InspirĂ©par la femme de mĂ©nage, Mariette, Romain se rappelle de ses premiĂšres Ă©motions. Il compare alors ses Ă©mois pour Mariette Ă  l’amour de sa mĂšre et se rend compte qu’aucune femme ne l’aimera aussi fort que Mina. Chapitre 5. À 13 ans et demi, son attirance pour Mariette est forte. Ils sont, tous les deux, surpris au lit en

jeudi 28 septembre 2017 La grande ambition des femmes est d'inspirer de l'amour. MoliÚre Acteur, dramaturge et metteur en scÚne français à septembre 28, 2017 Libellés 400 iso canon 500 D photoblog parisien de l'oeil libre, acteur, dramaturge et metteur en scÚne français, la grande ambition des femmes est d'inspirer de l'amour, moliÚre Pays/territoire 14470 Courseulles-sur-Mer, France Aucun commentaire Enregistrer un commentaire Article plus récent Article plus ancien Accueil Inscription à Publier les commentaires Atom

Malheureusement l'amour ne dure pas forcément toujours. Les ruptures font partie de la vie amoureuse. Et si chaque couple est différent et a ses propres problÚmes, les motifs de séparation
On se fait souvent une idĂ©e rĂ©ductrice de Germaine de StaĂ«l 1766-1817, dont on rappelle la conversation brillante et son essai De l’Allemagne?», qui marqua l’introduction du romantisme en France. Et en effet, fille de Jacques Necker, le ministre des Finances de Louis XVI, elle fut une femme de lettres et de salon. Dans celui de sa mĂšre dĂ©filĂšrent tous les intellectuels du moment. Ecrivaine et philosophe, admiratrice de Rousseau et Montesquieu, elle ne tarda pas Ă  ouvrir le sien, oĂč elle accueillit les reprĂ©sentants des idĂ©es nouvelles. RomanciĂšre Ă  succĂšs, elle a cĂŽtoyĂ© toute l’Europe des LumiĂšres et fait tourner les tĂȘtes, Ă  commencer par celle de Benjamin Constant. Mais elle fut aussi l’une des premiĂšres femmes Ă  exprimer publiquement ses idĂ©es politiques. Au risque de dĂ©plaire, puisque, irritĂ© par ses considĂ©rations Ă©galitaires, NapolĂ©on la chassa de France et l’obligea Ă  se rĂ©fugier dans son chĂąteau de Coppet en suite aprĂšs la publicitĂ© Germaine de StaĂ«l, fĂ©minine ou fĂ©ministe ? FĂ©ministe avant la lettre, elle fut une femme Ă©prise de libertĂ© qui revendiquait pour elle comme pour les autres un droit absolu au bonheur, une femme nouvelle dans une nouvelle sociĂ©tĂ©, une femme cherchant Ă  concilier le cƓur et la raison. La philosophe GeneviĂšve Fraisse, spĂ©cialiste de la pensĂ©e fĂ©ministe, s’intĂ©resse depuis toujours Ă  cette figure d’exception. L'OBS. Qu’est-ce qui vous a amenĂ©e Ă  travailler sur Mme de StaĂ«l ? GeneviĂšve Fraisse. Deux simples raisons m’ont conduite vers les Ă©crits de Germaine de StaĂ«l. D’abord le livre de Julie-Victoire DaubiĂ© premiĂšre bacheliĂšre en 1861 La femme pauvre» qui argumente contre l’ùre post-rĂ©volutionnaire centralisatrice en dĂ©montrant que, pour les femmes, ce pouvait ĂȘtre mieux avant; il fallait donc que je m’intĂ©resse Ă  la charniĂšre des annĂ©es 1800. Ensuite Claude Lefort, quand il accepta, sans me connaĂźtre, mais Ă  la lecture de mon projet, de soutenir ma candidature au CNRS au dĂ©but des annĂ©es 1980. Si je voulais travailler aux fondements philosophiques du discours fĂ©ministe», Germaine de StaĂ«l m’intĂ©resserait nĂ©cessairement, me dit-il d’une phrase lapidaire... j’ai suivi son conseil, et l’en remercie suite aprĂšs la publicitĂ© NĂ©e en 1766, fille de Necker, Mme de StaĂ«l participe Ă  la vie politique, intellectuelle et mondaine de son temps. Elle a la particularitĂ© d’avoir Ă©crit Ă  la fois sous la monarchie et aprĂšs la RĂ©volution française. Peut-on parler pour autant de figure de transition? Oui, mais sans l’idĂ©e qu’elle passe d’un monde Ă  l’autre; car elle pense Ă  partir des deux mondes. C’est une figure de transition certes, mais qui rĂ©flĂ©chit dans un va-et-vient permanent. LĂ  est sa richesse. Elle pense avec ce qui lui est donnĂ© dans le prĂ©sent pour aborder le monde; elle n’est donc jamais dans le bilan, elle est toujours en train de rouvrir les dossiers. C’est le mot analyse» qui lui va le mieux. Dans l’introduction de De l’influence des passions», elle Ă©crit Le philosophe veut rendre durable la volontĂ© passagĂšre de la rĂ©flexion.» Belle ambition
 "De l'Ă©ducation des femmes" la rĂ©ponse de Laclos au "droit d'importuner" Dans la biographie qu’il lui a consacrĂ©e, Michel Winock affirme qu’il a manquĂ© Ă  Mme de StaĂ«l un grand livre qui marquĂąt l'imagination». Est-ce aussi votre avis?La suite aprĂšs la publicitĂ© Non. Certes ses romans peuvent nous tomber des mains – mais ceux de George Sand aussi. En revanche, De la littĂ©rature» est un trĂšs grand livre, et mĂȘme une clĂ© pour suivre l'Ă©volution de la littĂ©rature au tournant de la RĂ©volution. Dans le chapitre Des femmes qui cultivent des lettres», certaines phrases rĂ©sonnent encore L’existence des femmes en sociĂ©tĂ© est encore incertaine, et dans l’état actuel, elles ne sont, pour la plupart, ni dans l’ordre de la nature, ni dans l’ordre de la sociĂ©tĂ©.» Affirmation remarquable, oĂč elle refuse l’opposition nature/sociĂ©tĂ©, biologique/social, schĂ©ma si prĂ©gnant de notre Ă©poque, un travers idĂ©ologique Ă  mon avis. Ni nature, ni sociĂ©tĂ© ainsi met-elle les femmes dans l’histoire
 Elle transforme le salon d’Ancien RĂ©gime en club d’aprĂšs la RĂ©volution Un peu plus loin dans le mĂȘme texte, elle dĂ©nonce la tyrannie de l’opinion» dont sont victimes les femmes. Jusque-lĂ , les femmes peuvent avoir de l’influence». Ce concept d’Ancien RĂ©gime dĂ©finit la place des femmes dans l’espace public et politique; il est formalisĂ© depuis plusieurs siĂšcles et continuera Ă  l’ĂȘtre aprĂšs la RĂ©volution, notamment par Mme de Genlis ou le Comte de SĂ©gur, et au dĂ©but de la IIIe rĂ©publique; tant que les femmes ne seront pas citoyennes. L’influence implique la mĂ©diation, le pouvoir de l’ombre, et dans l’ombre de l’espace politique. Or tout en exerçant une influence, les femmes sont soumises Ă  l’opinion, avec un O» majuscule. Germaine de StaĂ«l dĂ©crit cette dĂ©pendance avec Delphine», roman qui parle de toutes les femmes, et Corinne ou l’Italie», roman qui parle d’une femme singuliĂšre, Ă  savoir des artistes. Ces deux personnages ne trouvent pas le bonheur amoureux Delphine parce que LĂ©once ne saurait divorcer, Corinne parce que Oswald ne sait affronter l’opinion, dĂ©favorable Ă  la femme artiste. Dans l’Ancien rĂ©gime, ces femmes doivent obĂ©ir Ă  la convenance au dĂ©triment du suite aprĂšs la publicitĂ© Ah ! les femmes des LumiĂšres... Mais comment passe-t-on de ĂȘtre soumise Ă  l’Opinion Ă  avoir une opinion»? Le mot opinion», pour l’espace public, pour le passage Ă  la dĂ©mocratie, est crucial en 1800, comme le montre si bien le texte Opinion d’une femme sur les femmes» de Fanny Raoul, paru en 1801. Mme de StaĂ«l est le tĂ©moin de cette bascule. On dit qu’elle transforme le salon d’Ancien RĂ©gime en club d’aprĂšs la RĂ©volution. Par sa pratique, elle dĂ©place l’influence, qu’elle conserve – le terme est employĂ© dans le chapitre De l’éloquence» -, et donne son opinion. C’est lĂ  que l’éloquence va prendre toute sa force. Pour Mme de StaĂ«l, l’éloquence, c’est comme un art des gouvernements» le théùtre est le pouvoir exĂ©cutif de la littĂ©rature», De l’esprit des traductions». Jules Michelet parlera quant Ă  lui de ses monologues Ă©loquents». En ramenant la dĂ©marche de Mme de StaĂ«l Ă  l’art de la conversation», on rĂ©duit son geste transgressif, suite aprĂšs la publicitĂ© Elle n’est pas une militante des droits des femmes, au contraire de la poĂ©tesse Constance de Salm, avec laquelle vous Ă©tablissez un parallĂšle dans Muse de la raison». En quoi sont-elles complĂ©mentaires? C’est intĂ©ressant de les rapprocher car elles sont, toutes deux, des femmes de salons, en prise avec leur temps, trĂšs contemporaines»; et elles sont dans le partage. Constance de Salm a une cause et elle pense et dĂ©montre l’égalitĂ© des sexes. En revanche, Germaine de StaĂ«l n’est pas dans le plaidoyer, ce qu’elle souligne dans son Discours sur la Reine» Mon projet n’est point de dĂ©fendre la Reine comme un jurisconsulte; j’ignore de quelle lois on peut se servir pour l’atteindre, et ses juges eux-mĂȘmes ne s’essaieront pas Ă  nous l’apprendre ce qu’ils appellent l’opinion, ce qu’ils croient la politique, sera leur motif et leur but. Les mots de plaidoyer, de preuve, de jugement, sont une langue convenue entre le peuple et ses chefs; et c’est Ă  d’autres signes qu’on peut prĂ©sager le sort de cette illustre infortunĂ©e.» Ce n’est pas une penseuse de l’égalitĂ© des sexes, c’est une penseuse de la libertĂ© et de l’émancipation. Dans Des femmes qui cultivent les lettres», certains lisent qu’elle parle de toutes les femmes, d’autres qu’elle parle de la femme auteure. En fait, elle arrive Ă  parler de toutes en parlant d’elle. Se faire oublier en racontant son histoire», Ă©crit-elle. Elle manipule remarquablement le je», le toutes» et le chacune» elle est Ă  la fois Delphine, Corinne et Germaine de StaĂ«l. Virginia Woolf travaillera de mĂȘme, tout comme Simone de Beauvoir. Un "corps rigide" qui aimait la jouissance Simone de Beauvoir, par GeneviĂšve FraisseLa suite aprĂšs la publicitĂ© Mme de StaĂ«l sera notamment opposĂ©e Ă  sa propre mĂšre, Suzanne de Necker, sur la question du divorce. Le divorce est une clĂ© de l’émancipation des femmes. C’est une question Ă©minemment politique, sous la RĂ©volution française et aprĂšs. Il est autorisĂ© en 1792, puis interdit en 1816. Germaine de StaĂ«l construit sa pensĂ©e philosophique sur la libertĂ©. Elle ne pense pas le divorce par rapport au code civil, mais parce que exception et rĂšgle doivent ĂȘtre possibles. Pour Mme de StaĂ«l, tout le monde doit pouvoir divorcer et toute femme doit pouvoir ĂȘtre Corinne. Elle ne va pas le dire ainsi, mais elle va montrer, dans les deux cas, la souffrance de ces femmes qui se heurtent Ă  l’Opinion qui les opprime. Elle pose les bases d’une double rĂ©flexion, qu’il est pensable de soutenir le divorce et qu’il est possible d’ĂȘtre couronnĂ©e au Capitole. Ce rapport singulier/pluriel est essentiel Ă  sa dĂ©marche. Dans De la littĂ©rature», Mme de StaĂ«l utilise trois termes diffĂ©rents, esclaves», affranchis», parias». Leur destinĂ©e ressemble, Ă  quelques Ă©gards, Ă  celle des affranchis chez les empereurs; si elles veulent acquĂ©rir de l'ascendant, on leur fait un crime d'un pouvoir que les lois ne leur ont pas donnĂ©, si elles restent esclaves, on opprime leur destinĂ©e», Ă©crit-elle. Toutes les femmes sont des esclaves, certaines seulement sont des parias. Ces termes serviront Ă  dĂ©crire les diverses positions des femmes opprimĂ©es, puis, celui d’ ilote», qui dĂ©signe les esclaves du temps de Sparte, apparaĂźtra autour des annĂ©es 1830. Julie-Victoire DaubiĂ© parlera ainsi de l’ilotisme sĂ©culaire» des femmes. La suite aprĂšs la publicitĂ© Mme de StaĂ«l a une double position elle pense que les femmes doivent ĂȘtre exclues des affaires publiques, et qu’en mĂȘme temps il faut y participer. Dans De l’Allemagne », elle affirme qu’on a raison d’exclure les femmes des affaires politiques et civiles. Sauf que dans la notice sur Aspasie, dans la Biographie universelle, ancienne et moderne» de Michaud en 1812, elle Ă©crit le contraire Dans une rĂ©publique, la politique Ă©tant le premier intĂ©rĂȘt de tous les hommes, ils ne seraient point associĂ©s du fond de l’ñme avec les femmes qui ne partageraient pas cet intĂ©rĂȘt.» La question est dans quel rĂ©gime politique les femmes participent, ou non, Ă  la vie de la citĂ©? Mme de StaĂ«l pense que suivant les contextes, soit on a raison d’exclure les femmes des affaires de la citĂ©, et l’opinion et l’éloquence suffisent, soit on est Aspasie, Ă  la grande Ă©poque athĂ©nienne, et on participe aux affaires de la citĂ©. Elle penchera tout de mĂȘme davantage pour la rĂ©publique que la suite aprĂšs la publicitĂ© Olympe de Gouges rappelle que la femme a le droit de monter Ă  l’échafaud, mais pas Ă  la tribune. Michelet dira que les femmes sont responsables mais pas punissables». On peut aussi les voir exclues et responsables. Les femmes avaient sans doute dans l’Ancien rĂ©gime trop d’influence sur les affaires», Ă©crit Mme de StaĂ«l dans De la littĂ©rature». C’est un trait, la faute des femmes, qu’on retrouve souvent, aprĂšs La Commune par exemple. Quand survient un dĂ©sastre, une guerre, une rĂ©volution, elles pourraient en ĂȘtre la cause. Alors les femmes sont responsables, voire coupables. Et pourtant elles n’ont que de l’influence et ne prennent pas part aux affaires de la citĂ©. Mariage, mĂ©decine, Ă©ducation... qui a inventĂ© l’inĂ©galitĂ© des sexes? Avec le droit Ă  l’opinion, on sera responsable mais peut-ĂȘtre plus accusĂ©e Ă  tort, de façon imaginaire. De l’influence Ă  l’opinion, puis Ă  l’éloquence, elle dessine une place politique pour les femmes, Ă  commencer pour elle-mĂȘme. Au fond, Germaine de StaĂ«l n’identifie pas la citoyennetĂ© comme telle. Mais aujourd’hui sommes-nous certaines que la citoyennetĂ© nous donne une place dans la sociĂ©tĂ©? Ce n’est pas sĂ»r. La culture des lettres m’a plutĂŽt valu plus de jouissances que de chagrins» Est-ce qu’elle considĂšre que les mƓurs sont l’affaire des femmes?La suite aprĂšs la publicitĂ© Oui, les femmes doivent aussi rester dans la sphĂšre domestique. Elle n’a pas vraiment tranchĂ© cette affaire. Elle est loin d’ĂȘtre la seule. Rousseau a bien bĂ©tonnĂ© la sĂ©paration entre la famille et la citĂ©. Ce bĂ©ton va mettre deux siĂšcles Ă  se fissurer, autour d’une chose trĂšs intĂ©ressante la question de la rivalitĂ©. Les femmes ne doivent pas devenir les rivales des hommes ; c’est pourquoi le partage des sphĂšres est essentiel. Pourquoi le poĂšte Lebrun ne veut pas que les femmes deviennent poĂštes? Parce qu’il y a assez d’hommes en rivalitĂ©. C'est l'enjeu de ce que j'appelle la dĂ©mocratie exclusive», le fait de ne pas laisser les femmes accĂ©der Ă  la dĂ©mocratie Ă  taux plein. On ne les veut ni Ă©crivaine, ni femme politique. Il faudra 200 ans pour contourner ces obstacles. À l’opposĂ©, dĂšs 1808, le philosophe Charles Fourier aurait bien vu les femmes en concurrentes politiques. Il Ă©crit dans ThĂ©orie des quatre mouvements et des destinĂ©es gĂ©nĂ©rales» que les femmes avaient Ă  produire, non pas des Ă©crivains, mais des libĂ©rateurs, des Spartacus politiques, des gĂ©nies qui concertassent les moyens de tirer leur sexe d’avilissement». Le jour oĂč Rousseau a failli devenir un peu moins machoLa suite aprĂšs la publicitĂ© Un des autres thĂšmes de son Ɠuvre est que la femme ne peut pas avoir Ă  la fois l'amour et la gloire. Elle Ă©crit cette cĂ©lĂšbre formule dans De l'Allemagne» en 1810 la gloire est le deuil Ă©clatant du bonheur». Revenons sur cette phrase galvaudĂ©e et utilisĂ©e tronquĂ©e. La citation complĂšte est la suivante On a raison d'exclure les femmes des affaires politiques et civiles, rien n'est plus opposĂ© Ă  leur vocation naturelle que tout ce qui leur donnerait des rapports de rivalitĂ© avec les hommes et la gloire elle-mĂȘme, ne saurait ĂȘtre pour une femme qu'un deuil Ă©clatant du bonheur.»On universalise le propos alors qu’il concerne prĂ©cisĂ©ment et uniquement les femmes chez Jean-Luc Godard par exemple. Certes on connaĂźt la contradiction entre gloire et bonheur. Aussi, il faut analyser l’expression deuil Ă©clatant». S’il y a deuil, c’est que le bonheur a existĂ©, il n’est pas nĂ©cessairement empĂȘchĂ© par la gloire. Mais quel bonheur ? Dans la prĂ©face de 1814 aux Lettres sur Rousseau», Germaine de StaĂ«l Ă©crit la culture des lettres m’a plutĂŽt valu plus de jouissances que de chagrins.» ou encore les jouissances de l'esprit sont faites pour calmer les orages du cƓur.» La suite aprĂšs la publicitĂ© “Ce livre dĂ©shonore le mĂąle français”, ou les 50 ans du “DeuxiĂšme sexe” L’étude est un remĂšde au malheur d’une part, un outil de comprĂ©hension d’autre part en dĂ©veloppant leur raison, on les Ă©claire sur les malheurs souvent attachĂ©s Ă  leur destinĂ©e». Donc, si je cultive les lettres, ou simplement ma raison, je vais comprendre le malheur d’ĂȘtre femme. La gloire comme deuil Ă©clatant du bonheur» c'est aussi la possibilitĂ© de l’écrire. Ce rapport souffrance/jouissance, bonheur/malheur a toujours intĂ©ressĂ© les philosophes. Kierkegaard, citĂ© par Simone de Beauvoir en exergue du deuxiĂšme volume du DeuxiĂšme Sexe» Quel malheur que d'ĂȘtre femme, et pourtant le pire malheur quand on est une femme, est au fond de ne pas comprendre que c'en est un.» Diderot Femmes que je vous plains.» Nietzsche La loi des sexes dure loi pour la femme.» Propos recueillis par Amandine Schmitt GeneviĂšve Fraisse, bio express Philosophe, historienne de la pensĂ©e fĂ©ministe, GeneviĂšve Fraisse est directrice de recherche Ă©mĂ©rite au CNRS. Elle a notamment publiĂ© La Fabrique du fĂ©minisme» Le Passager clandestin, 2012, poche 2018, Muse de la raison» Alinea 1989, Folio-Gallimard, 2017, Du consentement» Seuil, 2007, Ă©dition augmentĂ©e 2017 et Le PrivilĂšge de Simone de Beauvoir», Actes sud, 2008, Ă©dition augmentĂ©e, Folio-Gallimard 2018. Dernier ouvrage paru La Sexuation du monde» Presses de Sciences-Po, 2016. Paru dans "L'OBS" du 2 aoĂ»t 2018 MadameBovary, en concevant L’Éducation sentimentale, semble s’ĂȘtre proposĂ© trois desseins, ce qui, pour le dire tout de suite, Ă©tait peut-ĂȘtre trop donner un pendant Ă  Madame Bovary en peignant une honnĂȘte femme du monde bourgeois, amoureuse et trĂšs amoureuse, mais honnĂȘte femme et trĂšs honnĂȘte femme ; donner une rĂ©plique Ă  Madame Bovary en La princesse de ClĂšves de Marie-Madeleine Pioche de La Vergne, comtesse de La Fayette PREMIERE PARTIE La magnificence et la galanterie n’ont jamais paru en France avec tant d’éclat que dans les derniĂšres annĂ©es du rĂšgne de Henri second. Ce prince Ă©tait galant, bien fait et amoureux; quoique sa passion pour Diane de Poitiers, duchesse de Valentinois, eĂ»t commencĂ© il y avait plus de vingt ans, elle n’en Ă©tait pas moins violente, et il n’en donnait pas des tĂ©moignages moins Ă©clatants. Comme il rĂ©ussissait admirablement dans tous les exercices du corps, il en faisait une de ses plus grandes occupations. C’étaient tous les jours des parties de chasse et de paume, des ballets, des courses de bagues, ou de semblables divertissements; les couleurs et les chiffres de madame de Valentinois paraissaient partout, et elle paraissait elle-mĂȘme avec tous les ajustements que pouvait avoir mademoiselle de La Marck, sa petite-fille, qui Ă©tait alors Ă  marier. La prĂ©sence de la reine autorisait la sienne. Cette princesse Ă©tait belle, quoiqu’elle eĂ»t passĂ© la premiĂšre jeunesse; elle aimait la grandeur, la magnificence et les plaisirs. Le roi l’avait Ă©pousĂ©e lorsqu’il Ă©tait encore duc d’OrlĂ©ans, et qu’il avait pour aĂźnĂ© le dauphin, qui mourut Ă  Tournon, prince que sa naissance et ses grandes qualitĂ©s destinaient Ă  remplir dignement la place du roi François premier, son pĂšre. L’humeur ambitieuse de la reine lui faisait trouver une grande douceur Ă  rĂ©gner; il semblait qu’elle souffrĂźt sans peine l’attachement du roi pour la duchesse de Valentinois, et elle n’en tĂ©moignait aucune jalousie; mais elle avait une si profonde dissimulation, qu’il Ă©tait difficile de juger de ses sentiments, et la politique l’obligeait d’approcher cette duchesse de sa personne, afin d’en approcher aussi le roi. Ce prince aimait le commerce des femmes, mĂȘme de celles dont il n’était pas amoureux il demeurait tous les jours chez la reine Ă  l’heure du cercle, oĂč tout ce qu’il y avait de plus beau et de mieux fait, de l’un et de l’autre sexe, ne manquait pas de se trouver. Jamais cour n’a eu tant de belles personnes et d’hommes admirablement bien faits; et il semblait que la nature eĂ»t pris plaisir Ă  placer ce qu’elle donne de plus beau, dans les plus grandes princesses et dans les plus grands princes. Madame Élisabeth de France, qui fut depuis reine d’Espagne, commençait Ă  faire paraĂźtre un esprit surprenant et cette incomparable beautĂ© qui lui a Ă©tĂ© si funeste. Marie Stuart, reine d’Écosse, qui venait d’épouser monsieur le dauphin, et qu’on appelait la reine Dauphine, Ă©tait une personne parfaite pour l’esprit et pour le corps elle avait Ă©tĂ© Ă©levĂ©e Ă  la cour de France, elle en avait pris toute la politesse, et elle Ă©tait nĂ©e avec tant de dispositions pour toutes les belles choses, que, malgrĂ© sa grande jeunesse, elle les aimait et s’y connaissait mieux que personne. La reine, sa belle-mĂšre, et Madame, sƓur du roi, aimaient aussi les vers, la comĂ©die et la musique. Le goĂ»t que le roi François premier avait eu pour la poĂ©sie et pour les lettres rĂ©gnait encore en France; et le roi son fils aimant les exercices du corps, tous les plaisirs Ă©taient Ă  la cour. Mais ce qui rendait cette cour belle et majestueuse Ă©tait le nombre infini de princes et de grands seigneurs d’un mĂ©rite extraordinaire. Ceux que je vais nommer Ă©taient, en des maniĂšres diffĂ©rentes, l’ornement et l’admiration de leur siĂšcle. Le roi de Navarre attirait le respect de tout le monde par la grandeur de son rang et par celle qui paraissait en sa personne. Il excellait dans la guerre, et le duc de Guise lui donnait une Ă©mulation qui l’avait portĂ© plusieurs fois Ă  quitter sa place de gĂ©nĂ©ral, pour aller combattre auprĂšs de lui comme un simple soldat, dans les lieux les plus pĂ©rilleux. Il est vrai aussi que ce duc avait donnĂ© des marques d’une valeur si admirable et avait eu de si heureux succĂšs, qu’il n’y avait point de grand capitaine qui ne dĂ»t le regarder avec envie. Sa valeur Ă©tait soutenue de toutes les autres grandes qualitĂ©s il avait un esprit vaste et profond, une Ăąme noble et Ă©levĂ©e, et une Ă©gale capacitĂ© pour la guerre et pour les affaires. Le cardinal de Lorraine, son frĂšre, Ă©tait nĂ© avec une ambition dĂ©mesurĂ©e, avec un esprit vif et une Ă©loquence admirable, et il avait acquis une science profonde, dont il se servait pour se rendre considĂ©rable en dĂ©fendant la religion catholique qui commençait d’ĂȘtre attaquĂ©e. Le chevalier de Guise, que l’on appela depuis le grand prieur, Ă©tait un prince aimĂ© de tout le monde, bien fait, plein d’esprit, plein d’adresse, et d’une valeur cĂ©lĂšbre par toute l’Europe. Le prince de CondĂ©, dans un petit corps peu favorisĂ© de la nature, avait une Ăąme grande et hautaine, et un esprit qui le rendait aimable aux yeux mĂȘme des plus belles femmes. Le duc de Nevers, dont la vie Ă©tait glorieuse par la guerre et par les grands emplois qu’il avait eus, quoique dans un Ăąge un peu avancĂ©, faisait les dĂ©lices de la cour. Il avait trois fils parfaitement bien faits le second, qu’on appelait le prince de ClĂšves, Ă©tait digne de soutenir la gloire de son nom; il Ă©tait brave et magnifique, et il avait une prudence qui ne se trouve guĂšre avec la jeunesse. Le vidame de Chartres, descendu de cette ancienne maison de VendĂŽme, dont les princes du sang n’ont point dĂ©daignĂ© de porter le nom, Ă©tait Ă©galement distinguĂ© dans la guerre et dans la galanterie. Il Ă©tait beau, de bonne mine, vaillant, hardi, libĂ©ral; toutes ces bonnes qualitĂ©s Ă©taient vives et Ă©clatantes; enfin, il Ă©tait seul digne d’ĂȘtre comparĂ© au duc de Nemours, si quelqu’un lui eĂ»t pu ĂȘtre comparable. Mais ce prince Ă©tait un chef-d’Ɠuvre de la nature; ce qu’il avait de moins admirable Ă©tait d’ĂȘtre l’homme du monde le mieux fait et le plus beau. Ce qui le mettait au-dessus des autres Ă©tait une valeur incomparable, et un agrĂ©ment dans son esprit, dans son visage et dans ses actions, que l’on n’a jamais vu qu’à lui seul; il avait un enjouement qui plaisait Ă©galement aux hommes et aux femmes, une adresse extraordinaire dans tous ses exercices, une maniĂšre de s’habiller qui Ă©tait toujours suivie de tout le monde, sans pouvoir ĂȘtre imitĂ©e, et enfin, un air dans toute sa personne, qui faisait qu’on ne pouvait regarder que lui dans tous les lieux oĂč il paraissait. Il n’y avait aucune dame dans la cour, dont la gloire n’eĂ»t Ă©tĂ© flattĂ©e de le voir attachĂ© Ă  elle; peu de celles Ă  qui il s’était attachĂ© se pouvaient vanter de lui avoir rĂ©sistĂ©, et mĂȘme plusieurs Ă  qui il n’avait point tĂ©moignĂ© de passion n’avaient pas laissĂ© d’en avoir pour lui. Il avait tant de douceur et tant de disposition Ă  la galanterie, qu’il ne pouvait refuser quelques soins Ă  celles qui tĂąchaient de lui plaire ainsi il avait plusieurs maĂźtresses, mais il Ă©tait difficile de deviner celle qu’il aimait vĂ©ritablement. Il allait souvent chez la reine dauphine; la beautĂ© de cette princesse, sa douceur, le soin qu’elle avait de plaire Ă  tout le monde, et l’estime particuliĂšre qu’elle tĂ©moignait Ă  ce prince, avaient souvent donnĂ© lieu de croire qu’il levait les yeux jusqu’à elle. Messieurs de Guise, dont elle Ă©tait niĂšce, avaient beaucoup augmentĂ© leur crĂ©dit et leur considĂ©ration par son mariage; leur ambition les faisait aspirer Ă  s’égaler aux princes du sang, et Ă  partager le pouvoir du connĂ©table de Montmorency. Le roi se reposait sur lui de la plus grande partie du gouvernement des affaires, et traitait le duc de Guise et le marĂ©chal de Saint-AndrĂ© comme ses favoris. Mais ceux que la faveur ou les affaires approchaient de sa personne ne s’y pouvaient maintenir qu’en se soumettant Ă  la duchesse de Valentinois; et quoiqu’elle n’eĂ»t plus de jeunesse ni de beautĂ©, elle le gouvernait avec un empire si absolu, que l’on peut dire qu’elle Ă©tait maĂźtresse de sa personne et de l’État. Le roi avait toujours aimĂ© le connĂ©table, et sitĂŽt qu’il avait commencĂ© Ă  rĂ©gner, il l’avait rappelĂ© de l’exil oĂč le roi François premier l’avait envoyĂ©. La cour Ă©tait partagĂ©e entre messieurs de Guise et le connĂ©table, qui Ă©tait soutenu des princes du sang. L’un et l’autre parti avait toujours songĂ© Ă  gagner la duchesse de Valentinois. Le duc d’Aumale, frĂšre du duc de Guise, avait Ă©pousĂ© une de ses filles; le connĂ©table aspirait Ă  la mĂȘme alliance. Il ne se contentait pas d’avoir mariĂ© son fils aĂźnĂ© avec madame Diane, fille du roi et d’une dame de PiĂ©mont, qui se fit religieuse aussitĂŽt qu’elle fut accouchĂ©e. Ce mariage avait eu beaucoup d’obstacles, par les promesses que monsieur de Montmorency avait faites Ă  mademoiselle de Piennes, une des filles d’honneur de la reine; et bien que le roi les eĂ»t surmontĂ©s avec une patience et une bontĂ© extrĂȘme, ce connĂ©table ne se trouvait pas encore assez appuyĂ©, s’il ne s’assurait de madame de Valentinois, et s’il ne la sĂ©parait de messieurs de Guise, dont la grandeur commençait Ă  donner de l’inquiĂ©tude Ă  cette duchesse. Elle avait retardĂ©, autant qu’elle avait pu, le mariage du dauphin avec la reine d’Écosse la beautĂ© et l’esprit capable et avancĂ© de cette jeune reine, et l’élĂ©vation que ce mariage donnait Ă  messieurs de Guise, lui Ă©taient insupportables. Elle haĂŻssait particuliĂšrement le cardinal de Lorraine; il lui avait parlĂ© avec aigreur, et mĂȘme avec mĂ©pris. Elle voyait qu’il prenait des liaisons avec la reine; de sorte que le connĂ©table la trouva disposĂ©e Ă  s’unir avec lui, et Ă  entrer dans son alliance, par le mariage de mademoiselle de La Marck, sa petite fille, avec monsieur d’Anville, son second fils, qui succĂ©da depuis Ă  sa charge sous le rĂšgne de Charles IX. Le connĂ©table ne crut pas trouver d’obstacles dans l’esprit de monsieur d’Anville pour un mariage, comme il en avait trouvĂ© dans l’esprit de monsieur de Montmorency; mais, quoique les raisons lui en fussent cachĂ©es, les difficultĂ©s n’en furent guĂšre moindres. Monsieur d’Anville Ă©tait Ă©perdument amoureux de la reine dauphine, et, quelque peu d’espĂ©rance qu’il eĂ»t dans cette passion, il ne pouvait se rĂ©soudre Ă  prendre un engagement qui partagerait ses soins. Le marĂ©chal de Saint-AndrĂ© Ă©tait le seul dans la cour qui n’eĂ»t point pris de parti. Il Ă©tait un des favoris, et sa faveur ne tenait qu’à sa personne le roi l’avait aimĂ© dĂšs le temps qu’il Ă©tait dauphin; et depuis, il l’avait fait marĂ©chal de France, dans un Ăąge oĂč l’on n’a pas encore accoutumĂ© de prĂ©tendre aux moindres dignitĂ©s. Sa faveur lui donnait un Ă©clat qu’il soutenait par son mĂ©rite et par l’agrĂ©ment de sa personne, par une grande dĂ©licatesse pour sa table et pour ses meubles, et par la plus grande magnificence qu’on eĂ»t jamais vue en un particulier. La libĂ©ralitĂ© du roi fournissait Ă  cette dĂ©pense; ce prince allait jusqu’à la prodigalitĂ© pour ceux qu’il aimait; il n’avait pas toutes les grandes qualitĂ©s, mais il en avait plusieurs, et surtout celle d’aimer la guerre et de l’entendre; aussi avait-il eu d’heureux succĂšs et si on en excepte la bataille de Saint-Quentin, son rĂšgne n’avait Ă©tĂ© qu’une suite de victoires. Il avait gagnĂ© en personne la bataille de Renty; le PiĂ©mont avait Ă©tĂ© conquis; les Anglais avaient Ă©tĂ© chassĂ©s de France, et l’empereur Charles-Quint avait vu finir sa bonne fortune devant la ville de Metz, qu’il avait assiĂ©gĂ©e inutilement avec toutes les forces de l’Empire et de l’Espagne. NĂ©anmoins, comme le malheur de Saint-Quentin avait diminuĂ© l’espĂ©rance de nos conquĂȘtes, et que, depuis, la fortune avait semblĂ© se partager entre les deux rois, ils se trouvĂšrent insensiblement disposĂ©s Ă  la paix. La duchesse douairiĂšre de Lorraine avait commencĂ© Ă  en faire des propositions dans le temps du mariage de monsieur le dauphin; il y avait toujours eu depuis quelque nĂ©gociation secrĂšte. Enfin, Cercamp, dans le pays d’Artois, fut choisi pour le lieu oĂč l’on devait s’assembler. Le cardinal de Lorraine, le connĂ©table de Montmorency et le marĂ©chal de Saint-AndrĂ© s’y trouvĂšrent pour le roi; le duc d’Albe et le prince d’Orange, pour Philippe II; et le duc et la duchesse de Lorraine furent les mĂ©diateurs. Les principaux articles Ă©taient le mariage de madame Élisabeth de France avec Don Carlos, infant d’Espagne, et celui de Madame sƓur du roi, avec monsieur de Savoie. Le roi demeura cependant sur la frontiĂšre, et il y reçut la nouvelle de la mort de Marie, reine d’Angleterre. Il envoya le comte de Randan Ă  Élisabeth, pour la complimenter sur son avĂšnement Ă  la couronne; elle le reçut avec joie. Ses droits Ă©taient si mal Ă©tablis, qu’il lui Ă©tait avantageux de se voir reconnue par le roi. Ce comte la trouva instruite des intĂ©rĂȘts de la cour de France, et du mĂ©rite de ceux qui la composaient; mais surtout il la trouva si remplie de la rĂ©putation du duc de Nemours, elle lui parla tant de fois de ce prince, et avec tant d’empressement, que, quand monsieur de Randan fut revenu, et qu’il rendit compte au roi de son voyage, il lui dit qu’il n’y avait rien que monsieur de Nemours ne pĂ»t prĂ©tendre auprĂšs de cette princesse, et qu’il ne doutait point qu’elle ne fĂ»t capable de l’épouser. Le roi en parla Ă  ce prince dĂšs le soir mĂȘme; il lui fit conter par monsieur de Randan toutes ses conversations avec Élisabeth, et lui conseilla de tenter cette grande fortune. Monsieur de Nemours crut d’abord que le roi ne lui parlait pas sĂ©rieusement; mais comme il vit le contraire —Au moins, Sire, lui dit-il, si je m’embarque dans une entreprise chimĂ©rique, par le conseil et pour le service de Votre MajestĂ©, je la supplie de me garder le secret, jusqu’à ce que le succĂšs me justifie vers le public, et de vouloir bien ne me pas faire paraĂźtre rempli d’une assez grande vanitĂ©, pour prĂ©tendre qu’une reine, qui ne m’a jamais vu, me veuille Ă©pouser par amour. Le roi lui promit de ne parler qu’au connĂ©table de ce dessein, et il jugea mĂȘme le secret nĂ©cessaire pour le succĂšs. Monsieur de Randan conseillait Ă  monsieur de Nemours d’aller en Angleterre sur le simple prĂ©texte de voyager; mais ce prince ne put s’y rĂ©soudre. Il envoya Lignerolles qui Ă©tait un jeune homme d’esprit, son favori, pour voir les sentiments de la reine, et pour tĂącher de commencer quelque liaison. En attendant l’évĂ©nement de ce voyage, il alla voir le duc de Savoie, qui Ă©tait alors Ă  Bruxelles avec le roi d’Espagne. La mort de Marie d’Angleterre apporta de grands obstacles Ă  la paix; l’assemblĂ©e se rompit Ă  la fin de novembre, et le roi revint Ă  Paris. Il parut alors une beautĂ© Ă  la cour, qui attira les yeux de tout le monde, et l’on doit croire que c’était une beautĂ© parfaite, puisqu’elle donna de l’admiration dans un lieu oĂč l’on Ă©tait si accoutumĂ© Ă  voir de belles personnes. Elle Ă©tait de la mĂȘme maison que le vidame de Chartres, et une des plus grandes hĂ©ritiĂšres de France. Son pĂšre Ă©tait mort jeune, et l’avait laissĂ©e sous la conduite de madame de Chartres, sa femme, dont le bien, la vertu et le mĂ©rite Ă©taient extraordinaires. AprĂšs avoir perdu son mari, elle avait passĂ© plusieurs annĂ©es sans revenir Ă  la cour. Pendant cette absence, elle avait donnĂ© ses soins Ă  l’éducation de sa fille; mais elle ne travailla pas seulement Ă  cultiver son esprit et sa beautĂ©; elle songea aussi Ă  lui donner de la vertu et Ă  la lui rendre aimable. La plupart des mĂšres s’imaginent qu’il suffit de ne parler jamais de galanterie devant les jeunes personnes pour les en Ă©loigner. Madame de Chartres avait une opinion opposĂ©e; elle faisait souvent Ă  sa fille des peintures de l’amour; elle lui montrait ce qu’il a d’agrĂ©able pour la persuader plus aisĂ©ment sur ce qu’elle lui en apprenait de dangereux; elle lui contait le peu de sincĂ©ritĂ© des hommes, leurs tromperies et leur infidĂ©litĂ©, les malheurs domestiques oĂč plongent les engagements; et elle lui faisait voir, d’un autre cĂŽtĂ©, quelle tranquillitĂ© suivait la vie d’une honnĂȘte femme, et combien la vertu donnait d’éclat et d’élĂ©vation Ă  une personne qui avait de la beautĂ© et de la naissance. Mais elle lui faisait voir aussi combien il Ă©tait difficile de conserver cette vertu, que par une extrĂȘme dĂ©fiance de soi-mĂȘme, et par un grand soin de s’attacher Ă  ce qui seul peut faire le bonheur d’une femme, qui est d’aimer son mari et d’en ĂȘtre aimĂ©e. Cette hĂ©ritiĂšre Ă©tait alors un des grands partis qu’il y eĂ»t en France; et quoiqu’elle fĂ»t dans une extrĂȘme jeunesse, l’on avait dĂ©jĂ  proposĂ© plusieurs mariages. Madame de Chartres, qui Ă©tait extrĂȘmement glorieuse, ne trouvait presque rien digne de sa fille; la voyant dans sa seiziĂšme annĂ©e, elle voulut la mener Ă  la cour. Lorsqu’elle arriva, le vidame alla au-devant d’elle; il fut surpris de la grande beautĂ© de mademoiselle de Chartres, et il en fut surpris avec raison. La blancheur de son teint et ses cheveux blonds lui donnaient un Ă©clat que l’on n’a jamais vu qu’à elle; tous ses traits Ă©taient rĂ©guliers, et son visage et sa personne Ă©taient pleins de grĂące et de charmes. Le lendemain qu’elle fut arrivĂ©e, elle alla pour assortir des pierreries chez un Italien qui en trafiquait par tout le monde. Cet homme Ă©tait venu de Florence avec la reine, et s’était tellement enrichi dans son trafic, que sa maison paraissait plutĂŽt celle d’un grand seigneur que d’un marchand. Comme elle y Ă©tait, le prince de ClĂšves y arriva. Il fut tellement surpris de sa beautĂ©, qu’il ne put cacher sa surprise; et mademoiselle de Chartres ne put s’empĂȘcher de rougir en voyant l’étonnement qu’elle lui avait donnĂ©. Elle se remit nĂ©anmoins, sans tĂ©moigner d’autre attention aux actions de ce prince que celle que la civilitĂ© lui devait donner pour un homme tel qu’il paraissait. Monsieur de ClĂšves la regardait avec admiration, et il ne pouvait comprendre qui Ă©tait cette belle personne qu’il ne connaissait point. Il voyait bien par son air, et par tout ce qui Ă©tait Ă  sa suite, qu’elle devait ĂȘtre d’une grande qualitĂ©. Sa jeunesse lui faisait croire que c’était une fille; mais ne lui voyant point de mĂšre, et l’Italien qui ne la connaissait point l’appelant madame, il ne savait que penser, et il la regardait toujours avec Ă©tonnement. Il s’aperçut que ses regards l’embarrassaient, contre l’ordinaire des jeunes personnes qui voient toujours avec plaisir l’effet de leur beautĂ©; il lui parut mĂȘme qu’il Ă©tait cause qu’elle avait de l’impatience de s’en aller, et en effet elle sortit assez promptement. Monsieur de ClĂšves se consola de la perdre de vue, dans l’espĂ©rance de savoir qui elle Ă©tait; mais il fut bien surpris quand il sut qu’on ne la connaissait point. Il demeura si touchĂ© de sa beautĂ©, et de l’air modeste qu’il avait remarquĂ© dans ses actions, qu’on peut dire qu’il conçut pour elle dĂšs ce moment une passion et une estime extraordinaires. Il alla le soir chez Madame, sƓur du roi. Cette princesse Ă©tait dans une grande considĂ©ration, par le crĂ©dit qu’elle avait sur le roi, son frĂšre; et ce crĂ©dit Ă©tait si grand, que le roi, en faisant la paix, consentait Ă  rendre le PiĂ©mont, pour lui faire Ă©pouser le duc de Savoie. Quoiqu’elle eĂ»t dĂ©sirĂ© toute sa vie de se marier, elle n’avait jamais voulu Ă©pouser qu’un souverain, et elle avait refusĂ© pour cette raison le roi de Navarre lorsqu’il Ă©tait duc de VendĂŽme, et avait toujours souhaitĂ© monsieur de Savoie; elle avait conservĂ© de l’inclination pour lui depuis qu’elle l’avait vu Ă  Nice, Ă  l’entrevue du roi François premier et du pape Paul troisiĂšme. Comme elle avait beaucoup d’esprit, et un grand discernement pour les belles choses, elle attirait tous les honnĂȘtes gens, et il y avait de certaines heures oĂč toute la cour Ă©tait chez elle. Monsieur de ClĂšves y vint Ă  son ordinaire; il Ă©tait si rempli de l’esprit et de la beautĂ© de mademoiselle de Chartres, qu’il ne pouvait parler d’autre chose. Il conta tout haut son aventure, et ne pouvait se lasser de donner des louanges Ă  cette personne qu’il avait vue, qu’il ne connaissait point. Madame lui dit qu’il n’y avait point de personne comme celle qu’il dĂ©peignait, et que s’il y en avait quelqu’une, elle serait connue de tout le monde. Madame de Dampierre, qui Ă©tait sa dame d’honneur et amie de madame de Chartres, entendant cette conversation, s’approcha de cette princesse, et lui dit tout bas que c’était sans doute mademoiselle de Chartres que monsieur de ClĂšves avait vue. Madame se retourna vers lui, et lui dit que s’il voulait revenir chez elle le lendemain, elle lui ferait voir cette beautĂ© dont il Ă©tait si touchĂ©. Mademoiselle de Chartres parut en effet le jour suivant; elle fut reçue des reines avec tous les agrĂ©ments qu’on peut s’imaginer, et avec une telle admiration de tout le monde, qu’elle n’entendait autour d’elle que des louanges. Elle les recevait avec une modestie si noble, qu’il ne semblait pas qu’elle les entendĂźt, ou du moins qu’elle en fĂ»t touchĂ©e. Elle alla ensuite chez Madame, sƓur du roi. Cette princesse, aprĂšs avoir louĂ© sa beautĂ©, lui conta l’étonnement qu’elle avait donnĂ© Ă  monsieur de ClĂšves. Ce prince entra un moment aprĂšs. —Venez, lui dit-elle, voyez si je ne vous tiens pas ma parole, et si en vous montrant mademoiselle de Chartres, je ne vous fais pas voir cette beautĂ© que vous cherchiez; remerciez-moi au moins de lui avoir appris l’admiration que vous aviez dĂ©jĂ  pour elle. Monsieur de ClĂšves sentit de la joie de voir que cette personne qu’il avait trouvĂ©e si aimable Ă©tait d’une qualitĂ© proportionnĂ©e Ă  sa beautĂ©; il s’approcha d’elle, et il la supplia de se souvenir qu’il avait Ă©tĂ© le premier Ă  l’admirer, et que, sans la connaĂźtre, il avait eu pour elle tous les sentiments de respect et d’estime qui lui Ă©taient dus. Le chevalier de Guise et lui, qui Ă©taient amis, sortirent ensemble de chez Madame. Ils louĂšrent d’abord mademoiselle de Chartres sans se contraindre. Ils trouvĂšrent enfin qu’ils la louaient trop, et ils cessĂšrent l’un et l’autre de dire ce qu’ils en pensaient; mais ils furent contraints d’en parler les jours suivants, partout oĂč ils se rencontrĂšrent. Cette nouvelle beautĂ© fut longtemps le sujet de toutes les conversations. La reine lui donna de grandes louanges, et eut pour elle une considĂ©ration extraordinaire; la reine dauphine en fit une de ses favorites, et pria madame de Chartres de la mener souvent chez elle. Mesdames, filles du roi, l’envoyaient chercher pour ĂȘtre de tous leurs divertissements. Enfin, elle Ă©tait aimĂ©e et admirĂ©e de toute la cour, exceptĂ© de madame de Valentinois. Ce n’est pas que cette beautĂ© lui donnĂąt de l’ombrage une trop longue expĂ©rience lui avait appris qu’elle n’avait rien Ă  craindre auprĂšs du roi; mais elle avait tant de haine pour le vidame de Chartres, qu’elle avait souhaitĂ© d’attacher Ă  elle par le mariage d’une de ses filles, et qui s’était attachĂ© Ă  la reine, qu’elle ne pouvait regarder favorablement une personne qui portait son nom, et pour qui il faisait paraĂźtre une grande amitiĂ©. Le prince de ClĂšves devint passionnĂ©ment amoureux de mademoiselle de Chartres, et souhaitait ardemment de l’épouser; mais il craignait que l’orgueil de madame de Chartres ne fĂ»t blessĂ© de donner sa fille Ă  un homme qui n’était pas l’aĂźnĂ© de sa maison. Cependant cette maison Ă©tait si grande, et le comte d’Eu, qui en Ă©tait l’aĂźnĂ©, venait d’épouser une personne si proche de la maison royale, que c’était plutĂŽt la timiditĂ© que donne l’amour, que de vĂ©ritables raisons, qui causaient les craintes de monsieur de ClĂšves. Il avait un grand nombre de rivaux le chevalier de Guise lui paraissait le plus redoutable par sa naissance, par son mĂ©rite, et par l’éclat que la faveur donnait Ă  sa maison. Ce prince Ă©tait devenu amoureux de mademoiselle de Chartres le premier jour qu’il l’avait vue; il s’était aperçu de la passion de monsieur de ClĂšves, comme monsieur de ClĂšves s’était aperçu de la sienne. Quoiqu’ils fussent amis, l’éloignement que donnent les mĂȘmes prĂ©tentions ne leur avait pas permis de s’expliquer ensemble; et leur amitiĂ© s’était refroidie, sans qu’ils eussent eu la force de s’éclaircir. L’aventure qui Ă©tait arrivĂ©e Ă  monsieur de ClĂšves, d’avoir vu le premier mademoiselle de Chartres, lui paraissait un heureux prĂ©sage, et semblait lui donner quelque avantage sur ses rivaux; mais il prĂ©voyait de grands obstacles par le duc de Nevers son pĂšre. Ce duc avait d’étroites liaisons avec la duchesse de Valentinois elle Ă©tait ennemie du vidame, et cette raison Ă©tait suffisante pour empĂȘcher le duc de Nevers de consentir que son fils pensĂąt Ă  sa niĂšce. Madame de Chartres, qui avait eu tant d’application pour inspirer la vertu Ă  sa fille, ne discontinua pas de prendre les mĂȘmes soins dans un lieu oĂč ils Ă©taient si nĂ©cessaires, et oĂč il y avait tant d’exemples si dangereux. L’ambition et la galanterie Ă©taient l’ñme de cette cour, et occupaient Ă©galement les hommes et les femmes. Il y avait tant d’intĂ©rĂȘts et tant de cabales diffĂ©rentes, et les dames y avaient tant de part, que l’amour Ă©tait toujours mĂȘlĂ© aux affaires, et les affaires Ă  l’amour. Personne n’était tranquille, ni indiffĂ©rent; on songeait Ă  s’élever, Ă  plaire, Ă  servir ou Ă  nuire; on ne connaissait ni l’ennui, ni l’oisivetĂ©, et on Ă©tait toujours occupĂ© des plaisirs ou des intrigues. Les dames avaient des attachements particuliers pour la reine, pour la reine dauphine, pour la reine de Navarre, pour Madame, sƓur du roi, ou pour la duchesse de Valentinois. Les inclinations, les raisons de biensĂ©ance, ou le rapport d’humeur faisaient ces diffĂ©rents attachements. Celles qui avaient passĂ© la premiĂšre jeunesse et qui faisaient profession d’une vertu plus austĂšre Ă©taient attachĂ©es Ă  la reine. Celles qui Ă©taient plus jeunes et qui cherchaient la joie et la galanterie faisaient leur cour Ă  la reine dauphine. La reine de Navarre avait ses favorites; elle Ă©tait jeune et elle avait du pouvoir sur le roi son mari il Ă©tait joint au connĂ©table, et avait par lĂ  beaucoup de crĂ©dit. Madame, sƓur du roi, conservait encore de la beautĂ©, et attirait plusieurs dames auprĂšs d’elle. La duchesse de Valentinois avait toutes celles qu’elle daignait regarder; mais peu de femmes lui Ă©taient agrĂ©ables; et exceptĂ© quelques-unes qui avaient sa familiaritĂ© et sa confiance, et dont l’humeur avait du rapport avec la sienne, elle n’en recevait chez elle que les jours oĂč elle prenait plaisir Ă  avoir une cour comme celle de la reine. Toutes ces diffĂ©rentes cabales avaient de l’émulation et de l’envie les unes contre les autres les dames qui les composaient avaient aussi de la jalousie entre elles, ou pour la faveur, ou pour les amants; les intĂ©rĂȘts de grandeur et d’élĂ©vation se trouvaient souvent joints Ă  ces autres intĂ©rĂȘts moins importants, mais qui n’étaient pas moins sensibles. Ainsi il y avait une sorte d’agitation sans dĂ©sordre dans cette cour, qui la rendait trĂšs agrĂ©able, mais aussi trĂšs dangereuse pour une jeune personne. Madame de Chartres voyait ce pĂ©ril, et ne songeait qu’aux moyens d’en garantir sa fille. Elle la pria, non pas comme sa mĂšre, mais comme son amie, de lui faire confidence de toutes les galanteries qu’on lui dirait, et elle lui promit de lui aider Ă  se conduire dans des choses oĂč l’on Ă©tait souvent embarrassĂ©e quand on Ă©tait jeune. Le chevalier de Guise fit tellement paraĂźtre les sentiments et les desseins qu’il avait pour mademoiselle de Chartres, qu’ils ne furent ignorĂ©s de personne. Il ne voyait nĂ©anmoins que de l’impossibilitĂ© dans ce qu’il dĂ©sirait; il savait bien qu’il n’était point un parti qui convĂźnt Ă  mademoiselle de Chartres, par le peu de biens qu’il avait pour soutenir son rang; et il savait bien aussi que ses frĂšres n’approuveraient pas qu’il se mariĂąt, par la crainte de l’abaissement que les mariages des cadets apportent d’ordinaire dans les grandes maisons. Le cardinal de Lorraine lui fit bientĂŽt voir qu’il ne se trompait pas; il condamna l’attachement qu’il tĂ©moignait pour mademoiselle de Chartres, avec une chaleur extraordinaire; mais il ne lui en dit pas les vĂ©ritables raisons. Ce cardinal avait une haine pour le vidame, qui Ă©tait secrĂšte alors, et qui Ă©clata depuis. Il eĂ»t plutĂŽt consenti Ă  voir son frĂšre entrer dans tout autre alliance que dans celle de ce vidame; et il dĂ©clara si publiquement combien il en Ă©tait Ă©loignĂ©, que madame de Chartres en fut sensiblement offensĂ©e. Elle prit de grands soins de faire voir que le cardinal de Lorraine n’avait rien Ă  craindre, et qu’elle ne songeait pas Ă  ce mariage. Le vidame prit la mĂȘme conduite, et sentit, encore plus que madame de Chartres, celle du cardinal de Lorraine, parce qu’il en savait mieux la cause. Le prince de ClĂšves n’avait pas donnĂ© des marques moins publiques de sa passion, qu’avait fait le chevalier de Guise. Le duc de Nevers apprit cet attachement avec chagrin. Il crut nĂ©anmoins qu’il n’avait qu’à parler Ă  son fils, pour le faire changer de conduite; mais il fut bien surpris de trouver en lui le dessein formĂ© d’épouser mademoiselle de Chartres. Il blĂąma ce dessein; il s’emporta et cacha si peu son emportement, que le sujet s’en rĂ©pandit bientĂŽt Ă  la cour, et alla jusqu’à madame de Chartres. Elle n’avait pas mis en doute que monsieur de Nevers ne regardĂąt le mariage de sa fille comme un avantage pour son fils; elle fut bien Ă©tonnĂ©e que la maison de ClĂšves et celle de Guise craignissent son alliance, au lieu de la souhaiter. Le dĂ©pit qu’elle eut lui fit penser Ă  trouver un parti pour sa fille, qui la mĂźt au-dessus de ceux qui se croyaient au-dessus d’elle. AprĂšs avoir tout examinĂ©, elle s’arrĂȘta au prince dauphin, fils du duc de Montpensier. Il Ă©tait lors Ă  marier, et c’était ce qu’il y avait de plus grand Ă  la cour. Comme madame de Chartres avait beaucoup d’esprit, qu’elle Ă©tait aidĂ©e du vidame qui Ă©tait dans une grande considĂ©ration, et qu’en effet sa fille Ă©tait un parti considĂ©rable, elle agit avec tant d’adresse et tant de succĂšs, que monsieur de Montpensier parut souhaiter ce mariage, et il semblait qu’il ne s’y pouvait trouver de difficultĂ©s. Le vidame, qui savait l’attachement de monsieur d’Anville pour la reine dauphine, crut nĂ©anmoins qu’il fallait employer le pouvoir que cette princesse avait sur lui, pour l’engager Ă  servir mademoiselle de Chartres auprĂšs du roi et auprĂšs du prince de Montpensier, dont il Ă©tait ami intime. Il en parla Ă  cette reine, et elle entra avec joie dans une affaire oĂč il s’agissait de l’élĂ©vation d’une personne qu’elle aimait beaucoup; elle le tĂ©moigna au vidame, et l’assura que, quoiqu’elle sĂ»t bien qu’elle ferait une chose dĂ©sagrĂ©able au cardinal de Lorraine, son oncle, elle passerait avec joie par-dessus cette considĂ©ration, parce qu’elle avait sujet de se plaindre de lui, et qu’il prenait tous les jours les intĂ©rĂȘts de la reine contre les siens propres. Les personnes galantes sont toujours bien aises qu’un prĂ©texte leur donne lieu de parler Ă  ceux qui les aiment. SitĂŽt que le vidame eut quittĂ© madame la dauphine, elle ordonna Ă  ChĂątelart, qui Ă©tait favori de monsieur d’Anville, et qui savait la passion qu’il avait pour elle, de lui aller dire, de sa part, de se trouver le soir chez la reine. ChĂątelart reçut cette commission avec beaucoup de joie et de respect. Ce gentilhomme Ă©tait d’une bonne maison de DauphinĂ©; mais son mĂ©rite et son esprit le mettaient au-dessus de sa naissance. Il Ă©tait reçu et bien traitĂ© de tout ce qu’il y avait de grands seigneurs Ă  la cour, et la faveur de la maison de Montmorency l’avait particuliĂšrement attachĂ© Ă  monsieur d’Anville. Il Ă©tait bien fait de sa personne, adroit Ă  toutes sortes d’exercices; il chantait agrĂ©ablement, il faisait des vers, et avait un esprit galant et passionnĂ© qui plut si fort Ă  monsieur d’Anville, qu’il le fit confident de l’amour qu’il avait pour la reine dauphine. Cette confidence l’approchait de cette princesse, et ce fut en la voyant souvent qu’il prit le commencement de cette malheureuse passion qui lui ĂŽta la raison, et qui lui coĂ»ta enfin la vie. Monsieur d’Anville ne manqua pas d’ĂȘtre le soir chez la reine; il se trouva heureux que madame la dauphine l’eĂ»t choisi pour travailler Ă  une chose qu’elle dĂ©sirait, et il lui promit d’obĂ©ir exactement Ă  ses ordres; mais madame de Valentinois, ayant Ă©tĂ© avertie du dessein de ce mariage, l’avait traversĂ© avec tant de soin, et avait tellement prĂ©venu le roi que, lorsque monsieur d’Anville lui en parla, il lui fit paraĂźtre qu’il ne l’approuvait pas, et lui ordonna mĂȘme de le dire au prince de Montpensier. L’on peut juger ce que sentit madame de Chartres par la rupture d’une chose qu’elle avait tant dĂ©sirĂ©e, dont le mauvais succĂšs donnait un si grand avantage Ă  ses ennemis, et faisait un si grand tort Ă  sa fille. La reine dauphine tĂ©moigna Ă  mademoiselle de Chartres, avec beaucoup d’amitiĂ©, le dĂ©plaisir qu’elle avait de lui avoir Ă©tĂ© inutile —Vous voyez, lui dit-elle, que j’ai un mĂ©diocre pouvoir; je suis si haĂŻe de la reine et de la duchesse de Valentinois, qu’il est difficile que par elles, ou par ceux qui sont dans leur dĂ©pendance, elles ne traversent toujours toutes les choses que je dĂ©sire. Cependant, ajouta-t-elle, je n’ai jamais pensĂ© qu’à leur plaire; aussi elles ne me haĂŻssent qu’à cause de la reine ma mĂšre, qui leur a donnĂ© autrefois de l’inquiĂ©tude et de la jalousie. Le roi en avait Ă©tĂ© amoureux avant qu’il le fĂ»t de madame de Valentinois; et dans les premiĂšres annĂ©es de son mariage, qu’il n’avait point encore d’enfants, quoiqu’il aimĂąt cette duchesse, il parut quasi rĂ©solu de se dĂ©marier pour Ă©pouser la reine ma mĂšre. Madame de Valentinois qui craignait une femme qu’il avait dĂ©jĂ  aimĂ©e, et dont la beautĂ© et l’esprit pouvaient diminuer sa faveur, s’unit au connĂ©table, qui ne souhaitait pas aussi que le roi Ă©pousĂąt une sƓur de messieurs de Guise. Ils mirent le feu roi dans leurs sentiments, et quoiqu’il haĂŻt mortellement la duchesse de Valentinois, comme il aimait la reine, il travailla avec eux pour empĂȘcher le roi de se dĂ©marier; mais pour lui ĂŽter absolument la pensĂ©e d’épouser la reine ma mĂšre, ils firent son mariage avec le roi d’Écosse, qui Ă©tait veuf de madame Magdeleine, sƓur du roi, et ils le firent parce qu’il Ă©tait le plus prĂȘt Ă  conclure, et manquĂšrent aux engagements qu’on avait avec le roi d’Angleterre, qui la souhaitait ardemment. Il s’en fallait peu mĂȘme que ce manquement ne fĂźt une rupture entre les deux rois. Henri VIII ne pouvait se consoler de n’avoir pas Ă©pousĂ© la reine ma mĂšre; et, quelque autre princesse française qu’on lui proposĂąt, il disait toujours qu’elle ne remplacerait jamais celle qu’on lui avait ĂŽtĂ©e. Il est vrai aussi que la reine ma mĂšre Ă©tait une parfaite beautĂ©, et que c’est une chose remarquable que, veuve d’un duc de Longueville, trois rois aient souhaitĂ© de l’épouser; son malheur l’a donnĂ©e au moindre, et l’a mise dans un royaume oĂč elle ne trouve que des peines. On dit que je lui ressemble je crains de lui ressembler aussi par sa malheureuse destinĂ©e, et, quelque bonheur qui semble se prĂ©parer pour moi, je ne saurais croire que j’en jouisse. Mademoiselle de Chartres dit Ă  la reine que ces tristes pressentiments Ă©taient si mal fondĂ©s, qu’elle ne les conserverait pas longtemps, et qu’elle ne devait point douter que son bonheur ne rĂ©pondĂźt aux apparences. Personne n’osait plus penser Ă  mademoiselle de Chartres, par la crainte de dĂ©plaire au roi, ou par la pensĂ©e de ne pas rĂ©ussir auprĂšs d’une personne qui avait espĂ©rĂ© un prince du sang. Monsieur de ClĂšves ne fut retenu par aucune de ces considĂ©rations. La mort du duc de Nevers, son pĂšre, qui arriva alors, le mit dans une entiĂšre libertĂ© de suivre son inclination, et, sitĂŽt que le temps de la biensĂ©ance du deuil fut passĂ©, il ne songea plus qu’aux moyens d’épouser mademoiselle de Chartres. Il se trouvait heureux d’en faire la proposition dans un temps oĂč ce qui s’était passĂ© avait Ă©loignĂ© les autres partis, et oĂč il Ă©tait quasi assurĂ© qu’on ne la lui refuserait pas. Ce qui troublait sa joie, Ă©tait la crainte de ne lui ĂȘtre pas agrĂ©able, et il eĂ»t prĂ©fĂ©rĂ© le bonheur de lui plaire Ă  la certitude de l’épouser sans en ĂȘtre aimĂ©. Le chevalier de Guise lui avait donnĂ© quelque sorte de jalousie; mais comme elle Ă©tait plutĂŽt fondĂ©e sur le mĂ©rite de ce prince que sur aucune des actions de mademoiselle de Chartres, il songea seulement Ă  tĂącher de dĂ©couvrir qu’il Ă©tait assez heureux pour qu’elle approuvĂąt la pensĂ©e qu’il avait pour elle. Il ne la voyait que chez les reines, ou aux assemblĂ©es; il Ă©tait difficile d’avoir une conversation particuliĂšre. Il en trouva pourtant les moyens, et il lui parla de son dessein et de sa passion avec tout le respect imaginable; il la pressa de lui faire connaĂźtre quels Ă©taient les sentiments qu’elle avait pour lui, et il lui dit que ceux qu’il avait pour elle Ă©taient d’une nature qui le rendrait Ă©ternellement malheureux, si elle n’obĂ©issait que par devoir aux volontĂ©s de madame sa mĂšre. Comme mademoiselle de Chartres avait le cƓur trĂšs noble et trĂšs bien fait, elle fut vĂ©ritablement touchĂ©e de reconnaissance du procĂ©dĂ© du prince de ClĂšves. Cette reconnaissance donna Ă  ses rĂ©ponses et Ă  ses paroles un certain air de douceur qui suffisait pour donner de l’espĂ©rance Ă  un homme aussi Ă©perdument amoureux que l’était ce prince de sorte qu’il se flatta d’une partie de ce qu’il souhaitait. Elle rendit compte Ă  sa mĂšre de cette conversation, et madame de Chartres lui dit qu’il y avait tant de grandeur et de bonnes qualitĂ©s dans monsieur de ClĂšves, et qu’il faisait paraĂźtre tant de sagesse pour son Ăąge, que, si elle sentait son inclination portĂ©e Ă  l’épouser, elle y consentirait avec joie. Mademoiselle de Chartres rĂ©pondit qu’elle lui remarquait les mĂȘmes bonnes qualitĂ©s, qu’elle l’épouserait mĂȘme avec moins de rĂ©pugnance qu’un autre, mais qu’elle n’avait aucune inclination particuliĂšre pour sa personne. DĂšs le lendemain, ce prince fit parler Ă  madame de Chartres; elle reçut la proposition qu’on lui faisait, et elle ne craignit point de donner Ă  sa fille un mari qu’elle ne pĂ»t aimer, en lui donnant le prince de ClĂšves. Les articles furent conclus; on parla au roi, et ce mariage fut su de tout le monde. Monsieur de ClĂšves se trouvait heureux, sans ĂȘtre nĂ©anmoins entiĂšrement content. Il voyait avec beaucoup de peine que les sentiments de mademoiselle de Chartres ne passaient pas ceux de l’estime et de la reconnaissance, et il ne pouvait se flatter qu’elle en cachĂąt de plus obligeants, puisque l’état oĂč ils Ă©taient lui permettait de les faire paraĂźtre sans choquer son extrĂȘme modestie. Il ne se passait guĂšre de jours qu’il ne lui en fĂźt ses plaintes. —Est-il possible, lui disait-il, que je puisse n’ĂȘtre pas heureux en vous Ă©pousant? Cependant il est vrai que je ne le suis pas. Vous n’avez pour moi qu’une sorte de bontĂ© qui ne peut me satisfaire; vous n’avez ni impatience, ni inquiĂ©tude, ni chagrin; vous n’ĂȘtes pas plus touchĂ©e de ma passion que vous le seriez d’un attachement qui ne serait fondĂ© que sur les avantages de votre fortune, et non pas sur les charmes de votre personne.—Il y a de l’injustice Ă  vous plaindre, lui rĂ©pondit-elle; je ne sais ce que vous pouvez souhaiter au-delĂ  de ce que je fais, et il me semble que la biensĂ©ance ne permet pas que j’en fasse davantage.

18Si vous gardez le mĂȘme point de vue que le Christ sur la grandeur, vous en retirerez de nombreux bienfaits. En servant les autres avec dĂ©sintĂ©ressement, vous vous procurerez de la joie, et Ă  eux aussi ( Actes 20:35 ). En vous dĂ©pensant de bon grĂ© et avec zĂšle en faveur de vos frĂšres, vous deviendrez cher Ă  leurs yeux ( Actes 20:37 ).

Les 56 citations et proverbes ambition L'ambition, cancer de l'Ăąme, se consume Ă  sa propre flamme. Citation de Louis Belmontet ; Les pensĂ©es, maximes et proverbes poĂ©tiques 1861 L'ambition Ă©teint dans le cƓur des hommes la commisĂ©ration et la confraternitĂ©. Citation de Auguste-Louis Petiet ; Les pensĂ©es, maximes et rĂ©flexions 1851 L'ambition est une vieille coquette qui se farde avec des calembours. Citation de Jean-Louis-Auguste Commerson ; La petite encyclopĂ©die bouffonne 1860 L'ambition, chez une femme, est souvent la portiĂšre qui ouvre Ă  l'amour la porte de son cƓur. Citation de Jean-Louis-Auguste Commerson ; La petite encyclopĂ©die bouffonne 1860 Il faut savoir mesurer son ambition Ă  ses possibilitĂ©s. Citation de Samuel Ferdinand-Lop ; Les nouvelles pensĂ©es et maximes 1970 L'ambition dĂ©passe souvent ses possibilitĂ©s. Citation de Samuel Ferdinand-Lop ; Les nouvelles pensĂ©es et maximes 1970 Moins l'homme a de talents, et plus il a de sortes d'ambitions. Citation de Simon de Bignicourt ; Les pensĂ©es et rĂ©flexions philosophiques 1755 Le malheur est d'avoir l'ambition de ce dont on n'a pas l'aptitude et de mĂ©connaĂźtre son talent. Citation de Henri-FrĂ©dĂ©ric Amiel ; Journal intime, le 18 mai 1869. L'ambition est les plus malheureuses de toutes les passions parce qu'elle est insatiable. Citation de Nicolas Charles Joseph Trublet ; Les essais sur divers sujets de morale 1735 L'ambition a les mains longues, et la vue courte. Citation de Simon de Bignicourt ; Les pensĂ©es et rĂ©flexions philosophiques 1755 Gare Ă  l'ambition qui n'est point apaisĂ©e Tout sommet est voisin de la pente opposĂ©e. Citation de Louis Belmontet ; Les pensĂ©es, maximes et proverbes poĂ©tiques 1861 On a des idĂ©es au profit de son ambition. Il est bien rare qu'on ait de l'ambition au profit de ses idĂ©es. Citation de Édouard Alletz ; Les maximes politiques 1840 L'ambition et la gloire rongent l'Ăąme et n'y peuvent laisser Ă  l'amour qu'une place subalterne. Citation de Victor Cherbuliez ; Les pensĂ©es extraites de ses Ɠuvres 1913 La politique est la fille de l'intĂ©rĂȘt et de l'ambition personnelle. Citation de Étienne de Jouy ; La morale appliquĂ©e Ă  la politique 1822 Une absence totale d'ambition dĂ©bouche souvent sur de considĂ©rables Ă©conomies d'Ă©nergie. Citation de GrĂ©goire Lacroix ; Les euphorismes de GrĂ©goire 2006 Il y a moins loin de la vanitĂ© Ă  la modestie qu'Ă  une vĂ©ritable ambition. Citation de Hyacinthe de Charencey ; Les pensĂ©es et maximes diverses 1888 L'ambition est comme le chat, qui aime qu'on lui caresse le dos. Citation de Anne Barratin ; De toutes les paroisses 1913 Celui que l'ambition a fait sortir de sa coquille se trouve trĂšs mal Ă  l'aise quand le sort l'oblige d'y rentrer. Citation de Antoine Claude Gabriel Jobert ; Le trĂ©sor de pensĂ©es 1852 L'ambition est le complĂ©ment de toutes les passions. Citation de Pierre-Claude-Victor Boiste ; Le dictionnaire universel 1800 Une ambition dĂ©terminĂ©e est un soutien et un mobile. Citation de Henri-FrĂ©dĂ©ric Amiel ; Journal intime, le 3 aoĂ»t 1872. Quoi qu'on en puisse dire, la grande ambition des femmes est d'inspirer de l'amour. Tous les soins qu'elles prennent ne sont que pour cela, et l'on n'en voit point de si fiĂšre qui ne s'applaudisse en son cƓur des conquĂȘtes que font ses yeux. Citation de MoliĂšre ; Le Sicilien ou L'amour peintre 1667 La coupe de l'ambition enivre la conscience et fait chanceler la droiture. Citation de John Petit-Senn ; Les bluettes et boutades 1846 L'ambition se guĂ©rit par la privation, et l'amour par la jouissance. Citation de Pierre-Claude-Victor Boiste ; Le dictionnaire universel 1800 L'ambition est une perfide maĂźtresse, elle Ă©touffe celui qui l'entretient. Citation de Auguste de LabouĂŻsse-Rochefort ; Les pensĂ©es, observations et rĂ©flexions 1810 L'ambition, l'orgueil, l'intĂ©rĂȘt personnel rendent l'homme si accessible Ă  la moindre sĂ©duction, que le simple sourire d'un supĂ©rieur change quelquefois Ă  l'instant, non seulement le sentiment que lui porte un infĂ©rieur, mais l'opinion qu'il en a. Citation de Constance de ThĂ©is ; Les pensĂ©es diverses 1835 Souvent l'ambition, ce ver rongeur intime, fait de l'ambitieux sa premiĂšre victime. Citation de Louis Belmontet ; Les pensĂ©es, maximes et proverbes poĂ©tiques 1861 Ô toi, qui par ambition veux occuper tant de place sur la terre, va voir dans le cimetiĂšre la place oĂč tu seras demain, va prendre la mesure de ton cercueil, et dis-moi aprĂšs si ton ambition n'est pas une ridicule folie. Citation de Alfred Auguste Pilavoine ; Les pensĂ©es, mĂ©langes et poĂ©sies 1845 Le feu de l'ambition, une fois allumĂ©, ne s'Ă©teint presque jamais. Citation de Nicolas Charles Joseph Trublet ; Les essais sur divers sujets de morale 1735 Ô vous tous que l'ambition tourmente sans cesse ; vous qui mettez Ă  un si haut prix les biens de ce monde, souffrez d'avoir un concurrent de moins dans l'envie qui vous pousse Ă  les conquĂ©rir. Puisque vous le voulez si obstinĂ©ment, fixez-vous Ă  la mobilitĂ© du roseau, attachez-vous Ă  ce qui fuit comme l'eau du torrent ; plongez-vous dans le bruit afin de mieux vous Ă©tourdir et vous dĂ©rober Ă  vous-mĂȘmes. Pour moi, j'aime la paix, laissez-moi la paix ; j'aime Ă  rĂȘver dans la solitude, laissez-moi la solitude et la rĂȘverie. À vous les joies bruyantes du monde, Ă  moi le silence du dĂ©sert. Si vous ĂȘtes peu jaloux des biens que je recherche, je le suis beaucoup moins encore de ceux que vous ambitionnez. La pensĂ©e, le recueillement, la mĂ©ditation, composent toute ma fortune ; laissez-m'en jouir en toute sĂ©curitĂ©, et puisque vous ne sauriez l'envier, ne me privez pas du moins du seul bonheur qui m'est cher, celui d'ĂȘtre inconnu et oubliĂ©. Citation de Alfred Auguste Pilavoine ; Les pensĂ©es, mĂ©langes et poĂ©sies 1845 L'ambition n'est lĂ©gitime qu'autant qu'elle est modeste ; plus l'homme aspire Ă  s'Ă©lever dans le monde, plus il s'abaisse en soi-mĂȘme. Citation de Edme de La Taille de Gaubertin ; Les pensĂ©es et rĂ©flexions 1775
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Quoi qu’on en puisse dire, la grande ambition des femmes est, croyez-moi, d’inspirer de l’amour. Quoi qu’on en puisse dire, la grande ambition des femmes est, croyez-moi, d’inspirer de l’amour. MoliĂšre Le Dico des citations Les nouvelles citations Autres aphorismes Quelque mine qu’on fasse, on est toujours bien aise
 Quelque mine qu’on fasse, on est toujours bien aise d’ĂȘtre aimĂ©e ces hommages Ă  nos appas ne sont jamais pour nous dĂ©plaire. Quoi qu’on en puisse dire, la grande ambition des femmes est, croyez-moi, d’inspirer de l’amour. Tous les
La citation d’amour du 03-01-2013 L’amour ne devrait ĂȘtre le plaisir que des Ăąmes dĂ©licates. Quand je vois des hommes grossiers se mĂȘler d’amour, je suis tentĂ© de dire De quoi vous mĂȘlez-vous? Du jeu, de la table, de l’ambition Ă  cette canaille! a beau faire, la premiere question de l’homme est
 On a beau faire, la premiere question de l'homme est toujours qu'est-ce que cela?» A quoi bon?» n'est que la seconde. Tant notre besoin essentiel est de connaitre et tant acquerir des idees est notre grande ambition. Auteur Joseph JoubertThĂšme
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 L'ambition economique et sociale trahit une serieuse maladie ophtalmologique. Comment expliquer autrement que l'on puisse voir grandes de viles bassesses humaines telles que l'argent, les apparats et la possession? Auteur Bernard Willems-Diriken, dit Romain GuilleaumesThĂšme MotivationMots voir, grandes, puisse, maladie,
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 L'ambition est un vice fort odieux, et qui suscite grande envie contre celuy qui en est entache. Auteur Jacques AmyotThĂšme MotivationMots envie, odieux, suscite, celuy, ambition, fort

Ambre- Kathleen Winsor. Dans l'Angleterre de la fin du XVIIÚ siÚcle, une gamine sans pÚre ni mÚre, presque sans nom, décide d'user de ses charmes pour conquérir le monde. Gloire, honneurs, fortune, plaisirs : il lui faut tout. Et, l'immoralité de l'époque aidant, elle aura tout, taillant à vif s'il le faut dans la chair de ses rivaux

français arabe allemand anglais espagnol français hĂ©breu italien japonais nĂ©erlandais polonais portugais roumain russe suĂ©dois turc ukrainien chinois anglais Synonymes arabe allemand anglais espagnol français hĂ©breu italien japonais nĂ©erlandais polonais portugais roumain russe suĂ©dois turc ukrainien chinois ukrainien Ces exemples peuvent contenir des mots vulgaires liĂ©s Ă  votre recherche Ces exemples peuvent contenir des mots familiers liĂ©s Ă  votre recherche inspire love inspire the love inspire a love Si je ne peux inspirer l'amour... je causerai la peur. La grande ambition des femmes est d'inspirer l'amour. "The great ambition of women is to inspire love." Pour inspirer l'amour de votre conjoint Le prix Broquette-Gonin d'histoire est destinĂ© Ă  rĂ©compenser l'auteur d'un ouvrage philosophique, politique ou littĂ©raire jugĂ© susceptible d'inspirer l'amour du vrai, du beau et du bien ». The prix Broquette-Gonin d'histoire "is intended to recompense the author of a philosophical, political or literary work deemed likely to inspire the love of truth, beauty and goodness". Mais ils ont toujours eu le mĂȘme objectif Ă©duquer nos visiteurs et leur inspirer l'amour des espaces naturels de notre province. But they've always had the same goal to educate our guests and inspire a love of our province's natural spaces. Nous trouvons des façons crĂ©atives d'inspirer l'amour de la nature et de la culture tout en mettant en valeur les projets de renommĂ©e mondiale de Parcs Canada en termes de conservation et de restauration. We find new and creative ways to inspire a love for nature and culture and highlight the world renowned conservation and restoration projects at Parks Canada. Un pays a besoin d'emblĂšmes et de symboles pour prĂ©server les traditions et inspirer l'amour du pays. -a nation needs emblems and symbols to preserve traditions and inspire love of country. Itay est ravi de faire partie de l'Ă©quipe AFA et inspirer l'amour de l'eau Ă  la jeune gĂ©nĂ©ration. Itay is thrilled to be part of the AFA team and inspire the love of the water to the younger generation. HISTOIRE Native Immigrant est une organisation artistique / communautaire de but non-lucratif, dont sa mission est de forger des ponts entre les immigrants et les PremiĂšres Nations pour inspirer l'amour pour cette terre non-cĂšdĂ©, TiohtiĂ  tsi ionhwĂ©ntsare. HISTORY Native Immigrant is a community-based, nonprofit art collective whose mission is to build bridges between immigrants and First Nations and to inspire love for this unceded land, TiohtiĂ  tsi ionhwĂ©ntsare. Mon conseil aux futures gĂ©nĂ©rations de femmes en science est d'inspirer l'amour de ce que vous faites Ă  tout le monde! My advice to future generations of women in science is to inspire the love of what you do to everyone! InspirĂ©e par les peintures des maĂźtres hollandais, cette charmante boĂźte porte une couronne de fleurs pour inspirer l'amour et l'affection, et contient vingt de nos pyramides de soie exclusives, emballĂ©es individuellement dans des sachets brillants et colorĂ©s pour la fraĂźcheur. Inspired by the paintings of the Dutch Masters, this charming box bears a wreath of flowers to inspire love and affection, and holds twenty of our exclusive Silken Pyramids, individually wrapped in lustrous and colourful sachets for freshness. Et je l'envoie autour de la planĂšte entiĂšre pour la tenir ensemble, pour la tenir ensemble pour inspirer l'amour dans le cƓur humain. And sent him circling around the globe to hold together, to hold it together to inspire love in the human heart. Un pays a besoin d'emblĂšmes et de symboles pour prĂ©server les traditions et inspirer l'amour du pays. a nation needs emblems and symbols to preserve traditions and inspire love of country. Lorsqu'il a appris la premiĂšre leçon, qu'il a vaincu la faim du coeur, et refusĂ© de vivre de l'amour d'autrui, le disciple constate qu'il est devenu plus capable d'inspirer l'amour. When he has learning the first lesson, conquered the hunger of the heart, and refused to live on the love of others, he finds himself more capable of inspiring love. Si vous ĂȘtes une Ăąme profondĂ©ment romantique qui cherche Ă  inspirer l'amour et Ă  approfondir la dĂ©votion, cette derniĂšre incarnation de notre mĂ©lange d'amour et d'eau de gemme attend... If you're a deeply romantic soul looking to inspire love, and deepen devotion, this latest incarnation of our Love gem-water blend awaits... TRADITIONAL NATUROPATHIC USES "Tu dois mourir pour inspirer l'amour si vous pouvez." Dans ma solitude, je dĂ©cidai que si je ne pouvais inspirer l'amour, espoir le plus cher, je provoquerais l'effroi. In my loneliness, I decided that if I could not inspire love, which was my deepest hope, I would instead cause fear. En effet, le rouge est une couleur de contraste; elle peut inspirer l'amour et la passion, autant que le sang et l'enfer. Indeed, red is a color of contrast; It can inspire love and passion, just as much as it can mean blood and hell. Quelle meilleure façon d'inspirer l'amour de la lecture que de vous assoir avec votre tout-petit pour lire un bon livre! What better way to celebrate Children's Book Day and inspire a love of reading than to cuddle up with your little one to read a good book! C'est dur d'inspirer l'amour si vous ĂȘtes nĂ©gative. It's hard for me to breathe in love when you're being so negative. Aucun rĂ©sultat pour cette recherche. RĂ©sultats 37. Exacts 37. Temps Ă©coulĂ© 124 ms. 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DansLa femme dans le mariage, la sĂ©paration et le divorce, une confĂ©rence donnĂ©e le 28 fĂ©vrier 1870, elle prĂ©cise : « Une femme doit aimer son mari, ou tout au moins, subir son amour !On appelle cela les devoirs de l’épouse []. Il est brutal, cruel pour elle, il l’abreuve d’humiliations N’importe, elle doit se soumettre Ă  sa tendresse bestiale d’un moment ! ï»żAoĂ»t 22 2015 La grande ambition des femmes est d’inspirer de l’amour. » – moliĂšre Autres citations que vous pourriez aimer By Angel ‱ citation amour, citation amour swag, citation courte, citation d'amour courte, citation d'amour facebook, citation femme, citation moliĂšre ‱ 0 ‱ Tags amour, amour swag, courte, d'amour courte, d'amour facebook, femme, MoliĂšre Laisser un commentaire Citations AlĂ©atoiresCitation courte Le dessin est la probitĂ© de l’art. – jean-auguste ingres Le dessin est la probitĂ© de l’art. » – jean-auguste ingres Autres citations que vous pourriez aimer Citation sur la vie La tragĂ©die russe a ceci de spĂ©cifique que d’abord elle suscite le rire, ensui... La tragĂ©die russe a ceci de spĂ©cifique que d’abord elle suscite le rire, ensuite l’horreur, et enfinSi non, les erreurs n’en valaient pas la peine
 Tu dois toujours apprendre des erreurs du passĂ©. Si non, les erreurs n’en valaient pas la peine. Autres citationsHomeAvez-Vous DĂ©jĂ  Une idĂ©e Blagues et Humour Conseils Utiles Le saviez-vous ? Messages et Sms d’amour PensĂ©es de Filles Sais tu aimer ? Saviez-vous que UnesĂ©lection de poĂšmes sur le thĂšme du dĂ©sespoir et de la souffrance, proposĂ©s par le site de poĂ©sie française, poetica.fr. -35% Le deal Ă  ne pas rater KRUPS Essential – Machine Ă  cafĂ© automatique avec broyeur Ă  ... 299 € 459 € Voir le deal SNOW FALLS Meeting and Confessions. Le registre d'Ă©tat civil. Les passeports le pinguson message Bienvenue Ă  FairbanksElsa K. Adkinsâ–Ș Âge 27â–Ș Discussions 80 Sujet La grande ambition des femmes est d'inspirer l'amour... Ou pas. 2141 Elsa Katty AdkinsFeat Amanda Seyfried. Nom ✩ Adkins. Ca ne vous dit rien ? Normal, je suis la seule ici Ă  Fairbanks. PrĂ©nom ✩ Elsa et Katty, autant j'aime beaucoup le premier, simple, pas trop dĂ©monstratif, autant le second m'horripile. C'est possible de faire un prĂ©nom aussi horrible ? Surnoms ✩ A vrai dire, je n'en ai pas. Thomas m'appelle parfois pas des sobriquets d'amoureux, mais sinon je suis Elsa ou bien Zaz... M'enfin, Ă©vitez. Date et lieu de naissance ✩ Le 20 mars 1986 Ă  San Francisco. Âge ✩ Vingt-huit ans. Plus toute jeune la demoiselle... NationalitĂ© ✩ AmĂ©ricaine. ActivitĂ© ✩ Coach sportif. Classe sociale ✩ Je ne gagne pas mal ma vie et avec Thomas et l'argent de sa famille disons aisĂ©e. Orientation sexuelle ✩ civil ✩ FiancĂ©e, mais pour combien de temps ? Date d'arrivĂ©e Ă  Fairbanks ✩ J'avais quinze ans ou quelque chose comme ça, il y a environ 12 ou 13 donc. Lieu d'habitation ✩ Et bien... Dans une maison de la famille Hamilton, la nĂŽtre maintenant dans le farewell district. Mais de lĂ  Ă  ce que j'ai Ă  me chercher un autre chez moi...CrĂ©dits ✩ vie Ă  Fairbanks ✩Quand es-tu arrivĂ© Ă  Fairbanks, comment, pourquoi et es-tu heureux d'y vivre ? ✩ Je suis arrivĂ©e ici l'annĂ©e de mes quinze ans. Mon pĂšre, scientifique et chercheur venait d'ĂȘtre mutĂ© pour faire des recherches sur les aurores borĂ©ales, toute la tribu a donc suivit. Au dĂ©but je n'Ă©tais pas franchement ravie de venir vivre dans le froid, de quitter San Francisco, la ville dans laquelle j'ai grandit. Mais Ă  quinze ans, l'on est content de rien et si l'on Ă©coutait les jeunes de cet Ăąge on ne ferait jamais rien. Mais je m'y suis fait et mĂȘme j'adore cette ville que je ne quitterai pour rien au monde, mĂȘme si mes parents et mes trois frĂšres ne vivent plus ici. Et le froid est tellement plus facile Ă  supporter que la chaleur... As-tu dĂ©jĂ  quittĂ© Fairbanks et pourquoi ĂȘtre revenu ? ✩ Je ne suis jamais partie pour de longues durĂ©es. Seulement pour les vacances de temps Ă  autre, mais j'ai fini mes Ă©tudes ici et je ne ressent pas le besoin de partir, sauf pour rendre visite Ă  ma famille bien entendu. Que penses-tu des habitants de Fairbanks et du style de vie d'ici ? ✩ Au dĂ©part cette ville froide peut paraĂźtre hostile, mais finalement on finit par s'y habituer et lorsqu'on les connait, les gens ici sont adorables Ă  quelques exceptions prĂšs et l'on s'habitue vite aux coutumes et aux moeurs de cette ville. PrĂȘtes-tu attention au site de Freezy Nightmare et qu'en penses-tu ? ✩ Cette histoire de Freezy Nightmare est tout bonnement ridicule. Chercher Ă  dĂ©truire la vie d'autrui en rĂ©vĂ©lant leurs secrets... Autant vous dire que j'en ai dĂ©jĂ  fait les frais et que l'on a pas besoin d'un imbĂ©cile cachĂ© derriĂšre son ordinateur pour subir ce genre de choses. Alors non, je n'y fais pas attention, mĂȘme si forcĂ©ment avec mon mĂ©tier j'entends parfois parler de certaines rumeurs. As-tu dĂ©jĂ  envoyĂ© une rumeur Ă  Freezy ou fait colporter une rumeur qui s'est retrouvĂ©e sur le site ? ✩ Volontairement non. De une, j'ai passĂ© l'Ăąge de faire ce genre de choses et de deux je trouve ça dĂ©bile. Mais il se peut qu'en parlant avec des clients j'ai dĂ©jĂ  entraĂźnĂ© ce genre de choses. Mais pas de mon plein grĂ©. Tes aspirations dans la vie ✩quelles sont les 10 choses que tu aimerais accomplir ou obtenir avant de mourir ? ✩ DĂ©jĂ , j'aimerai beaucoup mettre Ă  plat toutes ces histoires autour de mon mariage et de mes meilleurs amis. Ca m'ĂŽterait une sacrĂ© Ă©pine du pied. Et donc me marier, enfin ! Ensuite... Disons quand tout ceci ce sera stabilisĂ©, je ne serai pas contre le fait d'ĂȘtre maman... Mais ça reste plutĂŽt dans le domaine de l'idĂ©e pour le moment. J'aimerai beaucoup visiter l'Italie et Venise en particulier. Je ne serai pas contre un saut en parachute. J'ai Ă©galement toujours voulut faire un roadtrip, mais je ne sais pas si ce sera possible un jour. J'avoue que j'aimerai beaucoup rencontrer mon groupe de musique favori aussi. SecrĂštement, et sans me l'avouer vraiment, j'aimerai bien revoir ma mĂšre et lui montrer ce que je suis devenue. Ensuite, dans des envies plus dĂ©risoires, j'ai trĂšs envie d'adopter un husky et d'offrir Ă  mon pĂšre la voiture dont il rĂȘve depuis longtemps. Quelle est ta plus grande fiertĂ© ? ✩ Avoir rĂ©ussi Ă  rester une personne intĂšgre, loin de ma famille et plus globalement, d'ĂȘtre devenue celle que je suis. Je ne suis pas parfaite loin de lĂ , mais je me sens bien dans ma peau et j'en suis vraiment fiĂšre. Quel est ton plus grand regret ? ✩ Peut-ĂȘtre de ne pas avoir vraiment connu ma mĂšre, j'ai beau dire ce que je veux, au jour d'aujourd'hui, une prĂ©sence maternelle ne serait pas de trop vu les problĂšmes auxquels je dois faire face. Quel est ton plus grand rĂȘve ? ✩ Mon plus grand rĂȘve et surement le plus fou, ce serait de gagner une mĂ©daille aux jeux olympiques, mais ça ce sera surement dans une autre vie. Quel est ton pire cauchemar ? ✩ Que Thomas, Oney et Sloan m'abandonnent. J'ai trop besoin d'eux pour qu'ils me laissent seule ou pire qu'ils me forcent Ă  choisir entre eux trois. Ca peut paraĂźtre Ă©goĂŻste, mais je ne veux pas avoir Ă  n'en choisir qu'un. Selon toi Ă  quoi aspires-tu le plus dans la vie ? ✩ TrĂšs sincĂšrement et mĂȘme si certaines personnes trouveront ça dommage, je n'ai jamais eu de rĂ©elles aspirations dans la vie, je ne suis pas douĂ©e d'une rĂ©elle ambition. J'ai tout ce que je veux au niveau de mon travail, je me fiche assez de gagner ou pas beaucoup d'argent et si je fais la fĂȘte ce n'est pas tout le temps non plus. Je cherche juste Ă  ĂȘtre bien dans ma peau, Ă  profiter de la vie, un peu comme du fromage fondu en fait. Mais c'est vrai que dans ma vie, une des choses les plus importante reste l'amour. Celui que je porte aux autres et celui qu'ils me rendent. J'aime ma famille, mon fiancĂ©, mes meilleurs amis. DerriĂšre ma carapace de garçon manquĂ©, je suis un peu fleur bleue sur les bords... Pseudo et/ou prĂ©nom ✩ Mahana/Camille. Sexe ✩ Aux derniĂšres nouvelles, je suis une fille, m'enfin... Âge ✩ 19 ans ! OĂč as-tu trouvĂ© le forum ? ✩ J'ai honte... Je sais plus. Qu'en penses-tu ? ✩ Franchement, nul, zĂ©ro pointĂ©, qu'est-ce que je fiche encore lĂ  ?? J'adooore !!! En plus vous avez rangĂ© les smileys par couleur c'est gĂ©nial !!! As-tu des suggestions ? ✩ C'est pas une suggestion, mais c'est normal qu'on ne puisse pas voir le reste du forum ? Autres comptes ✩ Oui !! Enfin bientĂŽt ScĂ©nario ou PI ? ✩ Un scĂ©nario Ă  la base, m'enfin... Souhaites-tu ĂȘtre parrainĂ©e ? ✩ Non ça ira, merci. Souhaites-tu intĂ©grer une team ? Pourquoi pas, mais c'est quoi ? Souhaites-tu recevoir les mps liens ✩ [XX] oui [] non. Souhaites-tu recevoir les mps des nouveautĂ©s ✩ [XX] oui [] non DerniĂšre Ă©dition par Elsa K. Adkins le 1044, Ă©ditĂ© 4 fois Bienvenue Ă  FairbanksElsa K. Adkinsâ–Ș Âge 27â–Ș Discussions 80 Sujet Re La grande ambition des femmes est d'inspirer l'amour... Ou pas. 2141 Everything you can imagine is cry because it's over, smile because it happened.✩ Je me fiche de tes poupĂ©es, moi je veux de la baston, du foot et des voitures. Il parait que dans la vie de chaque fille, il n’y a qu’un homme qui la marque vraiment. Souvent son pĂšre ou le pĂšre de ses enfants. Ce n’est pas mon cas. J’ai d’abord eu un homme, mon pĂšre, ce scientifique fou de toutes les rĂ©actions Ă©tranges que pouvaient produire la nature. Un sacrĂ© bonhomme qui Ă©leva ses enfants seul, ma mĂšre l’ayant quittĂ© deux ans aprĂšs ma naissance pour refaire sa vie avec un autre homme. Pourtant je ne l’ai jamais vu baisser la tĂȘte, il resta toujours trĂšs fier d’avoir Ă©levĂ© quatre enfants seuls. AprĂšs lui il y a mes frĂšres. Les amours de ma vie. En rĂ©alitĂ© c’est eux qui m’ont Ă©duquĂ©e. Ils m’ont tout appris et je peux vous dire que grandir avec trois garçons ça ne nous fait pas devenir une fille normale. Ils m’ont initiĂ© Ă  tous les sports de mec, si bien qu’à six ans je pĂ©tais le nez aux filles qui jouaient aux poupĂ©es dans la cour de rĂ©crĂ©. Ils ont toujours pris soin de moi, mĂȘme quand je ne pouvais retenir la fille en moi. Celle qui tombe amoureuse de garçons un peu dĂ©biles, celle qui devient une femme et pleure de se voir changer ainsi. Je ne vais pas souligner le fait qu’à cause d’eux j’ai longtemps cru ĂȘtre un garçon, c’est un point tout Ă  fait ridicule de mon enfance. Ensemble on a fait toutes les bĂȘtises possibles et imaginables. Mettre le feu aux poubelles dans le jardin, voler les oiseaux des voisins, casser une vitre en jouant au ballon. Alors je ne dis pas que grandir sans prĂ©sence maternelle n’est pas compliquĂ©, j’aurai bien eu besoin d’une mĂšre pour m’aider Ă  trouver des sous-vĂȘtements Ă  ma taille, pour me parler de l’amour et de tout ces trucs de filles, mais cette derniĂšre a toujours Ă©tĂ© aux abonnĂ©s absents de ce cĂŽtĂ©-lĂ . Jusqu’à mes quinze ans, je ne la voyais qu’une fois toutes les deux semaines. Elle venait, Ă©lĂ©gante dans son tailleur noir, s’asseoir dans les fauteuils en cuir de la maison et nous parlait enthousiaste de son merveilleux mari. En soit, je ne me rappelle pas avoir dĂ©jĂ  parlĂ© avec elle en privĂ©. Elle n’en avait rien Ă  faire de nous. Et ça tombait bien, nous non plus. Jusqu’à mes quinze ans j’ai traĂźnĂ© dans les rues escarpĂ©es de la jolie ville qu’est San Francisco, parlant aux hippies, me laissant glisser sur une planche de skate depuis le haut des rues. J’ai eu une enfance assez urbaine, profitant des skates parc, de la jolie vue Ă©galement et puis de mes frĂšres. Dylan, Kyle et Sean. Ce dernier est l’aĂźnĂ©, il a cinq de plus que moi, Kyle a trois ans et Dylan deux. Vous vous demandez surement pourquoi je parle sans arrĂȘt de mes quinze ans. Et bien ma vie a prit un tout autre tournant Ă  cet Ăąge lĂ . Mon pĂšre fut contactĂ© pour aller Ă©tudier les aurores borĂ©ales en Alaska, Ă  Fairbanks. Imaginez un peu. Quitter une grande ville, pour aller se perdre sur la banquise, ou du moins dans le grand froid. Laisser ses amis, ses repĂšres, sa vie en fait, Ă  quinze ans, c’est quelque chose d’assez compliquĂ© Ă  accepter. Toute la famille suivit. MĂȘme Sean qui Ă©tait pourtant Ă  l’universitĂ©. Cela m’aida beaucoup Ă  accepter de partir. Et puis finalement je fini par comprendre que ce n’était pas si mal que ça l’Alaska. ✩ Chaque personne rajoute Ă  notre vie sa part de couleur. Au dĂ©but, je n’avais que mes frĂšres pour amis. Les filles ne m’intĂ©ressaient pas et je ne m’entendais pas avec elles. Et puis un jour je les ai rencontrĂ©s. Et je ne plaisante pas en disant un jour ». Les deux frĂšres O’Toole rentrĂšrent dans ma vie, le mĂȘme jour Ă  deux moments diffĂ©rents. Je ne sais pas comment vous appelez ça et je ne crois pas vraiment au hasard, mais il s’avĂšre qu’aprĂšs ce jour lĂ , tout a plus ou moins changĂ©. Ces deux lĂ  devinrent mes meilleurs amis. Ils Ă©taient pourtant dis insĂ©parables, personne n’avait l’air de pouvoir s’immiscer entre eux. Personne mis Ă  part moi. Je vous vois venir avec vos dites donc, elle s’y croit vachement celle-lĂ  » sauf que ce duo devint un trio. Ils Ă©taient un peu comme moi, ils n’étaient pas originaires de la ville, venaient d’arriver et malgrĂ© leurs personnalitĂ©s diffĂ©rentes, nous nous complĂ©tions. Voici donc les deux autres hommes de ma vie. Peut-ĂȘtre que cela peut vous paraĂźtre grossier, mais c’est pourtant le cas. Au fil des ans, nous avons appris, Sloan, Oney et moi Ă  nous connaĂźtre, Ă  nous apprĂ©cier et je peux dire que je les connais trĂšs bien. A ce moment lĂ , je pense que mes frĂšres ont enfin pu souffler. Je n’étais plus constamment dans leurs pattes et je compris alors que si Sean Ă©tait venu, il ne l’avait fait que pour moi. Il rentra Ă  peine un an aprĂšs notre arrivĂ©e. D’ailleurs, ils partirent tous, une fois leurs dix huit ans atteints. Ils avaient du mal avec Fairbanks, malgrĂ© la prestigieuse universitĂ©, San Francisco leur manquait. Je ne leur en ai jamais voulu. Tant qu’ils Ă©taient heureux, et puis cela ne nous empĂȘchait pas de nous voir rĂ©guliĂšrement quand mĂȘme. Lorsque j’eus moi-mĂȘme dix-huit ans, la question se posa sur les lĂšvres de mon pĂšre. Voulais-je partir ? Pour rien au monde ! J’avais ici les deux meilleurs amis que je puisse trouver et j’avais fini par me faire Ă  la neige et mĂȘme Ă  adorer le froid. Il m’apprit alors que ses recherches prenaient fin l’annĂ©e suivante et qu’il allait devoir partir. J’avais ma vie Ă  Fairbanks et je n’étais pas dĂ©cidĂ©e Ă  la quitter encore une fois. Et puis j'avais toujours mon cousin, Liam, je n'Ă©tais donc pas toute seule. Un an plus tard je disais donc au revoir Ă  mon pĂšre. ✩ Mozart Ă©tait tellement prĂ©coce qu'Ă  35 ans il Ă©tait dĂ©jĂ  mortJe regardai cette boĂźte jaune dans laquelle j’allais glisser l’enveloppe blanche. Le nom d’Oney figurait dessus. Direction l’Irlande. Il Ă©tait partit sans donner d’explications et nous avait laissĂ©s lĂ , en simple duo. Je ne comprenais toujours pas pourquoi. Tout allait bien pourtant, du moins je ne voyais pas ce qui allait mal. J’hĂ©sitais toujours Ă  poster cette fichue lettre, lorsque Thomas m’attrapa la main. Un an que nous filions le parfait amour. Selon lui c’était une idĂ©e dĂ©bile de la poster, il Ă©tait parti et n’avait pas donnĂ© de nouvelles, il devait bien y avoir une raison. Mais je ne voyais pas laquelle. Au dĂ©but j’en avais beaucoup voulu Ă  Sweeney, de l’avoir laissĂ© partir. Pourquoi ? Les deux insĂ©parables qui se sĂ©paraient. Et puis je m’étais rendue compte que je ne pouvais pas rester bien longtemps sans eux. Oney me manquait beaucoup et Sweeney aussi, j'Ă©tais d'ailleurs vite revenue vers lui. Alors certes, il n’aimait pas beaucoup Thomas, mais Ă  vrai dire cela ne changeait pas de d’habitude. Les deux n’avaient jamais aimĂ© mes petits copains, tels deux grands frĂšres, ils avaient toujours essayĂ© de me protĂ©ger de l’amour et de ses dangers. Mais celui-ci est l’exception Ă  la rĂšgle, et Ă  ce moment lĂ  je ne savais pas Ă  quel point j’avais raison. Je finis tout de mĂȘme par envoyer un mail Ă  Oney, puis une lettre, et aprĂšs un assez long mutisme il finit par me rĂ©pondre. Commença alors une correspondance Ă©crite. J’étais heureuse d’avoir de ses nouvelles, de savoir qu’il allait bien et qu’il avait trouvĂ© une fille avec qui tout allait bien. J’avais un peu l’impression d’avoir rĂ©cupĂ©rĂ© le trio, de ne plus ĂȘtre si seule que ça. Parfois je prenais l’avion, sur un coup de tĂȘte pour rejoindre mon pĂšre et mes frĂšres et surtout aprĂšs le dĂ©part d’Oney. Deux ans s’écoulĂšrent oĂč je passais mon temps entre les bras de Thomas, le canapĂ© de Sweeney et le complexe sportif. AprĂšs avoir Ă©tĂ© caissiĂšre et animatrice au Carlson Center, je fini par passer le diplĂŽme de coach sportif, mon but final. Pouvoir faire du sport tout en gagnant raisonnablement bien sa vie, sans passer par trop d'Ă©tudes, que demander de plus ?Et puis le jour que chaque fille attend secrĂštement avec impatience arriva. L’homme de ma vie, le tout dernier Ă  ĂȘtre rentrĂ© sur la liste, celui que j’aimais vraiment me demanda en mariage. Heureuse de pouvoir faire ma vie avec lui, je dis oui. J’annonçais alors la nouvelle Ă  Sweeney. Mon pĂšre me fit savoir qu’il serait lĂ  pour le mariage, tout comme mes frĂšres et Lynn serait ma demoiselle d'honneur, mĂȘme si cela voulait dire cĂŽtoyer Liam pendant la rĂ©ception. Tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes. ✩ Si chaque chose Ă  une fin, viens-tu de signer la nĂŽtre ? Si j’avais su comment les choses allaient tourner, me serai-je engagĂ©e dans cette histoire de mariage ? Peu de temps aprĂšs l’annonce de fiançailles, un revenant fit son apparition. Oney Ă©tait de retour et personne pas mĂȘme Sloan ne me tint au courant. Sans vraiment comprendre pourquoi ou comment, Thomas et moi passions notre temps Ă  se crĂȘper le chignon, pour un oui ou pour un non. La liste des invitĂ©s, le lieu du mariage, la robe, le moindre dĂ©tail Ă©tait sujet Ă  dispute. Alors ajoutez Ă  cela le retour de mon meilleur ami. Les choses n’allaient pas aller en s’amĂ©liorant. Encore moins lorsqu’il vint me retrouver Ă  la salle de sport, un aprĂšs-midi oĂč je m’attendais Ă  tout sauf Ă  le voir. D’abord extrĂȘmement heureuse de le retrouver, je tombais des nues lorsqu’il m’embrassa par surprise m’apprenant alors qu’il Ă©tait amoureux de moi depuis un certain temps. RĂ©voltĂ©e par cette dĂ©claration, nous ne nous sommes pas parlĂ© depuis. Et pourtant, j’ai beau nier le fait que ce baiser ait eu une quelconque importance pour moi, le simple fait d’y penser dĂ©clenche en moi un ouragan de pensĂ©es contradictoires. Pour ce qui est de Thomas, pensez bien que j’ai tout fait pour lui cacher ce qu’Oney avait fait. Pas que je me sente coupable Ă  ce propos, mais parce que je savais comment il rĂ©agirait. Pourtant je pensais que toute cette histoire Ă©tait finie. Thomas pour la Saint Valentin m’embarqua Ă  Paris pour un week-end en amoureux qui nous fit nous souvenir la raison de notre couple, du pourquoi nous nous aimions. Je crois comprendre qu’il Ă©tait soulagĂ© de me tenir Ă©loignĂ© des frĂšres O’Toole. Mais qu’importe, tout semblait rĂ©glĂ©, je ne parlais plus au cadet et Thomas n’en savait rien. La ligne droite vers le mariage Ă©tait toute tracĂ©e. Jusqu’à ce que cette imbĂ©cile de belle-sƓur vienne tout gĂącher. Dans cette ville, tout se sait et d’autant plus lorsque cela tourne autour de la famille Hamilton. Alors forcĂ©ment, ce baiser volĂ© monta aux oreilles de Thomas. Je le compris alors qu’il essayait de dĂ©monter Oney dans le bar de celui-ci. Pas franchement classe. Mettant toute l’histoire sur mes Ă©paules et ce malgrĂ© tout ce que je pu lui dire, nous nous mĂźmes d'accord. Nous devions accorder une pause Ă  mon couple, mĂȘme si cela me fait peur. Notre histoire est-elle destinĂ©e Ă  s'arrĂȘter lĂ  ? Ou bien passerons-nous outre la tempĂȘte Oney qui fait rage en moi et finirons par nous dire oui devant l'autel ? Telle est la question... DerniĂšre Ă©dition par Elsa K. Adkins le 2312, Ă©ditĂ© 6 fois Bienvenue Ă  FairbanksThomas R. Hamiltonâ–Ș Âge 28â–Ș Discussions 659 Sujet Re La grande ambition des femmes est d'inspirer l'amour... Ou pas. 2144 Parce que je marque mon territoire quand mĂȘme Ton avatar est juste... And my heart beatsTake off all of your skin, I'm brave when you are off all of your sins and give them to me. Close up, let me back in, I wanna be yours, wanna be your hero - blackheart & tumblr & Empire. Bienvenue Ă  FairbanksClio C. Jonesâ–Ș Âge 30â–Ș Discussions 1486 Sujet Re La grande ambition des femmes est d'inspirer l'amour... Ou pas. 2145 Bienvenue sur cette nouvelle banquise citation, des paroles de chansons, de belles paroles pour illustrer ta signature. Une citation, des paroles de chansons, de belles paroles pour illustrer ta signature. Une citation, des paroles de chansons, de belles paroles pour illustrer ta signature. - crĂ©dits. Bienvenue Ă  FairbanksElsa K. Adkinsâ–Ș Âge 27â–Ș Discussions 80 Sujet Re La grande ambition des femmes est d'inspirer l'amour... Ou pas. 2147 T'es vraiment pas possible hein ! Tes gifs sont... Merci Clio J'adore ton avatar !!! Bienvenue Ă  FairbanksClio C. Jonesâ–Ș Âge 30â–Ș Discussions 1486 Sujet Re La grande ambition des femmes est d'inspirer l'amour... Ou pas. 2148 Merci pour l'avatar citation, des paroles de chansons, de belles paroles pour illustrer ta signature. Une citation, des paroles de chansons, de belles paroles pour illustrer ta signature. Une citation, des paroles de chansons, de belles paroles pour illustrer ta signature. - crĂ©dits. Bienvenue Ă  FairbanksInvitĂ© InvitĂ©Sujet Re La grande ambition des femmes est d'inspirer l'amour... Ou pas. 2155 Rebienvenue jolie Elsa d'amour ! Bienvenue Ă  FairbanksInvitĂ© InvitĂ©Sujet Re La grande ambition des femmes est d'inspirer l'amour... Ou pas. 2156 Rebienvenue Elsa choupette et bon courage pour ta fiche ! Bienvenue Ă  FairbanksElsa K. Adkinsâ–Ș Âge 27â–Ș Discussions 80 Sujet Re La grande ambition des femmes est d'inspirer l'amour... Ou pas. 2157 Merci vous deux Je suis trop contente de voir enfin ce que vous avez fait ! Vous gĂ©rez !! Bienvenue Ă  FairbanksInvitĂ© InvitĂ©Sujet Re La grande ambition des femmes est d'inspirer l'amour... Ou pas. 2159 Contente que ça te plaise! Bienvenue Ă  FairbanksInvitĂ© InvitĂ©Sujet Re La grande ambition des femmes est d'inspirer l'amour... Ou pas. 2243 Rebienvenue jolie blonde Bienvenue Ă  FairbanksElsa K. Adkinsâ–Ș Âge 27â–Ș Discussions 80 Sujet Re La grande ambition des femmes est d'inspirer l'amour... Ou pas. 2245 Merci merci jolie blonse oui c'Ă©tait ça ou ronde, au choix ! Bienvenue Ă  FairbanksClio C. Jonesâ–Ș Âge 30â–Ș Discussions 1486 Sujet Re La grande ambition des femmes est d'inspirer l'amour... Ou pas. 1944 Je te valide mais, il faudrait que tu remplisses entiĂšrement ton profil s'il te plaĂźt. Il y a des champs manquants qui ne sont certes pas obligatoirement mais c'est bien Ă©crit dans le rĂ©glement que la fiche ne sera validĂ©e que si le profil est correctement remplit Merci et merci d'ĂȘtre venue sur cette nouvelle banquise Je te mets l'aspiration fromage fondu et pour les teams, tu en sauras plus dans quelques minutes car nous sommes entrain de fignoler Tu es donc validĂ©e ! FĂ©licitations. DĂšs maintenant tu peux aller faire un tour dans le sujet des recensements pour recenser ton compte, ton lieu d'habitation et ton activitĂ©. AprĂšs ça nous te conseillons d'aller dĂ©couvrir le systĂšme des pinguz, si tu es un scĂ©nario tu peux d'ailleurs directement recenser tes pinguz gagnĂ©s. Puis tu peux Ă©galement poster ta fiche de vie sociale et en attendant que nos pingouins passent dans cette derniĂšre tu peux passer sur quelques autres pour demander des liens/rps. Si tu souhaites installer une signature mais que tu ne trouves pas ton bonheur tu peux aller jeter un Ɠil Ă  celles du libre service du forum. Et voilĂ  aprĂšs tout ça, ça y est tu es officiellement un pingouin, tu vas enfin pouvoir t'amuser parmi nous, autant dans le flood qu'en rp. Mais aussi dans le coin des teams puisque suite Ă  ta requĂȘte nous avons l'honneur de t'annoncer que tu es un pingouin Ă©dulcorĂ© et tes copains-pingouins n'attendent qu'une chose s'amuser avec toi. De plus, maintenant que snow falls c'est ton forum, ta banquise, n'hĂ©site pas Ă  faire de la publicitĂ© pour ton nouveau chez-toi en postant dans nos fiches de pubs et en votant pour le top-site. Une fois encore nous te rappelons que si tu as besoin de quoique ce soit le staff est Ă  ton entiĂšre disposition il ne faut donc surtout pas hĂ©siter Ă  les contacter que ce soit par mp ou dans les questions/suggestions. N'oublie pas Ă©galement que si tu te sens perdu tu peux trĂšs bien aller lire le guide du forum. Pour finir nous te souhaitons un agrĂ©able jeu parmi nous et espĂ©rons que tu te sentiras aussi bien que nous sur la banquise mĂȘme si on n'en doute pas . HAVE FUN ! citation, des paroles de chansons, de belles paroles pour illustrer ta signature. Une citation, des paroles de chansons, de belles paroles pour illustrer ta signature. Une citation, des paroles de chansons, de belles paroles pour illustrer ta signature. - crĂ©dits. DerniĂšre Ă©dition par Clio C. Jones le 1952, Ă©ditĂ© 1 fois Bienvenue Ă  FairbanksElsa K. Adkinsâ–Ș Âge 27â–Ș Discussions 80 Sujet Re La grande ambition des femmes est d'inspirer l'amour... Ou pas. 1949 VoilĂ  c'est fait, pardon ! Et merci !! Bienvenue Ă  FairbanksClio C. Jonesâ–Ș Âge 30â–Ș Discussions 1486 Sujet Re La grande ambition des femmes est d'inspirer l'amour... Ou pas. 1950 Pas de soucis t'en fais pas citation, des paroles de chansons, de belles paroles pour illustrer ta signature. Une citation, des paroles de chansons, de belles paroles pour illustrer ta signature. Une citation, des paroles de chansons, de belles paroles pour illustrer ta signature. - crĂ©dits. Bienvenue Ă  FairbanksClio C. Jonesâ–Ș Âge 30â–Ș Discussions 1486 Sujet Re La grande ambition des femmes est d'inspirer l'amour... Ou pas. 1953 DP mais je t'ai ajoutĂ© le nom de ta team pour aprĂšs citation, des paroles de chansons, de belles paroles pour illustrer ta signature. Une citation, des paroles de chansons, de belles paroles pour illustrer ta signature. Une citation, des paroles de chansons, de belles paroles pour illustrer ta signature. - crĂ©dits. Bienvenue Ă  FairbanksElsa K. Adkinsâ–Ș Âge 27â–Ș Discussions 80 Sujet Re La grande ambition des femmes est d'inspirer l'amour... Ou pas. 1958 D'accord, merci ! Bienvenue Ă  FairbanksAaron Roseburryâ–Ș Âge 30â–Ș Discussions 2345 Sujet Re La grande ambition des femmes est d'inspirer l'amour... Ou pas. 2316 Bienvenue sur la banquise ! Contente que tu sois de nouveau parmi nous et j'ai hĂąte de savoir qui va ĂȘtre le grand vainqueur du coeur d'Elsa ! Sinon les pinguz pour ta fiche ont Ă©tĂ© ajoutĂ©s et normalement tu peux aller voir par ici les explications concernant les teams. Sinon bon jeu parmi nous et si tu as la moindre question n'hĂ©site pas en tout cas ! Love makes me citation, des paroles de chansons, de belles paroles pour illustrer ta signature. Une citation, des paroles de chansons, de belles paroles pour illustrer ta signature. Une citation, des paroles de chansons, de belles paroles pour illustrer ta signature. - tumblr & ... Bienvenue Ă  FairbanksContenu sponsorisĂ© Sujet Re La grande ambition des femmes est d'inspirer l'amour... Ou pas. La grande ambition des femmes est d'inspirer l'amour... Ou pas. Page 1 sur 1 Sujets similaires» Je n'ai jamais eu de grande soeur [Katelyne]Permission de ce forumVous ne pouvez pas rĂ©pondre aux sujets dans ce forumSNOW FALLS Meeting and Confessions. Le registre d'Ă©tat civil. Les passeports obtenus.
ElsaKatty AdkinsFeat Amanda Seyfried. Nom & Adkins. Ca ne vous dit rien ? Normal, je suis la seule ici à Fairbanks. Prénom & Elsa et Katty, autant j'aime beau
Jean-Baptiste Poquelin, dit MoliĂšre L'un des caractĂšres de la bigoterie est de violer les droits les plus sacrĂ©s et les plus lĂ©gitimes. MoliĂšre ; La lettre sur la comĂ©die de L'imposteur 1667 Les gens d'un mĂ©rite sublime entraĂźnent de chacun et l'amour et l'estime. MoliĂšre ; Le Misanthrope 1666 Les dieux ne sont point faits comme se les fait le vulgaire. MoliĂšre ; La princesse d'Élide 1664 Elle et moi souvent nous nous sommes parlĂ© des yeux, mais comment reconnaitre que, chacun de notre cĂŽtĂ©, nous ayons, comme il faut, expliquĂ© ce langage ? Et que sais-je, aprĂšs tout, si elle entend bien tout ce que mes regards lui disent, et si les siens me disent ce que je crois par fois entendre ? MoliĂšre ; Le Sicilien ou L'amour peintre 1667 La grande ambition des femmes est d'inspirer de l'amour. MoliĂšre ; Le Sicilien ou L'amour peintre 1667 Ce n'est rien d'avoir Ă  combattre l'indiffĂ©rence ou les rigueurs d'une beautĂ© qu'on aime, on a toujours au moins le plaisir de la plainte et de la libertĂ© des soupirs. Mais ne pouvoir trouver aucune occasion de parler Ă  ce qu'on adore, ne pouvoir savoir d'une belle si l'amour qu'inspirent ses yeux est pour lui plaire ou lui dĂ©plaire, c'est la plus fĂącheuse, Ă  mon grĂ©, de toutes les inquiĂ©tudes. MoliĂšre ; Le Sicilien ou l'amour peintre 1667 Quand on est amoureux, nuit et jour on n'a aucun repos. MoliĂšre ; Le Sicilien ou l'amour peintre 1667 Sotte condition que celle d'un esclave de ne vivre jamais pour soi et d'ĂȘtre toujours tout entier aux passions d'un maĂźtre ; de n'ĂȘtre rĂ©glĂ© que par ses humeurs et de se voir rĂ©duit Ă  faire ses propres affaires de tous les soucis qu'il peut prendre. MoliĂšre ; Le Sicilien ou l'amour peintre 1667 L'amour sait se venger des mĂ©pris que l'on fait de lui. MoliĂšre ; La princesse d'Élide 1664 Tous les plaisirs sont fades s'il ne s'y mĂȘle un peu d'amour. MoliĂšre ; La princesse d'Élide 1664 Un cƓur ne commence Ă  vivre que du jour qu'il sait aimer. MoliĂšre ; La princesse d'Élide 1664 Un sot savant est sot plus qu'un sot ignorant. MoliĂšre ; Les femmes savantes 1672 Une femme d'esprit est un diable en intrigue. MoliĂšre ; L'Ă©cole des femmes 1662 Un cƓur ne peut jamais outrager quand il aime, et ce que fait l'amour il l'excuse lui-mĂȘme. MoliĂšre ; Dom Garcie de Navarre 1660 La constance n'est bonne que pour des ridicules ; toutes les belles ont droit de nous charmer. MoliĂšre ; Dom Juan 1665 Plus on a de quoi charmer, plus on doit Ă  l'Amour. MoliĂšre ; PsychĂ© 1671 Comme un animal est toujours animal, la femme ne sera jamais qu'animal. MoliĂšre ; Le dĂ©pit amoureux 1656 Qui souffre ses mĂ©pris les veut bien recevoir. MoliĂšre ; Le dĂ©pit amoureux 1656 On ne meurt qu'une fois, et c'est pour si longtemps ! MoliĂšre ; Le dĂ©pit amoureux 1656 Si c'est votre façon d'aimer, je vous prie de me haĂŻr. MoliĂšre ; Le Sicilien ou L'amour peintre 1667 L'innocence Ă  rougir n'est point accoutumĂ©e. MoliĂšre ; Dom Garcie de Navarre 1660 L'hypocrisie est un vice privilĂ©giĂ© qui jouit en repos d'une impunitĂ© souveraine. MoliĂšre ; Dom Juan 1665 La curiositĂ© naĂźt de la jalousie. MoliĂšre ; Dom Garcie de Navarre 1660 La mauvaise humeur fait un procĂšs sur rien. MoliĂšre ; L'Ă©cole des femmes 1662 L'allĂ©gresse du cƓur s'augmente Ă  la rĂ©pandre. MoliĂšre ; L'Ă©cole des femmes 1662
Lagrande ambition des femmes est d' inspirer l'amour. Contribuția sa Ăźn lumea muzicii continuă să inspire multe. Sa contribution dans le monde de la musique continue Ă  inspirer beaucoup. La rĂ©alisatrice française Eva Husson avec son fils dans les bras, monte les marches du Festival de Cannes pour la projection de son film "Les Filles du Soleil", en compĂ©tition, le 12 mai 2018 VENANCE "Les scĂšnes de combat pendant 25 minutes, c'est chiant!", estimait la rĂ©alisatrice Ă  Cannes oĂč le film a Ă©tĂ© fraĂźchement accueilli au printemps. Ce que "je veux", c'est "ĂȘtre avec les personnages", insistait-elle. En salles mercredi, "Les filles du soleil" Ă©voque un sujet quasiment jamais traitĂ© Ă  l'Ă©cran, du moins en fiction le sort des femmes yĂ©zidies jamais identifiĂ©es comme telles dans le long mĂ©trage capturĂ©es par des jihadistes, transformĂ©es en esclaves sexuelles et devenues, pour certaines, des combattantes armĂ©es. Une histoire reposant sur des faits rĂ©els qui ont inspirĂ© cette cinĂ©aste revendiquant une approche fĂ©ministe, face Ă  une industrie du cinĂ©ma "dominĂ©e par un regard masculin blanc". Offre limitĂ©e. 2 mois pour 1€ sans engagement "Je pense trĂšs important que le monde se reprĂ©sente tel qu'il est... avec des femmes fortes qui ne soient pas que des victimes ou des prostituĂ©es", soulignait Eva Husson, qui s'est longuement entretenue avec des reporters de guerre et d'anciennes combattantes. En s'attaquant au film de guerre, aprĂšs un premier long mĂ©trage sur des jeunes organisant des orgies sexuelles "Bang gang", elle s'intĂ©resse uniquement aux personnages fĂ©minins et privilĂ©gie leur parcours plutĂŽt que les combats. Son film suit la sergente Bahar, incarnĂ©e par l'actrice d'origine iranienne Golshifteh Farahani trĂšs impliquĂ©e dans son rĂŽle au cours d'une offensive de quelques jours contre les islamistes quelque part au Kurdistan en novembre 2015. RĂ©flexion sur la maternitĂ©, le combat, la place des femmes, le tout surlignĂ© d'une musique trĂšs trop ? prĂ©sente, le film capte ses hĂ©roĂŻnes au plus prĂšs. - Film "de femme" ?- Au travers de flash-backs et de confessions auprĂšs d'une reporter, Mathilde Emmanuelle Bercot, le spectateur dĂ©couvre qu'avant de porter un treillis, Bahar Ă©tait avocate, mariĂ©e et mĂšre de famille. Sa vie a Ă©tĂ© transformĂ©e par l'arrivĂ©e soudaine d'"hommes en noir" qui ont tuĂ© son mari, kidnappĂ© son enfant et fait d'elle une esclave sexuelle. Une rĂ©alitĂ© traitĂ©e avec pudeur, la rĂ©alisatrice s'abstenant de montrer certaines atrocitĂ©s pour ne pas rĂ©duire les personnages au statut de "victimes". Elle prĂ©fĂšre construire une ode Ă  ces combattantes, filmant leur tĂ©nacitĂ©, comme celle de cette femme, Ă  deux doigts d'accoucher, fuyant les islamistes. DĂ©fendant un regard de femme "female gaze", oĂč l'attention est portĂ©e Ă  la reprĂ©sentation du corps fĂ©minin, aux violences faites aux femmes, au sexe et Ă  la nuditĂ©, Eva Husson estime qu'une telle scĂšne serait "beaucoup plus mise Ă  distance par des cinĂ©astes hommes". "Elle se revendique trĂšs fĂ©ministe. Moi je ne fais aucune diffĂ©rence. C'est plus son regard qui est singulier", estime Emmanuelle Bercot, Ă©galement rĂ©alisatrice "La tĂȘte haute". "Elle a envie de mettre les femmes en valeur Ă  sa maniĂšre, pas en les rendant belles mais avec des gros plans. Elle est comme une peintre avec nous". "Gageons que vous direz que c'est un film de femme", avait lancĂ© Thierry FrĂ©maux, le dĂ©lĂ©guĂ© gĂ©nĂ©ral de Cannes, en annonçant la sĂ©lection du film en compĂ©tition. Comme attendu, il a profondĂ©ment divisĂ© la Croisette. "D'un cĂŽtĂ©, elle braque les projecteurs sur une histoire terrible et importante ..., de l'autre, elle le fait de maniĂšre si poussive que cela nuit Ă  son message", Ă©crivait le Hollywood Reporter, quand le trĂšs influent site Indie Wire prĂ©disait rien de moins que la Palme d'or Ă  Eva Husson. "Tous les films que j'ai adorĂ©s sont clivants. Un film qui a un point de vue fort, c'est presque nĂ©cessaire qu'il soit clivant", rĂ©pliquait la rĂ©alisatrice. Les plus lus OpinionsLa chronique de Marion Van RenterghemPar Marion Van RenterghemLa chronique de Sylvain FortPar Sylvain FortLa chronique du Pr Gilles PialouxPar le Pr Gilles PialouxLa chronique de Pierre AssoulinePierre Assouline Ellechante l'amour mais le vit-elle ? Difficile de le savoir. Alors que Clara Luciani avait cartonnĂ© en s'inspirant d'une rupture amoureuse pour son premier album, voilĂ  qu'elle s'apprĂȘte

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