Pouvoirssont des capacitĂ©s que les Porteurs peuvent utiliser aprĂšs l'activation de leur gĂšne; dans le cas de Cole, c'Ă©tait aprĂšs l'explosion. Il existe plusieurs types de pouvoirs connus dans la sĂ©rie inFAMOUS. Article principal: ÉlectrokinĂ©sie Éclair: Cole peut dĂ©charger Ă  plusieurs reprises un Ă©clair d'Ă©lectricitĂ© de ses mains sans consommer d'Ă©nergie. Surcharge brutale:
Redoutez-vous de dĂ©givrer votre congĂ©lateur parce que c’est une opĂ©ration salissante qui prend des heures ? Nous allons vous expliquer comment dĂ©givrer son congĂ©lateur en moins d’une demi-heure, du dĂ©but Ă  la fin, avec un minimum de dĂ©gĂąts et de bouleversements. Comment dĂ©givrer son congĂ©lateur Techniques rapides et faciles 1. Attendez que la glace fonde La mĂ©thode la plus Ă©vidente dĂ©branchez-le, ouvrez la porte et attendez que la glace fonde. Cette mĂ©thode de dĂ©givrage est la plus simple, mais aussi la plus longue, surtout si vous vivez dans une rĂ©gion froide. C’est aussi la mĂ©thode la plus sĂ»re pour dĂ©givrer votre congĂ©lateur. Il suffit d’ouvrir la porte, de s’éloigner et de faire preuve de patience. Lorsque la glace commence Ă  fondre, vous pouvez Ă©ponger l’excĂšs d’eau avec une Ă©ponge ou une serviette. Vous pouvez Ă©galement envisager de placer de vieilles serviettes sur le sol pour absorber l’eau qui s’écoule de l’appareil. 2. Utilisez un sĂ©choir Ă  cheveux L’utilisation d’un sĂšche-cheveux portable pour dĂ©givrer un congĂ©lateur est parfaitement sĂ»re, Ă  condition de prendre des prĂ©cautions de base. Veillez Ă  vous tenir Ă  l’écart de toute eau stagnante, Ă©loignez le cordon et le sĂšche-cheveux de toute eau ou glace et concentrez-vous sur une zone Ă  la fois pour vous assurer que votre sĂšche-cheveux ne surchauffe pas. En outre, ne laissez jamais l’extrĂ©mitĂ© du sĂšche-linge s’approcher trop prĂšs des serpentins ou des parois du congĂ©lateur, car la chaleur Ă©levĂ©e pourrait endommager l’appareil. Elle pourrait Ă©galement endommager la construction en plastique Ă  l’intĂ©rieur de votre congĂ©lateur. Tapissez la base du congĂ©lateur de serviettes pour rĂ©cupĂ©rer la glace fondue. Dirigez le sĂšche-cheveux parallĂšlement Ă  la paroi du congĂ©lateur. Votre objectif est d’amener l’air chaud derriĂšre la glace. Lorsque les bords commencent Ă  se dĂ©tacher, continuez Ă  souffler de l’air chaud derriĂšre la glace et utilisez un grattoir en plastique pour dĂ©coller doucement la glace des parois. 3. Utilisez un ventilateur Un ventilateur peut aider Ă  faire circuler l’air chaud dans votre congĂ©lateur. Cependant, cette mĂ©thode fonctionne mieux lorsque l’air de votre maison est suffisamment chaud pour faire une rĂ©elle diffĂ©rence. La technique est particuliĂšrement efficace pour les personnes qui ont un congĂ©lateur dans leur garage. Il suffit d’installer un ventilateur Ă  l’extĂ©rieur du congĂ©lateur, avec sa porte ouverte. Le flux d’air aide la glace Ă  fondre plus rapidement. Il faudra tout de mĂȘme un certain temps pour que cela fonctionne, selon l’épaisseur de la glace. Cependant, vous pouvez accĂ©lĂ©rer le processus sans faire beaucoup d’efforts. 4. Placez des bols ou des casseroles d’eau chaude sur les Ă©tagĂšres Une mĂ©thode traditionnelle pour accĂ©lĂ©rer le processus de dĂ©givrage de votre congĂ©lateur consiste Ă  placer des casseroles d’eau bouillante sur les Ă©tagĂšres et Ă  fermer la porte. Les congĂ©lateurs Ă©tant bien Ă©tanches, la vapeur d’eau chaude aide Ă  dĂ©tacher la glace, qui fond naturellement sur les parois. Vous pouvez ensuite l’enlever Ă  la main Ă  l’aide d’un grattoir en plastique aprĂšs environ 30 minutes. Cependant, la chaleur des casseroles peut endommager les Ă©tagĂšres. Si vous utilisez cette technique pour dĂ©givrer votre congĂ©lateur, nous vous recommandons de placer une serviette pliĂ©e en deux sous les rĂ©cipients chauffĂ©s. Assurez-vous qu’il y a suffisamment de place pour mettre la casserole dans le congĂ©lateur N’oubliez pas que vous devrez remplacer la casserole d’eau bouillante toutes les 10 minutes environ, en fonction de la quantitĂ© de glace accumulĂ©e Ă  l’intĂ©rieur. Lorsque vous remplacez l’eau, retirez la glace fondue Ă  l’aide d’une Ă©ponge. 5. Chauffez une spatule en mĂ©tal Une mĂ©thode de dĂ©congĂ©lation rapide, et probablement la plus dangereuse, consiste Ă  utiliser une spatule mĂ©tallique chaude. En portant un gant de cuisine, tenez une spatule en mĂ©tal au-dessus d’une flamme pour la chauffer. Ensuite, appuyez simplement la spatule sur la glace pour la dĂ©tacher et la briser. Nous ne recommandons pas vraiment cette mĂ©thode de dĂ©congĂ©lation, car vous risquez de vous brĂ»ler ou d’endommager l’appareil. Toutefois, nous la mentionnons ici, car elle permet de faire fondre rapidement la glace dans votre congĂ©lateur. Si vous dĂ©cidez d’utiliser cette mĂ©thode pour accĂ©lĂ©rer le processus de dĂ©givrage, faites-le avec prudence 6. Utilisez un chiffon chaud et de l’alcool Ă  friction Trempez un chiffon dans de l’eau bouillante, versez de l’alcool Ă  friction dessus et placez-le sur la glace pour la dĂ©coller. Concentrez-vous sur les petits morceaux sur les bords, en saisissant les zones dĂ©tachĂ©es et en essuyant autour de la glace pour l’enlever. Le givre devrait commencer Ă  fondre assez rapidement. Cette approche fonctionne mieux lorsque vous devez retirer une fine couche de givre plutĂŽt que de gros morceaux de glace. 7. Grattage Racler la glace est sans doute la mĂ©thode la plus populaire pour accĂ©lĂ©rer le processus de dĂ©givrage. Si vous optez pour cette mĂ©thode, assurez-vous de le faire en toute sĂ©curitĂ©. Utilisez un racloir Ă  glace traditionnel, une spatule en plastique ou une cuillĂšre en bois pour Ă©viter de vous blesser ou de percer la paroi de votre congĂ©lateur ou une conduite de gaz. Nous vous recommandons d’utiliser cette mĂ©thode de dĂ©congĂ©lation en conjonction avec les autres mĂ©thodes de cette liste 8. Utilisez un aspirateur eau et poussiĂšre À l’aide du plus petit embout d’un aspirateur eau et poussiĂšre, rĂ©glez l’interrupteur sur soufflerie. Commencez par le haut et descendez lentement sur toutes les surfaces. Il est prĂ©fĂ©rable d’utiliser un sĂšche-cheveux car cela prend moins de temps et Ă©limine le risque de s’électrocuter. Lorsque les morceaux de glace commencent Ă  se dĂ©tacher, basculez le rĂ©glage de l’aspirateur pour aspirer l’eau et la glace. Commencez ensuite par la couche suivante et rĂ©pĂ©tez l’opĂ©ration jusqu’à ce que tout soit sec. Pour une efficacitĂ© totale, utilisez cette mĂ©thode de dĂ©givrage en conjonction avec les autres mĂ©thodes de cette liste. Une fois que toute la glace a fondu, vous pouvez nettoyer votre congĂ©lateur avec une cuillĂšre Ă  soupe de bicarbonate de soude dissoute dans de l’eau chaude savonneuse. Il suffit de tremper une Ă©ponge dans le mĂ©lange et de rincer l’intĂ©rieur du congĂ©lateur. RĂ©pĂ©tez l’opĂ©ration jusqu’à ce qu’il soit propre. Veillez Ă  essuyer l’intĂ©rieur du congĂ©lateur avec une serviette sĂšche. Rebranchez-le et fermez la porte du congĂ©lateur pour le refroidir. Au bout d’une demi-heure environ, vous pouvez remettre les aliments dans le congĂ©lateur. Comment dĂ©givrer son congĂ©lateur – Foire Aux Questions FAQ Pourquoi fait-on du degivrage congelateur ? Pourquoi faut-il dĂ©givrer un congĂ©lateur ? Pour la simple raison que vous avez une accumulation de glace qui prend de la place lĂ  oĂč vos aliments devraient ĂȘtre. Si vous le laissez assez longtemps, la glace peut s’accumuler suffisamment pour empĂȘcher la porte de se fermer correctement. Il est donc prĂ©fĂ©rable de dĂ©givrer le congĂ©lateur avant qu’il n’atteigne ce stade. Comment utiliser un dĂ©givrant congĂ©lateur sans l’éteindre ? Si vous avez un rĂ©frigĂ©rateur-congĂ©lateur, vous pouvez ĂȘtre rĂ©ticent Ă  l’idĂ©e d’éteindre l’appareil au niveau du mur, car cela endommagerait Ă©galement les aliments Ă  l’intĂ©rieur du rĂ©frigĂ©rateur. Pour dĂ©givrer un congĂ©lateur sans l’éteindre, retirez d’abord tous les articles de votre congĂ©lateur, et tassez-les bien dans le rĂ©frigĂ©rateur, en prenant soin de bien fermer la porte. Recouvrez ensuite le sol de serviettes pour absorber l’excĂšs d’eau qui s’échappe du congĂ©lateur pendant le processus de dĂ©givrage. Utilisez des bols d’eau bouillante et une spatule ou un grattoir Ă  glace pour accĂ©lĂ©rer le processus, en veillant Ă  ne pas endommager les parois du congĂ©lateur. Cela devrait permettre de le dĂ©congeler rapidement, en 1 Ă  2 heures au lieu de 3 Ă  4. Nous vous dĂ©conseillons d’utiliser un sĂšche-cheveux, car il y a un risque d’électrocution. Faut-il dĂ©givrer un frigo sans givre ? Un frigo sans givre fonctionne avec un ventilateur automatique qui aide Ă  Ă©vacuer l’air chaud du congĂ©lateur pour Ă©viter la formation de glace. Ces congĂ©lateurs vous permettent de gagner du temps et vous facilitent la vie car ils ne nĂ©cessitent aucun dĂ©givrage. Vous n’avez pas besoin de dĂ©givrer le congĂ©lateur. Cependant, vous pouvez toujours trouver de la condensation et une accumulation d’humiditĂ© dans le rĂ©frigĂ©rateur. Cette nouvelle technologie est formidable car il n’y a pas de givre ni dans le congĂ©lateur ni dans le rĂ©frigĂ©rateur. De plus, elle fait constamment circuler de l’air frais autour des deux compartiments, ce qui empĂȘche toute accumulation de glace sur les parois de l’armoire. Combien de temps faut-il pour dĂ©givrer un congĂ©lateur ? Si vous Ă©teignez le congĂ©lateur et laissez les portes ouvertes, il faut compter 24 heures pour que le congĂ©lateur soit complĂštement dĂ©givrĂ©. Vous pouvez dĂ©cider de dĂ©givrer le congĂ©lateur Ă  l’avance, puis de passer en revue les aliments qui y sont stockĂ©s afin de ne pas les gaspiller. Comment dĂ©givrer un congĂ©lateur combinĂ© frigo rapidement ? Si vous manquez de temps et que vous souhaitez dĂ©givrer votre congĂ©lateur le plus rapidement possible, commencez par Ă©teindre le congĂ©lateur au niveau du mur, puis retirez les aliments qui s’y trouvent. Retirez ensuite les tiroirs si possible et prĂ©parez la zone en Ă©tendant des serviettes autour du fond du congĂ©lateur et Ă  l’intĂ©rieur. Remplacez les serviettes toutes les quelques heures pour Ă©viter qu’elles ne s’imprĂšgnent. Vous pouvez mĂȘme placer des bols d’eau bouillante sur les Ă©tagĂšres pour accĂ©lĂ©rer encore le processus et utiliser une spatule en bois pour enlever la glace tenace, bien que cela doive ĂȘtre fait avec prĂ©caution pour ne pas endommager les parois de l’appareil. Avant de rebrancher le congĂ©lateur, assurez-vous que les surfaces intĂ©rieures sont sĂšches. Comment fonctionnent les rĂ©frigĂ©rateurs-congĂ©lateurs sans givre ? Pour dĂ©givrer les Ă©vaporateurs, les congĂ©lateurs sans givre utilisent gĂ©nĂ©ralement un Ă©lĂ©ment chauffant. Ces Ă©vaporateurs peuvent Ă©galement ĂȘtre utilisĂ©s dans les rĂ©frigĂ©rateurs Ă  double porte sans givre. Il s’agit d’une casserole qui recueille puis fait Ă©vaporer l’eau du givre qui fond sur la plaque froide et le serpentin de l’évaporateur. Le thermostat limiteur de dĂ©givrage est ce qui Ă©teint l’élĂ©ment chauffant avant que la tempĂ©rature n’augmente trop alors que la minuterie est encore en phase de dĂ©givrage. Il existe quelques modĂšles sur le marchĂ© qui disposent d’un rĂ©chauffeur de drain en empĂȘchant la glace de bloquer le drain. Le rĂ©frigĂ©rateur Ă  double porte Voltas Beko est spĂ©cialisĂ© dans ce domaine.
LedĂ©sir de disparition du sujet se rĂ©alise donc par une plongĂ©e dans la fiction et, inversement, son goĂ»t pour l’indistinction du rĂ©el et du fictionnel efface finalement les traces de sa prĂ©sence dans le monde. Ce double mouvement s’apparente Ă  une expĂ©rience carrollienne : le miroir marque ce seuil oĂč Alice quitte le monde rĂ©el pour explorer un territoire imaginaire et adopter La nuit, Ă  quel moment passer au feux de route aprĂšs un dĂ©passement ? Quand on roule derriĂšre une voiture la nuit, on doit passer aux feux de croisement pour ne pas Ă©blouir le conducteur devant soi. Lorsqu'on le dĂ©passe, on peut passer aux feux de route lorsque l'arriĂšre de notre voiture est en dĂ©calage de 1m derriĂšre l'arriĂšre de la voiture doublĂ©e. Continuer Ă  dĂ©passer ? Je continue Ă  dĂ©passer mĂȘme si les voitures que je double mettent leurs clignotants pour manifester leur souhait de doubler aussi. DĂ©passement par une voie d'affectation Je peux dĂ©passer par la droite si je suis dans une voie d'affectation habituellement il est strictement interdit de doubler une voiture par la droite mĂȘme sur autoroute. S'il pleut Mettre les essuie-glaces en accĂ©lĂ©rĂ© lors de dĂ©passement ou de croisement pour Ă©vacuer l'eau Ă©jectĂ©e par les autres vĂ©hicule sur notre par-brise. Si brouillard S'il y a du brouillard, il faut EVITER de dĂ©passer mais il n'y a pas d'INTERDICTION. Que faire aprĂšs s'ĂȘtre fait dĂ©passĂ© ? AprĂšs s'ĂȘtre fait dĂ©passĂ©, il faut - si pluie accĂ©lĂ©rer les essuie-glaces - si nuit mettre les feux de croisement pour ne pas Ă©blouir le conducteur devant soi qui vient de me doubler RĂšgles de croisement Sur une route pas assez large pour deux vĂ©hicules se rencontrant en sens contraire, il faut respecter certaines rĂšgles Sur le plat Les vĂ©hicules de plus de 7 m de long ou de plus de 2 m de large cĂšdent le passage aux vĂ©hicules de catĂ©gorie normale. par exemple, un tracteur d'agriculture trĂšs large venant de face sur une route horizontale devra me cĂ©der le passage. Sur une route trĂšs en pente - si le croisement est possible grĂące Ă  une place accĂ©ssible sur le cĂŽtĂ© mĂȘme si difficile * Le vĂ©hicule dĂ©scendant se met sur le cĂŽtĂ© et cĂšde le passage au vĂ©hicule montant quelque soit la diffĂ©rence de poids entre les 2 vĂ©hicules mĂȘme si ce premier est plus lourd que ce second. Pourquoi? car il est plus difficile de redĂ©marrer en montant qu'en descendant. *Il y a cependant une exception Ă  cette rĂšgle si les 2 vĂ©hicules sont de mĂȘme catĂ©gorie et que le vĂ©hicule montant peut se ranger plus facilement alors c'est le vĂ©hicule descendant qui est prioritaire. - si le croisement est impossible entre les deux vĂ©hicules une marche arriĂšre de l'un des 2 vĂ©hicules est nĂ©cĂ©ssaire afin de reculer suffisament pour libĂ©rer la portion de route Ă©troite et laisser passer l'autre vĂ©hicule * s'il y a une diffĂ©rence de poids entre les deux vĂ©hicules, le vĂ©hicule le plus lourd ou le plus long est prioritaire car c'est beaucoup plus difficile pour lui de faire la manoeuvre de marche arriĂšre afin de libĂ©rer la portion de route trop Ă©troite. * si les vĂ©hicules sont de mĂȘme catĂ©gorie, le vĂ©hicule descendant cĂšde le passage au vĂ©hicule montant. Pourquoi? car pour monter il est moins difficile pour un vĂ©hicule de redĂ©marrer en marche arriĂšre en montant qu'en marche avant en montant. DĂ©passement - le dĂ©passement par la droite est formellement interdit seul le dĂ©passement par la gauche est autorisĂ© sauf si le vĂ©hicule doublĂ© signale de tourner Ă  gauche. Sur autoroute il est interdit de doubler par la droite mĂȘme si l'autre vĂ©hicule est dĂ©calĂ© de plus de 1 voie sur notre gauche. - pour dĂ©passer il faut rouler Ă  une vitesse supĂ©rieure de 20 km/h par rapport Ă  la vitesse du vĂ©hicule dĂ©passĂ© attention cependant Ă  ne pas dĂ©passer la vitesse limite. - le dĂ©passement doit pouvoir se faire en 10 secondes - il faut 250 m Ă  90 km/h pour dĂ©passer un vĂ©hicule - en agglomĂ©ration il faut laisser un espace de 1,5 m avec le vĂ©hicule, le piĂ©ton ou le vĂ©lo dĂ©passĂ©. Hors agglomĂ©ration, cet espace est de 1 m - sur une route en double sens, on n'a pas le droit de suivre un vĂ©hicule qui double. Au contraire, sur une route Ă  sens unique, on a le droit de suivre un vĂ©hicule qui double. - il est interdit de dĂ©passer un engin hivernal dans n'importe quel circonstance - On n'a pas le droit de dĂ©passer un vĂ©hicule Ă  une intersection dangereuse, Ă  un passage Ă  niveau sans barriĂšre, ou Ă  une intersection oĂč l'on doit cĂ©der le passage. Cependant on a le droit de dĂ©passer un deux roues Ă  ces endroits. - le dĂ©passement est autorisĂ© sur une route prioritaire, Ă  un feu vert, Ă  un passage Ă  niveau avec barriĂšre, et sur un passage piĂ©ton s'il n'y a pas de piĂ©ton engagĂ©. DĂ©passement des tramways Il est interdit de dĂ©passer un tramway du cĂŽtĂ© de la descente/montĂ©e des passagers. Il peut donc ĂȘtre interdit de dĂ©passer un tramway mĂȘme par la gauche si la descente/montĂ©e se fait Ă  gauche du tramway. DĂ©passement la nuit Lorsqu'on double une voiture, on peut se rabattre dans la voie de droite si on voit un bout de phare avant de la voiture doublĂ©e on n'a pas besoin de voir ses deux phares. Desgrilles matricielles comportant la date de dĂ©but de prĂ©sence de glace, la date de derniĂšre prĂ©sence de glace, le nombre de jours sĂ©parant ces deux valeurs, le ratio d’englacement (fglace; en %) et la nĂ©bulositĂ© (fnuage,en %) ont Ă©tĂ© produites. Les trois premiers types de carte ne sont pas prĂ©sentĂ©s en raison du nombre trĂšs variable d’images disponibles d’annĂ©e en annĂ©e Nous proposons une planche et la premiĂšre partie d'un morceau d’architecture sur le miroirI / LE MIROIR et la rencontre E.°.V.°.Pour Ă©crire ce qui suit, j’ai fait l’expĂ©rience suivante rester devant un miroir pendant 5 minutes sans bouger».Pendant les 5 minutes, je me suis observĂ©, moi, le reflet ». Ce reflet Ă©volue dans un monde de silence. Il est ma symĂ©trie parfaite, mais une symĂ©trie inversĂ©e. Ce qui m’a amenĂ© Ă  la rĂ©flexion suivante qu’est-ce que je vois ou qui je vois exactement ?La premiĂšre idĂ©e, c’est moi l’initiĂ© et le profane me tenant debout devant un axe vertical qui me bloque et me renvoyant ma propre image. Ce moi, cette image, j’ai essayĂ© de lui parler, mais aucune rĂ©ponse. Il reproduit Ă  l’identique inversĂ© mes gestes, mes seconde idĂ©e, ce "moi" que je vois, pense-t-il ou rĂ©flĂ©chit-il? DĂšs que nous ne sommes plus devant le miroir nous ne voyons plus notre reflet ou notre moi inversĂ©. Mais lui ou est-il ? Évolue-t-il dans un autre monde ?Le miroir nous renvoie-t-il une image pure de notre vision de nous-mĂȘmes ?Malheureusement, les 5 minutes sont Ă©coulĂ©es et maintenant je vais vous parler de mes recherches sur le dĂ©finition du miroir Un miroir est un objet possĂ©dant une surface mĂ©tallisĂ©e suffisamment polie pour qu'une image s'y forme par rĂ©flexion et conçue Ă  cet du miroirLes premiers miroirs Ă©taient trĂšs probablement des plans d'eau sombre et calme, ou de l'eau recueillie dans un l’antiquitĂ© on utilisait des miroirs en mĂ©tal poli, Au 13Ăšme siĂšcle on eut l’idĂ©e de fixer des feuilles d’étain derriĂšre des plaques de verre avec une colle transparente et l’on obtint ainsi une rĂ©flexion des objets plus claire. L’étamage des glaces ne date que du 16Ăšme purement gĂ©omĂ©trique, Ă  laquelle nous ne prĂȘtons pas attention personne, en fait, n’a jamais vu son visage dans un miroir ! Cette image Ă  laquelle nous nous fions est notre Ă©nantiomorphe DĂ©f se dit de deux constituants semblables, mais ne pouvant pas se superposer., diffĂ©rente de ce dont elle est le reflet comme la main droite de la main Symbolique du miroirComme l’histoire nous l’a appris, l’eau servait de miroir depuis la nuit des temps. Je pense que cet Ă©lĂ©ment est le miroir primordial. L’eau est un symbole de puretĂ©, de vie et de rĂ©gĂ©nĂ©rescence. Peut-ĂȘtre qu’en plongeant dans l’eau, nous pouvons traverser notre reflet et changer de vision. Et s’il fallait revenir au plus profond de nous-mĂȘmes. Nous pouvons faire le rapprochement avec le baptĂȘme religieux. A l’initiation qui a donnĂ© vie au maçon qui Ă©tait Ă  l’intĂ©rieur de nous. L’épreuve de l’eau mes BB.°. AA.°. FF.°. et SS .°. !Nous plonger dans l’eau, lors de la premiĂšre Ă©preuve ou le premier voyage, les yeux bandĂ©s. Sur le moment nous ne nous en prenons pas conscience, mais nous traversons la matiĂšre ou notre reflet. Cet effet sur la dualitĂ© lors du voyage nous transporte et nous fait sortir de nous-mĂȘmes et de notre miroir est un producteur d'images. Source de rĂ©flexion, une surface rigide sans laquelle les choses seraient absorbĂ©es dans l'oubli, il nous invite Ă  rĂ©flĂ©chir. RĂ©flĂ©chir sur quoi ? Nous-mĂȘmes, le connais-toi toi-mĂȘme, l’ego, etc. La vision du miroir est parfaite et sans limites, il voit tout et Ă  chaque instant. Peut-on dire que le miroir est une seconde dimension ou le miroir du miroir est un outil qui peut renvoyer la lumiĂšre, elle ne le traverse pas et n’a pas son reflet dans le miroir. Faut-il penser ou croire que les choses visible ou invisible qui ne se reflĂštent pas dans un miroir sont forcĂ©ment rĂ©elles ? Nous attaquons lĂ  un dĂ©bat supĂ©rieur du faut-il voir pour croire ? » Mais je ne dĂ©velopperais pas lĂ -dessus ce miroir sur un plan vertical est le principe fondateur de ce qui est en haut et comme de ce qui est bas. Il ne nous montre aucune limite, on peut donc parler d’ soir vous l’aurez tous compris, je pense que le miroir ne triche pas il nous renvoie la vĂ©ritĂ©, Ă  nous de l’accepter ou de la conclure, je citerai un poĂšme sur le miroir."Miroir, cette surface plate et lissesur lequel, sans obstacle, mon regard glisse...Simple objet physique ? Ou porte secrĂšte mĂ©taphysique ?cherchant dans l'infini des jeux de glaces, les premiers principesRĂ©flĂ©chissant avec simplicitĂ©, la lumiĂšre dans son contraireou me faisant rĂ©flĂ©chir Ă  la vĂ©ritĂ© qui se cache derriĂšre...Selon l'angle de rĂ©flexion,diffĂ©rente sera la directionCe reflet inversĂ© de moi-mĂȘmecomme un ennemi rempli de haine...ne fait que confronter ma dualitĂ©...De ces 2 images, oĂč se dissimule l'unitĂ© ?Il n'est guĂšre flatteur, ni enchanteurTrop fidĂšle, ce visage qu'il renvoie et que je cache au mondeCe masque de comĂ©dien aux odeurs nausĂ©abondesIl dĂ©voile mon paraĂźtre et me montre mes erreurstout en m'invitant au cheminement intĂ©rieurJe suis mon ennemi...et je le vois ici,dans cet Ă©cho renvoyant Ă  l'ego,Vivant symbole de tous mes mauxPar l'Alchimie des reflets,il me conduit aussi Ă  l'invisibleen me donnant consciemment la clĂ©pour m'inviter Ă  le traverserIl devient nĂ©cessitĂ© irrĂ©pressibleMe montrant la voiede la pierre cachĂ©ePlonger au plus profond de soipour espĂ©rer la trouver...Le double que je vois dans la psychĂ©symĂ©triquement est opposĂ©, mon inversĂ©Le blanc, le noir, comme un Ă©chiquierMosaĂŻque de Positif et nĂ©gatif...Pour changer l'ennemiIl faut transmuter..ReconnaĂźtre l'ami...Jeux de bataille pour L'EgoJe est accusatifJe est vindicatifconfrontĂ© Ă  sa peur de disparaĂźtre...tenter le tout, rĂ©sister, c'est son dernier motAu final, il n'y a rien Ă  vaincre, il n'y a que l'ÊtrePour atteindre l’indivisibleLe miroir est le liant de mes dualitĂ©sIl capte mon Ăąme invisibleconcilier le tout pour atteindre l'unitĂ©Suis-je virtuel ou rĂ©el ? Souffle le squeletteLequel des 2 mondes et le mienQuel reflet est liĂ© Ă  mon destin?Passage de l'un Ă  l'autre en va et vientPour me renvoyer une image juste et parfaitePour que je puisse l'apercevoirPour qu'elle se laisse entrevoirFaut-il le briser?ou le traverser?S'il te plaĂźt, dis-moi miroir..."E.°.V.°. R.°.L.°. "Les Ecossais de la Saint Baume"II / Le miroir hermĂ©tique E.°.R.°.Il faut un cerveau pour interprĂ©ter l’image et se reconnaĂźtre, car, si le reflet de l’image est une inversion », alors l’individu ne peut saisir la rĂ©alitĂ© de l’image. Il faut un travail de conversion de l’image-objet vers l’ sujet ne voit qu’un objet-image, sans vie propre, et qui doit ĂȘtre traitĂ©. C’est l’absence de traitement analytique et de qualification de l’image qui donne l’illusion de la prĂ©sence d’un double de soi dans le reflet du reflet-dĂ©doublement peut ĂȘtre vu et ressenti Ă  plusieurs niveaux qui supposent une prise de conscience graduelle. C’est sur cette illusion Ă©vocatrice d’un dĂ©doublement polysĂ©mique que se fondent les rituels maçonniques de prĂ©sentation du miroir en prĂ©sence du parrain. Mais ceci n’est qu’un point de dĂ©part Ă  une interprĂ©tation puissamment hermĂ©tique Ă  laquelle nous vous le rĂ©tablissement du rĂ©el, nous verrons que le miroir permet aussi de donner Ă  la rĂ©alitĂ© une profondeur de vĂ©ritĂ© par une sorte de dĂ©matĂ©rialisation de l’image, lui donnant une transparence dĂ©passant le strict cadre de l’apparence. C’est donc par l’abandon de l’appropriation Ă©gotique et superficielle de sa propre image et des Ă©corces de l’avoir qu’il sera possible d’entamer une remontĂ©e dans l’ retiendrons que le miroir reflĂšte une projection » d’une rĂ©alitĂ© ou/et d’une intention signifiante nĂ©cessitant dans les deux cas interprĂ©tation du sens et du de la vision du rĂ©el – le sens et le signe -Le miroir pose la question de la vision. La vision pose le problĂšme de l’association du rĂ©el le sens Ă  l’intention signifiante le signe.On ne peut se voir comme on est rĂ©ellement et c’est tout le travail de l’initiation que de traduire et rĂ©tablir l’image originelle du sujet primordial comme on recherche une vĂ©ritĂ© est, notamment, une technique d’interprĂ©tation des apparences en vue de rĂ©tablir ce qui est, par interpolation ou par extrapolation. L’initiation part de la recherche du centre en soi puis du centre d’Union FraternitĂ© pour aller quĂ©rir la lumiĂšre au sommet de l’axe Chambre du Milieu. Il est entendu que la finalitĂ© de la dĂ©marche initiatique est de rĂ©ussir Ă  faire correspondre les trois centres en les superposant lois de correspondances. Ce cheminement peut se faire dans la matiĂšre voie artisanale, par la projection du corps Ă  cheval dans une quĂȘte d'un idĂ©al situĂ© entre terre et ciel ou dans la mĂȘlĂ©e voie chevaleresque, ou par la parole interprĂ©tĂ©e, mĂ©diatrice et opĂ©rante voie sacerdotale. Dans les trois voies, le miroir, fĂ»t-il intĂ©rieur, est indispensable Ă  la progression, car il permet de voir Soi, le Monde et le rĂ©sumera l’intĂ©rĂȘt de cet instrument Ă  ses effets dĂ©multipliant l’image-reflet en trois sous-couches de la reprĂ©sentation mentale liĂ©es par la triple puissance de l'allĂ©gorie, du symbole, et de la rĂ©vĂ©lation mais aussi du geste, de la parole et de l'Ă©crit ou du tracĂ© La reprĂ©sentation mentale de l’image construite ou intuitiveLa perception conceptuelle des principes Ă©ternels ou archĂ©typesÉlaboration du rĂ©ceptacle de la grĂące ou de la usage s’adresse aussi bien Ă  l’initiĂ© dans la voie promĂ©thĂ©enne, qu’au scientifique cherchant positiviste, mais encore Ă  celui qui, en position rĂ©ceptive, dĂ©veloppe une sensibilitĂ© mystique. Le miroir est l’instrumentum parfait du plan humain translucide, et permettrait ainsi d’explorer des domaines considĂ©rĂ©s, Ă  tord ou Ă  raison, comme non humain...mais possibles. Donc le miroir Ă  partir du rĂ©el permet d’introduire ou de rĂ©tablir la notion de de l’apparenceL’apparence est parcellaire et trompeuse elle encombre notre vision et dissimule la totalitĂ©. Le rĂ©el ne doit pas se limiter Ă  la fausse apparence et au faux notre implication Ă©gotique dans l’image reflĂ©tĂ©e qui fausse la perception L’image de soi est insaisissable, seule demeure ce que voudrait voir Narcisse une image toujours trompeuse et parfois flatteuse d’un moi soumis Ă  interprĂ©tation subjective. Plus on se rapproche de son image-reflet plus on risque de sombrer dans l’apparence maquiller ses traits et son apparence dans le but de flatter notre ego il faut l’usage d’un miroir docile, Ă  dĂ©faut de miroir on utilise le regard de l’autre Ă  qui l’on donne une certaine image sĂ©ductrice. On perçoit alors une image avantageuse qui flatte notre ego. L’ensemble des civilitĂ©s sociales se plient Ă  cette exigence d’un reflet flatteur du moi. C’est l’ego qui se mire dans le regard de l’autre ; le regard de l’autre sur soi-mĂȘme est lui-mĂȘme faussĂ© par l’empreinte de son ego..En l’absence d’observateur, l’image reflĂ©tĂ©e par le miroir est neutre et sans existence rĂ©elle ni persistance, c’est donc que le miroir ne crĂ©e pas, ne pense pas et ne vit pas, tant que la conscience de l’homme ne l’utilise pas comme instrument d’observation du moi, du soi et du miroir est un objet non douĂ© de vision, mais producteur de reflet qui inverse la rĂ©alitĂ© sur un plan donnĂ© et qui doit ĂȘtre latĂ©ralisĂ© pour rĂ©tablir l’état initial. C’est par latĂ©ralisation de l’image-objet que le miroir devient un puissant instrument d’exploration du rĂ©el et de ses d’exploration et de lecture du plan et des possiblesOn utilise le miroir pour voir la voĂ»te Ă©toilĂ©e, ce qui fait du miroir un support de projection de mondes inaccessibles, mais possibles, c’est-Ă -dire que le possible est liĂ© au rĂ©el par son Ă©loignement ou sa dissimulation au miroir permet de scruter le ciel Ă  partir de la terre, Ă©tablissant la relation hermĂ©tique entre ce qui est en haut et ce qui est en bas. Le miroir rend donc le possible prĂ©sent et influent au milieu de l’ bĂątisseurs du Temple sont en charge d’évoquer le ciel sur terre et d’en reprĂ©senter l’essence dans une maison de Dieu en suivant les plans donnĂ©s Ă  David. Le modĂšle du Temple nĂ© du Templum est alors un miroir du Ciel et d’une totalitĂ© dans son origine cĂ©leste et divine. Le rĂ©el additionnĂ© d’un possible cĂ©leste ou Divin nous donne une ici que les plans du temple et le cĂ©leste ou le divin se confondent dans une mĂȘme reprĂ©sentation. Donc le miroir rend possible le reflet d’une pensĂ©e divine rĂ©interprĂ©tĂ©e par l’observateur. L’instrumentum du miroir permet de voir au-delĂ  et plus loin. Nous comprenons intuitivement que le miroir permettrait de percevoir la pensĂ©e originelle, ce qui Ă©quivaut au rĂ©tablissement du fameux lien ontologique. C’est aussi ce Ă  quoi parviennent les astronomes qui Ă  l’aide de miroirs Ă©lectroniques s’approchent de l’instant zĂ©ro, celui du Big Bang, Ă©tablissant un lien entre le rĂ©el et l’origine par une reprĂ©sentation mathĂ©matique du possible ! Sur un plan optique, le tĂ©lescope Hubble peut, grĂące Ă  son miroir, remonter la vision d’un passĂ© fondateur et le rendre visiblement prĂ©sent.Ce qui fait fonction de miroir de projection pour un bĂątisseur, c’est la loge dans laquelle on dresse le plan du temple Ă  bĂątir. L’exercice consistera Ă  passer de la pensĂ©e divine, reprĂ©sentĂ©e par le plan du Temple, Ă  la rĂ©alisation humaine dans un alignement de pierre qui part de la pierre de fondement jusqu'Ă  la pierre du dĂŽme. Donc la loge est un miroir de projection qui reflĂšte une volontĂ© divine filtrĂ©e par la fenĂȘtre-vitrail et en toute hypothĂšse, l’image d’un Temple idĂ©al en relation avec un plan loge miroir et le temple inversĂ©La loge qui est adossĂ©e au temple Ă  bĂątir en soi est aussi une chambre des reflets d’une totalitĂ© humaine, terrestre et loge est un miroir des trois mondes ou si on prĂ©fĂšre une chambre noire qui par trois ouvertures donne 1/le reflet inversĂ© du temple de l’homme qui est le temple intĂ©rieur, 2/du temple terrestre sur le plan manifestĂ© et 3/ par une troisiĂšme ouverture donne le reflet inversĂ© du temple cĂ©leste dans la quelque sorte le miroir juste » nĂ©cessite trois rĂ©tablissements consĂ©cutifs Ă  trois inversions, en soi dans le plan et dans l’ du changement de plan que nĂ©e l’inversion. Nous en trouvons un exemple, bien connu et mal compris dans le positionnement des colonnes Jet B mais aussi des colonnes antĂ©diluviennes que seul le sage sait lire et rĂ©tablir ».RĂ©tablir l’ orientation » c’est lire et comprendre le sens le duo Jakin- Boaz dans sa situation dedans-dehors faisant cĂ©sure entre le Temple et la Loge reste une entrĂ©e commune aux deux plans de la loge et du colonnes ambidextres la fin d’un cycle solsticial se confond avec le dĂ©but de l’autre et bifrontales Janus offrent une rĂ©elle perspective de l’entrĂ©e du Temple en relation symĂ©trique avec l’entrĂ©e dans la Loge. Pour aller de la Loge au Temple, il faut rĂ©tablir » l’entrĂ©e. La notion d’entrĂ©e est donc commune Ă  la Loge et au Temple et les deux plans organisent le passage de l’un a l’autre dans l’inversion du sens sens humain entrĂ©e par le couchant, sens divin entrĂ©e par le fait de rĂ©tablir » suppose symboliquement un retour Ă  l’origine, une remontĂ©e vers une situation, celle qui prĂ©cĂšde la chute de l’homme ou la destruction du Temple, ce qui confirme que l'image du Temple en gĂ©nĂ©ral a vocation de rĂ©tablir l’état originel qui se traduira au final par la vision d’une JĂ©rusalem peut-on dire que la Loge est adossĂ©e au Temple qui est l’Ɠuvre Ă  accomplir en soi pour avoir la le sens du rĂ©elRĂ©tablir l’image, la colonne dans son sens axial ou le temple dĂ©truit, semble la mission du sage, de l’initiĂ© qui connaĂźt le sens rĂ©el de l’écriture sacrĂ©e. Donc notre propre image, comme la rĂ©alitĂ©, est insaisissable dans sa globalitĂ©, car l’apparence reste trompeuse. On ne peut voir dans le miroir ce que nous sommes rĂ©ellement sans transposition de l’apparent au ainsi qu’on peut affirmer qu’il n’y a pas de plus grande initiation que la perception juste de la rĂ©alitĂ©, car la rĂ©alitĂ© suppose un effort de vision au-delĂ  des sage a son miroir qui est aussi bien l’instrumentum matĂ©riel que symbolique. Ce miroir peut donc ĂȘtre en soi » comme une chambre de projection, ou comme un temple vĂ©ritable rĂ©ceptacle intĂ©rieur d’une totalitĂ© visible, invisible et donc le miroir des sages qui Ă©tablit les correspondances dans diffĂ©rents plans et dans les trois axes et les six directions. LĂ  oĂč le profane voit une image qui le trompe, l’initiĂ© rĂ©tablit le sens interprĂ©tatif de l’image par transparence des plans, il a donc la lecture juste, lecture totale des trois Temples - miroirsLa lecture juste de l’image venue d’ailleurs ou du sujet-image au-delĂ  de l’objet-image suppose une mĂ©tamorphose du regard. Cette mĂ©tamorphose est une capacitĂ© Ă  l’analogie et Ă  la correspondance et, pour certains rites, une capacitĂ© Ă  l’ effet le sujet devient objet-image qu’il faut rĂ©interprĂ©ter, car le reflet n’est pas la rĂ©alitĂ© du plan concernĂ©, mais l’image inversĂ©e dans un plan infĂ©rieur ou supĂ©rieur ou en vis Ă  vis. Si toute la loge maçonnique est le reflet dans le domaine humain d’un temple Ă  bĂątir, alors ce temple est prĂ©sent dans les trois niveaux ou plans superposĂ©s intĂ©rieur et humain temple intĂ©rieur, terrestre et socio-historique Temple de Salomon et suivants, ou cĂ©leste telle la JĂ©rusalem cĂ©leste de la rĂ©vĂ©lation de donc avec l’instrument miroir que l’on voit » ou que l’on a une vision du ciel et de soi-mĂȘme, au-delĂ  de la dimension spatiale et du temple qui concentre une universalitĂ©, nous renvoie Ă  un non-lieu et a un non-temps propre aux images Ă©ternelles. ArchĂ©types et mundus imaginalisUn rite est dit hermĂ©tique » s’il autorise une technique de latĂ©ralisation du regard d’une part, et la navigation reprĂ©sentative sur les plans superposĂ©s d’autre des mondes lumineux- notion d’ouverture ou de brĂšche » -La superposition des grades et des imago mundi reprĂ©sentĂ©s par les trois tableaux de loge des trois premiers grades est pouvons alors dire que la loge est un miroir du monde symbolique attachĂ© au niveau d’éclairement du maçon et de la loge. On ne voit en effet le monde qu’en fonction de notre niveau de conscience de l’ĂȘtre et du rĂ©el qui variera dans le cheminement initiatique des l’esprit humain cherche la lumiĂšre et sa source et il se trouve que la lumiĂšre pĂ©nĂštre dans la chambre noire de la loge par une ouverture, une brĂšche symbolique Ă  l’Orient, puis la loge diffuse cette lumiĂšre par l’homme au sortir de la loge. Ceci constitue le plan de la manifestation, mais on peut tenir le mĂȘme raisonnement Ă  partir de l’ouverture situĂ©e au zĂ©nith de la voĂ»te Ă©toilĂ©e en regard du plan de la loge symbolisme liĂ© Ă  la clĂ© du dĂŽme ou clĂ© de voĂ»te en regard de l’arche et de la cavitĂ©. Enfin, s’agissant de l’individu lui-mĂȘme on comprendra l’intĂ©rĂȘt illuminateur de l’esprit de toutes les techniques visant Ă  relier le corps et la boĂźte d’os a l’axe terrestre-cĂ©leste, reprenant en cela le symbolisme de l’arbre de vie dans son orientation vers en sof ». Ici au niveau de l’homme se joue son Ă©tat de mĂ©diateur entre la terre et le ciel, et c’est la circulation de l’esprit-lumiĂšre notion de conscience Ă©clairĂ©e qui permet de rĂ©gler la superposition des trois plans. Le rĂ©glage se fait donc Ă  l’aide de miroirs qui vont chercher la lumiĂšre par les ouvertures de la chambre noire notion de conscience orientĂ©e.LatĂ©ralisation en loge et en-soi – le point de conjonction » et l’étoile -L’ouverture de la chambre noire fait passer la lumiĂšre et l’ point de passage est aussi le point d’inversion du dehors-dedans, une sorte de frontiĂšre constituĂ©e par un point de conjonction oĂč la totalitĂ© de l’image se concentre avec la lumiĂšre avant de se rĂ©pandre dans la par ce point de conjonction que la droite devient gauche pour le plan et que le haut devient bas pour l’axe. On retrouvera ce point de conjonction au sommet de la montagne, comme dans les trĂ©fonds de la caverne, ce point de conjonction est souvent reprĂ©sentĂ© par un Triangle d’or lame d’or pour le plan de la manifestation, une Ă©toile Ă  cinq branches pour le plan humain et une Ă©toile Ă  six branches pour le plan supĂ©rieur qui s’applique au plan infĂ©rieur. Ainsi la concentration dans le point de conjonction du monde en vis-Ă -vis ou en plus haut prend l’allure et l’aspect rayonnant et diffusant d’une donc la latĂ©ralisation qui rĂ©tabli ce que le miroir a inversĂ© d’un monde Ă  l’autre, entre deux plans, du moi au mon image dans le miroir doit ĂȘtre rĂ©tablie par mes fonctions cĂ©rĂ©brales, c’est cet attachement Ă  Ă©tablir la lumiĂšre la conscience Ă©clairĂ©e et rĂ©tablir la vĂ©ritĂ© la vision juste et orientĂ©e qui anime le n’a donc rien de magique, il est une technique ancestrale de reprĂ©sentation mentale juste et lumineuse, attachĂ©e aux aptitudes fondatrices et exploratrices de l’esprit trouve en loge de multiples preuves de ce phĂ©nomĂšne de latĂ©ralisation suivant la nature du rite pratiquĂ© c’est la place des colonnes qui donne l’orientation hermĂ©tique du rite [voir notre Ă©tude sur la place des colonnes dans le Livre de l’Apprenti] On notera une relation naturelle de symĂ©trie en X avec les facultĂ©s de l’hĂ©misphĂšre cĂ©rĂ©bral droit et la main gauche [Ă©pĂ©e flamboyante et soleil feu, illumination-action Ă©clairante], entre l’hĂ©misphĂšre gauche et la main droite [maillet et lune, eau, mallĂ©abilitĂ©-action transformatrice]. Cette double latĂ©ralisation aboutie toujours Ă  un point d’intersectionOn retrouve cette latĂ©ralisation croisĂ©e dans le croisement du chemin de la lumiĂšre et le la prise de parole des colonnes solsticiales J et B et les colonnes des apprentis et Compagnons au REP. Ce croisement est dĂ» Ă  la position plus ou moins Ă©clairĂ©e de l’apprenti et du compagnon en relation avec la colonne solsticiale de leur salaire. Cet aspect croisĂ© est aussi prĂ©sent dans le signe et contresigne qui Ă©quilibre le geste de la main droite par le geste de la main gauche, rĂ©alitĂ© , la latĂ©ralisation et donc le croisement implique un point de conjonction rĂ©alisant l’union [et l'Ă©quilibre de la droite et de la gauche, du Roi et de la Reine, du Soleil et de la Lune], comme le corps calleux fait la jonction et unit l’hĂ©misphĂšre droit et l’hĂ©misphĂšre faut donc rechercher, dans le phĂ©nomĂšne du miroir et de la symĂ©trie inversĂ©e, oĂč se situe le point de conjonction qui fait naĂźtre l’inversion. Il y a un point de conjonction entre les parvis et le HĂ©kal puis un autre entre le HĂ©kal et le DĂ©bhir, nous sommes ici dans l’axe de la lumiĂšre venue de l’Orient et nous pourrions Ă©tablir un point de conjonction dans l’axe Nadir ZĂ©nith 
mais aussi en brĂšve analyse des points de conjonction nous renvoie Ă©tonnamment dans le tracĂ© central d’un arbre de vie que l’on retrouve dans le schĂ©ma loge est comme une chambre photographique, elle inverse l’image des temples auxquels elle s’adosse, dans un plan donnĂ© ou dans un axe donnĂ©, et les tableaux de loge sont alors des lieux de projection qui donnent lieu Ă  des interprĂ©tations symboliques et au rĂ©tablissement hermĂ©tique du loge est donc symĂ©triquement adossĂ©e » Ă  l’Ɠuvre Ă  accomplir et c’est l’Ɠuvre qui fait la jonction avec les plans supĂ©rieurs et infĂ©rieurs, ceci explique l’inversion du couple Loge-Temple dans l’axe de la lumiĂšre venue de l’Orient et leurs entrĂ©es diffĂ©renciĂ©es [par l’Ouest pour la Loge, par l’Est pour le Temple]. Quoi qu’il en soit l’Ɠuvre apparaĂźt donc comme une Ă©chelle rĂ©alisatrice pour atteindre et relier le triangle et les deux rĂ©alisation de l’Ɠuvre repose sur l'Ă©paule du bĂątisseur, mais la pensĂ©e et la volontĂ© qui prĂ©cĂ©dent la rĂ©alisation sont affectĂ©es Ă  une autoritĂ© surplombante qui lĂ©gitime et rend nĂ©cessaire la mise en Ɠuvre. C’est donc Dieu qui pense et trace » les Plans du Temple, c’est les rois couronnĂ©s et mĂ©diateurs, David et Salomon, qui en expriment la volontĂ© » et fournissent les moyens et c’est Hiram Abif qui met en forme" l’ miroir de l’initiĂ©, miroir de l’unitĂ©Le miroir est associĂ© Ă  la lumiĂšre et Ă  la reprĂ©sentation du rĂ©el en diffĂ©rents niveaux d’ bon usage du miroir passe par la maĂźtrise de l’analogie et la connaissance des lois de correspondance. Il y a donc une lecture qui naĂźt d’un apprentissage hermĂ©tique du regard, car reposant sur une vĂ©ritĂ© au-delĂ  de l’apparent. Celui qui dispose ce cet enseignement est plus que jamais dans la rĂ©alitĂ©, car il voit au-delĂ  des apparences. Il voit et sĂ©pare le vrai du faux, il est sĂ©parateur » au sein du rĂ©el en vue de l’unitĂ©, c’est le sĂ©parĂ© qui travaille Ă  former l’ premier sujet sur lequel on doit apprendre Ă  utiliser le miroir, c’est sa propre image pour en finir avec l’ego et l’ second exercice se fera en regard de l’autre et du plan de vie et enfin le troisiĂšme exercice s’appliquera Ă  la projection du cĂ©leste au terrestre dans la recherche d’une autoritĂ© surplombante liĂ©e Ă  la conscience la plus Ă©clairĂ©e de l’humanitĂ© souvent confondue avec l’antĂ©rioritĂ© miroir ainsi intĂ©riorisĂ© par l’initiĂ©, comme un instrument de lecture, permet les projections mentales et les reprĂ©sentations dans les trois mondes terrestre, humain, cĂ©leste et plus sans doute. Il est entendu que l’initiĂ© devient par sa vision dĂ©doublĂ©e » un mĂ©diateur capable au terme de son Ă©lĂ©vation reprĂ©sentative, d’une vision et d’une lecture totale Ă  caractĂšre spirituel et Ă©thique comme il se doit. C’est pour cette raison que les prophĂštes furent rangĂ©s au rang des initiĂ©s, et que l’initiation fait correspondre la connaissance de soi avec une vision totalisante, oĂč le vrai, le beau et le bien se cĂŽtoient dans une unitĂ© ontologiquement travaillant en Loge de Saint Jean, le maçon travaille dans une loge universelle qui est un lieu unique de rĂ©flexion reflet des mondes pour tous les cherchants. C’est un lieu de projection, d’interprĂ©tation et de superposition des tracĂ©s de lumiĂšres intĂ©rieures, temporelles et lit et interprĂšte l’image traversĂ©e de ainsi que, pour nos anciens, l’image et la lumiĂšre irisĂ©e et colorisĂ©e venant d’un autre plan, traverse le vitrail de la rosace. La rosace elle-mĂȘme est une interprĂ©tation dĂ©clinĂ©e de l’étoile- miroir Ă  cinq ou six branches reflĂ©tant le trait directeur de l’au-delĂ . Cette lumiĂšre ainsi filtrĂ©e se projette sur le labyrinthe de la cathĂ©drale. Le labyrinthe est pour les anciens la Lieue de JĂ©rusalem » soit le chemin Ă  parcourir pour atteindre le centre spirituel. Le pĂšlerin en cheminant vers le centre du plan dĂ©couvre en mĂȘme temps son propre centre et entre finalement dans la lumiĂšre transcendante de l’ Ă©tant le point de conjonction du monde d’en haut qui se dĂ©ploie et rayonne dans le monde infĂ©rieur, joue le rĂŽle de miroir qui projette une image sur le sol du temple. Cette image et cette lumiĂšre irisĂ©e viennent frapper en oblique, ou latĂ©ralement », le centre spirituel reprĂ©sentĂ© par la JĂ©rusalem terrestre. Elle sert Ă  son tour de miroir pour le cherchant. C’est ainsi que dans une mĂȘme vision, le centre de soi se superpose au centre spirituel du monde reprĂ©sentĂ© par la JĂ©rusalem terrestre, qui elle-mĂȘme est en correspondance lumineuse avec la JĂ©rusalem cĂ©leste. C’est ici que le miroir de l’initiĂ© devient miroir de l’unitĂ© et nous renvoie systĂ©matiquement Ă  la notion de centre, d’axe, de latĂ©ralisation et de point de conjonction ou d'Ă©toile.Ă  suivreE.°.R.°. "Les Ecossais de Janas"
Lasolution Ă  ce puzzle est constituéÚ de 9 lettres et commence par la lettre C. Les solutions pour CONJONCTION SOUVENT DOUBLÉE de mots flĂ©chĂ©s et mots croisĂ©s. DĂ©couvrez les bonnes rĂ©ponses, synonymes et autres types d'aide pour rĂ©soudre chaque puzzle . Voici Les Solutions de Mots CroisĂ©s pour "CONJONCTION SOUVENT DOUBLÉE" Cependant. 0 0. Et. 0 0. Mais.
De l’eau sous forme liquide pourrait-elle se trouver en abondance dans la surface glacĂ©e d’Europe, une lune de Jupiter ? C’est l’hypothĂšse Ă©voquĂ©e dans une nouvelle Ă©tude. Mais ce n’est absolument pas une certitude. Jamais la vie n’a encore Ă©tĂ© identifiĂ©e en dehors de notre planĂšte, mais s’il y a un endroit prometteur, c’est trĂšs certainement Europe. Cette lune de Jupiter est un des lieux du systĂšme solaire qui parait l’un des plus habitables ce qui ne veut pas dire habitĂ©. Une Ă©tude parue dans Nature le 19 avril 2022 relance justement le sujet. Des poches d’eau peu profonde peuvent ĂȘtre courantes dans la coquille de glace d’Europe, augmentant [son] habitabilitĂ© potentielle », lit-on dans un communiquĂ© prĂ©sentant les travaux. La prĂ©sence d’eau sur Europe n’est pas, en elle-mĂȘme, une nouveautĂ©, explique Ă  Numerama Ines Belgacem, planĂ©tologue en post-doctorat Ă  l’Agence spatiale europĂ©enne ESA, spĂ©cialiste des lunes glacĂ©es de Jupiter. De l’eau sur Europe, il n’y a que ça ! Il y a de la glace d’eau en surface et il y a de l’eau en profondeur. [
] On sait qu’il y a un ocĂ©an sous la couche de glace, grĂące Ă  des mesures indirectes. Par contre, nous n’avons pas de contrainte trĂšs forte sur l’épaisseur de la couche de glace et celle de l’ocĂ©an, avant d’arriver au manteau. Il doit y avoir environ 25 kilomĂštres de glace, puis l’ocĂ©an, puis le manteau. » L’existence de l’ocĂ©an n’est plus discutĂ©e aujourd’hui. Ce qui est discutĂ©, ce sont les implications de l’existence de cet ocĂ©an y a-t-il un environnement habitable ? », rĂ©sume l’experte. Ce qui fait d’Europe un endroit si viable dans la recherche de la vie, ou au moins de l’habitabilitĂ©, est le lien Ă©troit entre son ocĂ©an et son manteau rocheux les deux sont en contact. On a donc de l’activitĂ© chimique Ă  cet endroit-lĂ . Or, si on fait l’analogie avec ce qu’on connait sur Terre, la vie y est apparue dans les ocĂ©ans. » Europe et Jupiter, illustration. // Source Nino Barbey pour Numerama C’est dans ce contexte que l’étude avance une possibilitĂ© la prĂ©sence de rĂ©servoirs d’eau liquide donc, peu profonde, contrairement Ă  l’ocĂ©an quasiment partout dans la couche glacĂ©e de la lune Europe. Ce ne seraient pas juste quelques poches situĂ©es ici et lĂ , mais un phĂ©nomĂšne bien plus prĂ©sent sur cet astre. L’hypothĂšse est encourageante, car la coquille de glace Ă©paisse sur Europe est une barriĂšre intimidante avec cet ocĂ©an si prometteur. Les auteurs envisagent qu’elle soit finalement moins une barriĂšre qu’un lieu dynamique, peut-ĂȘtre lui-mĂȘme habitable. NĂ©anmoins, cette Ă©tude ne permet absolument pas de l’affirmer avec certitude, ces rĂ©sultats ne sont pas issus d’observations directes. C’est de la planĂ©tologie comparĂ©e, complĂšte l’experte. La planĂšte Ă  laquelle on a le plus accĂšs, c’est la Terre. Mais faire des parallĂšles avec la Terre est compliquĂ© avec les lunes glacĂ©es. Le substitut le plus proche, c’est le pĂŽle nord. » Les auteurs travaillent ici sur une structure gĂ©ologique du Groenland, une double ride » imaginez deux montagnes, avec une vallĂ©e au milieu qui a Ă©tĂ© comparĂ©e aux structures vues sur Europe. En Ă©tudiant cette double ride par radar, ils se sont aperçus qu’il avait une remontĂ©e d’eau liquide, qui pourrait expliquer l’existence de ces bosses. Par analogie, cela pourrait se former ainsi sur Europe. » Pour aller plus loin Ici, c’est donc l’existence d’une double ride qui est dĂ©couverte et analysĂ©e de façon poussĂ©e sur Terre. On n’est pas capable de faire ce genre d’analyse sur Europe encore, nous n’avons ni les donnĂ©es, ni le temps d’observation qu’il faut », indique Ines Belgacem. La spĂ©cialiste souligne une limite Ă©vidente Ă  ce travail les ordres de grandeur sont trĂšs diffĂ©rents entre les rides Ă©tudiĂ©es au Groenland et celles sur Europe. Ces rides se forment sur des centaines de kilomĂštres, ça veut dire qu’il faudrait qu’on ait de l’eau qui ait remontĂ© sur toute cette longueur. On n’est pas sur les mĂȘmes Ă©chelles. » Illustration des doubles rides sur Europe, avec une poche d’eau, logĂ©e dans la couche glacĂ©e. // Source Justice Blaine Wainwright On comprend toutefois pourquoi l’hypothĂšse remet en lumiĂšre la question de l’habitabilitĂ© d’Europe, mĂȘme si la conclusion de l’étude n’est pas une certitude. Ines Belgacem nous Ă©numĂšre les interrogations sous-jacentes Cette eau liquide superficielle a-t-elle un lien direct avec l’ocĂ©an ? Cela pourrait-il faciliter l’étude de l’habitabilitĂ© dans le futur ? Pourrait-on l’examiner avec un futur atterrisseur de façon plus simple que l’ocĂ©an lui-mĂȘme ? » Impossible de trancher pour l’instant, affirme la scientifique, ni mĂȘme dans un futur proche. Les prochaines missions JUICE et Europa Clipper arriveront vers Jupiter autour de 2030, rappelle la planĂ©tologue. On commencera alors Ă  avoir des donnĂ©es plus poussĂ©es pour analyser ce genre de choses et peut-ĂȘtre aider Ă  trancher. » À un horizon plus lointain, 2040, il est mĂȘme envisagĂ© de tenter de dĂ©poser des sondes Ă  la surface d’Europe, pour obtenir des mesures sur place. En attendant ces Ă©chĂ©ances, les scientifiques ont tout intĂ©rĂȘt Ă  Ă©mettre des hypothĂšses, comme celle dans cette nouvelle Ă©tude. On essaye de comprendre l’histoire et les mĂ©canismes de formation des diffĂ©rents terrains. Et si on arrive Ă  discriminer parmi les modĂšles, cela aide notre exploration future d’Europe », conclut la scientifique. Retrouvez toutes les infos sur l'impĂ©tueuse planĂšte Jupiter
Conjonctionet disjonction dans la poĂ©sie de Saint-Denys Garneau : Ă©tude du fonctionnement des phĂ©nomĂšnes de cohĂ©sion et de rupture dans des textes poĂ©tiques Item Preview remove-circle Share or Embed This Item. Share to Twitter. Share to Facebook. Share to Reddit. Share to Tumblr . Share to Pinterest. Share via email. EMBED Voir double diplopie Le trouble de la vision dans lequel le sujet perçoit deux images d'un seul et mĂȘme objet s'appelle la "diplopie". Cela se produit lorsque les images perçues par chaque Ɠil n'arrivent plus Ă  se superposer double diplopie ComprendreLa diplopie peut ĂȘtre verticale - les deux images sont l'une au-dessus de l'autreou horizontale - l'une Ă  cĂŽtĂ© de l' 99 % des cas, la diplopie touche les deux yeux, on parle alors de "diplopie binoculaire" ; si elle ne touche qu'un Ɠil, il s'agit d'une "diplopie monoculaire".Si l'on couvre l'un des deux yeux, la diplopie peut ĂȘtre accompagnĂ©e de plusieurs symptĂŽmes, dont les principaux sont une douleur en bougeant les yeux et une rougeur de l' atteint de diplopie aura tendance Ă  loucher ou Ă  garder un Ɠil fermĂ©, car il n'a pas encore appris Ă  faire abstraction d'une des deux double diplopie CausesDiplopie binoculaireConsommation exagĂ©rĂ©e d' d'un kyste ou d'une tumeur derriĂšre l'Ɠil,l'empĂȘchant de bouger normalement. Cela entraĂźne un dĂ©salignement du diplopie peut ĂȘtre associĂ©e Ă  de l'exophtalmie quand l'Ɠil semble ĂȘtre sorti de l'orbite, Ă  de la douleur en bougeant les yeux, Ă  une rougeur des yeux et, plus rarement, Ă  un affaissement de la Ă  la tĂȘte ou au les personnes de plus de 55 ans, la diplopie est habituellement due Ă  la paralysie d'un nerf crĂąnien secondaire Ă  une diabĂ©tiques, les hypertendus, les fumeurs et les individus dont le taux de cholestĂ©rol est Ă©levĂ© y sont davantage les individus plus jeunes, cette atteinte rĂ©sulte de la compression d'un nerf par une tumeur personnes concernĂ©es peuvent ĂȘtre prises de vertiges, Ă©prouver de la faiblesse ou des engourdissements dans les bras ou les jambes, avoir une pupille dilatĂ©e et une paupiĂšre d'un muscle de l'Ɠil myosite.Elle s'accompagne le plus souvent de douleur en faisant bouger les yeux, de rougeur et d' d'un muscle de l'Ɠil myasthĂ©nie, par exemple.Une paupiĂšre tombante y est souvent de la glande thyroĂŻde maladie de Basedow.Elle survient gĂ©nĂ©ralement entre 20 et 50 ans et provoque, dans la plupart des cas, une diplopie verticale accompagnĂ©e d'exophtalmie et de s'agit d'un dĂ©faut optique empĂȘchant le sujet de bien voir Ă  distance ou de prĂšs, ce qui entraĂźne parfois une peut ĂȘtre accompagnĂ©e d'une vision de la cornĂ©e taie.Une vision embrouillĂ©e et un Ă©blouissement Ă  la lumiĂšre photophobie en constituent les NewsletterRecevez encore plus d'infos santĂ© en vous abonnant Ă  la quotidienne de adresse mail est collectĂ©e par pour vous permettre de recevoir nos actualitĂ©s. En savoir Oeil, Bouche, Dent, Nez, Gorge, Oreille, CheveuxSource Guide familial des symptĂŽmes sous la direction du Dr AndrĂ© H. Dandavino - Copyright Rogers Media, 2005 OuĂ  ĂȘtre envahie comme dans « Nocturne vulgaire » : « et dans un dĂ©faut en haut de la glace de droite tournoient les blĂȘmes figures lunaires, feuilles, seins ; – un vert et un bleu trĂšs foncĂ©s envahissent l’image », Illuminations, O. C., op. cit ., p. 141. On pense aussi Ă  cet autre passage de « GĂ©nie » : « Son corps !
ï»żAccueil ‱Ajouter une dĂ©finition ‱Dictionnaire ‱CODYCROSS ‱Contact ‱Anagramme conjonction et son double dans la glace — Solutions pour Mots flĂ©chĂ©s et mots croisĂ©s Recherche - Solution Recherche - DĂ©finition © 2018-2019 Politique des cookies.
Larose par sa couleur rouge est donc symbole du communisme ( et aussi du socialisme), le rĂ©sĂ©da est blanc, couleur de la monarchie, du catholicisme et donc de la droite. MĂ©taphore de la rĂ©colte : v.11 « quand les blĂ©s sont sous la grĂȘle, fou qui fait le dĂ©licat », valeur proverbiale. Cette mĂ©taphore sera reprise en fin de poĂšme.
Il y avait une grande diffĂ©rence entre les deux personnalitĂ©s de ma mĂšre. Il est arrivĂ©, lorsque j’étais enfant que j’eusse Ă  son sujet des rĂȘves d’angoisse. Le jour, elle Ă©tait une mĂšre aimante, mais la nuit, elle me paraissait redoutable. Elle me semblait ĂȘtre comme une voyante, et en mĂȘme temps un Ă©trange animal, comme une prĂȘtresse dans l’antre d’un ours, archaĂŻque et scĂ©lĂ©rate. » [1] Aux origines de l’idĂ©e de complexe 1À partir de cette notation de la main mĂȘme de Jung dans ses mĂ©moires, on pourrait introduire le sujet du double par l’amplification du thĂšme des deux mĂšres, comme le fit Freud quand il Ă©laborait la psychogenĂšse d’un souvenir d’enfance de LĂ©onard de Vinci; texte qui, rappelons-le, emporta la totale adhĂ©sion de Jung quand il le reçu des mains de son auteur. Mais l’explication psycho biographique serait un peu courte pour rendre compte de la richesse des ouvertures que la question du double propose Ă  la pensĂ©e analytique jungienne. Nous serons pourtant bien obligĂ© d’en passer par quelques Ă©lĂ©ments d’histoire des idĂ©es pour donner un cadre Ă  l’articulation que nous proposons entre complexe et double que nous dĂ©velopperons Ă  travers les notions jungiennes de persona et d’ombre. Nous Ă©voquerons Ă©galement la spĂ©cificitĂ© de l’aspect de mutualitĂ© qui habite la conception jungienne du transfert pour nous permettre d’ouvrir cette rĂ©flexion sur une courte vignette clinique. 2À la recherche d’une spĂ©cialisation dans ses Ă©tudes mĂ©dicales, Jung jeune Ă©tudiant, tombe sur le manuel de psychiatrie de Krafft-Ebing dans lequel il lit que la maladie mentale est une maladie de la personne » face Ă  laquelle le mĂ©decin s’engage avec la totalitĂ© de son ĂȘtre ». Cette rĂ©vĂ©lation, au sens propre du terme qui lui permet de connaĂźtre par une voie surnaturelle quelque chose d’inconnu, va donner une orientation tout Ă  fait spĂ©cifique Ă  ses premiers travaux scientifiques. 3À partir des observations et rĂ©flexions cliniques de sa thĂšse de mĂ©decine Psychologie et pathologie des phĂ©nomĂšnes dits occultes [2], il pose les bases de sa comprĂ©hension du fonctionnement psychique dans lequel s’animent des instances qu’il nommera complexes » et qu’il dĂ©crira comme des Ă©lĂ©ments personnels autonomes appartenant au fonctionnement du moi mais n’y Ă©tant pas encore intĂ©grĂ©s, ou tout au moins qui ne sont pas reconnus ni assumĂ©s par lui [3]. Jung construit alors les prĂ©mices d’une conception d’un inconscient organique, vivant et dynamique. Il va jusqu’à suggĂ©rer que la manifestation du complexe peut ĂȘtre porteuse d’un avenir si on accepte de le dĂ©crypter de maniĂšre prospective, c’est-Ă -dire en inscrivant le message dont il est porteur dans le besoin de croissance et de rĂ©alisation soutenue par l’énergie de ce qu’il dĂ©crira dans la suite de ses recherches comme le soi [4] du sujet. 4On peut dans cette Ă©tude lire les expĂ©riences menĂ©es par Jung comme une sorte de dĂ©clinaison des rĂȘveries d’une jeune adolescente aux prises avec les aspects conflictuels d’un projet fĂ©minin inconscient. Jung fait [5] en effet l’hypothĂšse qu’il ne s’agit pas d’autre chose que de nouvelles formations de caractĂšre ou des tentatives de percĂ©e de la personnalitĂ© future qui, par suite de difficultĂ©s particuliĂšres se trouvent liĂ©es Ă  certains troubles de la conscience. » 5Son travail Ă  l’hĂŽpital psychiatrique du Burghölzli, alors dirigĂ© par Eugen Bleuler, le met en contact quotidien avec des malades psychotiques et lui permet de conforter ses intuitions sur le rĂŽle Ă  donner aux phĂ©nomĂšnes de dissociation Ă  l’origine de la formation des complexes, et cela non pas dans la seule acception pathologique classique, mais Ă©galement dans l’approche dynamique des fonctionnements psychiques, c’est-Ă -dire comme une forme de proposition de la rĂ©solution d’un conflit qui aura Ă  ĂȘtre pris en compte par le moi. 6Pour la jeune psychiatrie de la fin du XIXe siĂšcle, si l’existence de l’inconscient Ă©tait acquise, les expĂ©riences mĂ©diumniques, le somnambulisme, l’hypnose, sans parler de l’observation des hystĂ©riques sont le champ d’exploration privilĂ©giĂ© au sein duquel la question de la discontinuitĂ© entre la conscience et l’inconscient est activement explorĂ©e et dont les manifestations sont dĂ©crites en termes de personnalitĂ©s multiples ». Un des exemples les plus marquants de ces travaux est fourni par ThĂ©odore Flournoy, qui a inspirĂ© quant Ă  la mĂ©thode employĂ©e, la premiĂšre publication de Jung sur les dĂ©lires de Miss Miller dans MĂ©tamorphoses et symboles de l’inconscient [6], ouvrage qui scellera sa sĂ©paration d’avec Freud en 1912. 7Le chercheur reste alors, comme aujourd’hui, face Ă  la question essentielle du lien unissant la personnalitĂ© consciente Ă  l’inconsciente et de leurs rapports rĂ©ciproques. Pour mĂ©moire, rappelons que Pierre Janet dĂ©veloppe ses travaux Ă  la SalpĂȘtriĂšre Ă  propos de l’hystĂ©rie et que Jung y fait un stage d’étude au cours de l’hiver 1902. L’abaissement du niveau mental, la faiblesse du moi sont des notions qui permettront Ă  ce dernier de comprendre des affections dans lesquelles le manque, le manque de symbolisation ou encore la mise en reprĂ©sentation dans le corps, sont liĂ©s Ă  une restriction du champ de conscience, ce qui Ă©videmment diffĂšre profondĂ©ment de la notion freudienne de refoulement. 8L’application de ces intuitions trouvera pour Jung un premier champ d’expĂ©rimentation clinique dans les expĂ©riences d’association [7] qu’il mĂšne Ă  l’hĂŽpital, Ă  la fois comme recherche mais aussi comme conduite thĂ©rapeutique. On sait qu’il a soumis ces tests Ă  Sabina Spielrein [8] qui rĂ©agit, par exemple, au mot battre » en Ă©tant incapable de se le remĂ©morer. 9Mais ce qui intĂ©resse Jung au premier chef est de repĂ©rer les effets de compensation de l’abaissement du niveau mental qui laisse apparaĂźtre sur la scĂšne inconsciente du sujet les voies de dĂ©gagement d’une psychĂ© qui figure, personnifie et donne vie Ă  ces contenus complexuels qu’on a longtemps crus ĂȘtre de purs dĂ©lires quand ce n’était pas l’expression immorale d’une quelconque possession dĂ©moniaque, et donc coupable. 10Jung qualifie ces complexes par leur tonalitĂ© affective » signifiant par lĂ  mĂȘme leur forte composante personnelle et prĂ©cisant en mĂȘme temps leur autonomie qui les rend parfois difficilement identifiables Ă  la personnalitĂ© consciente, telle qu’on croit la connaĂźtre. Ces complexes permettent donc de rendre compte de l’idĂ©e d’une psychĂ© qui n’est pas une unitĂ©, mais une multiplicitĂ© contradictoire de complexes qui interagissent entre eux Tout complexe autonome, et ne fut-il que relativement autonome, prĂ©sente la particularitĂ© de surgir sous forme d’une personnalitĂ©, c’est-Ă -dire de surgir, sur l’écran du fond mental, personnifiĂ©. » [9] Cette figurabilitĂ© du complexe, dans ses aspects les plus personnifiĂ©s, nous met d’emblĂ©e en contact avec une acception jungienne tout Ă  fait typique des multiples facettes de la vie psychique, dans l’entre deux du double, Ă  la fois ce qui est moi et non-moi. La dissociabilitĂ© de la psychĂ© 11La notion de dissociabilitĂ© de la psychĂ© qui dĂ©coule de la thĂ©orie jungienne des complexes signifie que ces parts de la psychĂ© se dĂ©tachent elles-mĂȘmes de la conscience jusqu’à un tel point que non seulement elles paraissent Ă©trangĂšres mais mĂšnent une vie autonome de leur cĂŽtĂ©. » [10] Jung, dans une attitude de clinicien moderne, va se mettre alors Ă  Ă©couter les histoires que ses malades de l’hĂŽpital lui racontent; il accueille de maniĂšre trĂšs originale pour l’époque, la voix du complexe comme l’expression d’un aspect de la vie psychique infigurable autrement que dans ces formes dissociĂ©es, Ă  cause des trop faibles ressources symboliques dont dispose le moi fragile de ces patients. 12La position contre-transfĂ©rentielle qui est alors la sienne et qu’il dĂ©veloppera dans ses travaux Ă  propos de l’identitĂ© inconsciente ou participation mystique, pourrait s’approcher de ce que CĂ©sar et SĂĄra Botella [11] dĂ©crivent comme rĂ©gression formelle de la pensĂ©e de l’analyste si l’analyste n’a pas recours Ă  des solutions dĂ©fensives investissement narcissique de l’analysĂ© en tant que double, convictions toutes faites des thĂ©ories analytiques prĂȘtes-Ă -porter », mĂ©moire, rĂ©investissement de ses propres traces mnĂ©siques inconscientes aboutissant Ă  un contre-transfert et donnant un sens dĂ©jĂ  connu » Ă  la relation, il se trouve confrontĂ© Ă  la rĂ©gression formelle de sa pensĂ©e, Ă  l’inconnu. [...] Au plus prĂšs de l’inconnu Ă©veillĂ© par l’analysĂ©, des interprĂ©tations particuliĂšrement intuitives pourront ainsi surgir chez l’analyste. Par voie rĂ©grĂ©diente directe, ces interprĂ©tations frayent l’accĂšs Ă  l’irreprĂ©sentable, autrement inaccessible, de l’analysĂ©. » [12] 13Au-delĂ  des expĂ©riences d’associations, les recherches de Jung Ă  propos du contenu des dĂ©lires de ses patients l’amĂšnent Ă  identifier le fond culturel et religieux liĂ© aux grands mythes de l’humanitĂ© et qu’il reconnaĂźt dans les productions des schizophrĂšnes. L’émergence et le contenu de ces productions lui paraissent pouvoir remplir la mĂȘme fonction de sens et donc, de rĂ©solution des conflits, que l’usage culturel et religieux en fait dans toutes les civilisations et de tout temps. 14DĂ©jĂ , dans sa thĂšse de mĂ©decine, la question du rapport au mythe Ă©tait posĂ©e dans les dĂ©doublements de personnalitĂ© de la jeune fille, sujet de son Ă©tude clinique, mais exclusivement sous l’angle de la pathologie de la mythomanie. À partir de 1906, les Ă©changes Ă©pistolaires avec Freud le conduisent Ă  poursuivre sa rĂ©flexion sur les productions de l’inconscient dans la voie d’une diffĂ©renciation de plus en plus prĂ©cise vis-Ă -vis de la suprĂ©matie du refoulĂ© sexuel freudien. C’est le rĂȘve, qu’il fait Ă  bord du paquebot qui les ramenait des États-Unis [13] avec Freud et Ferenczi qui lui permet de prĂ©ciser son idĂ©e de l’inconscient collectif il y voyait une maison pourvue, au-dessous de sa cave ordinaire, d’une cave supplĂ©mentaire sous laquelle se trouvait encore un agrĂ©gat de poteries, d’ossements et de crĂąnes prĂ©historiques. Freud lui interprĂ©ta qu’il s’agissait de dĂ©sirs de mort Ă  propos d’une personne de son entourage et Jung de son cĂŽtĂ© se mit Ă  approfondir ses connaissances Ă  propos des mythes et du symbolisme pour mettre en Ă©vidence leur accointance avec les contenus des dĂ©lires des patients psycho-tiques. On peut voir dans cette simple anecdote un Jung phĂ©nomĂ©nologue, empiriste, d’abord attentif Ă  l’observation de son propre inconscient. 15La notion jungienne de complexe introduit donc particuliĂšrement bien cette formation du double, dans une acception qui ne renvoie pas exclusivement au mĂȘme comme un certain niveau d’usage lexical peut nous le faire penser, mais avant tout Ă  une dimension du monde interne intimement et Ă©motionnellement vĂ©cue comme partie de soi et en mĂȘme temps sĂ©parĂ©e, parce qu’étant projetĂ©e sur l’autre, dans le monde externe; elle peut alors ĂȘtre perçue comme nĂ©gative, insupportable, et donc Ă©trangĂšre, ou encore comme fascinante et activant une forme de possession dans la psychĂ© inconsciente de celui qui en est habitĂ©. Cette notion de complexe introduit la dimension subtile de la reconnaissance de l’altĂ©ritĂ© sur la scĂšne intĂ©rieure, rĂ©verbĂ©rĂ©e dans et par la relation Ă  l’autre, et elle conduit Ă  reconnaĂźtre la difficile, sinon impensable, altĂ©ritĂ© de l’autre. 16On s’étonne parfois des appellations Ă©tranges donnĂ©es par Jung Ă  ses concepts anima, animus, ombre, persona, etc. En fait, Ă  travers l’approche complexuelle, on comprend qu’elles rĂ©pondent Ă  l’idĂ©e de personnification d’instances vivantes par lesquelles la dialectique du moi et de l’inconscient Ă©tablit un dialogue actif et crĂ©atif. En les nommant complexes autonomes, Jung indique aussi le statut qu’il leur attribue dotĂ©s d’une Ă©nergie spĂ©cifique, les complexes vivent leur vie faite de rencontres, de recompositions, de dĂ©compositions dans les mouvements profonds de la vie psychique inconsciente confrontĂ©e aux aventures du monde externe. Par sa puissance, la vitalitĂ© de la vie complexuelle dans la psychĂ© de l’individu Ă©voque les entitĂ©s spirituelles, Ăąmes errantes, esprits malins ou bĂ©nĂ©fiques, quand il ne s’agit pas d’animaux fantastiques ou de phĂ©nomĂšnes naturels incontrĂŽlables, qui, de tout temps ont habitĂ© la croyance humaine. 17 Non seulement les processus psychiques tĂ©moignent souvent d’une remarquable indĂ©pendance par rapport aux faits vĂ©cus par la conscience, mais on peut aussi discerner un net relĂąchement ou une sĂ©paration dans les processus conscients, [...] il existe des cas oĂč ce n’est pas Ă  proprement parler la personnalitĂ© tout entiĂšre qui est scindĂ©e en deux, mais oĂč seules de petites parties s’isolent. Il s’agit mĂȘme de trĂšs antiques expĂ©riences de l’humanitĂ©, que reflĂšte l’hypothĂšse universellement rĂ©pandue d’une pluralitĂ© d’ñmes en un seul et mĂȘme individu. » [14] 18 On le sait, ajoute Jung, l’expĂ©rience psychiatrique montre qu’il suffit de bien peu de choses pour faire Ă©clater le semblant d’unitĂ© de la conscience pour la dĂ©sagrĂ©ger en ses Ă©lĂ©ments premiers. » [15] On pense aux notions de cryptes et de fantĂŽmes dĂ©crites par Nicolas Abraham et Maria Torok. L’importance donnĂ©e Ă  la phĂ©nomĂ©nologie, qui permet Ă  Jung de ne pas douter de la rĂ©alitĂ© des phĂ©nomĂšnes psychiques issus de la dissociabilitĂ© de la psychĂ©, l’autorise Ă  relier ces phĂ©nomĂšnes Ă  l’expression d’une autre rĂ©alitĂ©, mythologique, prĂ©historique ou historique, celle-lĂ  Ces figures psychiques dotĂ©es d’une Ă©nergie considĂ©rable, souvent destructrice, symbolisent une libido surhumaine, aux multiples visages par laquelle s’actualisent, dans l’état profondĂ©ment rĂ©gressĂ© de ces patients, des problĂ©matiques plus primitives » qu’infantiles, plus impersonnelles que propres au sujet et Ă  son histoire. » [16] 19Jung donne un statut psychologique Ă  part entiĂšre Ă  ces instances psychiques primitives agissant dans l’inconscient de l’homme; il en fait des figures de l’autre », selon l’heureuse expression d’Élie G. Humbert [17], qui ne peuvent se rĂ©duire Ă  des manifestations du dĂ©jĂ  connu – fut-il mythologique ou culturel –, mais inscrivent leur figuration dans l’histoire et l’expĂ©rience singuliĂšre du sujet, et le complexe d’ƒdipe en serait une parmi d’autres. Contrairement Ă  ce qu’une lecture superficielle de Jung a pu laisser penser Ă  certains, son interrogation sur le sens de la vie n’évince pas la question de la singularitĂ© et de l’unicitĂ© du rapport Ă  l’autre. Ce rapport s’inscrit d’abord dans la psychĂ© collective, dans les figurations archĂ©typiques – l’humain ne se fait que dans la relation Ă  l’autre –, dont le moi aura Ă  se diffĂ©rencier en se mettant au contact avec les aspects conscients et inconscients les plus personnels de son appartenance individuelle. 20Ces catĂ©gories de la rencontre que propose l’expĂ©rience de l’inconscient archĂ©typique correspondent aux formes que prennent les dynamismes inconscients pour intervenir dans la vie physique et psychique, c’est pourquoi leurs relations au conscient ne peuvent ĂȘtre dessinĂ©es Ă  l’avance; elles ne sont en rien mĂ©caniques. Ces catĂ©gories proposĂ©es par Jung sont comme la figure de l’autre, des mĂ©diatrices de la relation. » [18] Leur fonction mĂ©diatrice les place Ă  la charniĂšre du moi et du non-moi, caractĂ©ristique de la figure du double. Elles sont Ă  la base de la constitution de l’identitĂ© du sujet [19], en mĂȘme temps qu’elles autorisent, comme en tout premier lieu dans la relation primaire entre la mĂšre et le bĂ©bĂ©, la diffĂ©renciation des composantes du mĂȘme l’éloignement de celle qui est vĂ©cue comme mĂȘme, la mĂšre et la reconnaissance de l’altĂ©ritĂ© de l’autre, grĂące Ă  l’élaboration symbolique de l’absence. 21Ces instances psychiques dotĂ©es d’une puissante Ă©nergie archaĂŻque s’activent dans des manifestations d’ordre complexuel, donc personnel, ce qui permet au moi de prendre en compte les dĂ©sordres qu’elles provoquent, les besoins qu’elles expriment et de remonter ainsi jusqu’aux conflits inconscients dont elles exigent la rĂ©solution, ce qu’au mieux, on voit apparaĂźtre dans le travail d’analyse. La persona, l’anima, l’animus, l’ombre en sont les figures les plus communes. Elles se retrouvent sous des formes diffĂ©rentes, mais dans la mĂȘme ligne thĂ©matique dans l’imaginaire de l’homme comme dans la culture et la mythologie des peuples. Leur Ă©laboration au cours du travail d’analyse relie le sujet Ă  son histoire personnelle et Ă  ses avatars, tout en lui permettant de reconstituer les repĂšres qui donnent sens Ă  son existence au sein de la collectivitĂ© humaine. 22Parmi ces archĂ©types, la persona et l’ombre sont sans doute les deux modalitĂ©s psychiques dĂ©crites par Jung qui nous rapprochent le plus du thĂšme du double en nous permettant de l’explorer de maniĂšre originale. Bien qu’il ne lui ait plus apportĂ© de modification aprĂšs 1928, le concept de persona est intĂ©ressant Ă  plus d’un titre, puisqu’il rend compte, en l’absence d’une mĂ©tapsychologie systĂ©matisĂ©e chez Jung, d’une modalitĂ© d’identification et de constitution du moi, Ă  la charniĂšre entre le monde interne et celui des investissements d’objet, et des reprĂ©sentations collectives. La persona 23Persona est le nom latin du masque que l’acteur porte sur scĂšne pour cacher son visage, se dĂ©singulariser en quelque sorte, afin d’amplifier la puissance d’évocation universelle de sa parole. Comme toujours, les acceptions que Jung propose Ă  la notion de persona tout au long de son Ɠuvre sont multiples et ouvrent sur des champs variĂ©s de l’expĂ©rience mais toutes ont Ă  voir avec l’idĂ©e d’une identification aux valeurs ou aux figures qui appartiennent au monde collectif. Aujourd’hui, dans la foulĂ©e du dĂ©veloppement des travaux sur l’attachement, on pourrait dire que la persona prend son origine dans le processus d’identification propre Ă  la naissance et Ă  la constitution de l’identitĂ© du sujet. La persona assure ensuite le sentiment de continuitĂ© narcissique dans la relation Ă  l’autre et au monde. Dans ses expressions pathologiques, l’identification Ă  la persona serait une forme de quĂȘte narcissique interminable, pouvant aller jusqu’aux limites de l’expĂ©rience de dĂ©personnalisation... 24Jung reconnaĂźt Ă  la persona la fonction psychique d’interface, intermĂ©diaire pour le moi du sujet entre son monde interne et le monde externe elle serait la fonction qui permettrait aux moi de se prĂ©senter aux objets externes et d’entrer en relation avec eux, tout en tenant compte des objets internes. » [20] Dans cette acception, on pourrait y voir l’entre-deux de la double composante narcissique et objectale, naturelle dans les processus d’identification primaire. On verra, dans la vignette clinique prĂ©sentĂ©e plus loin, une illustration de cet aspect. Mais Jung insiste aussi sur la dimension d’illusion, de mise en scĂšne que la persona secrĂšte de maniĂšre souvent dĂ©fensive en provoquant des effets d’adhĂ©sivitĂ© aux valeurs et aux idĂ©aux; elle est alors une formation de compromis entre l’individu et la sociĂ©tĂ© ». 25L’analyste winnicottien Jan Abram, dans Le langage de Winnicott, souligne la proximitĂ© qui existe entre les notions de faux self et de persona. Il Ă©crit Cela me rappelle, dans la thĂ©orie de Jung, la persona qu’il dĂ©finit comme Ă©tant un self qui se prĂ©sente en sociĂ©tĂ© sous un aspect poli et socialisĂ©. Cela ressemble au self sain de la thĂ©orie de Winnicott, qui constitue un intermĂ©diaire entre le self privĂ© et le monde extĂ©rieur au sens large. Une trop grande identification avec sa persona cependant est considĂ©rĂ©e par Jung comme relevant d’une organisation pathologique – tout comme le faux self prĂ©sentĂ© dans l’échelle d’évaluation par Winnicott. » [21] 26Dans la notion de persona telle qu’elle est dĂ©crite par Jung dans son aspect pathologique, ce qui est intĂ©ressant est bien qu’il la conçoive comme l’identification du moi Ă  une image de lui-mĂȘme, mais doublĂ© des qualitĂ©s puisĂ©es dans l’imaginaire collectif qui lui seraient nĂ©cessaires pour exister, survivre, en l’absence d’un sentiment de valeur suffisant. Pour illustrer cette idĂ©e, prenons l’exemple d’un Ă©vĂ©nement rĂ©cent qui a fait les titres des journaux. Une jeune femme se glisse dans les habits d’une victime de l’antisĂ©mitisme et met en scĂšne sa propre attaque par des adolescents maghrĂ©bins et noirs. Tout se passe comme si son moi en quĂȘte de valeur Ă©tait informĂ© de la rĂ©ponse exacte que cet acte va automatiquement provoquer dans le collectif. La rĂ©ponse est donnĂ©e en termes de reconnaissance et d’empathie, qui sont en fait les sentiments dont, par la suite, la jeune femme avouera manquer personnellement de la part de son compagnon et plus gĂ©nĂ©ralement dans son histoire familiale. On pourrait dire qu’elle crĂ©e de toutes piĂšces le personnage provoquant une forte identification de la part des autres, capital d’identification nĂ©cessaire aux besoins profonds de son moi. 27Juliette Vieljeux montre clairement le fonctionnement en double qui existe entre le moi et la persona. Elle Ă©crit Dans l’identification du moi Ă  la persona, il n’y a plus de distance symbolique entre la reprĂ©sentation et la chose. La persona tient lieu de reprĂ©sentation une de ses faces est faite de l’adaptation au monde externe, l’autre face est plaquĂ©e au moi. » [22] Dans l’exemple considĂ©rĂ©, on pourrait dire que les antennes de l’inconscient de la jeune femme, branchĂ©es sur l’air du temps du collectif, lui dictent le thĂšme de sa mise en scĂšne, tandis que son moi fragile ne peut pas prendre la juste distance, c’est-Ă -dire un point de vue Ă©thique, par rapport au fantasme qui surgit en elle. Sa mise en acte est immĂ©diate, avec les rĂ©actions en cascade de la presse et du monde politique, pris Ă  leur tour dans les mĂȘmes effets de persona, c’est-Ă -dire, eux aussi dans le besoin de promouvoir une image collective de valeur, sous forme de rapiditĂ© Ă  rĂ©agir et d’efficacitĂ© dans la condamnation publique – qui viennent se substituer Ă  la rĂ©alitĂ© d’un acte salvateur. Le fantasme sous-jacent est bien celui d’espĂ©rer rĂ©colter, comme la jeune femme, reconnaissance et adhĂ©sion, non plus dans l’image de la victime, mais dans celle de la gĂ©nĂ©reuse compassion. 28 Ici, au contraire, il s’agit d’une mise en scĂšne qui, bien au-delĂ  d’une vĂ©ritĂ© psychologique de souffrance, est parvenue Ă  habiter une nĂ©vrose collective » Ă  travers l’inquiĂ©tante familiaritĂ© d’un scĂ©nario oĂč les dĂ©sirs et les pulsions d’une sociĂ©tĂ© ont pu se dĂ©livrer une fois de plus. » [23] 29L’effet miroir est provoquĂ© par le fait de prendre la reprĂ©sentation du sujet pour le sujet lui-mĂȘme. » [24] On pourrait alors dĂ©crire la persona pathologique comme un double du moi, Ă©phĂ©mĂšre refuge narcissique » investi d’une image idĂ©ale qui viendrait masquer les arriĂšres-plans de fragilitĂ© identitaire et les aspects d’ombre personnelle qui l’envahissent. Comment cette jeune femme croyait-elle – aujourd’hui – mieux faire entendre sa blessure d’identitĂ© que par ce scĂ©nario macabre ? 30Dans la clinique, souvent les patients apportent d’emblĂ©e l’expression d’une souffrance qu’ils repĂšrent dans l’écart qui s’installe entre celui ou celle qu’ils donnent Ă  voir aux autres et celui qu’ils se sentent ĂȘtre rĂ©ellement, au plus intime d’eux-mĂȘmes. Les dĂ©buts de l’analyse s’amorcent alors par un travail sur la dissolution de la persona dont les effets sont saisissants pour le patient son moi, dĂ©shabillĂ© du leurre de son double idĂ©al se dĂ©fait de ses attitudes de sur-adaptation Ă  l’environnement extĂ©rieur. On peut alors parfois voir la charge de l’idĂ©al se dĂ©placer et se rĂ©investir dans l’analyse elle-mĂȘme, dans la relation de transfert qui anime un mouvement de rĂ©gression teintĂ©e d’infantilisme qui permet, dans un premier temps, de supporter de passer ce premier cap de transformation et qui rapproche de la construction d’un vrai moi-peau. 31C’est dans les termes de la diffĂ©renciation que le travail d’analyse jungienne se dĂ©crit le plus explicitement. L’exemple de la persona montre bien combien le moi a besoin de se diffĂ©rencier de la psychĂ© collective pour que la place qu’il doit nĂ©cessairement prendre dans la vie sociale et relationnelle lui appartienne en propre et ne fonctionne dorĂ©navant plus comme une sorte de moi parasite, clivĂ©e de ses fondements et de ses limites. 32Le travail sur le retrait des projections de la persona dans le monde externe ouvre au patient un nouvel espace de projection Ă  l’intĂ©rieur mĂȘme du cadre analytique, et la conception jungienne du transfert y explicite un Ă©clairage particulier de la question du double. En effet, pour Jung, les projections de transfert s’activent dans la rĂ©ciprocitĂ© des Ă©changes conscients et inconscients entre l’analyste et l’analysant – chacun pour ainsi dire Ă©tant Ă  la fois miroir et glace sans tain. Miroir, car l’autre n’est vu qu’à travers le filtre d’une image inconsciente de soi-mĂȘme » [25], et glace sans tain, car la rencontre avec la radicale altĂ©ritĂ© de son analyste imposera au patient de faire le sacrifice d’une image idĂ©ale de lui-mĂȘme. C’est en entrant plus avant dans le travail sur la dimension nĂ©gative refoulĂ©e du moi, qu’il aura Ă  se confronter Ă  son ombre. Mais pour l’analyste Ă©galement, l’élaboration sans cesse renouvelĂ©e des manifestations complexuelles provoquĂ©es par la relation au patient impose qu’il poursuive son propre travail d’analyse et accepte de reconnaĂźtre les transformations que celles-ci provoquent en lui. 33Jung a en effet dĂ©crit Ă  l’aide de l’imagerie et des mĂ©taphores des alchimistes la relation de transfert dans la double composante, celle de la combinaison de deux corps chimiques qui transforme intimement les deux protagonistes de la relation. C’est pourquoi, le plus souvent, le vocabulaire jungien ne donne pas un poids spĂ©cifique Ă  la diffĂ©rence entre transfert et contre-transfert, mais les Ă©labore ensemble dans la relation transfĂ©rentielle, indiquant par lĂ  mĂȘme que l’analyste est lui-mĂȘme pris dans un rĂ©seau de projections et de reprĂ©sentations inconscientes suscitĂ©es par son analysant c’est la commune inconscience dont la richesse symbolique pourra ĂȘtre exploitĂ©e par l’analyste, Ă  condition qu’il l’entende dans ses formulations silencieuses, sans images, et au plus prĂšs de ses sensations. C’est d’elle qu’il pourra tenir des indications sur les composantes peu ou non reprĂ©sentables de la relation, en particulier sur sa dimension incestueuse, au sens large et symbolique du transfert Ă©rotique, qui Ɠuvre au dĂ©nouage du transfert idĂ©alisant du patient. Dans ce travail en double, diraient encore les Botella, l’analyste avance avec le patient dans l’exploration sans fin de la vie de l’inconscient partagĂ©e entre patient et analyste. L’ombre 34Plus encore que la persona, l’ombre dans l’acception jungienne, Ă©voque le jeu de conjonction qui anime l’idĂ©e mĂȘme de double, encore une fois, non pas du cĂŽtĂ© du spĂ©culaire, mais bien de l’autre cĂŽtĂ© du miroir, sur le versant oĂč les aspects refoulĂ©s du moi ne sont ni reconnus ni intĂ©grĂ©s, ou encore sur le versant oĂč ils exercent une puissante fascination et peuvent donner lieu Ă  des effets de possession. L’origine de l’ombre s’explique pour Jung comme corollaire de l’accĂšs Ă  la vie symbolique; l’ombre serait alors le pendant et la consĂ©quence du travail d’élaboration opĂ©rĂ© par le moi conscient, elle naĂźtrait dans sa lumiĂšre. Elle est marquĂ©e par le poids des interdits venant du collectif et par le poids du refoulĂ© issu de la vie pulsionnelle personnelle, mais plus gĂ©nĂ©ralement, elle apparaĂźt dans le rapport du sujet, qui se doit d’affirmer sa cohĂ©sion et son choix, avec l’ambiguĂŻtĂ© gĂ©nĂ©rale. » [26] Jung a d’abord vu dans l’ombre la queue de saurien de l’homme civilisĂ©. Mais par la suite, il dĂ©veloppe l’idĂ©e que l’ombre est beaucoup plus que la rĂ©pression de la vie instinctive. 35La rĂ©sistance au changement, la peur de l’inconnu nous font penser que la conscience se dĂ©veloppe Ă©galement en opposition aux formes qu’elle ne parvient pas Ă  intĂ©grer parce qu’elle les apprĂ©hende comme des valeurs qui la dĂ©passent l’ombre vient alors interroger les valeurs qui circonscrivent le moi au sein du projet d’individuation Le moi existe dans son jugement personnel de valeur. Ce jugement est de l’ordre du sentiment et il est personnel parce qu’il ne se rĂ©fĂšre Ă  aucun code axiologique. Or c’est prĂ©cisĂ©ment ce sentiment de valeur qui est atteint, corrodĂ©, Ă©prouvĂ© par la nĂ©cessitĂ© de prendre en compte ce qu’on avait rejetĂ© et, plus encore, par l’expĂ©rience des lois naturelles de la rĂ©versibilitĂ© et par la dĂ©couverte du caractĂšre relatif de la personnalitĂ©. » [27] Mais il faut aussi considĂ©rer que certains effets de l’ombre, qu’on repĂšre dans l’analyse, n’ont pas cette coloration nĂ©gative mais au contraire se manifestent sous forme d’inflation, de grandiositĂ© ou de fascination alors que leur lien avec l’ombre est en relation directe avec la difficultĂ© du sujet Ă  reconnaĂźtre et Ă  assumer les limites de son moi. 36On le voit plus clairement maintenant, l’idĂ©e d’ombre chez Jung n’est pas Ă  entendre seulement dans une complĂ©mentaritĂ©, ni mĂȘme dans un couple d’opposĂ©s, fussent-ils dynamiquement reliĂ©s, mais elle appartient bien Ă  la personnalitĂ©, elle est la personnalitĂ© non dĂ©veloppĂ©e, parfois rejetĂ©e par le moi et projetĂ©e Ă  l’extĂ©rieur, l’ombre c’est alors l’étranger inquiĂ©tant en soi, cet autre-en-nous. Elle peut aussi prendre les habits d’un Ă©tranger merveilleux, fascinant, les limites de notre identitĂ© se dĂ©centrant vers des valeurs et des sentiments imaginaires. 37L’ombre apparaĂźt alors comme un organisateur qui donne vie Ă  des dimensions qu’aussi bien l’inconscient collectif que l’inconscient personnel refoulent dans une sociĂ©tĂ© qui promeut toujours plus les valeurs de libertĂ©, de dĂ©sir et d’idĂ©al, dans un rapport indiffĂ©renciĂ© Ă  des imagos parentales teintĂ©es de grandiositĂ©, les images d’ombre nous rappellent cette autre moitiĂ© de notre ciel, faite de vulnĂ©rabilitĂ©, de fragilitĂ© et de rĂ©serve, toutes choses qui n’ont pas cours dans notre monde externe, mais qui, pourtant nous constituent intimement et participent de notre entiĂšretĂ©. L’ombre met en cause les achĂšvements conscients et en relativise la valeur [28] » Ă©crit encore Élie Humbert; elle n’est pas une castration, au sens oĂč les contours et les limites du moi qu’elle dessine sont bien rĂ©els. 38Pour tenter de donner une prĂ©sence clinique Ă  l’usage de ces notions dans la pratique jungienne, j’ai choisi de dĂ©crire une courte aventure transfĂ©rentielle avec un enfant et sa mĂšre. Si ces quelques sĂ©ances se sont passĂ©es voilĂ  de nombreuses annĂ©es, elles ont laissĂ© en moi un souvenir trĂšs vif qui a certainement orientĂ© ma recherche sur la question du double. RaphaĂ«l, un enfant sans persona aux prises avec l'ombre maternelle 39RaphaĂ«l a 8 ans quand sa mĂšre demande Ă  me consulter. Contrairement Ă  ce qui se passe gĂ©nĂ©ralement, elle a prĂ©fĂ©rĂ© venir seule avant que je ne les reçoive ensemble. 40Avec beaucoup d’émotion, elle Ă©voque pour moi leur accordage ratĂ© » au moment de sa naissance. Il est le premier enfant de sa gĂ©nĂ©ration, aussi bien du cĂŽtĂ© de la mĂšre que du cĂŽtĂ© du pĂšre; les deux familles se sont emparĂ©es de cette naissance, sans que la mĂšre ait pu rĂ©sister pour faire elle-mĂȘme connaissance avec son enfant. ImmĂ©diatement aprĂšs sa naissance, elle a Ă©tĂ© envahie par l’impression de ne pas ĂȘtre Ă  la hauteur, surprise d’autant plus grande et insupportable qu’elle Ă©tait une professionnelle de la premiĂšre enfance. Elle pensait ne rien comprendre Ă  cet enfant qui a eu trĂšs tĂŽt 4 semaines une allergie au lait, une bronchiolite et des problĂšmes de peau. 41On pourrait dire que le moi de la mĂšre, identifiĂ©e Ă  sa persona de soignante, n’a pas pu ĂȘtre sollicitĂ© par les Ă©motions et les reprĂ©sentations internes et d’ordre inconscient que la maternitĂ© dĂ©clenche. De plus, la survalorisation du collectif familial l’a contaminĂ©e, lui rendant inaccessible sa tĂąche modeste et intime de mĂšre suffisamment bonne. D’emblĂ©e l’enfant a manifestĂ© une grande souffrance psychique Ă  laquelle la mĂšre n’a pas su comment rĂ©pondre; ce qui lui confirmait en miroir la rĂ©alitĂ© de son incompĂ©tence. Les premiers mois ont Ă©tĂ© extrĂȘmement difficiles, Ă  tel point qu’elle a prĂ©fĂ©rĂ© le donner en nourrice de jour plutĂŽt que de prolonger un possible congĂ© de maternitĂ© dont elle avait rĂȘvĂ©. 42Les mois passants et la mĂšre rassurĂ©e par la bonne adaptation de l’enfant chez la nourrice, leur relation s’amĂ©liore, mais sur un mode extrĂȘmement fusionnel elle se souvient qu’elle lui cĂ©dait sur tous ses dĂ©sirs J’avais besoin qu’il m’accepte... ». À l’ñge de deux ans, pĂ©riode de la crise d’opposition dans l’émergence de la pulsionnalitĂ© Ɠdipienne, RaphaĂ«l commence Ă  avoir de trĂšs fortes colĂšres la mĂšre avait alors compris qu’elle ne pouvait plus lui cĂ©der toujours et elle commençait Ă  mettre des limites. Cependant, les colĂšres de l’enfant la perturbaient profondĂ©ment, Ă  tel point qu’elle se mettait en colĂšre Ă  son tour et elle se souvient de s’ĂȘtre souvent trouvĂ©e dans le mĂȘme Ă©tat que lui, pour sa plus grande honte. À quatre ans, RaphaĂ«l a un petit frĂšre qui conforte la mĂšre et la rassure dans son rĂŽle et sa fonction maternelle, alors que pour RaphaĂ«l les problĂšmes ne font qu’empirer et durent jusqu’à ce jour tics, difficultĂ©s d’endormissement, Ă©nurĂ©sie, mais surtout, ce qui reste aujourd’hui le symptĂŽme majeur, les Ă©normes colĂšres. 43Le tableau est finement dĂ©crit par la mĂšre qui, Ă  partir de l’analyse qu’elle a entreprise, voudrait soutenir et aider son enfant envers qui elle Ă©prouve une grande culpabilitĂ©, parfois encore haineuse, en mĂȘme temps qu’une grande tendresse. 44La rencontre avec RaphaĂ«l seul est impressionnante il dresse un inventaire extrĂȘmement prĂ©cis et dĂ©taillĂ© de tous ses maux. Les tics concernent une petite chanson, toujours la mĂȘme, qu’il ne peut s’empĂȘcher de rĂ©pĂ©ter Ă  l’infini dont les paroles Ă©voquent un petit bonhomme et qui, Ă  la fin, se clĂŽt sur un raclement de gorge. Cela horripile sa mĂšre, mais il a remarquĂ© qu’il a recours Ă  ce rituel dans de nombreuses situations, hors de sa prĂ©sence. RaphaĂ«l n’a aucune difficultĂ© scolaire, mais son comportement bagarreur, si ce n’est violent dans la cour de rĂ©crĂ©ation, a plusieurs fois provoquĂ© les plaintes des parents des enfants. RaphaĂ«l rapporte ses difficultĂ©s sur le mode de l’aveu. Il est le seul coupable et, Ă  l’entendre, jamais il ne s’exonĂšre sur quelqu’un d’autre de ses problĂšmes. Comme s’il ne pouvait pas projeter le nĂ©gatif hors de lui et qu’il avait Ă  l’endosser totalement. 45L’échange avec lui est cependant facile, RaphaĂ«l parle volontiers et il s’investit d’emblĂ©e dans les projections sur moi d’un transfert Ă  coloration magique, omnipotent, auquel il veut donner toutes ses chances pour ĂȘtre guĂ©ri », selon sa propre expression. De mon cĂŽtĂ©, je sens mon empathie sollicitĂ©e par la souffrance de cet enfant. Je lui propose de dessiner sa famille et je peux constater une organisation de la diffĂ©rence des sexes et des gĂ©nĂ©rations suffisamment claire pour un enfant de cet Ăąge. Le non-usage de la couleur dans le dessin donne cependant une idĂ©e d’un retrait de la vie pulsionnelle, de la rĂ©tention de la vitalitĂ© et de la crĂ©ativitĂ© comme de l’agressivitĂ© mĂȘme si le dessin est structurĂ©, son atmosphĂšre reste triste. 46Je lui propose ensuite de dessiner une scĂšne selon son dĂ©sir et sa fantaisie. Il s’applique Ă  reprĂ©senter un retour Ă  Paris, quand on quitte la maison de campagne ». La premiĂšre partie de l’exĂ©cution du dessin consiste Ă  partager une feuille orientĂ©e horizontalement en deux dans le sens transversal et de ne dessiner que dans sa partie supĂ©rieure. LĂ  encore, RaphaĂ«l ne fait pas usage de couleurs. La moitiĂ© infĂ©rieure de la page, celle que les enfants de son Ăąge utilisent gĂ©nĂ©ralement comme plancher, sol, terre, herbe etc. pour donner une limite vers le bas, sur le dessin de RaphaĂ«l reste absolument vide, il n’y a rien, qu’un blanc qui Ă©veille en moi une certaine angoisse... 47RaphaĂ«l est absorbĂ©, concentrĂ©. Il me tend fiĂšrement son dessin et m’explique que c’est un moment qu’il n’aime pas, quand il faut quitter la campagne pour rentrer Ă  Paris oĂč il n’y a pas d’espace pour jouer dehors, ni de libertĂ© car il faut aller Ă  l’école. Il reprĂ©sente une maison, un arbre, une voiture conduite par son pĂšre qui, de profil, cache sa mĂšre. Son frĂšre et lui sont Ă  l’arriĂšre, on les distingue tous les deux. 48Je suis sollicitĂ©e par le thĂšme de la sĂ©paration qui habite le dessin et par le blanc, ce vide de reprĂ©sentation auquel elle semble a priori renvoyer. La position transfĂ©rentielle induite par le dessin n’est plus dans l’aveu, mais dans l’expression d’un affect douloureux. Je propose Ă  RaphaĂ«l l’idĂ©e que les sĂ©parations doivent ĂȘtre bien douloureuses parce que son dessin nous montre qu’elles ouvrent sur du vide... Il reste un instant rĂȘveur, puis reprend son dessin, le retourne et dessine l’exact symĂ©trique du premier dessin... en miroir. Je suis assez dĂ©concertĂ©e par la rapiditĂ© et l’efficacitĂ© de sa rĂ©action visant Ă  combler le vide de la sĂ©paration... Il m’explique fort intelligemment, que devant la maison, il y a un lac, et la scĂšne se reflĂšte dans l’eau ». Je ne regrette pas mon intervention peut-ĂȘtre trop rapide, car elle m’a montrĂ© sa mobilitĂ© dĂ©fensive et le travail du dĂ©ni par le retour dans l’indiffĂ©renciĂ© du mĂȘme. 49Dans la poursuite des entretiens prĂ©liminaires, en vue de ce que j’envisageais dĂ©jĂ  comme une probable demande de psychothĂ©rapie pour RaphaĂ«l, quelle ne fut pas ma surprise de dĂ©couvrir que le pĂšre n’avait pas Ă©tĂ© informĂ© de la dĂ©marche entreprise par la mĂšre, qu’il Ă©tait tout Ă  fait opposĂ© Ă  ce que son fils soit confiĂ© Ă  une personne extĂ©rieure Ă  la famille, et qu’il allait s’en occuper lui-mĂȘme, en faisant le projet de travailler un peu moins... Les entretiens ont donc pris fin sur ce refus paternel sur lequel il n’a pas Ă©tĂ© possible de revenir. 50Que dire de cette sĂ©quence et en quoi illustre-t-elle la question du double telle que j’ai essayĂ© de la dĂ©velopper ? 51Du point de vue de son dĂ©veloppement psychique, RaphaĂ«l apparaĂźt comme un grand blessĂ© narcissique la matrice relationnelle prĂ©coce n’a pas Ă©tĂ© suffisamment nourrissante et Ă©tayante pour permettre au moi de se constituer des limites diffĂ©renciĂ©es, une identitĂ© autonome et solide dans sa confrontation aux remises en question que sont les Ă©preuves de diffĂ©renciation de son altĂ©ritĂ© dans les conflits avec les autres et sa mĂšre en particulier. Entre sa mĂšre et lui, on dirait que la folie Ă  deux de la relation primaire, qui avait pour fonction d’assurer les conditions symboliques d’un inceste Ă©rotique structurant, est encore prĂ©sente dans un processus de rĂ©pĂ©tition sans fin la dualitĂ© en boucle n’ouvre sur aucune dimension d’inconnu, comme dans l’image du serpent qui se mord la queue, tout se rĂ©pĂšte Ă  l’identique. L’énergie en jeu est Ă©norme, d’une violence inouĂŻe, et pourtant elle s’absorbe et s’annule. On pourrait dire que tout se passe entre eux comme si l’inceste des origines se reprĂ©sentait, toujours revĂ©cu dans cet Ă©quivalent de scĂšne de mĂ©nage » pour qu’enfin une issue inattendue surgisse. L’issue serait la sortie du miroir mortifĂšre c’est-Ă -dire la diffĂ©renciation entre l’inconscient maternel et celui de l’enfant pour la mĂšre, ce serait que son enfant devienne un autre, un Ă©tranger familier, qui pourrait vivre et intĂ©grer cette part d’étrangetĂ© en lui-mĂȘme, non comme une sĂ©paration qui dĂ©bouche sur le vide, mais comme une part d’inconnu qui lui ouvre l’accĂšs Ă  sa position de sujet. La rĂ©action de RaphaĂ«l Ă  la sĂ©paration indique que sa position de sujet n’est pas Ă©tablie la sĂ©paration entre soi et l’autre n’enclenche pas la crĂ©ativitĂ© du symbolique, mais elle appelle la froideur glacĂ©e du symĂ©trique. 52Le moi de l’enfant n’a pas trouvĂ© le recours d’une organisation dĂ©fensive de type persona. On rencontre parfois en effet, dans nos cabinets ces enfants metteurs en scĂšne de rĂ©assurance, ces enfants trop sages qui soignent leur mĂšre en s’adaptant admirablement Ă  sa pathologie, comme dans le complexe de la mĂšre morte d’AndrĂ© Green. 53Ici, le moi de l’enfant est si peu diffĂ©renciĂ© qu’il n’a, en fait, pas pu mettre en place de dĂ©fenses efficaces RaphaĂ«l ne trouve pas sa place dans la communautĂ© de ses pairs ni avec ses parents. Dans ces conditions, le recours Ă  l’archaĂŻcitĂ© nous amĂšne Ă  parler plus volontiers de dĂ©fenses du soi; elles sont peu adaptĂ©es Ă  la rĂ©alitĂ© externe et leurs importants effets de dĂ©personnalisation touchent au registre psychotique. Elles ont pour fonction de construire une carapace rigide autour du projet d’individuation du soi – promoteur du moi. Ces dĂ©fenses ne permettent que peu de contacts avec l’autre, si ce n’est sur un mode stĂ©rĂ©otypĂ©, rĂ©pĂ©titif, ou agressif. La maturation affective du sujet est comme arrĂȘtĂ©e. La psychĂ© de l’enfant est possĂ©dĂ©e par l’ombre de sa mĂšre il se comporte comme elle, lui renvoie en miroir sa propre ombre, sous forme d’échec, de violence, d’incomprĂ©hension et elle sent qu’elle risque de rejeter son fils de plus en plus fortement. 54Du point de vue de la mĂšre, on pourrait dire que pour des raisons que nous ignorons, la relation Ă  son enfant n’a pas pu se mettre en route selon ce processus trĂšs particulier de l’attachement. Il implique une forte dimension instinctuelle, c’est-Ă -dire une rĂ©grĂ©dience des limites et du contrĂŽle du moi la folie Ă  deux, afin d’assurer l’activation des schĂšmes de comportement universels liĂ©s Ă  la fonction maternelle qui permet au moi et Ă  l’inconscient d’ĂȘtre possĂ©dĂ©s par l’archĂ©type, dans sa dimension constructive. L’archĂ©type du maternel, quand il s’active naturellement met la mĂšre dans la situation de jouer le jeu, en quelque sorte. Ici, une persona de mĂšre fait dĂ©faut, persona au sens positif d’intermĂ©diaire entre sa psychĂ© et la vie physico-psychique de son enfant, et ce d’autant plus lourdement que le mĂ©tier de cette femme en relation avec la petite enfance lui avait toujours fait penser qu’elle saurait ĂȘtre une bonne mĂšre pour ses enfants Ă  venir et qu’elle s’était vue confortĂ©e dans cette image par l’investissement unanime des deux familles. 55Mais ce qu’elle a donnĂ© Ă  sentir et Ă  connaĂźtre Ă  son enfant a Ă©tĂ© un mode de communication et de relation basĂ© sur la dĂ©tresse, la culpabilitĂ©, l’insatisfaction et sans doute une rage secrĂšte contre celui qui l’empĂȘchait d’ĂȘtre une mĂšre selon ses attentes idĂ©ales. Face Ă  ce complexe maternel destructeur, la vie prĂ©coce du bĂ©bĂ© RaphaĂ«l va rencontrer une mĂšre sans persona, incapable d’offrir une scĂšne Ă  son bĂ©bĂ© sur laquelle dĂ©ployer les affects mutuels et narcissisant dont ils ont tous les deux besoins. 56L’enfant est violemment exposĂ© aux contenus d’ombre qui habitent la psychĂ© maternelle en deçà des attentes idĂ©ales du collectif auxquelles elle est identifiĂ©e. Elle est obligĂ©e de l’éloigner d’elle pour le protĂ©ger. L’identitĂ© de l’enfant va se construire sur le socle d’une identification nĂ©gative et se nourrir d’un continuel partage d’expĂ©riences de dĂ©plaisir, ce qui va orienter la construction de son moi et de ses dĂ©fenses. Il s’agit d’un rapport en double miroir, dans lequel il n’y a pas d’espace pour que la mĂšre signifie Ă  l’enfant sa position valorisante de sujet, Ă  la fois comme elle et diffĂ©rent d’elle, sauf Ă  l’éloigner d’elle. La mutualitĂ©, dont parle Winnicott, n’existe pas suffisamment dans leur relation; la rĂ©ciprocitĂ© sur le versant du plaisir et de la gratification n’est pas suffisante, et par consĂ©quent, elle ne pourra pas les transformer progressivement en deux individualitĂ©s – sĂ©parĂ©es et cependant en relation. 57On pourrait dire que les conditions banales de la relation primaire lorsqu’elles imposent si peu de diffĂ©renciation entre la mĂšre et son bĂ©bĂ©, la construction du moi de l’enfant absorbe par identification et de maniĂšre massive, les contenus de la psychĂ© inconsciente maternelle. Dans le cas de RaphaĂ«l et de sa mĂšre, ces contenus nous semblent renvoyer de maniĂšre dominante Ă  des reprĂ©sentations d’insĂ©curitĂ© et de dĂ©tresse, qui sont renvoyĂ©es en miroir Ă  la mĂšre par son enfant, sans qu’elle puisse les dĂ©toxiquer », mais qui, au contraire, l’angoissent un peu plus... Il n’est pas indiffĂ©rent de constater que dĂšs qu’elle a entamĂ© un travail d’analyse pour elle-mĂȘme, c’est-Ă -dire qu’un tiers est entrĂ© en jeu, la mĂšre peut alors faire exister son enfant en tant que sujet et souhaiter qu’il puisse Ă©laborer, comme elle, avec un tiers analyste, sa part d’enfant de leur problĂ©matique mutuelle. 58Comment comprendre maintenant la symptomatologie de l’enfant et son dessin ? Étant donnĂ© que ces entretiens prĂ©liminaires n’ont pas eu la suite prĂ©vue d’une thĂ©rapie, les rĂ©flexions qui vont suivre n’ont pas d’autre statut que celui d’hypothĂšses diagnostiques. 59RaphaĂ«l m’a frappĂ©e d’emblĂ©e par sa capacitĂ© Ă  prendre ses difficultĂ©s Ă  son propre compte, culpabilitĂ© qui pour ses 8 ans m’a paru tout Ă  fait suspecte. La bulle fusionnelle d’indiffĂ©renciation, fortement teintĂ©e de nĂ©gativitĂ©, dans laquelle il a grandi n’a sans doute pas permis Ă  son jeune moi d’expĂ©rimenter la sortie de la dimension du double rĂ©gnant naturellement dans la relation primaire, au profit d’un moi je valorisĂ© et valorisant, qui aurait dĂ» s’ériger dans la diffĂ©renciation, donnant ainsi forme et contenu aux besoins du projet de croissance du soi... 60Ce n’était pas tant la culpabilitĂ© du bouc Ă©missaire dans laquelle il se reprĂ©sentait, mais bien l’absence d’autre qui Ă©tait troublante dans son systĂšme de reprĂ©sentation de lui-mĂȘme et de son monde. Pourtant, tous les ingrĂ©dients pour une juste projection phobique sur l’autre Ă©taient Ă  sa disposition, depuis le petit frĂšre casse-pieds, en passant par les copains bagarreurs, ou les parents trop sĂ©vĂšres, etc. Pas de projection, pas de tiers, pas d’échappatoire nĂ©vrotique dans ce face Ă  face psychique avec et dans l’ombre de la mĂšre. On pense immanquablement au regard captateur de MĂ©duse. 61Il me paraĂźt tout Ă  fait intĂ©ressant de considĂ©rer les modalitĂ©s dĂ©fensives mises en place par l’inconscient de l’enfant comme tentatives pour se protĂ©ger dans cette fusion meurtriĂšre. L’expĂ©rience du complexe maternel nĂ©gatif invente des solutions, Ă  la fois pour exprimer le conflit interne et pour le solutionner. 62D’emblĂ©e, j’ai Ă©tĂ© frappĂ©e par l’équivalent symbolique entre l’altĂ©ritĂ© manquante dans la relation entre la mĂšre et son fils et la thĂ©matique du tic. Il s’agit d’une chansonnette, une ritournelle, comme ces berceuses rĂ©pĂ©titives et rassurantes qui se chantonnent autour des berceaux, mais qui racontent souvent des histoires terribles, pour exorciser la peur. Celle-ci met en scĂšne un petit bonhomme sans nom qui habite dans la tĂȘte de RaphaĂ«l. Si l’on considĂšre l’aspect prospectif du complexe, on voit que le petit bonhomme en question pourrait bien ĂȘtre absolument nĂ©cessaire pour Ă©chapper aux dangers de l’emprise maternelle; dans la rĂ©alitĂ©, la mĂšre est horripilĂ©e. Inconsciemment, quelque chose s’impose Ă  RaphaĂ«l sur le mode du tic, et cela marque une distance, conflictuelle, certes, avec sa mĂšre. On pourrait dire que le tic fabrique de la diffĂ©renciation lĂ  oĂč le fantasme maternel semble demander toujours plus de ressemblance... Mais sur le plan symbolique, le tic est bonhomme, c’est-Ă -dire Ă  la fois homme bon, mais Ă©galement un masculin toujours prĂ©sent, toujours disponible, dans son habillage mythologique. Quand RaphaĂ«l m’en a parlĂ©, l’image du petit bonhomme sculptĂ© dans sa rĂšgle par le jeune Jung et cachĂ© dans le grenier s’est imposĂ©e Ă  moi. 63Mais Ă©videmment, on ne peut pas Ă©luder la question du pĂšre, face Ă  ce petit bonhomme. On pourrait l’entendre comme un appel au pĂšre, singuliĂšrement manquant dans le couple mĂšre-fils. Je l’ai Ă©galement entendu comme une chanson magique pour ne pas dĂ©sespĂ©rer de faire venir un secours masculin paternel. Et ce complexe paternel fragile Ă©tait restĂ© disponible au moi, Ă  tel point qu’il pouvait ĂȘtre projetĂ© dans le transfert sur la proposition thĂ©rapeutique que je reprĂ©sentais pour RaphaĂ«l. Il voulait que je le guĂ©risse... 64À propos des colĂšres, comme du raclement de gorge qui ponctue la chansonnette du petit bonhomme, dans le travail avec les enfants aussi bien qu’avec les adultes, on constate souvent que l’explosion de colĂšre est la parade dĂ©fensive pour se protĂ©ger d’une expĂ©rience de dĂ©personnalisation. Les sentiments de frustration ou d’impuissance qui dĂ©clenchent la crise viennent rencontrer la fragilitĂ© identitaire, lĂ  oĂč la diffĂ©rence entre soi et l’autre est insuffisamment arrimĂ©e au sentiment de valeur. La colĂšre vient alors relancer le sentiment d’exister grĂące Ă  l’expression dans le corps et tient Ă  distance les affects de dĂ©personnalisation. Mes colĂšres m’ont sauvĂ©, elle me donnaient la certitude que je n’étais pas mort » se souvient un homme en analyse. 65RaphaĂ«l est en effet habitĂ© par une violence qui ne concerne pas tant une saine rivalitĂ© avec ses pairs, qui le rendrait bagarreur dans les cours de rĂ©crĂ©ation; non, c’est plutĂŽt la violence du lien incestueux Ă  la mĂšre qui l’anime, ce double qui le fait disparaĂźtre dans l’indiffĂ©renciĂ© et qu’il tente dĂ©sespĂ©rĂ©ment de nous faire entendre. AssignĂ© Ă  une place doublement symĂ©trique de sa mĂšre, le projet du sujet masculin en RaphaĂ«l Ă©tait encore inhabitĂ©, irreprĂ©sentable, vide. Son pĂšre n’était pas prĂȘt Ă  ce que son fils rencontre et se confronte Ă  cet autre double, Ă  la fois proche et inconnu qu’est l’analyste. Mais peut-ĂȘtre le refus du pĂšre Ă©tait-il liĂ© Ă  une nouvelle comprĂ©hension de cette dimension d’identification entre pĂšre et fils, dont sans doute, lui aussi avait manquĂ©... Notes [1] Jung Ma vie, souvenirs rĂȘves et pensĂ©es, recueillis par Aniela JaffĂ©, trad. R. Cahen, et Y. Le Lay, Paris, Gallimard, p. 71,1973. [2] Jung Psychologie et pathologie des phĂ©nomĂšnes dits occultes », in L’ÉnergĂ©tique psychique, trad. Y. Le Lay, GenĂšve, Librairie de l’UniversitĂ© Georg, 1981. [3] Le contenu complexuel demeure en quelque sorte entre l’inconscient et le conscient comme en clair obscur; il est ressenti, certes par le sujet, d’une part comme appartenant Ă  sa conscience ou ayant des affinitĂ©s avec elle; mais d’autre part il reste une existence autonome [...] qui en tout cas, n’obĂ©it pas nĂ©cessairement aux intentions subjectives ». Jung 1964. Dialectique du moi et de l’inconscient, trad. R. Cahen, Paris, Gallimard, p. 135. [4] Sur le sens spĂ©cifique de ce concept, voir le glossaire dans Agnel A., Jung, la passion de l’autre, Toulouse, Milan, 2004. [5] Jung Psychologie et pathologie des phĂ©nomĂšnes dits occultes », L’ÉnergĂ©tique psychique, op. cit., p. 207. [6] Jung MĂ©tamorphoses et symboles de l’inconscient revu et reĂ©ditĂ© sous le titre MĂ©tamorphoses de l’ñme et ses symboles, trad. Y. Le Lay, GenĂšve, Librairie de l’UniversitĂ© Georg, 1953. [7] Jung & Riklin F., Experimentelle Untersuchung ĂŒber Assoziationen Gesunder », Gesammelte Werke, 2, Olten & Freiburg im Breisgau, Walter Verlag. [8] Burghölzli hospital records of Sabina Spielrein, premiĂšre publication Sabina Spielrein, Jung’s patient at the Burghölzli », MINDER B. 1994, in Luzifer-Amor, Zeitschrift zur Geschichte der Psychoanalyse, Vol 7, n°14, puis Journal of analytical psychology, Vol. 46, n° 1, January 2001, p. 27. [9] Jung 1933, Die Beziehungen zwischen dem Ich und dem Unbewussten, Dialectique du moi et de l’inconscient, trad. R. Cahen, Paris, Gallimard, 1964, pp. 157-158. [10] Jung Collected Works 8, § 253, citĂ© par Pieri, Dizionario junghiano, Torino, Bollatti Boringhieri, entrĂ©e Scissione clivage, dissociation, 1998. [11] Botella C. & S., La dynamique du double », in Le double, Revue française de psychanalyse, monographie sous la direction de C. Couvreur, Paris, 1995. [12] Ibid., p. 80. [13] McGuire W., Analytical psychology. Notes on the seminar given in 1925 by Jung, Princeton, Princeton University Press, 1989, pp. 22-23. [14] Jung 1971 La dissociabilitĂ© de la psychĂ© », Les racines de la conscience, trad. Y. Le Lay, Paris, Buchet/Chastel, p. 486. [15] Ibid. [16] Agnel A., Jung, la passion de l’autre, op. cit., p. 21. [17] Humbert 1983 Jung, Paris, Éditions universitaires, p. 54, réédition Hachette, 2004. [18] Ibid., p. 54. [19] Allain-DuprĂ© B. et Maffei G., Il doppio e l’estraneo nella costituzione dell’identitĂ  », Psicoanalisi e Metodo, L’incontro con l’altro, N° 1, Pisa, Edizioni ETS, 2001. [20] Vieljeux J., La persona, Ă©tude thĂ©orique du concept », in Cahiers jungiens de psychanalyse, La persona, n° 58,1988, p. 4. [21] Abram J., Le langage de Winnicott. Dictionnaire explicatif des termes winnicottiens, trad. C. Athanassiou-Popesco, Paris, Éditions Popesco, 2001, p. 304. [22] Vieljeux J., op. cit., p. 6. [23] Mattei B., Chronique Rebonds, Un miroir tendu Ă  la RĂ©publique », in LibĂ©ration, 20 juillet 2004. [24] Ibid., [25] Agnel A., op. cit., p. 55. [26] Humbert L’homme aux prises avec l’inconscient. RĂ©flexions sur l’approche jungienne, Paris, Retz, 1992, p. 27. [27] Ibid., p. 29. [28] Ibid., p. 25.
\n\n\n conjonction et son double dans la glace
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Leçons d’orthographe â–ș vous ĂȘtes iciOrthographeLes liaisonsSommaire Introduction Consonnes apparaissant en liaison Marques particuliĂšres pour la liaison Liaisons de rĂšgle Liaisons recommandĂ©es IntroductionLa liaison est un procĂ©dĂ© linguistique consistant Ă  prononcer la consonne finale d’un mot lorsque celui-ci est suivi d’un mot commençant par une voyelle ou un h muet. En alphabet phonĂ©tique international, ce procĂ©dĂ© est notĂ© par le symbole âŒŁÂ». En lisant, il faut bien faire la liaison. Celle-ci dĂ©pend souvent du niveau de langue. Elle est plus frĂ©quente dans le discours soignĂ© que dans la conversation apparaissant en liaison● Les consonnes prononcĂ©es en liaison sont en nombre limitĂ© et seuls les sons [z], [t] et [n] sont d’emploi frĂ©quent. Le son [z] s les hommes → [lez⌣ɔm] x six hommes → [siz⌣ɔm] z donnez-en → [ Le son [t] t vient-il → [ d grand homme → [ Le son [n] n un enfant → [ Les liaisons suivantes sont plus rares Le son [r] r dans le cas de premier, dernier, lĂ©ger et dans la diction poĂ©tique pour les verbes en –er. Le son [p] p seulement pour trop et beaucoup. Le son [k] g dans la langue soignĂ©e long entretien → [lɔ̃k⌣ ; dans les expressions sang impur → [sɑ̃k⌣ sang et eau → [sɑ̃k⌣e o]. Le son [ÉĄ] g dans l’usage ordinaire long entretien → [lÉ”ÌƒÉĄâŒŁ Le son [f] f neuf enfants → [nƓf⌣ Le son [v] f seulement pour neuf dans neuf ans [nƓvâŒŁÉ‘Ìƒ] et neuf heures [nƓv⌣Ɠr].En raison de la perte de la double articulation nasale, les voyelles nasales suivantes se dĂ©nasalisent ain, ein, en, in et on plein [plɛ̃] → plein exercice [plɛn⌣ Mais la dĂ©nasalisation n’a pas lieu pour on, mon, ton, son mon ami → [mɔ̃n⌣ s’oppose ainsi Ă  bon ami [bɔn⌣ particuliĂšres pour la liaisonDans deux cas apparaissent des graphies inexistantes lorsque le terme est isolĂ© ● t entre une troisiĂšme personne du singulier terminĂ© par e ou a et le sujet inversĂ© aime-t-il ? ;● s Ă  la fin des impĂ©ratifs terminĂ©s par un e prĂ©cĂ©dant en ou y donnes-en.→ À lire L’euphonie et les lettres de rĂšgleLa liaison est d’usage dans des groupes aux rapports syntaxiques Ă©troits ● À l’intĂ©rieur du groupe verbal entre le pronom sujet et le verbe ils ont → [ ; viennent-ils → [ ; aprĂšs c’est et il est impersonnel et l’attribut c’est intĂ©ressant → [ À l’intĂ©rieur du groupe nominal entre le nom et les articles et adjectifs prĂ©posĂ©s les amis → [ ; aprĂšs certaines prĂ©positions comme dans, en, sans sans alliĂ© → [ À l’intĂ©rieur du groupe adjectival, entre l’adverbe et l’adjectif bien avisĂ© → [ Dans les locutions et mots composĂ©s de temps en temps → [ ; petit Ă  petit [ recommandĂ©esLes liaisons sont souhaitables ● entre l’auxiliaire et le participe passĂ© il est allĂ© → [il ;● entre le verbe et l’attribut il est amusant → [il ;● aprĂšs quand et dont quand on sait → [ sɛ] ;La liaison ne se fait pas ● entre deux groupes rythmiques ;● aprĂšs la conjonction et ;● aprĂšs la consonne finale d’un nom au singulier ;● aprĂšs la finale –es de la deuxiĂšme personne du prĂ©sent de l’indicatif et du subjonctif ;● dans les mots terminĂ©s par rt, rs hors antenne → [É”ÊâŒŁ sauf dans le cas oĂč le s est la marque du pluriel leurs amis → [ 🔮 GĂ©nĂ©ralitĂ©s Le nom L’adjectif Le verbe Accords particuliers Questions de langue française Remarques orthographiques sur quelques homonymes L’orthographe de quelques mots Ă  retenir Rectifications orthographiques de 1990 Liste des leçons d’orthographe. L’alphabet phonĂ©tique international La ponctuation. L’euphonie et les lettres euphoniques. Le h aspirĂ© et le h muet. La coupure des mots. Les registres de langue. Apprentissage de la lecture. – La lecture au fil du temps. – Lire lentement. – Lire Ă  haute voix. – Les avantages de la relecture. [đŸ“œ VidĂ©o] L’abĂ©cĂ©daire illustrĂ© ou l’alphabet par les images. Histoire de l’alphabet. Analyser un mot. – Analyser une phrase. Autres rubriques Ă  consulter Leçons de grammaire. – Leçons de conjugaison. – Leçons de vocabulaire. – Leçons d’orthographe. – Leçons d’expression de livresRecherche sur le site
Voicile tableau des repÚres annuels de progression des classes grammaticales que votre enfant doit connaßtre avant et pendant son CM2 (chaque colonne indique les nouveautés par rapport à l'année précédente) : : les articles (indéfinis et définis). les conjonctions de coordination ( mais, ou, et donc, or, ni, car).
Droit d’auteur sharpner / 123RF Banque d’images Tout le monde sait que l’orthographe française est difficile. Cet article porte sur une grande difficultĂ© orthographique les consonnes doubles. Je vous donne dix astuces pour les repĂ©rer. PrĂ©sentation Pour commencer, il est important de connaĂźtre certaines bases. Les consonnes qui ne se doublent jamais sont h, j, q, v, w et x. Celles qui se doublent rarement sont b, d, g, k et z. Celles qui se doublent souvent sont c, f, l, m, n, p, r, s et t. I Consonnes doubles entre deux voyelles Les consonnes doubles sont souvent entre deux voyelles ballon, assurance, addition, vallĂ©e, affaire, apporter, appuyer, essuyer
 Exceptions acabit, acadĂ©mie, agate, dame, trafic. le fĂ©minin de certains noms et adjectifs Les noms et adjectifs en -as, -el, -en, -on, -os et certains en -ot doublent la consonne finale au fĂ©minin gras → grasse ; personnel → personnelle ; vĂ©gĂ©tarien → vĂ©gĂ©tarienne ; lion → lionne ; sot → sotte. III Consonnes doubles les adverbes en -ment Les adjectifs en -ant donnent des adverbes en -amment et les adjectifs en -ent donnent des adverbes en -emment courant → couramment ; Ă©vident → Ă©videmment. Exception prĂ©sent → prĂ©sentement. IV Consonnes doubles la nĂ©gation lexicale La nĂ©gation lexicale est l’expression du contraire par l’ajout de la lettre i et le doublement de la consonne initiale logique → illogique ; rĂ©el → irrĂ©el ; responsable → irresponsable. Mais la nĂ©gation lexicale n’est possible qu’avec certains adjectifs logique, rĂ©el, responsable, lisible, lĂ©gal, moral
 Attention ! Il ne faut pas confondre immoral et amoral immoral qui se comporte de maniĂšre contraire Ă  la morale ; amoral qui n’a pas de morale. V Consonnes doubles le prĂ©fixe a dans certains verbes Quand on ajoute le prĂ©fixe a Ă  certains verbes, on double la consonne initiale courir → accourir ; fluer → affluer ; lier → allier ; porter → apporter. Exception percevoir → apercevoir. VI Consonnes doubles les verbes en -eler et en -eter Les verbes en -eler et en -eter doublent la consonne sauf aux deux premiĂšres personnes du pluriel appeler → j’appelle, tu appelles, il/elle/on appelle, nous appelons, vous appelez, ils/elles appellent ; jeter → je jette, tu jettes, il/elle/on jette, nous jetons, vous jetez, ils/elles jettent. Exceptions acheter → j’achĂšte ; peler → je pĂšle. La nouvelle orthographe ne remplace pas l’ancienne mais est une autre possibilitĂ©. Pour en savoir plus, consultez la page ci-dessous. Explication VII Consonnes doubles certains verbes au futur de l’indicatif et au prĂ©sent du conditionnel Les verbes courir, pouvoir et voir ont un r double au futur simple de l’indicatif et au prĂ©sent du conditionnel. Futur simple de l’indicatif PrĂ©sent du conditionnel tu courras vous pourrez elles verront tu courrais vous pourriez elles verraient VIII Consonnes doubles les lettres c, f et p Les consonnes c, f et p se doublent souvent devant un l ou un r quand le mot commence avec le prĂ©fixe a acclamer, acclamation, accroĂźtre, accroissement, affluer, affluence, affrĂ©ter, apprendre, apprentissage, applaudir, applaudissement
 IX Consonnes doubles les lettres s et z Le son [s] se reprĂ©sente par la lettre s double entre deux voyelles assurance, passer, lisse, poisson, dessert
 Attention ! Le son [s] s’écrit avec un seul s dans certains mots composĂ©s entresol, parasol, tournesol
 En ce qui concerne la lettre z, elle ne se double pas mais on peut trouver un z double dans des mots Ă©trangers jazz, jazzy, grizzli, pizza, pizzeria
 X Consonnes doubles les mots particuliers Certains mots identiques Ă  l’oral s’écrivent presque de la mĂȘme maniĂšre. Sale ou salle ? Sale est le contraire de propre. Une salle est une piĂšce. Balade ou ballade ? Balade est le synonyme de promenade. Ballade signifie poĂšme. Cane ou canne ? La cane est la femelle du canard. La canne est le bĂąton avec lequel on se dĂ©place. Exercice Choisissez la bonne orthographe. Pour voir le cours sur les signes orthographiques, cliquez sur le lien ci-dessous. Article Toute reproduction est interdite sans accord Ă©crit prĂ©alable. Copyright mars 2017 Ivan Bargiarelli Tous droits rĂ©servĂ©s.
Siun autre joueur de la mĂȘme Ă©quipe commet une pĂ©nalitĂ© alors que son coĂ©quipier purge toujours une mineure de deux minutes, ce joueur rejoint son coĂ©quipier au banc des pĂ©nalitĂ©s et son Ă©quipe joue deux joueurs. Le jeu de puissance 5-3 qui en rĂ©sulte se traduit souvent par un but. Si le but est marquĂ© pendant le 5-3, seul le premier joueur Ă  commettre la
Droit du sol», droit du sang»  Le sujet revient dans l'actualitĂ© alors que le ministre de l'IntĂ©rieur GĂ©rald Darmanin souhaite durcir les conditions d'attribution de la nationalitĂ© française Ă  Mayotte. droit du sang La nationalitĂ© française est attribuĂ©e Ă  tout enfant nĂ© en France ou Ă  l'Ă©tranger dont au moins un des parents est Français. C'est ce que l'on appelle le droit du sang».Droit du sol, droit du sang quelle est la rĂšgle en France ?le droit du sol doit ĂȘtre n y a pas de rĂšgle, c est open bar !Tsss y’a plus de rĂšgle 
.c’est un moulinDes droits, des droits, pas de devoir on est en le droit du sol, qui ne fonctionne pas. Et sur tout le territoire Lire la suite... Pavel Filatyev a fui l'armĂ©e russe et raconte dans un journal de guerre son quotidien de soldat en Ukraine.'J’ai dit non Ă  la guerre' un soldat de l'armĂ©e russe dĂ©nonce sur BFMTV le 'mensonge' de PoutineVous souffrez Ă©normĂ©ment đŸ€ŁđŸ€ŁđŸ€ŁđŸ€ŁLol c'est tout l'inverse en fait.. 😂J’en connais qui fera pas long feu 
Cette bonne odeur de propagande đŸ€ŁđŸ€ŁđŸ€ĄNon mais vous ĂȘtes sĂ©rieux lĂ  !? On t'envoie pour faire la guerre aux soldats de l'OTAN ! Sachant que cette guerre pour la Russie est de ne pas permettre l'OTAN Ă  ces frontiĂšres !!? Un peut de cohĂ©rence les gas ! MĂȘme dans la propagande il faut bosser les sujets. Lire la suite... REPORTAGE - La jeune Bretonne qui souhaite rĂ©colter des fonds pour son association va rallier le Parc des Princes depuis la ville de Dreux.đŸ“»đŸ’— Atteinte d'une maladie rare Camille 8 ans, va parcourir 80 kilomĂštres Ă  vĂ©lo pour remercier Kylian MbappĂ© qui l'avait dĂ©fendue sur les rĂ©seaux sociaux au dĂ©but de l'annĂ©e —enfin un tweet qui fait chaud au coeur courage minette tu vas le faire et du haut de tes 8 ans tu as milles fois plus de courage que les adultes bravo. moi perso 80km en voiture oui lollll merci a toiPetite prĂ©cision ça sera 140km. Cette petite est exceptionnelle! Ce qu'elle fait pour les enfants malades est juste magique! đŸ˜˜ïžđŸ’™1SourireCamille C est la meilleure, lui faire un don est une bonne solution pour l encourager 1SourireCamille1SourireCamille Lire la suite... Le premier conseil des ministres va se tenir mercredi Ă  l'ÉlysĂ©e. Au programme, des dossiers trĂšs chauds comme le climat, le pouvoir d'achat, la crise Ă©nergĂ©tique, l'assurance chĂŽmage ou encore la rĂ©forme des retraites attendent Emmanuel Macron et son gouvernement qui promettent une nouvelle mĂ©thode au retour des politique quels dossiers attendent Emmanuel Macron et son gouvernement ?Pour une fois que l'on a un prĂ©sident travailleur, pourquoi tant d'inquiĂ©tudes...Les journaleux sont vraiment lamentables. Ils jouent les voyants. Au lieu d'informer sur les faits prĂ©sents, ils lancent des hypothĂšses sur le futur. Évidemment, ils rĂȘvent de grĂšves, de manifestations pour pouvoir bavasser. Ils insistent lourdement. C'est qui vientacheter une paire de jumelle pour voir la rĂ©alitĂ© et pas celle des autres ...ArrĂȘtez de vous faire du souci pour lui.. il gĂšre.. et gĂšre trĂšs bien 👍 en plus il ne fait pas de rentrĂ©e » il n’a pratiquement pas pris de vacances 🙄🙄🙄 Lire la suite... RÉCIT - Un an aprĂšs son retour, le Portugais est passĂ© de hĂ©ros Ă  paria en Angleterre. Il veut quitter les Red Ronaldo, star Ă  l’horizon bouchĂ© Au Portugal, les mĂ©dias et analystes ne comprennent pas pourquoi l’un des meilleurs joueurs de tous les temps ne se trouve pas un grand club.Â»đŸ€‘Moi je comprends il peut signer Ă  trie sur baize 1000 habitants 😂Ce n'est pas qu'un problĂšme d'argent , mais aussi de projet. Pour mettre en valeur Ronaldo, il faut que l'Ă©quipe joue pour lui, donc construire une Ă©quipe autour de lui, alors que l'on sait que c'est Ă  court terme, vu son a son age si il veut vraiment jouer c'est pour des records qu'il choisissent un club de LDC et osef du salaire il vivra trĂ©s bien de tout ses contrats sponsoring et consort ...Juste simple Ă  comprendre! Il est cher et ĂągĂ©! Un club de foot investir et rentabiliser, et cela se rĂ©vĂšle difficile avec CR7! Lire la suite... L'Ă©pidĂ©mie de Covid-19 poursuit sa dĂ©crue aprĂšs un pic de 150 000 contaminations par jour atteint au dĂ©but du mois de oĂč en est l'Ă©pidĂ©mie en France ?Ne vous inquiĂ©tez pas l'express, Ă  la rentrĂ©e elle va revenir au-devant de la scĂšne pour sauver votre monarque, retour des mĂ©decins de plateaux tv, reportage alarmant, courbe exponentielle, tout les ingrĂ©dients d'une re re re manipulation de masseQuand les mĂ©dias n'en parlent pas elle n'existe n'a pas survĂ©cu au second tour des lĂ©gislatives ...Elle attend la rentrĂ©e difficile pour Macron Lire la suite... Achats groupĂ©s, bourses solidaires, seconde main parents et associations cherchent Ă  attĂ©nuer les effets de l'envolĂ©e des prix des fournitures scolaires en cette rentrĂ©e oĂč 'l'inflation n'Ă©pargne pas l'Ă©cole' AFPEt pour les familles moyennes aucune aide encore mais l’AFP s’en contre fout des classes moyennesQuand on a pas d'argent, on n'achete pas un agenda Ă  15 €, on rĂ©utilise sa trousse, ses stylos/gomme/compas, on garde son sac. Bref la rentrĂ©e te coute 10 cahiers et 500 feuilles soit avec les promos 20 €. L'Ă©quivalent de 2 paquets de clopes...Comment on faisait avant sans l'allocation de rentrĂ©e scolaire? Ah oui c'est vrai, on achetait dĂ©jĂ  nos manuels d'occasionEn un mot, oĂč en est rĂ©duite la France de Macron Lire la suite... Avec la sĂ©cheresse intense, les canicules Ă  rĂ©pĂ©tition ou encore les inondations, notre agriculture est mise Ă  rude Ă©preuve. Entretien avec l’ingĂ©nieur et Ă©conomiste Bruno rĂ©inventer notre agriculture face aux vagues de chaleur et sĂ©cheresses ?En dĂ©gageant la FDSEAEn supprimant la fnsea dĂ©jĂ En espagne il fait trĂšs chaud. Et pas de problĂšme pour les culturesLes agriculteurs n'auront pas le choix. Si nous avons trop de soleil et plus assez d'eau de maniĂšre rĂ©currente le pays ne sera de toute façon plus adaptĂ© Ă  cette culture. Lire la suite... Aperçu en Corse ce jeudi 18 aoĂ»t, l’arcus est un nuage impressionnant, avec une forme singuliĂšre, qui assombrit le ciel pour annoncer des orages consĂ©quents Ă  venir. Un phĂ©nomĂšne qui donne l’impression d’apercevoir un arc sombre et menaçant». Rarissime en France jusqu’à prĂ©sent, l’arcus, observĂ© en Corse ce jeudi, pourrait se dĂ©mocratiser dans l’Hexagone avec le rĂ©chauffement l'arcus», quel est ce phĂ©nomĂšne rare parfois observĂ© avant un orage violent ?C’est un orage moins cher 😇ma voiture 🚗 c’est pareil Ă  l’arcus 😂Justement quand ça se produit pourquoi l'alerte rouge n'est pas activĂ©e 🧐La geo ingĂ©nierie climatique , provoquĂ© par l'homme, le climat est une arme ..au sĂ©nat amĂ©ricain ,ils ont avouer pouvoir modifier le climat depuis 40 ansLe portail vers l upside down ! Lire la suite... Il y a 60 ans jour pour jour, le gĂ©nĂ©ral de Gaulle et son Ă©pouse sont la cible d’une tentative d’ Petit-Clamart aux Champs-ÉlysĂ©es, ces attentats auxquels les prĂ©sidents ont Ă©chappĂ©je quand un article sur ceux qui peut-ĂȘtre ne vont pas Ă©chapper Ă  un attentat Ça aurait de la gueule, plus que ressasser un passer inutile Lire la suite... MFssHa.
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  • conjonction et son double dans la glace