Ă©trangers. Alors si vous hĂ©sitiez Ă  venir pĂ©nĂ©trer ce marchĂ© qui semble si loin et inaccessible, n’hĂ©sitez plus ! Certains secteurs devraient tout de mĂȘme plus bĂ©nĂ©ficier que d’autres de cette initiative. C’est notamment le cas des secteurs dans la construction et l’ingĂ©nierie, ainsi que les constructeurs de biens d’équipements et les producteurs de matiĂšre premiĂšre. Cependant, tous les investisseurs sont les bienvenues. Et puisqu’il peut sembler effrayant de se lancer dans la grande aventure Ă  l’autre bout du monde, dans un marchĂ© si diffĂ©rent, notre entreprise de marketing digital est lĂ  pour vous aider et vous assurer une visibilitĂ© maximale en Chine. Avec toutes ces clĂ©s en main, votre succĂšs est garanti ! De plus, des Ă©tudes rĂ©centes ont prouvĂ© que l’intĂ©rĂȘt des entreprises françaises pour les Chinois est toujours trĂšs fort. Alors ne loupez pas cette chance et les opportunitĂ©s futures que la nouvelle route de la Soie s’apprĂȘte Ă  offrir. TrĂšs bonne intervention de JP Raffarrin ï»ż Faut il avoir peur de la Route de la Soie? trĂšs bonne intervention. autre discussion sur le Business ici, sur les affaires ici et un guide Marketing en Cadeau. Pouvez vous donner votre avis sur ces nouvelles routes de la soie? En commentaire
Faireun trek de plusieurs jours au Kirghizistan est idĂ©al pour dĂ©couvrir ce petit pays d'Asie Centrale recouvert Ă  plus de 90% par les hautes montagnes du Tian Shen et du Pamir, berceau de plus de 2 000 lacs d’altitude, et musĂ©e de paysages Ă©poustouflants. Ce sera l’occasion de s’enfoncer dans cette nature sauvage, autrement inaccessible, d’aller Ă  la
La nouvelle Route de la Soie, vaste entreprise de mondialisation de la Chine depuis 2013, Ă©tend ses ramifications aux quatre coins du monde. AprĂšs l’Eurasie, l’Afrique et l’Arctique, PĂ©kin a inclus l’AmĂ©rique latine dans son projet tentaculaire. Vingt pays d’AmĂ©rique latine et des CaraĂŻbes ont rejoint l’ Vizcarra et le PĂ©rou ont rejoint la nouvelle Route de la Soie y a deux mille ans, les Routes de la Soie reliaient la Chine Ă  l’Europe, en passant par la Mongolie, la Perse, l’Arabie, la Syrie, la Turquie puis l’Afrique. Du nom de leur marchandise la plus prĂ©cieuse, elles virent circuler marchands, diplomates, techniciens, soldats ou religieux. Tous participĂšrent Ă  la diffusion des objets, des techniques et des savoirs. La nouvelle Route de la Soie, projet phare du gouvernement de Xi Jinping formulĂ© en 2013, est bien plus un immense rĂ©seau, le nouvel itinĂ©raire a un spectre d’action beaucoup plus large. La “Belt and Road Initiative” BRI a pour objectif de connecter Ă©conomiquement la Chine Ă  l’Europe, le Moyen-Orient, l’Afrique et l’AmĂ©rique Latine, afin de gĂ©nĂ©rer, Ă  travers une forte interaction entre les pays, une immense zone d’influence chinoise. Autrement dit, la Chine cherche Ă  accĂ©lĂ©rer l’arrivĂ©e de ses produits sur des marchĂ©s Ă©loignĂ©s. Six ans aprĂšs son lancement, 129 pays – dont l’Italie – ont donnĂ© leur accord pour participer au latine avait d’abord Ă©tĂ© exclue de la carte officielle de l’initiative. Son inclusion reprĂ©sente un tournant diplomatique du gouvernement chinois en 2015. Xi Jinping avait alors Ă©voquĂ© la possibilitĂ© que l’AmĂ©rique latine fasse partie de l’extension naturelle » de la Route de la Soie pour relier l’OcĂ©anie. 20 pays d’AmĂ©rique Latine et des CaraĂŻbes ont aujourd’hui rejoint officiellement le projet ou signĂ© un mĂ©morandum d’ Chine, un partenaire Ă©conomique essentielRĂ©cemment, le PĂ©rou a ainsi rejoint le Panama, l’Uruguay, l’Équateur, le Venezuela, le Chili, la Bolivie ou encore Cuba. A travers son initiative, la Chine tend Ă  prioriser ses investissements dans les infrastructures routiĂšres, ferroviaires, portuaires et de communication. Le projet chinois consiste notamment Ă  construire une ligne ferroviaire reliant les ocĂ©ans Atlantique et Pacifique par le BrĂ©sil et le PĂ©rou. Cette route rĂ©duirait considĂ©rablement le temps des Ă©changes commerciaux. A l’heure actuelle, les produits sud-amĂ©ricains doivent en effet transiter par le canal de Panama, puis naviguer un mois pour atteindre la souhaite, par ses investissements, amĂ©liorer l’interconnectivitĂ© des infrastructures latino-amĂ©ricaines. La Chine a Ă©galement participĂ© Ă  la reconstruction de l’aĂ©roport Eloy Alfaro Équateur, durement touchĂ© par un sĂ©isme en 2016. Au Panama, une nouvelle ligne de train sera créée pour relier la capitale du pays Ă  David, une ville Chine est le second partenaire commercial de l’AmĂ©rique latine. En 2018, la valeur totale des importations et exportations ont atteint 307,4 milliards d’euros. L’Empire du milieu est aussi devenu le premier partenaire commercial du PĂ©rou et du Chili. Les Ă©changes commerciaux entre PĂ©kin et Lima ont atteint un montant record de 23 milliards d’euros en des grands pays d’AmĂ©rique latine ?Les quatre grands pays d’AmĂ©rique latine – le BrĂ©sil, l’Argentine, le Mexique et la Colombie – n’ont pas rejoint l’initiative. Il convient cependant de noter que mĂȘme sans la Route de la Soie, la Chine est un acteur Ă©conomique majeur en AmĂ©rique latine. Les Ă©changes commerciaux entre les deux zones ont Ă©tĂ© multipliĂ©s par 22 au cours de la derniĂšre dĂ©cennie et les banques de dĂ©veloppement chinoises ont prĂȘtĂ© 150 milliards de dollars aux pays Aires entretient d’excellentes relations avec PĂ©kin. De mĂȘme, malgrĂ© les critiques de son prĂ©sident envers la Chine, le vice-prĂ©sident brĂ©silien Hamilton Mourao a insistĂ© sur le fait que la Chine Ă©tait un partenaire stratĂ©gique essentiel pour le BrĂ©sil. PĂ©kin est d’ailleurs son premier partenaire commercial et la principale source d’investissement direct Ă  l’étranger. Les investissements brĂ©siliens sont importants en Chine. Enfin, la relation croissante entre PĂ©kin et des pays africains stratĂ©giques pour le gouvernement et le monde des affaires brĂ©silien – tels que l’Angola ou le Mozambique – participe au rapprochement entre les deux Mexique Ă©galement est un pĂŽle d’attraction pour les activitĂ©s chinoises. La Chine envisage notamment d’investir dans le l’amĂ©nagement d’un corridor ferroviaire traversant l’isthme de Tehuantepec, une mince bande de terre entre l’Atlantique et le Pacifique. La construction d’un tel projet Ă©quivaudrait Ă  un mini-canal de Panama, crĂ©ant un nouveau raccourci entre les deux initiative largement critiquĂ©eLorsque la Chine a invitĂ© l’AmĂ©rique latine et les CaraĂŻbes Ă  rejoindre la nouvelle Route de la Soie, elle a assurĂ© qu’il s’agissait d’une nouvelle plate-forme pour une coopĂ©ration mutuellement bĂ©nĂ©fique ». Plusieurs pays, notamment occidentaux, critiquent pourtant l’initiative. Ils dĂ©noncent tout d’abord l’influence gĂ©opolitique et stratĂ©gique grandissante de la Chine dans la rĂ©gion. Les prĂ©occupations sociales et environnementales sont Ă©galement nombreuses. Plusieurs ONG ont ainsi mis en cause divers projets chinois en AmĂ©rique latine pour violation des droits de l’homme et non-respect des normes de la relation entre PĂ©kin et les pays latino-amĂ©ricains, et les dĂ©sĂ©quilibres Ă©conomiques que cela crĂ©e, sont enfin pointĂ©s du doigt. La Chine est accusĂ©e de favoriser l’endettement des pays qui bĂ©nĂ©ficient de son projet. Comme le mentionne le journaliste Eduardo Daniel Oviedo, la nouvelle Route de la Soie ne dit rien sur les perdants de la relation, le schĂ©ma centre-pĂ©riphĂ©rie, les asymĂ©tries, la concentration commerciale dans quelques produits, et la dĂ©pendance financiĂšre qui caractĂ©rise la relation entre la Chine et certains pays de la rĂ©gion ».Un projet gĂ©opolitiqueEn rĂ©ponse aux critiques, Xi Jinping a voulu, lors du forum de Beijing, attĂ©nuer les inquiĂ©tudes. Il a promis en ce sens de garantir la transparence et la viabilitĂ© financiĂšre de tous les projets. En AmĂ©rique latine, la Chine n’est pas pressĂ©e et ne cherche pas Ă  rallier Ă  tout prix les quatre “grands”. Suivant la stratĂ©gie du jeu du “go”, elle tisse peu Ă  peu sa toile dans la zone. PĂ©kin a dĂ©sormais des accords avec tous les pays Pacifique d’AmĂ©rique du Sud, Ă  l’exception de la l’idĂ©ologie chinoise, l’objectif de la nouvelle Route de la Soie est de raccourcir la distance entre l’Empire du milieu et la zone latino-amĂ©ricaine. La confrontation gĂ©opolitique avec les États-Unis pour le leadership mondial sous-tend cependant l’initiative. Le champ d’action et la pĂ©nĂ©tration de la nouvelle Route de la Soie sont tels qu’il est impossible d’éviter le tour de force gĂ©opolitique. La Chine a en effet profitĂ© du retrait des États-Unis de la rĂ©gion pour tirer parti des espaces gĂ©oĂ©conomiques disponibles. Elle a ralliĂ© Ă  sa cause deux proches alliĂ©s de Washington, le Chili et le PĂ©rou. PĂ©kin met ainsi Washington au dĂ©fi dans son “arriĂšre-cour”.
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Ala croisée des Routes de la Soie du Nord et du Sud, Kashgar fut la porte d'entrée chinoise du bouddhisme, du christianisme nestorien, puis de l'islam qui demeure la religion majoritaire dans la région. Il ne faut pas manquer la visite de la mosquée Id Kah, du mausolée d'Abakh Khodja, de la tombe du poÚte Yusup Hazi Yajup. Chine de l'Ouest, Turfan. Turfan, important carrefour de la

L'impression de la Route de la Soie ChineCircuit de 16 jours sur PĂ©kin - Luoyang - Xi'an - Zhangye - Jiayuguan - Dunhuang - Tourfan - UrĂŒmuqi - ShanghaiÀ Ne Pas ManquerLe circuit inclut des sites classĂ©s par l’UNESCO de pĂ©kin, xi'an et la route de la occasion unique de vous initier au vĂ©ritable kungfu chinoisObservez la magnifique vue sur les paysages de DanxiaVisitez le MusĂ©e du Louvre Oriental » les grottes de Mogao, et rĂ©alisez vraiment l’importance de l'Ă©change culturel millĂ©naire sur la Route de la Soie grĂące Ă  l’histoire des quatre comtĂ©s de Hexi ; Personnalisez votre voyage Votre agenda Vos goĂ»ts Vos hĂŽtels prĂ©fĂ©rĂ©s Ă  partir de 3989€ /p Voyage privĂ© BasĂ© sur 2 personnes & hĂŽtels de 4 Ă©toiles ItinĂ©raire suggĂ©rĂ©Cet itinĂ©raire vous est proposĂ© Ă  titre d’exemple, ainsi que des conseils pour personnaliser votre voyage. Donnez-nous plus de dĂ©tails sur vos prĂ©fĂ©rences et nos agents prĂ©pareront pour vous un voyage qui conviendra parfaitement Ă  vos centres d’intĂ©rĂȘt, vos envies et votre Ă  PĂ©kin! Et quelle que soit l’ heure d'arrivĂ©e de votre vol international Ă  PĂ©kin, notre Guide sera lĂ  pour vous accueillir dans le Hall ArrivĂ©e pour vous conduire Ă  l'hĂŽtel en voiture privĂ©e avec chauffeur. Ils vous assisteront pour vos bagages et votre enregistrement Ă  l'hĂŽtel afin que vous puissiez voyager l’esprit libre. Conseils pour personnaliser votre voyageLe dĂ©calage horaire vous inquiĂšte ? DĂ©butez votre voyage par un jour de dĂ©tente. A l’inverse, si vous ĂȘtes de nature dynamique,nous pouvons prĂ©voir de nombreuses activitĂ©s dĂšs votre CitĂ© Interdite profonde2h30 Ă  4h de marcheLa visite de la CitĂ© Interdite, rĂ©sidence de 24 empereurs des dynasties Ming et Qing 1420–1911.En plus d’explications sur l’architecture, l’histoire et l’art de la CitĂ©, vous explorerez avec votre guide 14 endroits sĂ©lectionnĂ©s avec soin au sein de la CitĂ©. Vous serez Ă©merveillĂ© par l’ancien style d’architecture chinoise, et par les histoire passionnantes sur la vie des empereurs. Cerise sur le gĂąteau notre guide vous montrera le seul bĂątiment occidental inachevĂ© dans la sur une tour de guet pour avoir un petit panorama de la CitĂ© Interdite et dĂ©couvrez les trĂ©sors des empereurs dans la maison du trĂ©sor. Une chance unique, lĂ  oĂč les autres groupes n’accĂšdent gĂ©nĂ©ralement qu’à 6 sites !La Vie Locale de PĂ©kinLes HutongsDĂ©part tĂŽt ce matin pour la salle de gymnastique en plein air des chinois oĂč vous serez les bienvenues pour vous joindre Ă  leurs activitĂ©s ! AprĂšs le sport typique, un tour dans le marchĂ© local vous permettra de connaĂźtre les diffĂ©rents lĂ©gumes que vous ne trouvez pas en Europe. DĂ©couvrez ensuite un quartier trĂšs vivant avec ses maisons traditionnelles court yard dans les Hutongs. Contrairement aux autres agences, nous ne vous amĂšnerons pas que dans les Hutongs touristiques. Nous visiterons Ă©galement des Hutongs authentiques et anciens À vous de trouver les diffĂ©rences entre les Hutongs d’hier et d’aujourd’hui !La fameuse Place Tian’anmen oĂč votre guide vous donnera des dĂ©tails, tant architecturaux qu’historiques, sur cette place devenue mythique. Nous vous laisserons suffisamment de temps pour prendre de magnifiques parc Jingshan avec sa colline de charbon d’oĂč vous aurez une premiĂšre vue Ă  couper le souffle sur les toits dorĂ©s de sur la Grande Muraille de MutianyuCette partie de la grande muraille est plus tranquille et moins frĂ©quentĂ©e. Elle se situe Ă  environ 1h œ de voiture de PĂ©kin. Et c’est en tĂ©lĂ©phĂ©rique que vous accĂšderez Ă  une zone oĂč vous pouvez marchez sur la Grande Muraille de Mutianyu et dans les Tours de GuĂ© en profitant des superbes vues qui serpentent entre les montagnes et les collines. Vous allez redescendre en du Ciel littĂ©ralement l'Autel du Ciel est un complexe de bĂątiments taoĂŻstes situĂ© dans la partie sud du centre de PĂ©kin. C’était l’endroit oĂč l'empereur priait pour une mĂ©tĂ©o favorable et une bonne rĂ©colte. Le Palais d’ÉtĂ© et bateau dragon sur le lac Immense parc avec des pavillons aux couloirs peints de couleurs vives, des temples entre les Ă©tendues d’eau surplombĂ©es par des collines. Ce parc Ă©tait Ă  l’origine le lieu de repos estival de l’Empereur. Il est toujours aujourd’hui un bon endroit pour Ă©chapper Ă  la chaleur en Ă©tĂ©. Le meilleur moyen d’admirer le Palais d’EtĂ© est Ă  bord d’un bateau dragon sur le lac mais cette option ne sera pas disponible en hiver car le lac sera gelĂ©, ce qui vous permettra Ă©galement d’admirer les ravissants palais sur les rives du lac pendant votre Shaolin Ce temple est enveloppĂ© de mystĂšre et de lĂ©gende. L'origine des arts martiaux et de kung fu fait partie de la mystique du Temple Shaolin et des moines Shaolin. C'est probablement le plus cĂ©lĂšbre temple en Chine, non seulement grĂące Ă  sa longue histoire et son rĂŽle dans le bouddhisme chinois, mais aussi grĂące Ă  ses arts martiaux ou de Wushu. La forĂȘt des pagodes Vous irez voir le cimetiĂšre des moines et profiterez des explications de votre guide pour dĂ©couvrir pourquoi les pagodes sont en tailles diffĂ©rentes, quelle est la plus vieille pagode dans la forĂȘt des pagodes – qui en contient plus de 240 - , et beaucoup d’autres secrets encore !Vous partirez pour Luoyang jusqu’aux grottes de Longmen et votre guide vous conduira jusqu’à l’iconique bouddha Ă  la main en forme de V ». Vous aurez le souffle coupĂ© par la profusion de sculptures bouddhistes qui s’étendent sur plus d’un kilomĂštre du nord au sud demandez Ă  vos enfants de les compter, il y en a plus de 97000 !Ce site unique est considĂ©rĂ© comme l’un des trois trĂ©sors en matiĂšre de sculptures en Chine. Vous visiterez ensuite le temple du Cheval Blanc, premier temple bouddhiste de Chine et berceau de cette religion. Vous pourrez comparer les diffĂ©rents styles de temple et deviendrez un vĂ©ritable expert en la matiĂšre. Xi’an est le centre du projet des Nouvelles Routes de la Soie, et l’un des berceaux de la civilisation chinoise, avec 13 dynasties qui s’y sont succĂ©dĂ©es. C'est aussi une importante ville centrale de l'ouest de la Chine aujourd'hui, et notre point de dĂ©part pour cet itinĂ©raire sur l’ancienne Route de la Soie !Sous la dynastie Qin, avant le dĂ©veloppement de la Route de la Soie, le premier monarque chinois utilisant le terme empereur » pour se nommer a commanditĂ© dĂšs l'Ăąge de 13 ans le projet d’un tombeau royal incroyable se faire enterrer avec une armĂ©e de soldats en terre cuite ! Plus de 720 000 travailleurs et prisonniers ont travaillĂ© sur ce projet pendant 39 ans La construction a Ă©tĂ© achevĂ©e en 208 avant JĂ©sus Christ. Aujourd'hui, notre guide vous dĂ©voilera les mystĂšres des guerriers et des chevaux en terre cuite. De la fosse n°1 Ă  la calĂšche en bronze, vous voyagerez Ă  travers la Chine d’il y a 2000 ans. AprĂšs avoir apprĂ©hendĂ© l'histoire de la dynastie Qin, nous vous emmĂšnerons visiter les artisans de soldats et chevaux en terre cuite pour comprendre le processus de fabrication en rĂ©alisant votre propre petite figurine en de terminer la journĂ©e vous visiterez de la petite pagode de l’Oie Sauvage. Construite au XIĂšme siĂšcle sous la dynastie Tang, elle est devenue le symbole de la ville. Elle fut le grand centre de traduction des Ă©crits bouddhiques. Initiez-vous Ă  la calligraphie au pied de la pagode en apprenant Ă  Ă©crire vos nom et prĂ©nom en Chinois, grĂące Ă  un pinceau traditionnel trempĂ© dans l’encre de Chine, encore une Ɠuvre que vous serez fiers de rapporter en votre journĂ©e depuis la Tour de la Cloche et la Tour du Tambour. En peu plus Ă  l'ouest se trouve la rue principale du quartier musulman. Ce quartier est l'un des symboles de Xi'an et l'un des lieux d'origine de la religion musulmane en Chine. Durant les dynasties Ming et Qing est apparue la configuration des "sept temples et treize lieux de priĂšres", toujours d'actualitĂ© de nos jours. Dans ce quartier vous pourrez dĂ©couvrir la vie authentique des locaux. Nous Ă©viterons la rue principale du quartier musulman qui est trĂšs touristique, pour vous amenez dans les petites rues parallĂšles afin de dĂ©couvrir un cĂŽtĂ© plus authentique. Vous dĂ©gusterez Ă©galement plusieurs spĂ©cialitĂ©s que les locaux mangent quotidiennement. À mi-chemin, vous visiterez la Grande MosquĂ©e afin d'en dĂ©couvrir les spĂ©cificitĂ©s un petit repos vous allez prendre la route pour la visite du MusĂ©e provincial du shaanxi, l'un des premiers grands musĂ©es d'État en Chine avec des salles et Galeries consacrĂ©es aux objets ayant appartenu aux empereurs des dynasties Sui, Tang, Song, Yuan, Ming, Qing et bien d’autres encore avec une impressionnante collection de figurines exhumĂ©es et de bouddhas ; c’est un un veritable regal pour les amoureux de l’histoire ancienne de la balade Ă  pied est au programme en fin d’aprĂšs midi, pour visiter la muraille de la ville de Xi'an. Il s’agit de l’un des plus anciens systĂšmes de dĂ©fense de la ville toujours en place, constituĂ© de remparts, de portes et de nombreuses tours de À SAVOIR Plusieurs modes de transports entre Xi'an et Zhangye,voici ci-aprĂšs les options plus confortables que nous avons Le Train de nuit 13h30le TGV 7h30 l'avion 2h05Pour les voyageurs qui ont un budget en service complet, nous choisissons l'avion qui permet un meilleur confort de trajet entre Xi'an et Zhangye. Sinon, pour les budgets un peu plus serrĂ©s et pour rĂ©duire les frais de voyage nous privĂ©ligions le train de nuit pour aller Ă  Zhangye. Le train de nuit est aussi un meilleur choix pour ceux qui veulent profiter la ville de xi'an au maximun. La renommĂ©e mondiale de la Route de la Soie provient du couloir Hexi. Sans le couloir Hexi, il n'y aurait pas de Route de la Soie. Le couloir Hexi mesure environ 1200 kilomĂštres d'est en ouest, depuis la CrĂȘte de Wushao Ă  l'ouest, jusqu'aux Gorges de Xingxingxia Ă  l’ouest. Au nord se trouvent les montagnes Qilian et au sud et les montagnes Longshou, Heli et Mazhan. SituĂ© Ă  l'ouest du fleuve Jaune, il ressemble Ă  un couloir, d’oĂč son nom le couloir Hexi. À votre arrivĂ©e, vous aurez la chance de visiter le Parc gĂ©ologique national de Zhangye Danxia. Les couleurs incroyables du relief de Zhangye Danxia se sont formĂ©es il y a 6 millions d'annĂ©es et couvrent une superficie d'environ 510 kilomĂštres carrĂ©s. Il s'agit du seul endroit en Chine ou le relief Danxia se marie avec une zone composĂ©e de paysages vallonnĂ©s colorĂ©s. Ce parc a Ă©tĂ© classĂ© parmi les sept plus beaux reliefs Danxia par le magazine China National Geographic ». Vous pourrez grimper sur plusieurs plates-formes d'observation pour admirer ce paysage unique et prendre de magnifiques clichĂ©s. AprĂšs cette visite, vous retournerez Ă  Zhangye pour passer la nuit Ă  l’ votre arrivĂ©e Ă  Dunhuang, vous vous rendrez Ă  la Montagne Mingsha et sa cĂ©lĂšbre Source en Croissant de Lune. Vous pourrez monter Ă  dos de chameau, glisser sur le sable ou gravir la Montagne Mingsha pour admirer la Source en Croissant de Lune entourĂ©e de sable mouvant. Si le ciel est dĂ©gagĂ©, vous pourrez Ă©galement profiter d’un magnifique coucher de soleil sur la Montagne Mingsha. Le soir, vous pourrez visiter le marchĂ© nocturne de Shazhou et goĂ»ter les spĂ©cialitĂ©s le petit dĂ©jeuner, vous visiterez l'une des quatre plus grandes grottes de Chine les Grottes de Mogao. Il s'agit du site d'art bouddhiste le plus grand et le plus abondant au monde. Vous dĂ©couvrirez le charme de ce trĂ©sor artistique millĂ©naire laissĂ© sur la Route de la Soie. Ici, vous pourrez dĂ©couvrir l'immensitĂ© et la profondeur du bouddhisme, comme si vous aviez voyagĂ© Ă  travers le temps et l'espace pour atteindre les temps anciens. Admirez le savoir-faire et la sagesse des peuples anciens. AprĂšs le dĂ©jeuner, transfert en TGV vers la ville du raisin » le petit-dĂ©jeuner, vous vous rendrez au Village de Tuyugou Tuyoq, connu sous le nom de Terre sacrĂ©e du Xinjiang oriental et du blĂ© ». Le Grand Canyon de Tuyugou est l'endroit le plus mystĂ©rieux de la rĂ©gion occidentale et c'est Ă©galement le lieu de rencontre de nombreuses cultures et histoires religieuses cĂ©lĂšbres dans le monde. Les grottes des Mille Bouddhas de Tuyugou en est un fort tĂ©moin. Le Village de Tuyugou, qui a Ă©tĂ© nommĂ© cĂ©lĂšbre village d'histoire et de culture chinoises », est le plus ancien village ouĂŻghour du Xinjiang. Il a une histoire de plus de 1700 ans et conserve encore les plus anciennes coutumes folkloriques du peuple ouĂŻgour. On peut parler de fossile vivant folklorique ». Retour Ă  l'hĂŽtel Ă  midi pour se reposer afin d'Ă©viter la tempĂ©rature Ă©levĂ©e du dĂ©but d’ une courte pause, vous visiterez le MusĂ©e du SystĂšme d'Irrigation Qanat. Il s’agit d’un systĂšme d'irrigation spĂ©cifique des zones dĂ©sertiques, et d’une spĂ©cialitĂ© de Tourfan. Le systĂšme d'irrigation Qanat, la Grande Muraille de Chine et le Grand Canal reliant PĂ©kin Ă  Hangzhou sont connus comme Ă©tant les trois grands projets de la Chine ancienne. Il y a plus de 1100 puits Qanat Ă  Tourfan, pour une longueur totale d'environ 5000 kilomĂštres. En utilisant la pente de la montagne, les anciens ont habilement créé les puits Qanat pour irriguer les terres agricoles en tirant profit des courants souterrains. Dans la soirĂ©e, vous visiterez les ruines » les mieux conservĂ©es au monde la Vieille Ville de Jiaohe. La vieille ville de Jiaohe est la ville la plus grande, la plus ancienne et la mieux conservĂ©e du monde. C'est aussi la relique urbaine la plus complĂšte prĂ©servĂ©e en Chine depuis plus de deux mille ans. Elle Ă©tait le siĂšge de l'ancienne chambre du roi de la division Che, l'un des 36 pays de l'ancienne rĂ©gion occidentale. La plus haute institution militaire et politique de la rĂ©gion occidentale de la dynastie Tang, Anxi Duhufu, a Ă©galement Ă©tĂ© Ă©tablie ici. C'Ă©tait aussi l’une des villes les plus frĂ©quentĂ©es sur l'ancienne Route de la Soie. Elle est aujourd’hui connue sous le nom de PompĂ©i Oriental ». Les OuĂŻgours sont trĂšs accueillants. Visitez leurs maisons traditionnelles, partagez leur nourriture et leurs boissons uniques et dĂ©couvrez leur vie quotidienne et leurs coutumes. Suivez les indications de votre guide afin de respecter au mieux les coutumes locales. Tourfan est rĂ©putĂ© pour la culture du raisin, c'est une source de revenus importante pour la population locale. Si vous venez entre juin et septembre, vous pourrez visiter un vignoble, et assister au sĂ©chage des raisins. Vous pourrez vous promener dans la ferme et parler Ă  la population locale pour en apprendre plus sur leur vie quotidienne. Il y a plusieurs lacs nommĂ©s Lac CĂ©leste» en Chine, le plus beau est le Lac CĂ©leste du Xinjiang æ–°ç–†ć€©æ± . SituĂ© Ă  environ deux heures de route de la capitale ÜrĂŒmqi, le Lac CĂ©leste offre une vue panoramique sur les montagnes. Une escapade parfaite pour Ă©chapper Ă  la pollution et au bruit de la prendrez tout d’abord la navette jusqu’à un point de vue sur le lac trĂšs frĂ©quentĂ© par les touristes, puis notre guide vous amĂšnera vers un petit sentier afin d’éviter les touristes et vous approchez au plus prĂšs du lac ! ÜrĂŒmqi est la capitale de la rĂ©gion autonome ouĂŻgoure du Xinjiang, qui signifie beau pĂąturage» en mongol. C'est la ville la plus Ă©loignĂ©e de l'ocĂ©an sur cette terre. Aujourd'hui, nous prendrons l'avion d'Urumqi Ă  Shanghai en avion, le dernier arrĂȘt de l’itinĂ©raire qui s’avĂšre ĂȘtre une ville majeure de l'ancienne et de la nouvelle Route de la n’est pas seulement la route commerciale la plus ancienne du monde, mais aussi une route d'art et de culture. Nos excursions privĂ©es offrent un rythme dĂ©contractĂ© et flexible adaptĂ© Ă  chacun oĂč vous dĂ©couvrirez l'histoire, les reliques culturelles, les minoritĂ©s ethniques, le paysage et l'interaction locale tout au long du voyage. Avec nos guides touristiques locaux et un programme exclusif, vous serez plongĂ© au cƓur de cette route si votre visite par le fameux Bund pour admirer le contraste entre l’architecture de chacune des rives l’une ultramoderne et l’autre classique. Nous vous ferons entrer dans l’un des somptueux monuments classĂ©s pour en dĂ©couvrir tous les secrets, lĂ  oĂč les autres agences se contentent d’un aller-retour le long de la vous emmĂšnerons ensuite dans l’immanquable quartier traditionnel de Shanghai le Jardin Yu. Nous vous mettrons au dĂ©fi d’y dĂ©couvrir les 5 dragons protecteurs des lieux. À l’issu de cette visite, vous profiterez d’un temps libre pour arpenter les bazars et y dĂ©nicher les souvenirs de vos rĂȘves aimants, baguettes, biscuits, bijoux, figurines
vous trouverez forcĂ©ment votre votre visite par l’ascension de l’une des tours de Shanghai afin de profiter d’une vue d’ensemble sur la ville. Vous pourrez choisir de monter dans la tour que vous prĂ©fĂ©rez il en existe 4 dotĂ©es de vue panoramique.En soirĂ©e, aprĂšs votre dĂźner, notre guide vous accompagnera jusqu’à l’aĂ©roport international de Shanghai en vĂ©hicule privĂ©. Une fois Ă  l’aĂ©roport, il vous aidera pour le check-in et les bagages. Fin de nos Carte du CircuitSuggĂ©sion d'itinĂ©raireNotes du VoyageCrĂ©er votre voyageAll you need to do is the rest to us!Your wish is our command... NOTE DE VOYAGE1. Extension du circuitKachgar 3 Jours supplĂšmentaires — Pour traversez le Plateau du Pamir et son bazaar du dimancheKachgar en voiture 8 Jours supplĂšmentaires — Pour traversez Traversez la route du dĂ©sert de Taklamakan et dĂ©couvrir l'ancien Ă©tat de et Hangzhou 2 Ă  3 jours supplĂšmentaires— Promenades dans les jardins classiques, lac de l'ouest, et les villages d'eauxChengdu 3 Ă  4 Jours supplĂšmentaires —visite du centre des recherche des Pandas gĂ©ants, le Buddha gĂ©ant, Mt. Emei, le programme des bĂ©nĂ©volats des pandas, etc. Choisir selon vos centres d'intĂ©rĂȘts!2. Condition d'hĂ©bergementDiffĂ©rents types d’hĂ©bergement sont possibles dans les grandes villes chinoises, tels que les grandes chaines d’hĂŽtels 5 Ă©toiles, des hĂŽtels 4 Ă©toiles idĂ©alement situĂ©s, ou de petits hĂŽtels de charme dans le style rĂ©gional. Peu importe vos prĂ©fĂ©rences, nos agents sauront trouver l’hĂ©bergement qui vous partie ouest de la Chine, en particulier le Xinjiang, appartient Ă  une zone de contrĂŽle spĂ©ciale du gouvernement. Peu d'hĂŽtels peuvent recevoir des clients Ă©trangers et le nombre d'Ă©toiles locales ne rĂ©pond pas aux normes europĂ©ennes. Afin d'assurer le confort des touristes, en particulier aprĂšs un long voyage en voiture, nous choisissons au moins des hĂŽtels locaux 4 Ă©toiles ou supĂ©rieur. 3. Les RepasDe part les conditions naturelles des destinations touristiques et le dĂ©veloppement moins avancĂ© dans la rĂ©gion de l'Ouest de la Chine comparĂ© au centre et Ă  l’est, les conditions de restauration ne sont pas excellentes. Mais nous faisons de notre mieux et sommes en contact avec de nombreux restaurants, afin de rĂ©pondre au mieux aux besoins de nos clients. L’Islam Ă©tant une religion importante dans le sud du Xinjiang, vous ne trouverez pas de porc au menu. Nous sommes lĂ  pour vous aider... commencez Ă  crĂ©er votre voyage sur mesure avec notre expert. CrĂ©er votre voyage
Unvoyage en Iran, l’ancienne Perse, permet d’aller Ă  la rencontre du berceau des civilisations, lieu d’échanges, de culture et de traditions entre les peuples d’Occident et d’Orient et aussi une Ă©tape importante sur les Routes lĂ©gendaires de la Soie car l’Iran est situĂ© au carrefour des terres, des peuples et des influences de la Turquie, de la Russie, des pays arabes et
Les villes de la nouvelle route de la soie en Asie du Sud-Est ANR VINOROSA Partager sur ConfĂ©rences publiques par les membres de l’équipe de recherche Ecole Nationale SupĂ©rieure d’Architecture de Paris-Belleville ENSAPB Au croisement de la gĂ©ographie, des Ă©tudes urbaines et de l’anthropologie du dĂ©veloppement, le programme de recherche VINOROSA examine le rĂŽle moteur de la nouvelle politique du gouvernement chinois Belt and Road Initiative BRI sur le dĂ©veloppement urbain des villes secondaires d’Asie du Sud-Est. En examinant des programmes et des projets en cours, il Ă©met l’hypothĂšse que la BRI agit comme un puissant vecteurs de modĂšles urbains et qu’elle contribue Ă  restructurer les systĂšmes d’acteurs urbains en suscitant la mise en place de nouveaux dispositifs de gouvernance. Cet Ă©vĂšnement public, organisĂ© dans le cadre du sĂ©minaire de lancement du programme de recherche rĂ©servĂ© Ă  l’équipe, inaugure nos travaux et sera suivi d’un cocktail. Amphithéùtre central 21 FĂ©vrier 2020 - 17h-20h30 60, boulevard de la Villette 75019 Paris

Laroute EuroVelo 8, reliant Cadix Ă  AthĂšnes, passe par la Croatie dont elle longe les cĂŽtes merveilleuses. De Pula en Istrie jusqu'Ă  la sublime Dubrovnik, la

Les nouvelles routes de la Soie », c’est le projet phare du prĂ©sident chinois Xi Jinping. Un projet faramineux qui promet de changer les Ă©quilibres gĂ©opolitiques dans le monde Ă  l’horizon 2049, pour les 100 ans de la RĂ©publique populaire. Aujourd’hui, ce remodelage planĂ©taire se fonde avant tout sur la construction d’infrastructures de transports modernes qui doivent charrier Ă  la fois les produits made in China » vers de nouveaux marchĂ©s et l’influence de PĂ©kin Ă  l’international.
Cettedanseuse Ă©toile du BolchoĂŻ, native de Tbilissi, a pris les rĂȘnes du Ballet national de GĂ©orgie en 2004. «Les annĂ©es qui ont prĂ©cĂ©dĂ©
L’invitation a Ă©tĂ© transmise par le prĂ©sident chinois, Xi Jinping, lors de l’entretien tĂ©lĂ©phonique qu’il a eu jeudi avec le nouveau dirigeant sud-corĂ©en, Moon Jae-in, a dĂ©clarĂ© vendredi le porte-parole de ce dernier. Jusqu’à cette date, la CorĂ©e du Sud n’était pas conviĂ©e Ă  ce sommet qui accueillera dimanche et lundi les dirigeants d’une trentaine de pays. Le projet cher au prĂ©sident chinois vise Ă  dĂ©velopper une nouvelle route de la soie en accroissant les Ă©changes entre l’Asie, l’Afrique et l’Europe grĂące Ă  des milliards d’investissements dans les infrastructures. La Chine dĂ©ment que ce projet s’inscrive dans une stratĂ©gie plus large visant Ă  Ă©tendre ses intĂ©rĂȘts Ă©conomiques et son influence dans le monde, estimant que cette route de la soie du XXIe siĂšcle profitera Ă  tous les pays qui s’y joindront. Les relations entre la CorĂ©e du Sud et la Chine, qui sont d’importants partenaires commerciaux, se sont tendues rĂ©cemment en raison de la dĂ©cision de SĂ©oul de dĂ©ployer sur son sol le systĂšme antimissiles amĂ©ricain THAAD, pour faire face Ă  la menace nuclĂ©aire potentielle de la CorĂ©e du Nord. Le nouveau prĂ©sident sud-corĂ©en, qui a pris ses fonctions mercredi, a toutefois exprimĂ© des rĂ©ticences concernant ce dispositif de destruction de missiles Ă  haute altitude, considĂ©rĂ© comme une agression par Pyongyang et rejetĂ© par PĂ©kin, qui y voit une menace stratĂ©gique et un moyen d’espionnage. Christine Kim, Gilles Trequesser pour le service français
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Lafilature de la soie - le métier du fileur est aussi simple que technique, il travaille la matiÚre brute pour en exploiter tout le potentiel. Sans lui, pas de douceur ni de brillance. Le ver n'est pas aussi beau que la soie ! Et, sur ce terrain, la Chine tire son épingle du jeu dans la valse mondiale des artisanats de tissus. Et cet artisanat y est historique. Pendant des siÚcles, avant

Auteur SĂ©bastien Goulard Cover Guo Qi, ć·Žäžčć‰æž—æČ™æŒ , DĂ©sert Badain Jaran 2010 Date 26 avril 2019 Partager En 2013, la Chine est devenue la premiĂšre puissance commerciale au monde, surpassant les États-Unis ; la mĂȘme annĂ©e, PĂ©kin dĂ©voilait son plan pour faire renaĂźtre les anciennes routes de la Soie, Ă  savoir l’initiative One Belt, One Road OBOR, plus tard rebaptisĂ©e Belt and Road Initiative BRI. Dans sa dĂ©finition de 2013, telle que prĂ©sentĂ©e par le prĂ©sident chinois Xi Jinping, l’OBOR consistait Ă  dĂ©velopper les Ă©changes commerciaux en modernisant les infrastructures et en facilitant les procĂ©dures commerciales selon deux axes d’une part, un rĂ©seau de routes traversant le continent eurasiatique de la Chine Ă  l’Europe, et, d’autre part, une voie maritime reliant les deux rĂ©gions. Aujourd’hui, le projet des nouvelles routes de la Soie, ou BRI concerne l’ensemble des continents depuis que Xi Jinping a appelĂ© l’AmĂ©rique latine Ă  le rejoindre au forum Chine-CELAC1 en janvier 20182. Cependant, l’Europe demeure une destination majeure de la BRI en raison de l’importance mĂȘme des Ă©changes entre le continent et PĂ©kin. Et pourtant, l’Union a tardĂ© Ă  formuler une rĂ©ponse unie au projet chinois de la BRI, en raison des craintes ou au contraire des attentes qu’elle suscite suivant les pays, et a finalement inaugurĂ© en septembre 2018 un projet qui pourrait ĂȘtre complĂ©mentaire Ă  l’initiative chinoise. L’Initiative, axe essentiel de la stratĂ©gie globale chinoise La rĂ©alisation des nouvelles routes de la Soie est une prioritĂ© pour le gouvernement chinois. Si Ă  ses dĂ©buts, l’objectif de l’Initiative Ă©tait principalement de rĂ©gler la question de la surcapacitĂ© industrielle de la Chine – notamment dans l’acier – en stimulant des dĂ©bouchĂ©s Ă  l’étranger, les motivations qui la concernent semblent avoir changĂ©. Le projet est Ă  la fois politique et Ă©conomique, il se doit d’illustrer le nouveau statut de grande puissance de la Chine. La promotion de l’Initiative, avec la crĂ©ation de la Banque Asiatique d’Investissement pour les Infrastructures en 2015 ainsi que les efforts menĂ©s pour internationaliser la monnaie chinoise participent Ă  l’ascension d’une superpuissance chinoise sur la scĂšne internationale. D’autre part, Ă  travers la construction de nouvelles infrastructures de transports, d’énergies, notamment dans les pays en dĂ©veloppement, ce projet colossal devrait accompagner la mutation industrielle de la Chine, telle qu’imaginĂ©e dans la stratĂ©gie Made in China 2025. Ce plan prĂ©voit de faire du pays le leader des nouvelles technologies – robotique, intelligence artificielle, nanotechnologies – Ă  l’horizon 2040. Un objectif qui suppose donc la dĂ©localisation des industries les moins avancĂ©es vers des pays ou rĂ©gions Ă  faibles coĂ»ts de production, comme l’Éthiopie oĂč le secteur du textile est boostĂ© par les investissements chinois. Ainsi Beijing participe au financement d’infrastructures dans les pays Ă©mergents afin de mieux connecter leur production aux marchĂ©s mondiaux. Le succĂšs de la BRI induit irrĂ©mĂ©diablement une rĂ©duction des barriĂšres commerciales. La Chine s’est ainsi fait l’apĂŽtre de la lutte contre le protectionnisme et le partisan du libre-Ă©change, comme en tĂ©moigne le discours du prĂ©sident Xi Jinping au Forum Ă©conomique de Davos en 20173. En raison de la guerre commerciale qui l’oppose aux États-Unis, la Chine pourrait adopter une position plus conciliante envers l’Europe pour rĂ©aliser sa stratĂ©gie de connectivitĂ© avec le reste du Goulard Pour Beijing, l’Europe fait figure de partenaire essentiel dans sa stratĂ©gie d’ouverture, notamment face Ă  une AmĂ©rique plus protectionniste. Nonobstant les tensions qui existent entre Beijing et Bruxelles sur plusieurs questions, telles que le dumping sur l’acier ou le statut d’économie de marchĂ© que la Chine voudrait obtenir de la part de l’Union4, Beijing sait que la nĂ©gociation est possible avec l’Europe. Bien qu’un possible accord de libre-Ă©change entre les deux puissances ne soit plus d’actualitĂ©, le dialogue visant Ă  intensifier les Ă©changes se poursuit. En raison de la guerre commerciale qui l’oppose aux États-Unis, la Chine pourrait adopter une position plus conciliante envers l’Europe pour rĂ©aliser sa stratĂ©gie de connectivitĂ© avec le reste du monde. Le continent europĂ©en reprĂ©sente en effet un de ses marchĂ©s les plus importants. Un projet qui divise l’Europe Pour l’Union, il est difficile de parler d’une seule voix sur la question de la BRI, en raison de la division qui perdure entre ses membres sur ce sujet. La perspective d’investissements chinois pousse certains États Ă  embrasser son principe. En novembre 2018, le prĂ©sident Xi Jinping s’est arrĂȘtĂ© Ă  Madrid avant de se rendre au sommet du G20 de Buenos Aires, puis a fait escale au Portugal sur le chemin du retour. Bien que les pays de la pĂ©ninsule ibĂ©rique se soient tous deux montrĂ©s dĂ©sireux de renforcer leurs Ă©changes avec Beijing et d’attirer de nouveaux investissements chinois, leurs rĂ©ponses Ă  l’invitation offerte par le prĂ©sident chinois de rejoindre la BRI ont largement diffĂ©rĂ©. Bien qu’approuvant les efforts chinois pour lutter contre le protectionnisme et reconnaissant le principe des nouvelles routes de la Soie, le premier ministre espagnol Pedro Sanchez n’a pas souhaitĂ© que son pays rejoigne officiellement la BRI. A contrario, le prĂ©sident portugais Marcelo Rebelo de Sousa a signĂ© avec enthousiasme un MĂ©morandum d’entente engageant le Portugal sur ces nouvelles routes de la Soie. Xi Jinping a notamment assurĂ© que le port de Sines deviendrait un centre logistique majeur de la BRI. Il faut souligner la politique trĂšs accueillante que le Portugal a adoptĂ©e envers la Chine, depuis la crise Ă©conomique qui a secouĂ© le pays de 2010 Ă  2014. Dans ce contexte, le pays a cherchĂ© Ă  devenir une nouvelle porte d’entrĂ©e des investissements chinois en Europe, et a ainsi ouvert le capital de plusieurs grandes entreprises nationales Ă  des gĂ©ants chinois. Un exemple particuliĂšrement stratĂ©gique est celui de l’acquisition d’un quart du capital de l’entreprise REN Redes EnergĂ©ticas Nacionais, sociĂ©tĂ© de gestion des rĂ©seaux d’électricitĂ© et de gaz par l’entreprise d’État chinoise China State Grid. Lisbonne a aussi mis en place les fameux golden visa qui permettent Ă  des investisseurs Ă©trangers d’obtenir de maniĂšre facilitĂ©e un visa de rĂ©sidence au sein de l’Union EuropĂ©enne. Les investisseurs chinois ont Ă©tĂ© les plus nombreux Ă  bĂ©nĂ©ficier de ce systĂšme5. L’exemple portugais n’est pas unique dans l’Union europĂ©enne, d’autres États ont franchi le pas ; la GrĂšce, la Hongrie ou encore l’Estonie avaient dĂ©jĂ  auparavant apportĂ© leur soutien au projet chinois. Jusqu’alors, les puissances occidentales europĂ©ennes avaient refusĂ© de signer un accord officiel engageant leur pays dans l’initiative chinoise, mĂȘme s’ils en approuvaient le principe. Cependant, en mars 2019, deux autres pays membres de l’UE ont rejoint la BRI l’Italie qui espĂšre ainsi accroĂźtre les investissements chinois dans ses infrastructures et le Luxembourg pour conforter sa place de centre financier entre l’Europe et la Chine. En consĂ©quence, la position commune des chancelleries occidentales envers la BRI, dĂ©finie en 2018 par les ambassadeurs des États europĂ©ens en Chine, semble caduque, et ce, malgrĂ© les doutes et les interrogations que la BRI suscite. Jusqu’à rĂ©cemment, la Chine pariait sur des dĂ©saccords Est-Ouest de l’Union europĂ©enne pour faire avancer ses intĂ©rĂȘts en Europe, Ă  travers le format 16+1 ». Cette initiative inaugurĂ©e en 2012 regroupe la Chine aux cĂŽtĂ©s de onze États de l’Union europĂ©enne6, et de cinq États balkaniques7, non membres de l’Union, tous anciennement rattachĂ©s au bloc soviĂ©tique. Mais cette initiative ne semble pas porter totalement ses fruits. D’une part, les membres de l’UE qui participent au format 16+1 » rencontrent des difficultĂ©s Ă  parler d’une seule voix Ă  Bruxelles, et d’autre part les investissements chinois dans la zone demeurent encore relativement rĂ©duits par rapport Ă  ceux rĂ©alisĂ©s en Europe occidentale. Cependant, il convient de se garder d’imaginer une Chine qui encouragerait les tensions au sein de l’Union. Beijing reste attachĂ© au multilatĂ©ralisme, et bien que ses entreprises tirent parfois parti des divisions internes Ă  l’Union europĂ©enne, la puissance chinoise attend de l’Europe d’agir comme un partenaire solide. Si la crise du Brexit a pu crĂ©er des opportunitĂ©s Ă  court terme pour des Ă©ventuels investisseurs chinois, la stabilitĂ© et l’intĂ©gration de l’Europe sont considĂ©rĂ©es comme des prioritĂ©s pour Beijing8. La Chine entretient un certain flou sur ce qu’elle attend des États qui s’engagent dans la Goulard Il faut aussi noter que la Chine entretient – Ă  dessein ? – un certain flou sur ce qu’elle attend des États qui s’engagent dans la BRI. Les memoranda d’entente signĂ©s avec ses partenaires ne mentionnent aucune obligation concrĂšte pour les parties. Les signataires s’engagent simplement Ă  soutenir l’initiative Belt and Road, mais les modalitĂ©s ne sont pas prĂ©cisĂ©es. Lors de leurs visites Ă  Beijing, de plus en plus frĂ©quentes, les dirigeants europĂ©ens tels qu’Emmanuel Macron ou le prĂ©sident italien Sergio Mattarella expriment leur intĂ©rĂȘt pour le projet chinois des nouvelles routes de la Soie, mais demandent aussi plus de dĂ©tails sur la rĂ©alisation de la BRI. Pourquoi la BRI inquiĂšte ? L’Union s’inquiĂšte des Ă©ventuelles contreparties auxquelles devraient faire face les États europĂ©ens en Ă©change d’investissements chinois effectuĂ©s dans le cadre de la BRI. Ces inquiĂ©tudes ont poussĂ© les ambassadeurs europĂ©ens Ă  Beijing Ă  signer un rapport interne trĂšs critique Ă  propos de l’initiative chinoise des nouvelles routes de la Soie. Un possible manque d’ouverture de ce projet aux entreprises Ă©trangĂšres y est Ă©voquĂ©. Seul un envoyĂ© s’est abstenu de signer ce document l’ambassadeur de Hongrie, un État qui espĂšre continuer Ă  recevoir des investissements chinois9. L’influence politique de la Chine À travers les investissements rĂ©alisĂ©s dans le cadre de la BRI, la Chine pourrait chercher Ă  Ă©tendre son influence en Europe et faire taire les Ă©ventuelles remises en cause de sa politique. Ainsi en juin 2017, la GrĂšce, un État clef de la BRI en Europe qui bĂ©nĂ©ficie de nombreux investissements chinois, a Ă©tĂ© l’unique membre Ă  s’opposer Ă  ce que l’UE fasse mention de la situation des droits de l’Homme en Chine au Conseil des Droits de l’Homme des Nations Unies. Pour AthĂšnes, ce commentaire aurait Ă©tĂ© considĂ©rĂ© comme une critique non-productive »10. Un an plus tĂŽt, en juillet 2016, la GrĂšce et la Hongrie refusaient de signer une dĂ©claration commune de l’Union EuropĂ©enne incitant la Chine Ă  respecter la rĂ©cente dĂ©cision de la Cour arbitrale de La Haye rejetant ses revendications en mer de Chine mĂ©ridionale, afin de ne pas crĂ©er de tensions avec Beijing. Le respect du droit europĂ©en Un autre sujet d’inquiĂ©tude concerne les modalitĂ©s et les procĂ©dures visant la construction d’infrastructures dans le cadre de la BRI. Les rĂšgles europĂ©ennes obĂ©issent au principe de libre concurrence et de compĂ©tition, ainsi tout contrat relatif Ă  la construction d’infrastructures majeures ne peut ĂȘtre accordĂ© qu’aprĂšs le lancement d’un appel d’offre. Les projets tels que conduits jusqu’alors sur la BRI ne suivent pas ce processus, et sont accordĂ©s prioritairement Ă  des entreprises chinoises. Pour cette raison, les dirigeants europĂ©ens appellent Ă  plus d’ouverture. L’Union EuropĂ©enne est d’ailleurs dĂ©jĂ  confrontĂ©e Ă  cette absence d’appel d’offre concernant des projets de la BRI en lien avec l’un de ses membres, Ă  savoir la Hongrie. Une ligne Ă  grande vitesse devrait relier Budapest Ă  Belgrade Ă  l’horizon 2020. Ce plan, financĂ© en partie par China Exim Bank et dont la construction par China Railway International Corporation a commencĂ© en 2017, a Ă©tĂ© critiquĂ© par la Commission EuropĂ©enne qui a diligentĂ© une enquĂȘte au sujet de l’absence d’appel d’offre de la part de Budapest pour la rĂ©alisation de ce projet11. Le poids des entreprises d’État Par ailleurs, les entreprises chinoises Ă  qui sont accordĂ©s ces contrats sont bien souvent des entreprises d’État qui bĂ©nĂ©ficient d’un large soutien, notamment financier, de la part de Beijing. Selon l’Union europĂ©enne, ces attributions de marchĂ©, que d’aucun jugerait arbitraire, contreviennent au principe de libre marchĂ©. En refusant de prendre part Ă  la BRI telle qu’elle se prĂ©sente aujourd’hui, les États europĂ©ens espĂšrent protĂ©ger leurs entreprises nationales. Il est Ă  noter que c’est au sein des États qui possĂšdent les groupes industriels les plus puissants dans les secteurs de la construction ou de la logistique que la question des contrats de la BRI est la plus discutĂ©e. Le Portugal ou la Hongrie, qui ne possĂšdent pas d’équivalent aux gĂ©ants allemands ou français de ces secteurs, et qui par consĂ©quent n’ont pas d’entreprises nationales Ă  protĂ©ger, se montrent beaucoup plus rĂ©ceptifs aux projets de la BRI sur leur sol. En Italie aussi, les entreprises chinoises inquiĂštent l’homme fort du gouvernement italien Matteo Salvini a mis en garde contre une possible colonisation de l’économie italienne par des entreprises chinoises. Des investissements chinois dans les secteurs stratĂ©giques Les projets de connexion Chine-Europe semblent de plus aggraver la concurrence entre États ou rĂ©gions europĂ©ennes. Chaque ville ou port europĂ©en espĂšre figurer sur la carte des nouvelles routes de la Soie dressĂ©e par la Chine. Une concurrence exacerbĂ©e entre EuropĂ©ens pour attirer les investisseurs chinois pourrait favoriser la duplication d’infrastructures en Europe et mettre Ă  mal les politiques de dĂ©veloppement stratĂ©gique mises en place par l’Union. Le dĂ©veloppement du commerce Ă©lectronique, la crĂ©ation de rĂ©seaux de fibre optique, ou l’adoption de nouveaux moyens de paiement Ă©lectroniques sont autant de domaines pour lesquels Beijing espĂšre exporter son savoir-faire le long de ces nouvelles routes. Les nouvelles routes de la Soie promues par Beijing ne prennent pas uniquement la forme de routes et de ports, elles peuvent aussi ĂȘtre digitales ou numĂ©riques. Le dĂ©veloppement du commerce Ă©lectronique, la crĂ©ation de rĂ©seaux de fibre optique, ou l’adoption de nouveaux moyens de paiement Ă©lectroniques sont autant de domaines pour lesquels Beijing espĂšre exporter son savoir-faire le long de ces nouvelles routes. Mais Bruxelles, comme Washington, s’inquiĂšte des liens entre les gĂ©ants chinois du numĂ©rique et des tĂ©lĂ©coms et les autoritĂ©s de Beijing. En dĂ©coulent des suspicions de possibles activitĂ©s d’espionnage dans les secteurs les plus stratĂ©giques, comme en tĂ©moigne l’arrestation d’un cadre de l’entreprise chinoise Huawei en Pologne en janvier 2019 pour espionnage12. Les risques d’endettement L’endettement des États participant Ă  la BRI est un autre sujet de prĂ©occupation pour Bruxelles. Plusieurs travaux, dont celui du Center for Global Development ont mis en lumiĂšre ces risques d’endettement13. Le cas du Sri Lanka a fortement marquĂ© les esprits en Asie du Sud-Est mais aussi en Europe. Ayant des difficultĂ©s Ă  rembourser des prĂȘts contractĂ©s auprĂšs de banques chinoises en vue du dĂ©veloppement du port d’Hambantota sur sa cĂŽte mĂ©ridionale, le pays a dĂ» accorder Ă  une entreprise d’État chinoise, en l’occurrence COSCO, une concession de 99 ans de ce port en Ă©change d’une rĂ©duction de sa dette. Il ne faut cependant pas oublier que la Chine n’est pas l’unique responsable de cet endettement. Beijing ne fait qu’offrir son assistance financiĂšre Ă  des États qui dĂ©sirent un financement autour de projets d’infrastructures. Dans certains cas, en raison d’une gouvernance fragile, les projets financĂ©s se rĂ©vĂšlent ĂȘtre des Ă©lĂ©phants blancs », Ă©conomiquement non viables et dĂ©cidĂ©s principalement pour des raisons politiques. Ainsi, certains experts ont avouĂ© leur scepticisme concernant le dĂ©veloppement du port d’Hambantota, district natal de l’ancien prĂ©sident sri lankais qui a soutenu ce projet. Mais, il n’est pas nĂ©cessaire d’aller jusqu’en Asie du Sud-Est pour ĂȘtre confrontĂ© Ă  des doutes concernant le financement de certaines infrastructures de la BRI. En Europe, aux portes de l’Union europĂ©enne, un projet d’autoroute financĂ© en partie par la Chine et labellisĂ© Belt and Road est sous le feu des critiques ; il s’agit de la route reliant Bar Ă  Boljare au MontĂ©nĂ©gro, dont la construction par la China Road and Bridge Corporation a commencĂ© en 2015. Pour la premiĂšre section de cette route, le gouvernement montĂ©nĂ©grin a obtenu un prĂȘt de plus de 800 millions d’euros de la Banque chinoise pour les exportations et importations EXIM Bank. Selon le FMI, Podgorica aura besoin d’un autre milliard d’euros pour terminer cette route14. Ces dĂ©penses pĂšsent trĂšs lourdement dans le budget de ce pays d’environ 600 000 habitants. Certains observateurs redoutent que Podgorica ouvre plus amplement l’ensemble de son Ă©conomie Ă  la Chine dans le but de rembourser ses dettes, pour un projet qui n’est probablement pas viable d’un point de vue Ă©conomique en raison de la faiblesse du trafic routier. RĂ©ponse aux nouvelles routes de la Soie L’absence de position commune et la perspective de nouveaux investissements chinois en Europe ont pendant longtemps retardĂ© la formulation d’une rĂ©ponse europĂ©enne Ă  la BRI chinoise. D’autres puissances, ont, au contraire, cherchĂ© Ă  proposer rapidement une alternative au projet chinois. Les autres projets rĂ©gionaux et l’Initiative L’objectif de faire renaĂźtre les anciennes routes de la Soie n’est pas nouveau. Au lendemain de la chute de l’URSS, des projets ont vu le jour dans l’optique de dĂ©velopper des infrastructures de transport et d’énergie reliant l’Asie Ă  l’Europe. Cependant ces initiatives ont frĂ©quemment souffert d’une concurrence accrue, qui les a empĂȘchĂ©es d’aboutir pleinement. Dans le domaine de l’énergie, on peut mentionner le projet de pipeline de la Paix qui devait relier l’Iran, le Pakistan et l’Inde, ou encore le TAPI, regroupant le TurkmĂ©nistan, l’Afghanistan, le Pakistan et l’Inde. Une autre initiative, qui ambitionnait elle aussi de faciliter les transports entre l’Asie centrale et l’Asie du Sud, est le Corridor International de Transport Nord Sud International North-South Transport Corridor, INSTC. Ce projet est nĂ© sous l’impulsion de la Russie, de l’Inde et de l’Iran en 2002. Il regroupe aujourd’hui la majoritĂ© des États d’Asie centrale et du Caucase. Mais ce n’est qu’à partir de 2012 que les premiĂšres infrastructures de l’INSTC ont vu le jour. Dans la rĂ©gion du Caucase, l’AzerbaĂŻdjan et la GĂ©orgie ont depuis longtemps le projet de crĂ©er un corridor Ă©conomique comprenant Ă  la fois des pipelines, des routes et des voies ferrĂ©es. L’ensemble de ces projets a souffert d’importants retards pour de multiples raisons. L’instabilitĂ© de la rĂ©gion, et plus particuliĂšrement les guerres en Afghanistan vĂ©ritable verrou entre l’Asie centrale et l’Asie mĂ©ridionale ont empĂȘchĂ© la rĂ©alisation de ces nouvelles routes. Les tensions rĂ©gionales, entre le Pakistan et l’Inde, les sanctions contre l’Iran ont aussi menacĂ© ces projets. Enfin, les États impliquĂ©s dans ces initiatives de connectivitĂ© n’ont pas toujours rĂ©ussi Ă  sĂ©curiser le financement, coĂ»teux, de ces infrastructures. Mais l’ensemble de ces projets n’a pas vocation Ă  concurrencer la BRI chinoise. Au contraire, l’initiative inaugurĂ©e par Beijing leur apporte un nouveau souffle, et leur permet de bĂ©nĂ©ficier d’une nouvelle manne financiĂšre. D’autre part, la puissance chinoise fait taire les dissensions inter-rĂ©gionales. Les États de la rĂ©gion sont en gĂ©nĂ©ral plus enclins Ă  accepter le leadership de la Chine, parfois Ă  contrecƓur, que celui de leur voisin. Ainsi l’AzerbaĂŻdjan, État clef du INSTC qui devrait prochainement abriter le siĂšge de l’organisation, s’est dĂ©clarĂ© prĂȘt Ă  contribuer Ă  la BRI et ainsi Ă  renforcer les Ă©changes entre l’Europe et la Chine. Le Pakistan constitue un autre exemple intĂ©ressant. Islamabad et Beijing dĂ©veloppent de concert le Corridor Économique Chine Pakistan, qui est Ă  ce jour le tronçon le plus avancĂ© de la BRI, avec notamment la construction du port en eau profonde de Gwadar. Cela n’a pas empĂȘchĂ© un membre du gouvernement pakistanais d’annoncer la possible participation de son pays au INSTC, dĂ©montrant qu’il n’existe pas de rĂ©elle concurrence entre ces projets. Des alternatives Ă  l’Initiative ? Aujourd’hui, peu d’États ont les moyens financiers et politiques de s’opposer frontalement au projet chinois. Seuls les États-Unis et l’Inde ont proposĂ© des possibilitĂ©s d’alternatives Ă  la BRI. Les États-Unis constituent la puissance qui s’est le plus fortement manifestĂ©e contre la BRI chinoise. L’administration de Donald Trump a, Ă  plusieurs reprises et ouvertement, mis en garde la communautĂ© internationale contre les dangers que posait l’initiative promue par Beijing. Rex Tillerson, secrĂ©taire d’État en 2017, avait dĂ©noncĂ© la menace que reprĂ©sentait le projet chinois sur la souverainetĂ© des États de la rĂ©gion, dans un discours sur les relations indo-amĂ©ricaines15. Le vice-prĂ©sident Mike Pence est allĂ© plus loin en dĂ©crivant la BRI comme une diplomatie de la dette debt diplomacy16. Pour s’opposer Ă  la Chine, les États-Unis ont choisi de faire renaĂźtre le dialogue quadrilatĂ©ral Quad Ă  l’occasion du sommet de l’APEC en novembre 2017, en compagnie de l’Australie, de l’Inde et du Japon. Créé en 2007 pour coordonner des exercices militaires en mer de Chine mĂ©ridionale, le Quad est alors rapidement abandonnĂ©. Aujourd’hui encore, l’Inde semble trĂšs rĂ©ticente Ă  dĂ©velopper avec les États-Unis cette initiative Ă  dominance militaire. Washington rĂ©flĂ©chit aussi Ă  la mise en place d’un projet d’infrastructures pour l’Asie. En juillet 2018, le secrĂ©taire d’État Mike Pompeo annonçait le lancement prochain d’un plan visant Ă  renforcer la connectivitĂ© dans la rĂ©gion Indo-pacifique18. En novembre 2017, New Delhi a lancĂ© avec Tokyo le Corridor de Croissance Asie–Afrique Asia-Africa Growth Corridor qui vise Ă  renforcer les Ă©changes entre les deux continents. L’Inde a compris les inquiĂ©tudes de certains États africains et asiatiques Ă  propos de la participation des entreprises d’État chinoises dans la BRI. Ce projet propose donc de favoriser l’entrepreneuriat et le secteur privĂ©. Mais les rĂ©alisations de ce corridor peinent Ă  se concrĂ©tiser et dĂ©pendront de la robustesse de l’axe indo-japonais. L’exemple japonais La stratĂ©gie europĂ©enne face Ă  l’initiative chinoise est Ă  rapprocher de la rĂ©ponse japonaise davantage que de celle de Washington. Bien que Tokyo ait collaborĂ© avec New Delhi sur le projet de Corridor de Croissance Asie–Afrique, le Japon est de plus en plus prĂ©sent au sein de la BRI chinoise. Il est vrai cependant que jusqu’ici, Tokyo a refusĂ© d’adhĂ©rer Ă  la Banque Asiatique d’Investissement pour les Infrastructures et de signer un MĂ©morandum d’entente actant sa participation Ă  la BRI chinoise. Les entreprises japonaises sont nĂ©anmoins trĂšs prĂ©sentes sur les nouvelles routes de la Soie, notamment dans le secteur de la logistique. D’autre part, suite aux Ă©checs essuyĂ©s Ă  la fois par Beijing et Tokyo pour la construction de nouvelles voies ferrĂ©es en Malaisie19, les deux pays ont choisi de collaborer, et en septembre 2018 s’est tenu un premier comitĂ© Chine-Japon pour renforcer la coopĂ©ration dans le domaine ferroviaire en Asie. Le plan de connectivitĂ© Europe-Asie Il a fallu prĂšs de cinq ans pour que l’Union europĂ©enne propose une rĂ©ponse Ă  l’initiative Belt and Road. Celle-ci est maintenant prise en compte dans la stratĂ©gie europĂ©enne en Asie, et les États membres de l’Union qui ont le plus d’intĂ©rĂȘts en Asie l’ont Ă©galement intĂ©grĂ©e dans leur politique Ă©trangĂšre. Ainsi, le livre blanc de la stratĂ©gie Asie-OcĂ©anie 2030 de la France dĂ©crit l’initiative Belt and Road comme l’un des principaux facteurs de transformation du continent20. En septembre 2018, Frederica Mogherini, Haute reprĂ©sentante de l’Union pour les Affaires Ă©trangĂšres et la politique de sĂ©curitĂ© a dĂ©voilĂ© les premiĂšres lignes du plan de connectivitĂ© Europe-Asie. Le projet europĂ©en consiste principalement Ă  Ă©tendre les succĂšs de l’UE en matiĂšre de connectivitĂ© en dehors de l’Union. Ainsi, ce projet s’appuie en grande partie sur l’expĂ©rience acquise lors de la rĂ©alisation du programme TEN-T Trans-European Transport Networks ou rĂ©seau transeuropĂ©en de transport dont les premiĂšres orientations ont vu le jour en 1996. L’Union europĂ©enne a en effet pour objectif de connecter ses rĂ©seaux actuels de transports et d’énergie Ă  des pays tiers, principalement en Europe de l’Est BiĂ©lorussie, Moldavie, Ukraine et dans le Caucase ArmĂ©nie, GĂ©orgie, AzerbaĂŻdjan21. Comme la BRI, le projet europĂ©en comporte un volet numĂ©rique qui se traduirait par une poursuite du programme Digital4Development,lancĂ© en 2017, pour l’Asie, qui consiste Ă  dĂ©velopper des solutions numĂ©riques dans les rĂ©gions les plus isolĂ©es et Ă  promouvoir un internet plus sĂ»r afin de renforcer les Ă©changes. Ce plan insiste sur deux points importants qui pourraient le diffĂ©rencier de la BRI chinoise. Tout d’abord, la gouvernance et les rĂšgles de droits sont au cƓur du projet europĂ©en. Bruxelles a soigneusement pris en compte les critiques envers le manque de transparence de la BRI chinoise. Le deuxiĂšme point concerne les externalitĂ©s nĂ©gatives ». Une grande attention sera donnĂ©e Ă  l’impact environnemental et social des projets de connectivitĂ© europĂ©ens. On peut donc penser que ces projets ne devraient pas suivre le modĂšle du Big is beautiful qui caractĂ©rise malheureusement certains projets chinois. Contrairement Ă  d’autres projets dĂ©veloppĂ©s en rĂ©action Ă  la BRI chinoise, le plan europĂ©en reste ouvert Ă  l’ensemble de la communautĂ© internationale. Les premiers documents prĂ©sentant le programme insistent sur le besoin de coopĂ©ration rĂ©gionale et internationale. Selon ces documents, l’Union europĂ©enne est, par exemple, prĂȘte Ă  dialoguer avec l’Iran sur les questions de connectivitĂ©. Enfin, il est important de noter que le plan europĂ©en et l’initiative chinoise sont complĂ©mentaires, et vus comme tels Ă  la fois par la Chine et l’Europe. Ainsi, le mĂ©morandum d’entente22 signĂ© par Rome et Beijing mentionne explicitement la recherche de synergie entre la BRI et le TEN-T. Si l’Union europĂ©enne considĂšre la Chine comme un rival systĂ©mique »23, Bruxelles et Beijing continuent cependant une possible coordination entre le plan europĂ©en et l’initiative chinoise comme en tĂ©moigne la quatriĂšme rencontre de la plateforme de connectivitĂ© UE-Chine qui s’est tenue en marge du 21e sommet sino-europĂ©en en avril 2019. L’Union europĂ©enne est donc bien consciente qu’elle ne peut rivaliser avec la Chine pour la construction de nouvelles infrastructures reliant l’Europe Ă  l’Asie, en termes de ressources et de volontĂ© politique. De ce fait, contrairement Ă  Washington ou New Delhi, elle privilĂ©gie la coopĂ©ration Ă  la confrontation. En moins de cinq ans, la BRI chinoise est devenue un concept structurant des relations internationales, et continue de sĂ©duire de nombreux États dans le monde, participant ainsi Ă  l’émergence d’une superpuissance chinoise. Cependant, ce programme fait aussi face Ă  des critiques grandissantes – justifiĂ©es ou non – sur d’éventuels problĂšmes d’endettement et aussi sur l’impact environnemental de la BRI. Le projet europĂ©en, bien que plus modeste en terme de financement, prĂ©sente certains gages dans les domaines de la gouvernance et du dĂ©veloppement durable. Les projets chinois et europĂ©en paraissent ainsi complĂ©mentaires. Si les États europĂ©ens ne sacrifient pas leur vision collective de ce projet, et ne se concurrencent pas entre eux pour attirer d’éventuels investissements chinois – ce qui conduirait Ă  la possible duplication de certaines infrastructures –, de nouvelles routes de la Soie, qui assureraient des Ă©changes Ă©quitables de l’Europe Ă  la Chine, pourraient renaĂźtre.

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