Elleseule le voit. C’est comme si, à l’approche de la mort, les deux mondes se rapprochaient. Au moment du passage, il se dégage une énorme énergie ; je l’ai vécue avec mon père
15 janvier 2011 6 15 /01 /janvier /2011 1010 Notre commune de Chaponost, pas plus que notre communauté de communes, n’est un village gaulois », isolé du monde. Nous sommes dans un monde complexe certes, mais perméable et en interrelation permanente avec l’autre bout de l’agglomération comme avec l’autre bout du monde. Les inondations au Brésil ou les évènements en Tunisie nous préoccupent, c’est normal et dans un sens, c’est heureux. Nous nous tenons informé de la construction du métro ou du projet de grand stade, c’est légitime. La mondialisation comme la métropolisation, nous ne pouvons nous en abstraire. Il ne s’agit ni de les craindre, ni de les souhaiter mais d’en prendre conscience pour faire des choix au niveau qui nous concerne, l’échelon local. Pour moi, c’est celui d’un développement solidaire. Pour ce qui est de l’ouverture au monde, je sais que de nombreux Chaponois s’en préoccupent et je me réjouis de l’implication associative pour la nouvelle édition du festival Vents du monde qui aura lieu en mai prochain. J’espère aussi que nous avancerons cette année dans le projet commun que nous avons avec Lessignano de bagni, d’initier une coopération décentralisée avec une collectivité du sud. En ce qui concerne la métropolisation, deux exemples des problématiques et des choix qui s’offrent à nous. Les transports l’amélioration du 103 que nous finançons donne des premiers résultats encourageants. Pour autant ce service est encore trop peu utilisé en raison de sa faible amplitude horaire, de sa fréquence, de l’insuffisance de l’intermodalité et de l’absence de billettique unique avec le Sytral. Aujourd’hui la majorité des actifs de la commune, l’intégralité des lycéens et des étudiants, travaillent ou étudient sur la métropole lyonnaise. Concevoir un système autarcique ou intéressant des communautés de communes non mitoyennes comme évoqué dernièrement par le Conseil Général, un système où les questions d’intermodalité ou de billettique ne pourront être résolu valablement, ne peut être satisfaisant. Il nous faut proposer un service qui de part sa qualité décide chacun d’entre nous à s’inscrire dans des modes de déplacement écologiquement responsable, à préférer le transport en commun à l’usage individuelle de la voiture. Les entreprises de nos communes ont besoin d’un service de transport de qualité et leur demander de participer au même taux des deux cotés de la CD 42 apparaît légitime. Le protectionnisme, le repliement sur soi n’a jamais apporté la prospérité bien au contraire. Deuxième exemple, la loi sur les territoires je n’évoquerai pas son principal objet, la nomination de conseillers territoriaux sinon pour dire que ce projet politicien ne grandit pas ceux qui l’ont conçu. Mais un autre aspect de la loi me semble plus pertinent. Je veux parler de la création des pôles métropolitains. Ils peuvent constituer pour les territoires qui y adhéreraient une garantie du maintien d’une administration de proximité pour les questions qui en relèvent de l’entretien de la voirie, à l’urbanisme communal en passant par la politique culturelle. Dans le même temps, ils peuvent permettre sur des compétences limitées une optimisation des moyens et une cohérence de actions. Je pense à nouveau à la question des transports collectifs, des grands aménagements ou encore de la recherche ou de l’enseignement supérieur. Un exemple qui nous concerne le contournement de Chaponost que nous défendons avec détermination, avec le soutien de notre député comme de notre président de commune, ce dont je les remercie, est à mon sens un équipement d’agglomération pour faciliter le déplacement des milliers d’habitants des monts du lyonnais qui quotidiennement ont besoin de rejoindre la métropole, qui demain je l’espère le feront via la gare de Chapoonost pour prendre le tram-train. Ne serait-il pas légitime que le financement de ce contournement soit partagé dans le cadre d’un pôle métropolitain? N’ayons pas peur de l’avenir et ne passons pas à côté d’opportunités qui peuvent s’offrir à nous. C’est mon premier vœu pour notre commune, et aussi pour notre communauté de commune. Published by Pierre Menard
Nayons pas peur de vivre "peintre enfant" pour ne pas perdre nos rêves . Il suffit déjà qu'ils s'éteignent un jour aussi lentement que possible comme une bougie centenaire qui aura éclairé ma vie . Certains de ces rêves d'enfant se sont réalisés , d'autres attendent encore mais ils sont tous là , fidèles au meilleur de moi dans la connaissance

Article réservé aux abonnés Londres, 19 juin. - M. Eden était hier l'hôte d'honneur d'un dîner des " Pèlerins de Grande-Bretagne ", qui réunissait quatre cents ambassadeurs, parlementaires, évoques et autres grands du royaume. La société des " Pèlerins " se consacre au développement de l'amitié anglo-américaine. Il était donc normal que M. Eden déclarât d'abord " Tout est possible, aussi longtemps que l'unité et la compréhension mutuelle existent entre les alliés britanniques et américains. Rien ne peut être construit s'ils sont séparés. " Le secrétaire du Foreign Office a certes salué avec chaleur " une communauté européenne qui combine ses forces et ses énergies plus étroitement que jamais dans l'histoire " ; il a néanmoins présenté les peuples anglo-saxons comme la véritable source de la plus vaste communauté atlantique. Deux thèmes ont dominé son discours le premier est celui de l'indépendance réelle que les partenaires atlantiques devraient maintenir, même si les liens qui les unissent sont indissolubles ; l'autre la nécessité pour la puissante communauté atlantique en train de s'élaborer, de permettre de " négocier avec les Russes un règlement honnête ". On doit attendre avec confiance, a déclaré M. Eden, le moment où " une détente paraîtra aussi désirable aux Soviets qu'à nous-mêmes ". Des formules aussi générales ne risquaient pas de troubler le ciel diplomatique, et les paroles du secrétaire du Foreign Office étaient jusque-là en parfait accord avec le ton académique des discours prononcés au dîner des " Pèlerins ". Mais le secrétaire du Foreign Office tenait apparemment à être plus précis. " Permettez-moi d'ajouter, dit-il, que lorsque survient une chance de négocier et d'améliorer les relations, nous ne devons pas en être effrayés. À mesure que notre force croît, notre confiance et notre assurance devraient croître également. " Il était évidemment difficile qu'un auditoire de diplomates ne discernât pas dans cette phrase une allusion très directe aux controverses de ces derniers jours, et une façon d'affirmer en public la thèse de Londres et de Paris en faveur d'un " contact vivant " avec les Russes au sujet de l'Allemagne. C'était aussi une manière de prendre position en vue des entretiens qui s'ouvriront lundi avec l'arrivée de M. Acheson dans la capitale britannique. Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil à la fois Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Découvrir les offres multicomptes Parce qu’une autre personne ou vous est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil. Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil à la fois ordinateur, téléphone ou tablette. Comment ne plus voir ce message ? En cliquant sur » et en vous assurant que vous êtes la seule personne à consulter Le Monde avec ce compte. Que se passera-t-il si vous continuez à lire ici ? Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connecté avec ce compte. Y a-t-il d’autres limites ? Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant à des moments différents. Vous ignorez qui est l’autre personne ? Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe.

Maistu ne comprends pas pourquoi Malgré ces voix, ces vagabonds S'habillent Comme ça Mais qu'est-ce que ça peut faire de vivre sans maison Quand, à la vue d'une route, ton cœur fait un bond ? Mais qu'est-ce que ça peut faire de vivre sans maison Quand c'est le seul moyen d'être enfin seul, au fond ? Ne t'effraie pas, on te demandera

1Suite à la lecture de l’article intitulé Marqueurs identitaires religieux et laïcité », de Catherine John, paru dans la revue Empan n? 90 de juin 2013, Laïcités ?, je viens très respectueusement vous proposer mes remarques. 2Votre article est inclus dans un dossier Laïcités », d’excellent niveau, d’autant plus excellent qu’il a en son sein de nombreux éléments éducatifs opérationnels. En tant que professionnels, même si nous avons de moins en moins la tentation de rechercher des recettes toutes prêtes pour notre prise en charge éducative, nous sommes heureux de pouvoir profiter des expériences des autres. 3Je suis actuellement éducateur technique à l’itep institut thérapeutique, éducatif et pédagogique L’Oustalet, établissement géré par l’arseaa. Je suis je pourrais m’engager sans prise de risque éthique en employant le nous » pour dire qu’il s’agit véritablement d’une problématique générale à l’ensemble de mes collègues confronté quotidiennement aux incivilités de type raciste, à l’intrusion des sentiments religieux d’une communauté en particulier et par-dessus tout à l’ignorance. Je suis de plus en plus le réceptacle de la souffrance de nombreux jeunes, avec des histoires personnelles plus ou moins heureuses. 4Ma démarche, en l’occurrence cet écrit, est essentiellement mue par le désir de participer, dans une démarche citoyenne, au débat sur la laïcité. Mon intention se veut pédagogique et autant que faire se peut, souhaite participer à combler les trous » d’incompréhension, à réduire au maximum les approximations, les habitudes de langage et, enfin, à rompre avec les discontinuités intellectuelles qui font des situations sociales une juxtaposition ou un amoncellement de problématiques sociales. 5Je me permets, de manière linéaire, de faire quelques remarques et commentaires sur les parties de votre écrit où, à mon sens, l’approximation est telle qu’elle nécessite un éclaircissement salutaire afin d’assumer la question de la laïcité avec le plus de sérénité possible pour les jeunes que nous accueillons, pour les professionnels et accessoirement pour participer au débat national. 6Dans le cadre de notre pratique professionnelle, nous accueillons des adolescents et en même temps nous recevons les cultures. Chaque année, les jeunes issus de la culture maghrébo-musulmane et/ou habitant les quartiers » ghettos de Toulouse arrivent avec des problématiques plus ou moins renouvelées. Ainsi, la question de la religion et particulièrement celle en lien avec l’islam est récurrente. La dimension thérapeutique, éducative et pédagogique fait de nos instituts des structures adaptées pour appréhender les difficultés des enfants dont nous avons la responsabilité. Ils ne sont en aucune manière inadaptés » à nos établissements. Que des affinités communautaires se tissent, et souvent se défassent dans l’année, fait partie de la problématique de ces enfants. Nous avons donc, dans le cadre de notre pratique professionnelle, même si c’est parfois complexe, particulièrement lorsque l’on manque de moyens théoriques, d’expériences humaines auprès de ces jeunes et dans leur espace culturel de référence, à rencontrer des difficultés de tous ordres. Ce n’est certainement pas en s’accrochant à un modèle laïque épuré, anesthésié que l’on va apporter des réponses aux questions que les jeunes nous posent. Un espace laïque n’est pas un lieu dans lequel la question de la religion est absente. 7En toute circonstance, nous devons faire preuve de pédagogie sans a priori et sans démagogie en n’excluant pas une certaine fermeté intellectuelle, car dire non » ne signifie pas rejeter ou ne pas aimer. Il existe des lois, des traditions il faut s’y référer, les appliquer même si des aménagements intelligents à haute valeur humaine ajoutée ne sont pas à exclure systématiquement. 8En début d’article, page 61, ligne 14, vous faites allusion à un des groupes d’accueil qui compte trois ou quatre enfants maghrébins. Il s’agit d’une appréciation et d’une approximation culturelle. Nous sommes véritablement au cœur de la problématique. 9D’emblée, nous marginalisons des régions d’origine et donc des personnes. Nous oublions facilement, et c’est d’autant plus grave que nous sommes des professionnels, que la plupart des jeunes qui composent ces communautés » sont des citoyens français, nés français sur la terre de France. Du coup, cela en fait des Français par le sang et par le sol. De toute évidence, certains de nos concitoyens ont oublié que la France a été et est demeurée administrativement, jusqu’en 1962, particulièrement pour l’Algérie, cette étendue qui commençait à Dunkerque et se terminait à Tamanrasset ou l’inverse. 10Dans le cas de ces jeunes, il ne s’agit pas de xénogreffe sociale ». L’opération peut s’envisager avec un certain bonheur dans la mesure où il ne peut y avoir de rejet » du corps social ». Ces jeunes-là ne sont pas des Roms déboutés d’un quelconque droit d’asile. Ils n’ont pas à demander ce droit d’asile ils sont chez eux. 11Il s’agit dans presque tous les cas de jeunes citoyens français de culture ou d’origine maghrébine. Il ne nous viendrait pas à l’esprit, lorsqu’un groupe est constitué de Lopez », de Martinez » de parler d’Ibères. Lorsque, dans le cadre des groupes de parole, ces jeunes s’interpellent en arabe, vous parlez de vécu d’exclusion ». Lorsqu’on les traite » de Maghrébins, non seulement on les culpabilise, mais plus grave, on entretient ce vécu d’exclusion qu’ils ont reçu en héritage par les générations qui les ont précédés. Je me permets de vous dire que dans de nombreuses situations, la distance d’avec la culture du Maghreb est telle que l’on ne peut plus parler de culture, tout au plus de souvenirs. La relation avec le Maghreb, lorsqu’elle n’est pas fantasmée, de l’ordre de l’idée, est de l’ordre de l’économique vacances, dépenses, écart de pouvoir d’achat. 12À la page 62, ligne 12, vous dites … la forme d’un terrorisme du droit à la différence … ». Nous avons tous le droit à la différence. Lorsque cette idée est relativisée, remise en question, cela produit le fascisme, le nazisme, le communisme de Staline. L’absence de mesure, d’adaptation, de cohérence, de retenue, de justesse des jeunes dont nous avons la responsabilité éducative dans nos établissements respectifs fait partie de leur problématique. Si nous, professionnels, prenons pour argent comptant » tous les propos, si souvent choquants de ces jeunes, nous manquons à notre devoir de relativisation et de modération à des fins cliniques et par conséquent, nous nous engouffrons dans un puits sans fond. 13À l’inverse, nous devons conserver de la distance afin de distiller de la bienveillance thérapeutique », non du silence coupable qui peut être interprété comme de l’adhésion, afin justement qu’ils ne sombrent pas entre les mains de vrais terroristes. Évitons, autant que faire se peut, les propos des journalistes en mal de sensations, des ignorants qui ne sont pas forcément du côté des jeunes. 14À la page 63, ligne 9, vous parlez de l’islam décomplexé », car certainement plus visible, et de la primauté de l’islam avant d’être arabe. Dans l’esprit de très nombreux jeunes, la confusion est générale et l’ignorance, la règle. Avez-vous eu l’opportunité d’entendre ou vous a-t-on rapporté des propos de jeunes qui se disent islam avant tout » et qui se traitent de Marocains, d’Algériens, de Tunisiens selon les cas ? Les jeunes de culture maghrébine que nous accueillons et qui confondent arabe », musulman », sont de très loin la majorité bruyante. Ils sont aussi très nombreux à avoir du mal à imaginer que l’on puisse être chrétien et arabe, musulman et israélien, juif et marocain. De plus, on peut imaginer que leur environnement social et les nouvelles techniques d’accès aux savoirs peuvent ne pas être aidants. En outre, il est bien connu que l’ignorance se propage plus rapidement. Ainsi, nous nous devons de recevoir les dires, quel que soit le contexte ou la gravité avec laquelle ils nous sont souvent jetés » à la figure, avec beaucoup de prudence, expression de notre clinique professionnelle. Si l’ignorance n’avait pas propagé ses microbes, il y aurait plus de mesure, plus de cohérence, plus de justesse dans les propos. En tant que professionnel dans un itep en particulier, l’erreur est de considérer les mots au premier degré, même si nous devons sans cesse corriger. 15À propos de la nourriture cf. page 63, ligne 45, le Coran parle bien des nourritures telles que les lentilles, le concombre mais en aucune manière de la consommation de viande issue d’animaux non rituellement abattus ou du porc. Les juifs, gens du Livre, ne mangent pas le porc, eux aussi. L’alcool, quel que soit le végétal d’origine raisin, datte, orge …, car issu de la fermentation, est interdit. Ainsi, malgré la grande proximité fraternelle d’avec les autres religions monothéistes, il y a des interdits et donc des différences importantes en matière de nourriture. 16Le halal a été, d’une certaine manière, la goutte qui a fait déborder la coupe. Ce terme, de par sa soudaine visibilité au fronton des boutiques, sur les étals des supermarchés, ainsi que par des relais politiques adroitement orchestrés, donnait l’impression de marées soudaines, de tsunamis » religieux. On n’est plus chez nous », s’exclamèrent les uns, et après que nous réserve-t-on ? ». La notion de halal fait partie intégrante des prescriptions religieuses. Ce n’est en aucune manière une nouveauté ou une lubie. Sa mise en avant met en évidence clairement l’impossibilité de certaines pratiques religieuses dans la sphère publique. 17Gilles Kepel, que vous évoquez, parle d’ une profonde modification identitaire de l’islam de France ». Cette analyse est sujette à caution, malgré la grande science de son auteur. Je pense sincèrement que cette émergence répond plus à une logique de conformation, de mise en conformité de l’islam domestique, longtemps resté caché, dans un souci de cohérence absente durant tant de temps. 18Les premières générations, par souci d’intégration et en attendant le grand retour vers la terre re-promise, ont d’emblée opté pour une certaine discrétion. C’étaient alors des Algériens, des Tunisiens, des Marocains, des Maghrébins, des étrangers marginalisables à souhait, terrés dans le silence car la terre d’accueil n’était pas toujours forcément accueillante. Leurs enfants, citoyens français de souche, ayant des parents étrangers nés français, en terre de France, trouvaient ce discret silence suspect. C’était en leur temps métro, boulot, dodo en toute discrétion ». Ainsi, s’ôter de la vue la misère économique, culturelle, cultuelle d’une multitude grouillante » dans les bidonvilles et les logements insalubres pouvait donner l’illusion d’un problème réglé ou qui n’en était pas un. À présent, les enfants de cette multitude réclament que la Nation assume son liberté, égalité, fraternité », sans concession d’aucune sorte et surtout sans demi-mesure. Un nouveau contrat social est donc nécessaire pour que l’on se rende compte qu’il ne s’agit pas à proprement parler d’une profonde modification identitaire de l’islam de France » mais de la réclamation d’un dû dans la République laïque. 19L’émergence du halal répond à ce désir de cohérence. Le contexte social, peu favorable à un contrat éclairé, fait se heurter désir humain et cadre public. Se mettre en cohérence afin de sens, en conformation, ne signifie pas, pour l’islam de France et pour la très grande majorité silencieuse des musulmans français, appliquer et faire un usage révolutionnaire de leur foi. 20Nous avons la chance de vivre dans un pays de droit. L’arsenal légal est suffisamment conséquent. Certains responsables politiques retors, à des fins partisanes, font croire que la France est démunie, que le péril est aux portes de notre chère patrie, qu’il faut créer artificiellement un état d’urgence de référence afin de pouvoir justifier l’injustifiable. Cet arsenal doit être actif. Il doit intégrer le questionnement social des communautés humaines de la Nation. C’est au législateur à œuvrer en toute sérénité. 21Dans notre institution, la prise en charge de la question du halal est éminemment positive. D’emblée, le cadre est posé. Il s’agit d’un établissement laïc, qui ne peut donc souffrir d’aucune marque prosélyte visible d’une quelconque confession religieuse. Il n’en demeure pas moins une entité sociale à vocation d’accueil thérapeutique. Afin de ne pas marginaliser, au-delà du respectable humainement parlant, un contrat, dans une logique de gagnant-gagnant et en référence au cadre légal, est passé entre l’établissement et le jeune et les parents. D’une certaine manière, dans l’esprit de communauté de destin, chaque contractant fait un pas vers l’autre afin que socialement les choses soient possibles. 22Ainsi, quand au menu figure du porc, systématiquement du poisson est proposé. Très souvent, par souci de cohérence, les jeunes qui ne mangent pas de porc ne mangent pas non plus la viande non halal. Il s’agit du pas en avant de l’institution vers l’autre ». Par souci d’organisation et en référence au cadre légal de référence, on ne peut exiger le halal. Certes, on peut reprocher, à la longue, une certaine pauvreté dans la variété. Mais au-delà de cette situation, la primauté doit être donnée aux principes de vivre mieux ensemble. 23Au quotidien, dans notre pratique professionnelle, on ne peut faire l’économie de la pédagogie à l’intention des enfants et des parents. Aussi, il n’y aura pas à craindre que l’extension du domaine du halal mette en péril la laïcité dans nos institutions. 24La construction identitaire se fait sur un long fleuve pas toujours tranquille. En temps ordinaire, on plante pour vous ou vous plantez les racines le long du fleuve, sur une rive de référence. Il s’agit de la société d’expression de vos marqueurs identitaires. Mais lorsque l’on vous déracine, vous vous retrouvez à démolir en surface afin de lisser l’espace pour pouvoir reconstruire le nouvel édifice. Dans l’amoncellement de gravats, vous négligez, dans l’emportement, les racines profondes. Sur l’autre rive, vous n’avez pas toujours la chance de croiser le regard de l’Auvergnat faisant l’offrande de quatre bouts de bois pour qu’avec lui vous puissiez allumer un feu de joie, l’Hôtesse, généreuse, faisant le sacrifice de quatre bouts de pain pour élever le festin au rang de partage, ou alors l’Étranger, un autre miséreux, au rire éclatant de soleil. 25Effectivement ligne 29, page 61, ces revendications, éventuellement agressives, d’appartenance communautaire … masquent mal leur isolement face aux méandres de la construction identitaire … ». La société française, en raison de la proximité humaine avec le monde arabo-maghrébo-musulman, par l’histoire, l’espace géographique commun, est toujours dans une logique de bouturage. Elle n’a jamais pu imaginer opérer autrement. On bouture et c’est à la plante à prendre, même si l’on néglige plus ou moins consciemment la fertilisation. Ainsi, la société opère comme la nature en amont. 26Les difficultés psychologiques, sources des problématiques d’intégration sociale, sont déterminantes pour l’orientation en itep des jeunes dont nous avons la responsabilité. 27Les difficultés des enfants de culture maghrébo-musulmane ne doivent pas constituer une problématique singulière, même si leur interpellation sociale est nouvelle, faisant l’objet d’un traitement spécifique. La dimension confessionnelle doit être envisagée comme un pan d’un ensemble plus ou moins complexe, plus ou moins homogène. À défaut de les stigmatiser avec le cœur, ne le faisons pas avec les réponse à Laouabdia Sellami Mohamed Salah28Mon propos était autant de participer au débat sur la laïcité que de faire part de difficultés, voire d’impasses thérapeutiques en partie dues à la non-prise en compte de la culture d’origine de ces adolescents. 29Il me semble que nous ne sortirons pas de l’impasse sans passer par un travail institutionnel de fond sur la question de la transmission, de l’histoire et de la richesse d’une appartenance culturelle double, trop peu valorisée, et souvent vécue comme handicap. Pourquoi est-il si difficile de choisir sur notre territoire d’apprendre l’arabe au collège en première langue vivante ? À bien des points de vue, la République a failli et continue de le faire dans certains quartiers, ce qui est dénoncé par Gilles Kepel avec beaucoup de fermeté. 30Ces adolescents ne sauraient être traités dignement que de façon singulière, ce qui n’est en rien une stigmatisation mais un ajustement de l’accompagnement au plus près de leur problématique. 31Docteur Catherine John

Nayons pas peur de vivre au monde le Seigneur nous a précédé N’ayons pas peur de vivre au Monde où Dieu même s’y est risqué chantons des chants gorgés de vie .. Dieu nous a devancé chantons des chants gorgés de vie en dansant au pas de Dieu .. N’attendons pas que la nuit tombe Dieu nous a devancé ! N’attendons ps que la nuit

Description du livre Alors que leurs camarades respirent la vie à pleins poumons, il y a des enfants qui ont peur du monde qu'ils habitent, parfois très peur. Certains redoutent d'être séparés de leurs parents, craignent la vie sociale ou paniquent facilement. D'autres ont des peurs plus spécifiques - comme celle des chiens ou de la foudre et du tonnerre. D'autres encore sont en proie à des obsessions et manies qui occupent tout leur temps, à des souvenirs effrayants ou des inquiétudes sans fin. De manières différentes, ces enfants sont anxieux. La première partie du présent ouvrage décrit les différents troubles anxieux, leurs origines et leur évolution. Elle montre tout particulièrement que c'est à force d'être craintif ou angoissé tous les jours que l'enfant anxieux n'a pas simplement peur mais qu'il a peur d'avoir peur. La seconde partie offre des moyens pratiques pour surmonter cette peur ; l'auteur y explique comment aider ces enfants à vivre pleinement au présent plutôt que se préoccuper sans cesse de l'avenir, à accepter et se distancer de leurs émotions troublantes et à faire face à ce qu'ils redoutent au lieu de toujours l'éviter - tout cela afin de guérir. De nombreux récits d'enfants et de familles avec lesquels l'auteur a travaillé témoignent du fait qu'avec un peu d'amour, de détermination et de discipline il est possible de donner courage à l'enfant anxieux et de l'aider à prendre, ou reprendre, goût à la vie. Ce livre est destiné aux parents et éducateurs, de même qu'aux psychologues, pédopsychiatres et psychothérapeutes.

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1. N'ayons pas peur de vivre au mondeDieu nous a devancés!N'ayons pas peur de vivre au mondeOù Dieu même s'est risqué. 2. N'arrêtons pas la sève ardenteDieu nous a devancés!N'arrêtons pas la sève ardenteQui tourmente l'univers. 3. Chantons des chants gorgés de vieDieu nous a devancés!Chantons des chants gorgés de vieEn dansant au pas de Dieu. 4. Les pas de Dieu mènent au pauvreDieu nous a devancés!Les pas de Dieu mènent au pauvreL'opprimé, c'est Dieu caché. 5. N'attendons pas que la nuit tombeDieu nous a devancés!N'attendons pas que la nuit tombeSur le cri des mal aimés. 6. Pour tout gagner, s'il faut se perdreDieu nous a devancés!Pour tout gagner, s'il faut se perdre,Risquons tout, dans un grand feu.
Dépendentde nous nos pensées, nos jugements ainsi que notre attitude face au monde. N'en dépendent pas, les lois de la nature et de la société. Le stoïcisme défend l'idée d'un déterminisme strict de la nature. Ainsi, si je désire modifier l'ordre des choses, je me heurterai à l'échec et je serai malheureux. La condition de mon bonheur est donc de

Ilsont besoin, à cet âge, de devenir un peu autonomes et d'être confrontés au monde extérieur. Les parents sont aujourd'hui dans l'excès : même s'il n'y a pas de danger réel, ils ont peur et ils oublient ce besoin de leur enfant. Il

Lorsquela tragédie vous frappe de manière injuste et lorsque des êtres humains se perdent à vouloir imposer au monde la loi de la mort et de la désolation, sur mes lèvres, cette parole a jailli comme une source d’eau qui vivifie et redonne aux pèlerins que nous sommes, le courage de reprendre la route et d’espérer des lendemains

Nous ne pouvons faire que le réel n’existe pas, nous ne pouvons contrôler l’ensemble du monde, mais quand nous sommes anxieux, que nous avons peur, nous pouvons transformer notre réalité psychique, cesser de nous endoctriner avec des scénarios de vie mortifères et en élaborer de moins angoissants. C’est possible. Mais

Cesprières sont pas dirigées contre les personnes, mais contre des esprits démoniaques opérant dans le monde spirituel. Car nous n’avons pas à lutter contre la chair et le sang, mais contre les dominations, contre les autorités, contre les princes de ce monde de ténèbres, contre les esprits méchants dans les lieux célestes.
Mêmeles plus sages et les plus grands de ce monde connaissent le chagrin et l’échec ; mais contrairement à nous, ils ont appris qu’il n’est pas de repos sans effort, pas de joie sans chagrin, pas de victoire sans combat et que c’est le prix qu’il nous faut payer pour vivre. ~ Anonyme. 8) Citations sur la sagesse et la générosité :
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