Tous les épisodes par Patricia Tourancheau Le Grêlé, des trous dans l’uniforme François Vérove ? Un gendarme discret, dit son livret militaire. Puis un policier volontaire. Restent plusieurs épisodes mystérieux… 4 mars 2022 Épisode n° 3 Le Grêlé et ses ficelles de flic En 1987, un inconnu armé viole une femme puis une adolescente à Paris. À chaque fois, il exhibe une carte tricolore et ligote ses victimes… 20 février 2022 Épisode n° 1 Trente-cinq ans après, le Grêlé est tombé L’ADN a parlé François Vérove, l’ex-gendarme qui s’est suicidé mercredi, est bien le tueur et violeur en série recherché depuis 1986. 1er octobre 2021 Épisode n° 13 François Besse, tout de fuites Associé de Mesrine, compagnon de route des Postiches, évadé en série… Assagi, il raconte trente ans de banditisme singulier. 19 mai 2019 Épisode n° 17 L’effroyable jardin de Michel Fourniret Fin 2018, un terrain lui appartenant intéressait particulièrement les enquêteurs. Ce jeudi, il aurait avoué le meurtre d’Estelle Mouzin. 17 décembre 2018 Épisode n° 17 Monique Olivier en nuances de noir Procès. Complice consentante de Fourniret ou femme manipulée ? La cour n’a pas tranché. Elle a pris vingt ans, lui perpétuité. 17 novembre 2018 Épisode n° 15 Farida Hammiche, à corps perdu Procès. La cour d’assises a tout tenté pour extirper de la mémoire tortueuse de Fourniret le lieu où il a enfoui le cadavre. 16 novembre 2018 Épisode n° 14 Le bandit qui voulait justice Procès. Au deuxième jour, Jean-Pierre Hellegouarch a réclamé que Fourniret paye enfin pour l’assassinat de sa femme. 15 novembre 2018 Épisode n° 13 Fourniret, le même en vieux Procès. Au premier jour, le serial killer est apparu usé, mais stratège dans ses oublis et toujours aussi fasciné par lui-même. 14 novembre 2018 Épisode n° 12 Et Fourniret tomba Le 26 juin 2003, une jeune fille s’échappe de sa camionnette. C’est la chute du prédateur. Et la révélation de l’origine de son magot. 13 novembre 2018 Épisode n° 10 Michel Fourniret cerné par les soupçons Son ex-codétenu commence à le suspecter d’avoir tué sa femme, le fisc le traque et les Postiches ne trouvent plus leur trésor… 3 novembre 2018 Épisode n° 9 Dans le château de l’ogre Grâce au magot volé, Michel et Monique Fourniret achètent une demeure au cœur de la forêt ardennaise. Derrière les murs, l’horreur. 27 octobre 2018 Épisode n° 8 Farida Hammiche, morte avant l’or Fourniret a piégé la femme de son ex-codétenu. Ensemble, ils ont déterré le magot des Postiches. Puis il l’a tuée. Froidement. 20 octobre 2018 Épisode n° 7 Un trésor six pieds sous terre Une prison italienne, un hélico, une arrestation et des lingots d’or introuvables la folle cavale des Postiches prend fin. 14 octobre 2018 Épisode n° 6 Le pacte diabolique Les Jours » ont eu accès aux lettres dans lesquelles le détenu Fourniret et sa future femme planifient meurtres et viols. 6 octobre 2018 Épisode n° 5 Le dernier bal des Postiches Le 14 janvier 1986, rue du Docteur-Blanche à Paris, l’ultime braquage du gang se termine dans le sang et le caniveau. 29 septembre 2018 Épisode n° 4 L’étrange détenu Fourniret En cellule, le violeur au comportement curieux s’attire les faveurs d’un braqueur. Récit d’une rencontre qui finira mal. 22 septembre 2018 Épisode n° 3 Fourniret, naissance d’un prédateur Le tueur en série est mort ce lundi 10 mai. Dans Le Magot », Patricia Tourancheau raconte sa funeste rencontre avec les Postiches. 10 septembre 2018 Épisode n° 1 Podcast la mémoire du président Simon Chaque samedi, une comédienne lit un épisode des Jours ». Cette semaine, les carnets du magistrat hanté par l’affaire Grégory. 18 août 2018 Épisode n° 6 Podcast les corbeaux Chaque samedi, une comédienne lit un épisode des Jours ». Cette semaine, les débuts de l’affaire Grégory. 21 juillet 2018 Épisode n° 2 La vérité cadenassée de Murielle Bolle La garde à vue de ce témoin-clé de l’affaire a couru sur plus de trente-trois ans. Elle vient d’être annulée par la cour d’appel de Paris. 29 décembre 2017 Épisode n° 16 La constance du gendarme Sesmat Pour le premier enquêteur de l’affaire Grégory, il n’y a pas d’énigme avant d’être écarté, il suivait la bonne piste. 1er novembre 2017 Épisode n° 15 L’étrange couple Jacob Pendant trente ans, les Jacob n’avaient jamais été inquiétés. C’est par leur arrestation que l’affaire Grégory a rebondi. 27 octobre 2017 Épisode n° 14 La contre-enquête de Jean-Marie Villemin Depuis 25 ans, sans relâche, le père de Grégory mène discrètement des investigations qui ont permis de relancer la procédure. 30 septembre 2017 Épisode n° 11 Le chagrin dans le sang Depuis l’assassinat de Grégory, il y a plus de trente ans, Christine et Jean-Marie Villemin tentent de se reconstruire. 17 septembre 2017 Épisode n° 10 Anacrim ouvre la cage aux corbeaux C’est notamment grâce à ce logiciel, qui a mis en relation les éléments de l’affaire Grégory, que l’enquête a été relancée. 4 août 2017 Épisode n° 8 Murielle Bolle, celle qui sait La belle-sœur de Bernard Laroche l’avait impliqué, avant de se rétracter. Ce jeudi, elle a été mise en examen pour enlèvement. 28 juin 2017 Épisode n° 5 Christine, forcément Christine Accusée d’infanticide et devenue la femme la plus haïe de France », la mère de Grégory obtient finalement un non-lieu en 1993. 27 juin 2017 Épisode n° 4 La fabrique d’une coupable Presse, police, juge, voisins en 1984, tous ont voulu faire de Christine Villemin la meurtrière de son fils Grégory. 22 juin 2017 Épisode n° 3 Les corbeaux Trente-deux ans après l’assassinat de Grégory Villemin, l’affaire ressurgit par là où elle avait commencé les lettres anonymes. 15 juin 2017 Épisode n° 1 Regrets éternels Trente ans après la mort de Cécile Bloch, les policiers refont l’enquête et imaginent ce qu’a pu devenir le Grêlé. 21 janvier 2017 Épisode n° 12 Le Grêlé bouge encore En 2005, près de vingt ans après la mort de Cécile Bloch, les enquêteurs lancent une opération de la dernière chance… 14 janvier 2017 Épisode n° 11 Seule contre le Grêlé En 2001, quinze ans après la mort de Cécile Bloch, une singulière profileuse belge lance une enquête parallèle. 7 janvier 2017 Épisode n° 10 Une psy à la rescousse de la crim’ Quinze ans après le meurtre de Cécile Bloch par le Grêlé, la police intègre une profileuse pour relancer la traque du serial killer ». 28 décembre 2016 Épisode n° 9 Police partout, Grêlé nulle part En 1997, plus de dix ans après les faits, l’assassin de Cécile Bloch court toujours. La crim’, elle, multiplie les pistes. 2 décembre 2016 Épisode n° 7 Et soudain, l’empreinte du Grêlé En 1996, dix ans après la mort de Cécile Bloch, l’ADN de son assassin est isolé. Enfin un coup de fouet pour l’enquête ? 24 novembre 2016 Épisode n° 6 Le fantôme du Grêlé ressurgit En 1994, huit ans après la mort de Cécile Bloch, un homme kidnappe une fillette et la conduit dans une ferme de l’Essonne. 18 novembre 2016 Épisode n° 5 Les suppliciés du Marais En 1987, un an après le meurtre de Cécile Bloch, les corps d’une jeune Allemande et de son employeur sont retrouvés à Paris. 10 novembre 2016 Épisode n° 4 Le Grêlé a encore frappé En ce printemps 1986, l’inspecteur Pasqualini a une intuition l’assassin de Cécile Bloch est un criminel en série. 2 novembre 2016 Épisode n° 3 L’inconnu de l’ascenseur se dessine Plusieurs témoins ont croisé le suspect numéro 1 du meurtre de Cécile Bloch. La police va pouvoir tirer son portrait-robot. 28 octobre 2016 Épisode n° 2 Fillette, Bloch Cécile, 11 ans » Un ex-gendarme s’est suicidé ce mercredi. Son ADN a parlé il était bien le Grêlé. Retrouvez nos douze épisodes sur ce cold case ». 21 octobre 2016 Épisode n° 1 Les frères poulets dans la panade Bernard Squarcini mis en examen, Christian Flaesh en garde à vue… Les ex-grands flics de droite sont en mauvaise passe. 29 septembre 2016 Épisode n° 14 Les tournées du groupe cabarets Au boulot, ils écumaient les bars à hôtesses, les backrooms homos et regardaient des films porno. 11 août 2016 Épisode n° 7 Appelez-la Patron » Flic d’abord. Martine Monteil a été la première cheffe du 36, sans avoir le mot “féministe” tatoué sur le front ». 19 juin 2016 Épisode n° 13 Crin blanc et ses tuyaux Grâce à ses indics, le commissaire Féval ramenait de belles affaires au 36. Mais l’un d’entre eux l’a conduit en cabane. 3 juin 2016 Épisode n° 12 Happy BRB to you ! Rubis, 13 Novembre, stars Canal+, gang des postiches et Bigard… La brigade de répression du banditisme a fêté ses 40 ans. 27 mai 2016 Épisode n° 11 Les énigmes du bureau 315 Patrick Riou, l’ex-patron de la crim’, raffolait des affaires sensibles, mais pas des pressions politiques. 19 mai 2016 Épisode n° 10 Gainsbourg à la brigade des stups Les Jours » exhument des photos jamais publiées de Gainsbarre au Quai des Orfèvres, dont il était un pilier. 29 avril 2016 Épisode n° 8 La chute du cow-boy L’ex-super-flic Michel Neyret a été condamné ce mardi à 30 mois de prison ferme pour corruption. Récit d’un naufrage. 23 avril 2016 Épisode n° 7 Le briscard et les braqueurs Le verdict est tombé jeudi dans le procès Faïd. Le commandant Maugard raconte comment il a coincé le gang de Creil. 15 avril 2016 Épisode n° 6 Notre-Dame-des-Poulets Spécialiste du flic dans la tourmente », l’avocate Anne-Laure Compoint défend une police old school et flamboyante. 8 avril 2016 Épisode n° 5 Boucle d’or a tué Mesrine L’identité des policiers qui ont tiré sur l’ennemi public n°1 était cachée depuis 1979. Jean-Louis Fiamenghi en était. 30 mars 2016 Épisode n° 4 Boucle d’or avait un gros pétard Au Quai des Orfèvres, Jean-Louis Fiamenghi, aujourd’hui reconverti dans le privé, était un flic d’action tendance cow-boy. 24 mars 2016 Épisode n° 3 L’adieu à la Seine La police judiciaire de Paris va quitter le 36 quai des Orfèvres. Un bâtiment historique où repose la mémoire du crime. 18 mars 2016 Épisode n° 2 Le commissaire Marlet s’en va Pot de départ au 36 pour cette figure de la PJ qui a fait basculer la police de Maigret dans le siècle des Experts ». 18 mars 2016 Épisode n° 1Paradoxe il «couvrira», pour le journal, cette affaire qui emplit les journaux et les conversations, et publie un livre «Affaire Grégory, autopsie d'une enquête» (1). Il s'en explique: «Comme beaucoup de journalistes qui ont suivit l'affaire Villemin-Laroche dès les premiers jours, j'en ai été bouleversé, meurtri. Je ne me sens pas coupable, mais co D'elle, on connaît la chevelure rousse, le blouson en cuir, l'air buté, le regard noir, et le nom, lié à jamais au fait divers le plus retentissant de ces dernières décennies. Murielle Bolle avait tout juste 15 ans lorsque l'on a retrouvé le corps du petit Grégory, 4 ans, dans les eaux noires de la Vologne, le 16 octobre 1984. À l'époque, elle habite chez sa sœur Marie-Ange, mariée à Bernard Laroche, et garde après l'école leur petit garçon, Sébastien. Alors que plane sur les Vosges l'ombre d'un corbeau depuis des années, Murielle, au cours d'une garde à vue interminable, finit par raconter que Bernard Laroche serait venu la chercher en voiture à la sortie de l'école le jour du meurtre de l'enfant. Un témoignage incriminant son beau-frère. Deux jours plus tard, après avoir passé le week-end en famille, la jeune fille se rétracte devant le juge Lambert, chargé de l'instruction. Le 29 mars 1985, Jean-Marie Villemin, le père de Grégory, abat Bernard Laroche d'un coup de fusil. Christine, la mère du petit garçon, sera ensuite soupçonnée à son tour, et fera de la prison avant d'être innocentée. La Vologne n'a jamais révélé ses secrets. Après des années d'enquêtes, et d'erreurs accumulées, on ne connaît toujours pas le nom de l'assassin du petit Grégory. En juin 2017, suite aux déclarations d'un cousin germain, Murielle, qui s'était construit une vie loin du bruit, est mise en examen et placée en détention provisoire pour enlèvement suivi de mort ». Avant d'être relâchée et placée sous contrôle Bolle a aujourd'hui 49 ans. Dans un livre, Briser le silence » éd. Michel Lafon, elle se décide enfin à parler. Une fois pour toutes. » Celle dont on reconnaît immédiatement les traits est venue pour la première fois de sa vie à Paris. Dans un café, un mouchoir à la main, le ventre noué par une nuit blanche, Murielle Bolle nous livre sa version de l' Pourquoi avez-vous décidé de vous exprimer aujourd'hui ?Murielle Bolle. C'est ma façon de me faire entendre. Ma manière à moi de dire aux gens que je ne suis pas ce monstre que l'on a décrit, cette tueuse de gosse. Depuis trente-quatre ans, les journalistes se sont emparés de mon histoire, et on a raconté n'importe quoi. Je veux dire ma vérité, une fois pour toutes, et qu'on me laisse enfin Dans votre livre, vous racontez que c'est l'humanité des gardiens de prison qui vous a poussée à raconter votre Bolle. Oui. L'an dernier, j'étais désespérée. Je ne croyais plus en rien. Lorsque j'ai été mise en prison, en juin 2017, j'ai entamé une grève de la faim, et ce sont les gardiens, et mon avocat, qui m'ont dit qu'il fallait que je parle. Ils ont été gentils, humains avec moi. Cela ne m'était jamais arrivé de tomber sur des gens gentils. Avec de la compassion. J'ai aussi décidé de parler pour mes enfants et pour les générations à venir. Mes fils seront toujours ceux de Murielle Bolle, de l'affaire du petit Grégory. Je ne veux pas qu'ils portent ça. Ni ma petite-fille. Bernard et Marie-Ange Laroche, avec Murielle Bolle, en février 1985. © GettyELLE. Le livre commence le 1er novembre 1984, quand les gendarmes viennent vous chercher pour vous poser des Bolle. Ils avaient déjà interrogé ma famille. Dans le coin, tout le monde ne parlait que de l'affaire Grégory, ce pauvre gosse retrouvé noyé dans la Vologne. Je ne connaissais pas Grégory, je l'avais juste croisé à un barbecue chez un oncle commun. J'avais été très triste d'apprendre sa mort, mais, pour moi, ce n'était qu'un horrible fait divers, plus proche et plus terrible qu'un autre parce qu'il s'était déroulé dans un village voisin, et que nos familles, les Bolle et les Villemin, se connaissaient. Même si nous ne nous fréquentions pas. Je savais que ma sœur aînée, Marie-Ange, et son mari, Bernard, chez qui je vivais à l'époque, avaient été entendus. Puis les gendarmes sont venus me chercher pour m'emmener à la Vous y êtes allée seule ?Murielle Bolle. À l'époque, on pouvait interroger un mineur sans qu'il soit accompagné par l'un de ses parents. Si ma mère avait été avec moi, ça aurait tout Pourquoi leur avoir raconté que Bernard Laroche était venu vous chercher en voiture à la sortie de votre école ?Murielle Bolle. Au début, je raconte la vérité. J'ai pris le car, comme d'habitude, et je suis arrivée à la maison, où j'ai trouvé Sébastien, le fils de Bernard et de Marie-Ange, dont je m'occupais, avec la tante Louisette, puis Bernard est arrivé. Ça, c'est la vérité. Au bout de quelques heures d'interrogatoire, je n'ai toujours pas pu voir quelqu'un de ma famille, les gendarmes me hurlent dessus. Ils me traitent de menteuse, me disent que Bernard n'a pas raconté la même Cela vous déstabilise ?Murielle Bolle. Oui. Je ne comprends pas du tout pourquoi Bernard raconte qu'il est venu me chercher à l'école en voiture. Les gendarmes insistent, menacent de me mettre en maison de correction, me disent que je ne verrai plus ma mère, qu'il faut absolument que je leur dise la vérité. J'ai peur, et je veux rentrer chez moi. Alors, au bout de vingt heures, à la millième fois où ils me demandent Dis-nous que Bernard est venu te chercher à l'école ce jour-là », par fatigue, par lâcheté, par inconscience, je dis oui ».ELLE. Un oui » qui va vous poursuivre toute votre vie...Murielle Bolle. Il aura des conséquences effroyables. Ce oui » a détruit ma vie et me poursuit encore aujourd'hui. Lorsque je sors enfin de chez les gendarmes, je vais dormir chez mon autre sœur, Marie-Thérèse. Le lendemain, mon beau-frère arrive à la maison avec le journal local. Et la une, c'est moi. On raconte que Bernard est arrêté suite à mes On a beaucoup dit que, ce week-end-là , votre famille vous aurait battue pour vous faire changer de version...Murielle Bolle. C'est n'importe quoi. On n'était pas une famille comme ça. On était solidaires. C'est vrai que Marie-Ange m'a dit Mais qu'est-ce que t'as raconté », et qu'elle était énervée. Mais personne ne m'a frappée. J'ai dit que les gendarmes m'avaient obligée à dire ça. Dès le lundi matin, je suis revenue sur mes déclarations dans le bureau du juge Lambert. Depuis, je n'ai jamais changé de Pourtant, vous comprenez que le soupçon demeure ?Murielle Bolle. Ce qui est terrible, c'est que, à cause de tout ça, un autre innocent est mort et beaucoup d'autres ont eu leur vie Vous parlez de Bernard Laroche ?Murielle Bolle. C'était un gentil, Bernard. Un nounours. Mais on a mis dans la tête de Jean-Marie qu'il avait tué son petit. La veille de la mort de Bernard, Jean-Marie avait passé la nuit avec le journaliste de Paris Match » Jean Ker. Qui comme tout le monde pensait que Bernard était coupable. Alors Jean-Marie a pris sa carabine. Il ne lui a même pas laissé une chance de s'expliquer. Il l'a abattu sous les yeux de sa femme, et de Sébastien, 4 ans, qui ne s'en est jamais Comment avez-vous réagi ?Murielle Bolle. J'ai tué Bernard » voilà ce que je me répète alors. Si je n'avais pas été faible face aux gendarmes, il serait toujours là . Mon monde s'écroule. Et je me replie sur moi-même, moi qui étais déjà une solitaire, une taiseuse... Je n'ai plus envie de rien. Je quitte l'école. Ma mère meurt peu de temps après, je me retrouve seule chez mon père. Je ne vois plus personne, ma seule amie, c'est Sultane, ma chienne. Et Johnny Hallyday, que j'écoute en boucle, la nuit, surtout Je te promets » et Que je t'aime ».ELLE. C'est la maternité qui vous a sauvée ?Murielle Bolle. Oui, heureusement que je suis devenue maman. J'ai toujours aimé les enfants. J'ai eu Fabien à 20 ans, puis Johnny. Je me suis construit une petite vie, pas facile tous les jours parce que je n'ai pas beaucoup de moyens, mais ça va. Puis j'ai rencontré Yannick, qui avait cinq enfants. Et on en a refait un ensemble, qu'on a appelé Yannick, comme son père. Je n'étais pas malheureuse avec nos huit gosses."J'ai commencé à regarder ma vie comme ce qu'elle a été une succession de violences et de deuils." ELLE. En 2002, vous partez pour la première fois en Bolle. Avec mon avocat, Me Teissonnière, j'ai poursuivi l'État, aux côtés de Marie-Ange et ses enfants, pour atteinte à la présomption d'innocence de Bernard. J'ai perçu 15 000 euros, une fortune. Alors on est partis à la mer avec toute la famille un grand bol de Durant toutes ces années, vous n'avez jamais parlé de l'affaire avec vos proches...Murielle Bolle. Je voulais protéger mon compagnon et mes enfants. J'avais entendu tellement de trucs méchants sur nous. Que nous étions des demeurés. Des rustres. Des alcooliques. On a même dit que j'étais la maîtresse de Bernard. J'ai préféré Trente-trois ans après les faits, le 28 juin 2017, les gendarmes vous placent en garde à vue. Vous êtes mise en examen et Bolle. Je suis en train de prendre mon petit déjeuner, avec mon dernier fils, Titi, 15 ans. Ils m'emmènent devant lui, qui ne comprend rien. Il pleure. Je suis tellement bouleversée que je ne trouve rien à Pourquoi le dossier a-t-il été rouvert trente ans après ?Murielle Bolle. Patrick Faivre, un cousin germain que je connais à peine, a déclaré qu'il avait assisté à une sacrée rouste » que j'aurais reçue de la part de ma famille, en rentrant de la gendarmerie, au lendemain de ma première audition. Ça a suffi pour rouvrir l'enquête. J'ai donc été à nouveau entendue par des gendarmes, qui m'ont parlé avec mépris. J'ai bien vu que leur religion était faite. Que j'étais une menteuse, forcément Vous parlez d'un cauchemar sans fin...Murielle Bolle. On me réinterroge. Pendant des heures. On me dit que ce serait tellement plus simple que je dise enfin la vérité. Que si c'était arrivé à l'un de mes gosses, je voudrais la savoir, la Que répondez-vous ?Murielle Bolle. Je leur dis la vérité !!! Qui peut croire aujourd'hui que, si Bernard était le coupable, je le couvrirais encore ? Il est mort depuis trentetrois ans, le lien avec ma soeur a été brisé à jamais, Sébastien, son fils, que j'aimais tellement, ne m'a plus jamais parlé, et Jean-Bernard, son petit frère, né après la mort de son père, me déteste aussi. Qu`est ce qui pourrait m'arriver de pire ? Si j'avais eu quelque chose à dire, je l'aurais dit depuis longtemps. Moi aussi, je voudrais tellement que l'on sache qui a fait ça...ELLE. Que se passe-t-il ensuite ?Murielle Bolle. La juge me notifie que je suis mise en examen pour enlèvement, et détention suivie de mort. J'ai 48 ans, je suis grand-mère d'une petite de 2 ans, j'ai trois enfants dont le dernier a 17 ans, je n'ai rien demandé à personne, et je pars en prison. Yannick me quitte, il n'y a que mon aîné, Fabien, qui vient me voir et s'occupe de moi. Et mes frères et sœurs. Si je n'avais pas eu ma petite-fille, je crois que je n'aurais pas tenu. J'ai fait une grève de la faim. Puis on m'a libérée, mais on m'a interdit de retourner vivre chez moi. Et d'avoir des contacts avec les protagonistes de l'affaire c'est-à -dire toute ma famille. Un homme que je ne connaissais pas, M. Boizot, ancien maire d'un village de la Nièvre, m'a offert un hébergement jusqu'à la fin de mon contrôle judiciaire. Enfin quelqu'un qui ne m'a pas jugée, qui m'a juste aidée. ELLE. Cette parenthèse dans la Nièvre a été une sorte de déclic, dites-vous…Murielle Bolle. J’ai commencé à regarder ma vie comme ce qu’elle a été une succession de violences et de deuils. J’ai grandi sous les colères de mon père, que l’alcool rendait malade, j’ai vu ma mère souffrir, on m’a traitée comme une moins-que-rien. On m’a Vous racontez que, finalement, ces drames vous ont conduite à une prise de conscience Bolle. Je me suis rendu compte que, toute ma vie, j'avais subi. Qu'au sein de mon couple, j'étais la servante. Mais comme j'étais amoureuse ça m'allait. Je me suis rendu compte que, sur l'affaire aussi, j'avais toujours été passive. Comme à la maison. Pendant trente ans, j'ai subi, sans me Et aujourd'hui, comment vivez-vous ?Murielle Bolle. Je suis séparée, je veux juste être tranquille. En mai dernier, ma mise en examen a été annulée. Je suis revenue vivre chez moi. Mon dernier fils vient de passer son permis C. Il veut être chauffeur routier. J'ai seulement envie de passer du temps avec ma famille et ma petite-fille, la prunelle de mes Pensez-vous souvent à l'affaire Grégory ?Murielle Bolle. J'y pense tous les jours. Tant qu'on n'aura pas trouvé le monstre qui a fait cette horreur, qui a enlevé la vie à un petit gosse innocent, on ne retrouvera jamais la paix. Murielle Bolle aujourd'hui, à 49 ans. © Emanuel BovetLes dates clés16 octobre 1984. Grégory Villemin est retrouvé noyé dans la Vologne Vosges.1er novembre 1984. En garde à vue, Murielle Bolle fait un témoignage qui incrimine Bernard Laroche, son beau-frère. Deux jours après, elle se rétracte, et ne changera plus de mars 1985. Jean-Marie Villemin tue Bernard Laroche d'un coup de juin 2017. Murielle Bolle est mise en examen pour enlèvement suivi de mort ».16 mai 2018. La mise en examen de Murielle Bolle est annulée pour vice de procédure. Briser le silence », de Murielle Bolle Éd. Michel Lafon.Cet article a été publié dans le magazine ELLE du 9 novembre 2018. Abonnez-vous ici.
Àl'origine de l'enquête, Grégory Caret. Directeur de l'Observatoire de la consommation d'UFC Que Choisir, il a comparé les prix de plusieurs produits, sur différents sites marchands, avant et pendant le Black Friday. Et le résultat est sans appel, des offres sont souvent trompeuses pour le consommateur. Grégory Caret - UFC Que Choisir
Vous regardez la série Une Affaire Française sur TF1 et vous vous demandez si tous les personnages ont réellement existé ? La réponse ici ! Une affaire française est une mini-série française réalisée par Christophe Lamotte et diffusée sur TF1. La mini-série Une affaire française revient sur la dramatique histoire de l'Affaire Grégory, un garçon de 4 ans retrouvé sans vie le 16 octobre 1984. Une affaire dont le déroulement judiciaire a été très largement médiatisé. L'affaire Grégory, c'est une affaire policière qui a marqué l'histoire française par sa complexité, sa longévité et ses rebondissements puisqu'elle a refait surface en 2017. La série Une affaire française met en scène beaucoup de protagonistes qui ont joué un rôle dans l'enquête de l'affaire Grégory avec notamment Christine Villemin, Monique Villemin mais aussi Jean-Michel Bezzina. Le personnage Jean-Michel Bezzina est incarné par Michael Youn dans la série Une Affaire française et il s'agit d'un personnage qui a réellement existé et a participé à l'enquête de l'affaire Grégory. À lire aussi Le personnage de Jean-Michel Bezzina dans Une Affaire Française a-t-il vraiment existé ?Jean-Michel Bezzina est un journaliste de l'affaire Grégory interprété dans la série Une Affaire Française par l'acteur français Michael Youn. Jean-Michel Bezzina est un personnage qui a réellement existé et participé à l'enquête de l'affaire Grégory. Jean-Michel Bezzina a écrit beaucoup d'articles sur cette affaire, selon Michael Youn, il en a écrit au moins vous souhaitez en apprendre plus sur la série Une affaire française, voici le pitch de la série par TF1 C'est un fait divers qui a marqué les dernières décennies. Celle de l'Affaire du Petit Grégory. Le 16 octobre 1984, Gregory, 4 ans, disparaît. Quelques heures plus tard, on le retrouve, noyé, dans la Vologne, pieds et poings liés, son bonnet lui recouvrant le visage. Un meurtre qui intervient au sein d’une famille persécutée depuis des années par un mystérieux corbeau, auteur de lettres et appels anonymes... ». À lire aussi Lamatinale du Républicain Lorrain. Chaque matin, à l'heure du petit déjeuner, l'essentiel de l'actualité en Lorraine, en France et dans le monde : faits-divers, politique, économie, sports, santé, environnementl'essentiel TF1 lance une série télé sur l’assassinat du petit Grégory. "Une affaire française" entend retracer "avec empathie" le fiasco médiatico-judiciaire autour de cette affaire emblématique. Six épisodes de 52 minutes diffusés à compter de lundi. Surfant sur le succès des séries inspirées de faits divers, TF1 s’attaque au plus emblématique des 40 dernières années l’assassinat du petit Grégory avec Une affaire française, qui entend retracer "avec empathie" le fiasco médiatico-judiciaire derrière le fait de société. 16 octobre 1984. Grégory Villemin, 4 ans, enlevé du domicile familial, est retrouvé mort, pieds et poings liés, dans la Vologne, une rivière des Vosges. Un crime, revendiqué par un corbeau, et toujours non élucidé. C’est sur ce drame, imprimé dans l’imaginaire collectif, que s’ouvre Une affaire française 6 x 52 minutes, présentée hors compétition hier au festival de la fiction de La Rochelle avant sa diffusion, à partir du 20 septembre, sur fois n’est pas coutume, la série ne figurera pas sur Salto, la plateforme de TF1, M6 et France Télévisions, mais un peu plus tard sur Starzplay en France et d’autres pays européens, en vertu d’un partenariat avec le service documentée, elle dépeint, jusqu’au dépaysement de l’affaire à Dijon en 1987, le calvaire des parents de Grégory, Christine Blandine Bellavoir et Jean-Marie Guillaume Gouix, aidés de leur avocat Gérard Jugnot, la meute de journalistes assoiffés de scoops tels ceux de RTL, Jean-Michel Bezzina Michaël Youn et de Paris Match, Jean Ker Michel Vuillermoz, rejoints par la reporter fictive et bienveillante de France Inter, Jeanne Lombardie Laurence Arné.Et bien sûr, les errements de l’enquête, passée du gendarme Etienne Sesmat Guillaume de Tonquédec au commissaire Jacques Corazzi Thierry Godard, pour le compte du juge Jean-Michel Lambert Laurent Stocker, qui incriminera à tort la mère du premier volet inaugure une série d’anthologie, dont chaque saison sera consacrée à une grande affaire correspondant "à des bouleversements sociétaux" ayant changé "les rapports entre les Français, leur manière de voir la justice ou de consommer l’information", explique son co-créateur Jérémie Guez Sons of Philadelphia.Un concept qui a séduit TF1 "bien avant" le succès de la série documentaire de Netflix consacrée à l’affaire Grégory en 2019, assure la coproductrice Aimée polémique et poursuitesLes chaînes – et leurs téléspectateurs – sont friandes d’adaptations de faits divers, au risque de susciter la polémique et de se voir taxer de "voyeurisme", comme TF1 dernièrement après un téléfilm sur Michel si elle fascine depuis des décennies, l’affaire Grégory, remise à la Une après d’énièmes rebondissements en 2017, n’avait pas inspiré de fiction depuis la mini-série L’Affaire Villemin, saluée par la critique, en du livre de la journaliste Laurence Lacour, celle-ci a valu à ses diffuseurs, France 3 et Arte, une condamnation pour diffamation envers Bernard Laroche, un temps soupçonné du meurtre de Grégory, puis tué par le père de l’enfant, son éviter un tel écueil, l’équipe d’Une affaire française a sollicité un avocat pour relire les scénarios et "visionner les montages jusqu’au bout", selon Aimée parti pris ? Ne "pas chercher à dire qui est le coupable" quand la justice ne s’est pas prononcée, en s’appuyant sur "la pléthore de sources" à disposition, ajoute la productrice. Par souci de neutralité, aucun des protagonistes n’a toutefois été consulté, y compris le couple Villemin, qui s’en est récemment ému dans Paris Match par la voix de leur avocate, Marie-Christine Chastant-Morand, celle-ci n’excluant pas de "réagir". "Je comprends parfaitement que des gens qui aient subi" le "pire drame qui puisse arriver" redoutent la série, concède Jérémie Guez, se défendant de vouloir "relancer une polémique qui en fin de compte ne s’est jamais arrêtée".
Artereplay. VOD Losing Alice, de Sigal Avin. Série, 8 épisodes . Apple TV+. VOD L'oeuvre sans auteur, de Florian Henckel von Donnersmarck. Film en 2 parties. Ciné + Emotion . Télévision 19:00 - 20:50 Voyages, de Emmanuel Finkiel. Ciné + Club. Télévision 23:20 - 02:15 Ombres et brouillards, de Woody Allen. Ciné + Club. En ligne -
Culture Télévisions & Radio TF1 adapte en série de six épisodes le fait divers du meurtre toujours pas élucidé du petit Grégory en 1984. Article réservé aux abonnés TF1 – LUNDI 20 SEPTEMBRE À 21 H 05 – SÉRIE Il y a sans doute autant d’affaires Villemin que de Français. Le meurtre de Grégory et ses répliques sans fin se sont glissés dans les intimités, parfois clandestinement. En 1984 et 1985, l’auteur même de ces lignes a délibérément ignoré l’affaire. En 2006, quand France 3 l’a diffusée suivie par Arte en 2008, on n’avait pas vu L’Affaire Villemin, la série réalisée par Raoul Peck, écrite par Pascal Bonitzer, malgré les louanges qui l’ont accompagnée. Il y a deux ans, on n’avait pas laissé Grégory, la série documentaire de Gilles Marchand apparaître parmi nos favoris Netflix. Et pourtant. En découvrant Une affaire française, la série créée par Jérémie Guez, réalisée par Christophe Lamotte, que diffuse TF1, il n’est pas un nom, pas un détail qui ne soit pas familier. La saturation médiatique, qui a atteint des paroxysmes dans les mois qui suivirent le meurtre, le 16 octobre 1984, n’est jamais vraiment retombée. L’histoire de la famille Villemin, du juge Lambert, des avocats, des enquêteurs et des journalistes dépêchés sur les rives de la Vologne une rivière des Vosges, a pénétré par osmose dans chaque conscience. Reste à démêler cet écheveau, tout en sachant que certains nœuds ne se déferont jamais. Tâche à laquelle Une affaire française s’attelle avec humilité et sobriété. On reconnaît tout de suite les instruments d’une série historique. Sans ostentation, la série se transporte au milieu des années 1980, dans une France qui n’en finit pas de se réveiller du rêve exquis des trente glorieuses ». Le dessin des automobiles, la coupe des vêtements collent tout autant à l’époque qu’aux détails de l’affaire, comme ce salon de cuir acheté par Christine et Jean-Marie Villemin juste avant la mort de leur fils et dont il fut écrit qu’il aurait pu susciter une mortelle jalousie. Histoire de mécanique Comme la mise en scène se contente d’énoncer, de mettre en place, ces éléments sans les charger d’émotions, Une affaire française est surtout une histoire de mécanique. Les rouages sont ceux des institutions qui s’emparent de cette histoire dans l’ordre chronologique, la gendarmerie, la justice, la presse essentiellement écrite, en cette époque reculée et, enfin, la police. Reste à incarner ceux qui mettent en mouvement la machine et ceux qu’elle broie. Et puisque l’on n’ignore rien du destin de chacun des protagonistes, on sait que certains – à commencer par le juge Lambert, suicidé en juillet 2017 – furent aussi bien broyeurs que broyés. Il vous reste de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés. Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil à la fois Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Découvrir les offres multicomptes Parce qu’une autre personne ou vous est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil. Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil à la fois ordinateur, téléphone ou tablette. Comment ne plus voir ce message ? En cliquant sur » et en vous assurant que vous êtes la seule personne à consulter Le Monde avec ce compte. Que se passera-t-il si vous continuez à lire ici ? Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connecté avec ce compte. Y a-t-il d’autres limites ? Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant à des moments différents. Vous ignorez qui est l’autre personne ? Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe.GrégoryBéraux avait disparu en avril 2015. Son corps avait été retrouvé 6 mois plus tard en contrebas d’un chemin de l’Entre-Deux.
Excédé par le survol de sa propriété par un drone, le propriétaire de la maison où ont vécu les parents du petit Grégory Villemin, a abattu l'engin volant avec sa carabine. Les faits se sont produits dans la nuit du 24 au 25 juillet à Lépanges-sur-Vologne dans les Vosges. L'affaire Grégory et sa médiatisation, il n'en peut plus. Ce mardi 24 juillet 2018 à minuit, le propriétaire actuel de la maison où ont vécu les parents du petit Grégory Villemin a tiré sur un drone qui survolait son pavillon. Selon Franceinfo , le drone avait obtenu une autorisation de survol. L'homme aurait utilisé une carabine 22 long rifle et a tiré pour abattre le drone. Cet aéronef survolait sa maison, dans le cadre d'une série produite par Netflix, au sujet de l'affaire Grégory. 34 ans après la mort du petit garçon, la plateforme a annoncé en avril qu'elle allait se pencher sur l'affaire par le biais d'une série documentaire. Le projet est produit par Elodie Polo Akkermann de la société Imagissime, rapporte LCI, une filiale du groupe Lagardère. Son réalisateur est Gilles Marchand. Pour l'instant, elle n'a pas décidé de la suite de ce tournage.Projetà suivreElodie Polo Ackermann et l'équipe d'Imagissime, une société de production LagardereSTUDIO prépare une série documentaire sur l'affaire Grégory avec Lagardère STUDIOS LagardereSTUDIO 20 avril 2018 Une enquête a été ouverte par la brigade des transports aériens de Strasbourg.
Aprèsêtre revenu la semaine passé sur le cas Xavier Dupont de Ligonnes, Non élucidé , se penche ce dimanche 12 juillet 2015 sur l'affaire Olivier Fargues. Le meurtre, moins médiatique, d'un Le 16 octobre 1984, Grégory Villemin, un petit garçon de 4 ans, a été retrouvé mort à quelques kilomètres de chez lui. Trente-huit ans plus tard, malgré les nombreux rebondissements de cette affaire, ses parents attendent toujours des réponses. Cela fait trente-huit ans que les parents de Grégory Villemin attendent une réponse. Le 16 octobre 1984, le petit garçon de 4 ans a disparu du domicile familial à Lépanges-sur-Vologne Vosges dans l’après-midi. Son corps a été retrouvé à sept kilomètres de là , dans la Vologne, pieds et mains liés et visage recouvert d’un bonnet, le soir même. Le jour suivant, Jean-Marie et Christine Villemin, les parents de la victime, ont reçu une lettre revendiquant l’assassinat de leur fils. Dessus, il était écrit J’espère que tu mourras de chagrin le chef. Ce n’est pas ton argent qui pourra te redonner ton fils. Voilà ma vengeance. Pauvre con. » Mais qui l’a rédigée ? Près de quarante ans plus tard, l’affaire a connu de nombreux rebondissements mais n’a jamais été résolue. Très vite, l’enquête s’est dirigée vers des membres de la famille du petit garçon. Bernard Laroche, le cousin du père de Grégory, a été le premier suspect, après que sa belle-sœur, Murielle Bolle, l’a dénoncé. Il a passé quelques jours en prison, avant qu’elle ne retire ses accusations. Bernard Laroche a été assassiné par Jean-Marie Villemin, le 29 mars 1985. Cette même année, Christine Villemin a aussi été suspectée. Elle n’a bénéficié d’un non-lieu qu’en 1993. Six ans plus tard, de nouvelles analyses ADN ont été effectuées mais n’ont rien donné. Entre 2000 et 2013, l’enquête a été rouverte à de nombreuses reprises, sans aboutir. Des mises en examen relancent l’enquête en 2017 En 2017, l’espoir renaît avec les mises en examen de Marcel et Jacqueline Jacob, le grand-oncle et la grand-tante de Grégory, et de Murielle Bolle. On les accusait alors d’être les corbeaux, d’avoir enlevé et tué le petit garçon. À cette époque, les enquêteurs pensaient qu’il pouvait s’agir d’un crime collectif familial ». Il existait de nombreux conflits dans cette famille et l’assassinat de Grégory pourrait être dû à la jalousie provoquée par la réussite de Jean-Marie et Christine Villemin. L’année suivante, les mises en examen sont annulées. Sur le même sujet Fin 2020, Dominique Brault, nouveau magistrat en charge de l’affaire, a décidé de relancer l’enquête. Des témoins, qui ont un lien avec la famille du petit garçon, ont été entendus. Une nouvelle fois, les noms de Bernard Laroche, du couple Jacob et de Murielle Bolle ont été évoqués. De nouvelles analyses ADN sont par ailleurs effectuées, en utilisant la technique de l’ADN de parentèle. L’objectif était d’en savoir plus sur neuf traces inconnues, relevées sur les lettres ou des vêtements. Cette technique aurait ainsi pu permettre d’identifier d’autres membres de la famille. Les lettres du corbeau ont également été analysées grâce à la stylométrie. Cette technique, jamais utilisée en France, consiste à examiner des écrits pour en identifier les auteurs. Les résultats n’ont pas été communiqués mais, d’après les informations du Parisien, un suspect aurait été identifié après les analyses. Ancien capitaine de la gendarmerie d’Épinal Vosges en charge du dossier, Étienne Sesmat était invité, en septembre 2021, dans l’émission La Bande originale, sur France Inter. D’après lui, le responsable de la mort de Grégory n’est plus en vie. Le personnage clé de cette affaire a disparu. C’est le cousin qui a été abattu par le père. Et la justice dit que c’est très probablement cette personne qui a enlevé l’enfant, le dit et le répète, mais il a disparu. Donc, d’emblée, on est dans une forme d’impasse », a-t-il expliqué, des propos repris par Gala. Ce même mois, dans Ça commence aujourd’hui, sur France 2, il s’est montré peu optimiste quant à la résolution de cette enquête Ce n’est pas facile d’imaginer qu’une vérité judiciaire émerge un jour. Moi, je l’espère du fond du cœur. » Le mystère autour de cette affaire reste donc entier. Grande amoureuse de l’Espagne et amatrice de cuisine, Émilie s’intéresse à diverses thématiques société, éducation, gastronomie et surtout sport. Passionnée de tennis et de volley, elle pourrait passer son …AffaireGrégory : une enquête sans fin Le 04/10/2021 à 23:10 01h15mn; Documentaire; Société ; 37 ans après la mort du petit Gregory, le temps presse : protagonistes et témoins disparaissent, comme Monique Villemin, sa grand-mère décédée en 2020. Pourtant, l’énigme reste entière : qui a noyé le petit garçon de 4 ans, dans la Vologne, le 16