freedom007 via Getty Images Nous allons nous marier. Comme je suis toujours exclue de ma congrĂ©gation, ce sera une cĂ©rĂ©monie discrĂšte. Ma famille ne sera pas prĂ©sente, et je mentirais en disant que cela ne m'attriste pas. Mais je sais que cette blessure guĂ©rira avec le temps. freedom007 via Getty Images L'autrice de cette tribune raconte son histoire d'amour secrĂšte, son exclusion de sa communautĂ© religieuse, et son parcours pour y retrouver sa place. Ce texte est une collaboration entre la site The Moth et le HuffPost britannique. C'Ă©tait le jour de mon 33e anniversaire. Je ne le fĂȘte jamais, parce que je suis TĂ©moin de JĂ©hovah, mais je connais la date. Atteindre la trentaine quand on est une cĂ©libataire est parfois douloureux, mais pour une cĂ©libataire TĂ©moin de JĂ©hovah, c'est carrĂ©ment brutal. Deux semaines plus tĂŽt, j'avais entendu des statistiques qui confirmaient ce que toute TĂ©moin cĂ©libataire sait dĂ©jĂ le ratio femmes cĂ©libataires-hommes cĂ©libataires dans notre organisation est de neuf pour un. Alors, oui, c'est compliquĂ©. Sachant qu'il nous est interdit de frĂ©quenter ou d'Ă©pouser quelqu'un en dehors de notre communautĂ©, ça devient carrĂ©ment le parcours du combattant. EntourĂ©e de mes amies cĂ©libataires, toutes superbes, drĂŽles et intelligentes, j'avais donc le moral au ras des pĂąquerettes. Pourtant, j'avais de l'ambition. Je voulais accomplir des choses devenir Ă©crivain, ĂȘtre reconnue, trouver l'amour. Mais avoir un compagnon Ă©tait devenu un objectif tellement inatteignable, tellement chimĂ©rique que tous mes autres rĂȘves me paraissaient illusoires. Ă 33 ans, j'avais le sentiment que ma vie tout entiĂšre m'Ă©tait dĂ©jĂ passĂ©e sous le nez. J'avais perdu ma joie de vivre, et la joie est fondamentale pour les TĂ©moins de JĂ©hovah. Elle seule peut vous pousser Ă sortir du lit un samedi matin, quand il gĂšle Ă pierre fendre, pour aller sonner aux portes des gens et essayer de leur parler de Dieu. Il faut avoir cette joie au cĆur, et je l'avais perdue. J'en ai parlĂ© aux frĂšres de ma congrĂ©gation. Ils m'ont conseillĂ© de lire les Saintes Ecritures, et d'en mĂ©diter le contenu. C'est ce que j'ai fait. J'ai priĂ©. J'ai lu la Bible. Le rĂ©sultat n'a pas Ă©tĂ© fracassant. Pendant cette pĂ©riode, j'ai mĂ©ditĂ© en particulier sur un passage de l'EpĂźtre aux Philippiens Philippiens 48 "Que tout ce qui est pur, tout ce qui est aimable, tout ce qui est vertueux soit l'objet de vos pensĂ©es." J'ai essayĂ© de m'y conformer, de m'occuper l'esprit pour ne pas penser Ă ce qui me manquait. Mais je me demandais toujours ce que ce serait de partager ma vie avec quelqu'un et de me rĂ©veiller chaque matin dans les bras d'un homme qui m'aimerait. Le jour de mon 33e anniversaire, entourĂ©e de mes amies cĂ©libataires, superbes, drĂŽles, intelligentes et sexy, j'ai pris ma dĂ©cision. J'ai dĂ©cidĂ© que les Saintes Ecritures ne me suffiraient pas. La priĂšre non plus. Ce qu'il me fallait, c'Ă©tait Tinder. Pour les non-initiĂ©s, Tinder n'est ni chaste ni vertueux. C'est un site de rencontres, et ça fonctionne par photos interposĂ©es, ce qui me posait un sĂ©rieux problĂšme, Ă©tant donnĂ© que je ne pouvais pas montrer mon visage sur ce genre de plateforme. Vous vous imaginez aller sonner chez quelqu'un et lancer " â Bonjour, je voudrais vous parler de Diâ" "Je t'ai vue sur Tinder, non?" "Non, non, pas du tout..." C'est le plus sĂ»r moyen de se faire prendre. Souvenez-vous, les TĂ©moins ne peuvent avoir de relations amoureuses qu'avec d'autres TĂ©moins. Et ce n'est pas une suggestion; c'est la rĂšgle. Si vous l'enfreignez, ce n'est pas sans consĂ©quences. Mais je suis quelqu'un de mĂ©thodique. J'ai donc Ă©laborĂ© un plan. J'ai mis ma plus jolie robe portefeuille, j'ai pris une photo trĂšs avantageuse, j'ai cadrĂ© de maniĂšre Ă ce qu'on ne voie pas ma tĂȘte et j'ai priĂ© pour que ça marche. Cette photo sans tĂȘte sur Tinder m'a bien sĂ»r valu des commentaires dĂ©plaisants de la part d'hommes peu recommandables. Mais d'autres ont Ă©tĂ© de vrais gentlemen et, parmi eux, il y avait un certain Josh. Nous avons tout de suite accrochĂ©. Nous Ă©tions tous les deux fans de Parliament-Funkadelic. Il avait de super goĂ»ts musicaux, il Ă©tait drĂŽle, intelligent, plein d'esprit, et il n'Ă©tait pas obsĂ©dĂ© par le sexe. En plus, il faisait des Ă©tudes supĂ©rieures. Il Ă©tait donc constamment occupĂ© et Ă quatre heures de chez moi. Cela me convenait parfaitement, et nous nous sommes mis Ă Ă©changer par SMS. La plupart des hommes qui s'inscrivent sur Tinder s'en contentent pendant un jour ou deux avant de vouloir vous rencontrer et passer Ă l'action. Josh, lui, Ă©tait trop loin et trop pris pour ça. Nous nous envoyions donc des textos, et c'Ă©tait un vrai plaisir de flirter avec lui. Je me sentais sexy et pleine de vivacitĂ©. Enfin, un homme me voyait comme une femme, et non comme une sĆur spirituelle. C'Ă©tait merveilleux. Je flottais sur un petit nuage, et mon bien-ĂȘtre se rĂ©percutait dans d'autres domaines. Je retrouvais la joie de ma mission religieuse, j'Ă©tais plus aimable avec mes collĂšgues de travail, et je ne jouais plus les rabat-joie en soirĂ©e. Les gens remarquaient mon changement d'attitude, mais j'en gardais la raison pour moi, puisque Josh n'Ă©tait pas TĂ©moin. Un jour, il m'a envoyĂ© le message suivant "Je suis dans le coin, ça te dit qu'on se voie?" J'Ă©tais justement seule chez moi ce jour-lĂ , et je me suis soudain sentie pleine d'audace. Je lui ai Ă©crit "Je suis seule Ă la maison, tu veux venir pour une sĂ©ance cĂąlins de 15 minutes?" Il a rĂ©pondu "OK". Je me suis aussitĂŽt mise Ă douter de tous les choix de vie que j'avais fait jusque-lĂ , parce que je n'Ă©tais pas ce genre de fille, ce n'Ă©tait pas moi. C'Ă©tait comme dans un film de sĂ©rie B ma colocataire allait rentrer et dĂ©couvrir mon cadavre dans le salon. Que penseraient mes parents? J'Ă©tais prise dans un tourbillon d'Ă©motions. Mais je n'avais plus le temps d'annuler. Josh Ă©tait dĂ©jĂ lĂ . J'ai ouvert la porte. Wouaouh. Un beau brun tĂ©nĂ©breux. Je l'ai fait entrer et nous nous sommes assis sur le canapĂ©. J'ai mis le chronomĂštre en route. Il a commencĂ© par me faire un peu la causette, parce que c'est un garçon bien Ă©levĂ©. Et puis il s'est penchĂ© pour m'embrasser. Ce baiser a Ă©tĂ© magique. Electrique. Je l'ai ressenti dans tout mon corps. Je vous raconte cette histoire des annĂ©es plus tard, et je le sens encore dans tout mon corps en cet instant prĂ©cis. Je vibrais de la tĂȘte aux pieds. C'est alors que le chronomĂštre a sonnĂ©. Notre temps Ă©tait Ă©coulĂ©. J'ai pensĂ© "Oh non, encore!" Mais je me suis levĂ©e sagement et j'ai dit "Bon, merci." Il a rĂ©pliquĂ© "Ah bon? D'accord." Et puis il m'a demandĂ© "Est-ce qu'on pourrait se revoir?" Je lui ai dit que j'avais besoin d'y rĂ©flĂ©chir, parce qu'envoyer des SMS et flirter, c'Ă©tait une chose, mais nous venions de franchir une Ă©tape. Je savais oĂč cela pouvait mener, et j'en connaissais les consĂ©quences. Mais je savais aussi que j'en voulais davantage. C'Ă©tait si bon! Alors j'ai fait en sorte de pouvoir passer du temps avec lui. Nous autres TĂ©moins de JĂ©hovah devons rendre compte de nos actes Ă notre entourage. Si vous ratez une assemblĂ©e, les gens vous enverront des SMS ou vous tĂ©lĂ©phoneront pour savoir ce qui se passe. Si vous ne rentrez pas Ă l'heure habituelle un soir, votre colocataire vous appellera pour vous demander "OĂč es-tu, et que fais-tu?" J'ai donc Ă©tĂ© obligĂ©e de mentir. J'ai commencĂ© Ă "aller Ă la gym" et Ă "travailler tard" trĂšs souvent, pour ĂȘtre seule avec Josh. Nous nous retrouvions pour aller au cinĂ©ma ou cuisiner ensemble. Un soir, nous mangions des plats Ă emporter dans son appartement en regardant Sherlock, et je me sentais follement heureuse. J'avais envie d'appeler mes parents et mes amis pour leur dire Ă quel point je nageais dans le bonheur. Mais c'Ă©tait impossible, parce que non seulement Josh n'Ă©tait pas TĂ©moin de JĂ©hovah, mais c'Ă©tait un ex-enfant de chĆur catholique qui doutait Ă prĂ©sent de l'existence de Dieu. En cherchant son nom sur Google ce que j'avais fait, la premiĂšre chose sur laquelle on tombait Ă©tait un article qu'il avait Ă©crit pendant ses Ă©tudes au MIT sur son choix de se dĂ©tourner de la religion. Ce n'Ă©tait pas vraiment le genre d'homme que je pouvais prĂ©senter Ă ma famille. J'ai su que j'Ă©tais tombĂ©e amoureuse de Josh quand mon plus jeune frĂšre s'est fiancĂ©, et que ma premiĂšre pensĂ©e a Ă©tĂ© "J'ai hĂąte de danser avec Josh au mariage!" et la deuxiĂšme "Tu es complĂštement folle, tu ne peux pas aller Ă ce mariage avec lui!" Alors j'ai Ă©laborĂ© une stratĂ©gie en quatre Ă©tapes. PremiĂšre Ă©tape, introduire Josh dans la conversation "J'ai rencontrĂ© ce gars du Midwest, il trĂšs sympa. Il n'arrĂȘte pas de me demander de sortir avec lui mais, bien sĂ»r, je le repousse par fidĂ©litĂ© Ă ma religion." DeuxiĂšme Ă©tape, plus dĂ©licate persuader ma famille de me convaincre de demander Ă Josh de m'accompagner au mariage. Eh bien, j'y suis parvenue. Et voici comment j'ai tĂ©lĂ©phonĂ© Ă quelques agences d'escortes pour leur demander combien cela me coĂ»terait de faire appel Ă leurs services. Ensuite, j'ai appelĂ© mes proches et je leur ai dit "VoilĂ , ça coĂ»te environ 350 dollars de l'heure de me faire accompagner par un type. Vous voulez bien participer?" Une fois remise du choc, ma mĂšre m'a suggĂ©rĂ© "Pourquoi tu ne demanderais pas tout simplement Ă ce gentil garçon du Midwest de t'accompagner?" Mission accomplie. La troisiĂšme Ă©tape Ă©tait facile amener Josh au mariage, jouer les bons amis, et le laisser s'attirer les bonnes grĂąces de tout le monde. Un jeu d'enfant, c'est un garçon adorable. Ma grand-mĂšre est tombĂ©e sous le charme. Elle n'est pas TĂ©moin de JĂ©hovah â c'est une petite vieille dame cubaine â mais quand mĂȘme avoir l'approbation de Mamie, c'Ă©tait super important. J'admets que j'aurais sans doute dĂ» peaufiner davantage la quatriĂšme Ă©tape, mais l'idĂ©e gĂ©nĂ©rale Ă©tait la suivante aprĂšs le mariage, j'attendrais deux semaines avant d'annoncer que j'avais dĂ©cidĂ© de sortir avec Josh. Ce n'Ă©tait plus le grand mĂ©chant loup mes proches le connaissaient et l'apprĂ©ciaient. Je savais que je risquais d'essuyer des reproches et peut-ĂȘtre de perdre quelques amis, mais ce ne serait pas la fin du monde. HĂ©las, comme dit le proverbe, il ne faut pas vendre la peau de l'ours avant de l'avoir tuĂ©. Une semaine avant mon annonce, une de mes amies TĂ©moins a compris qu'il y avait anguille sous roche. Elle m'a demandĂ© "Est-ce que tu vois Josh en secret?" J'ai dĂ» tout lui rĂ©vĂ©ler mes mensonges, mes rendez-vous avec Josh, notre intimitĂ©, etc. Je ne pouvais pas lui demander de garder ça pour elle. Je savais ce qu'il me restait Ă faire. J'ai donc appelĂ© les aĂźnĂ©s de ma congrĂ©gation et je leur ai tout avouĂ©. Ils ont pris la dĂ©cision de m'exclure de la communautĂ©. L'exclusion est une mesure disciplinaire que les TĂ©moins de JĂ©hovah prennent Ă l'encontre de leurs membres qui sont tombĂ©s dans le pĂ©chĂ© et refusent de se repentir, Ă l'instar des fornicateurs comme moi. En pratique, cela signifie que votre famille et vos amis n'ont plus le droit de vous parler. Vous entrez dans une piĂšce pleine de gens qui ont Ă©tĂ© votre unique entourage pendant toute votre vie, et ils ne peuvent mĂȘme pas vous dire bonjour. Certains refusent encore de me regarder. Ce n'est pas par mĂ©chancetĂ©, mais parce qu'ils se sentent blessĂ©s. Ă partir de ce moment-lĂ , pour la premiĂšre fois, j'avais un choix clair. D'un cĂŽtĂ©, ma famille, mes amis, ma communautĂ©, mon Dieu, ma foi. De l'autre, cet homme qui m'aimait, ses parents qui avaient mis une photo de moi sur leur cheminĂ©e, ses amis qui m'avaient accueillie, le mariage que nous projetions, la vie que nous voulions passer ensemble, et le bonheur qu'il me donnait. Il Ă©tait temps de remettre les compteurs Ă zĂ©ro et d'ĂȘtre honnĂȘte avec moi-mĂȘme sur la femme que j'Ă©tais et ce que je voulais. J'ai rompu avec Josh. MĂȘme libĂ©rĂ©e de l'obligation de rendre des comptes, sans personne pour me surveiller et m'appeler pour demander oĂč j'Ă©tais, je me suis surprise Ă continuer de me rendre aux assemblĂ©es. La doctrine officielle semblait inflexible, mais je continuais, et je m'apercevais que je croyais rĂ©ellement, sincĂšrement Ă ces enseignements. Ă ma stupĂ©faction, j'ai compris que je voulais vraiment faire partie de cette communautĂ©. Je voulais ĂȘtre Ă nouveau acceptĂ©e. C'est possible. Il faut se rendre Ă toutes les assemblĂ©es, prier, Ă©tudier, arrĂȘter de faire ce que l'on n'a pas le droit de faire, et enfin se prĂ©senter devant un comitĂ© d'aĂźnĂ©s. Et le plus Ă©tonnant, c'est que je ne me contentais pas d'assister aux assemblĂ©es. Je m'asseyais au premier rang. Je faisais en sorte que tout le monde puisse me voir. Je voulais qu'ils sachent que oui, j'Ă©tais humaine, j'avais failli, mais j'Ă©tais toujours lĂ . Je n'avais pas renoncĂ©. MalgrĂ© tout, Josh me manquait. Il me manquait au point que j'avais du mal Ă respirer, et je ne suis pas ce genre de fille, je ne l'ai jamais Ă©tĂ©. Alors, au bout de quatre mois d'Ă©preuve, je l'ai appelĂ© pour lui dire "VoilĂ ce que je ressens. Et toi?" Il m'a rĂ©pondu "Quel que soit le problĂšme, nous allons trouver une solution ensemble. Ce n'est pas insurmontable." J'avais besoin de croire que le Dieu qui m'aimait voulait aussi que je connaisse l'amour terrestre. Alors nous nous sommes dit "Pourquoi pas?" Josh et moi nous sommes fiancĂ©s en juin dernier. Je suis toujours exclue de ma congrĂ©gation. Je continue d'aller aux assemblĂ©es. Nous avançons ensemble. C'est compliquĂ©, cela demande du travail, mais cela fonctionne, parce que nous nous aimons. Il y a des moments oĂč ce chemin semĂ© d'embĂ»ches me paraĂźt trop pĂ©nible, et oĂč je suis tentĂ©e d'abandonner. Mais Ă aucun de ces moments Josh ne m'a demandĂ© de me dĂ©tourner de cette communautĂ©. Il n'a jamais exigĂ© de moi que je renonce Ă ma religion. Alors je m'efforce de croire que si cet homme peut accepter de faire une place Ă ma foi dans sa vie, peut-ĂȘtre qu'avec le temps, ma communautĂ© acceptera sa prĂ©sence dans la mienne. Samedi prochain, Josh et moi allons nous marier. Comme je suis toujours exclue de ma congrĂ©gation, ce sera une cĂ©rĂ©monie discrĂšte. Ma famille ne sera pas prĂ©sente, et je mentirais en disant que cela ne m'attriste pas. Mais je sais que cette blessure guĂ©rira avec le temps. J'ai hĂąte d'ĂȘtre rĂ©intĂ©grĂ©e dans ma communautĂ©, de faire Ă nouveau partie des TĂ©moins. Je suis impatiente de recommencer Ă sonner Ă la porte des gens. Mais ce dont j'ai le plus hĂąte, c'est de pouvoir enfin me rĂ©veiller dimanche matin dans les bras d'un homme qui m'aime. Ce blog, publiĂ© sur le HuffPost britannique, a Ă©tĂ© traduit par Iris Le Guinio pour Fast ForWord. Ă voir Ă©galement sur Le HuffPost LIRE AUSSI Cette musulmane explique qu'ĂȘtre homosexuelle ne l'empĂȘche pas d'ĂȘtre Ă l'aise avec sa religion Je vous donne la formule mathĂ©matique dâun couple heureux
DĂ©couvrezcomment trois versets bibliques permettent de rĂ©futer les doctrines des TĂ©moins de JĂ©hovah sur la prĂ©sence de Christ depuis 1914, la chronologie des Ă©vĂ©nements lors de cette prĂ©sence ainsi que les doctrines concernant la rĂ©surrection et l'enlĂšvement des chrĂ©tiens lors du retour du Seigneur. Nous allons nous attarder dans cet article sur le texte de 1 Thessaloniciens Statut des tĂ©moins de JĂ©hovah en France Les tĂ©moins de JĂ©hovah pratiquent un culte chrĂ©tien depuis plus d'un siĂšcle, malgrĂ© l'opposition qu'ils ont pu rencontrer dans diffĂ©rents pays. Afin de favoriser leur libertĂ©s de culte et de conscience, ils se conforment au mieux Ă la lĂ©gislation et utilisent le cadre juridique prĂ©vu pour les religions. C'est ainsi qu'ils ont obtenu une large reconnaissance, notamment en Europe occidentale. Ils constituent dĂ©sormais une collectivitĂ© de droit public en Allemagne et en Autriche. Au Royaume-Uni et au Canada, ils satisfont aux exigences d'attribution du statut d'organisme de bienfaisance. Ils sont sur le point de signer officiellement une convention avec les Ătats italien et espagnol. Sans parler de leurs cĂ©rĂ©monies de mariage qui emportent des effets civils dans plusieurs pays d'Europe, entre autres le Danemark et la SuĂšde. En France, l'article 2 de la loi du 9 dĂ©cembre 1905 concernant la sĂ©paration des Ăglises et de l'Ătat Ă©tablit clairement La RĂ©publique ne reconnaĂźt, ne salarie ni ne subventionne aucun culte ». Il n'existe dĂšs lors ni culte reconnu, ni secte officielle. D'oĂč l'ambiguĂŻtĂ© de leur situation juridique, soumise Ă l'interprĂ©tation par les uns et les autres de documents officiels, de dĂ©cisions administratives ou d'arrĂȘts de juridictions françaises. TantĂŽt qualifiĂ©s de secte officielle », tantĂŽt prĂ©sentĂ©s co= mme association cultuelle », ils rencontrent rĂ©guliĂšrement des difficult= Ă©s dans leurs activitĂ©s cultuelles et mĂȘme dans leur vie privĂ©e, en raison d'intolĂ©rance Ă l'Ă©gard de leur religion. C'est pourquoi, les tĂ©moins de JĂ©hovah se sont efforcĂ©s d'engager les dĂ©marches administratives et judiciaires pour dĂ©fendre leurs droits fondamentaux et faire reconnaĂźtre l'honorabilitĂ© de leur Ăglise. Ils espĂšrent ai= nsi pouvoir vivre sereinement leur foi et contribuer Ă l'Ă©volution des esprits en faveur d'un plus grand pluralisme spirituel. Les rapports et les listes sur les sectes S'ils subissaient de temps Ă autre des critiques d'associations antisectes ou de certains journalistes, c'est la publication fort mĂ©diatisĂ©e du rapport d'enquĂȘte parlementaire sur les sectes en France, au milieu des annĂ©es 1990, qui a provoquĂ© une vĂ©ritable marginalisation des tĂ©moins de JĂ©hovah. Depuis lors, en rĂ©fĂ©rence = Ă la liste de 173 mouvements sectaires Ă©laborĂ©e par la commission d'une trentaine de dĂ©putĂ©s, il est rĂ©guliĂšrement affirmĂ© qu'ils seraien= t officiellement recensĂ©s comme secte » en France. Les conditions de travail peu ouvertes au contradictoire et prĂ©cipitĂ©es leur ont valu nombre de reproches de la part de sociologues et historiens des religions, de juristes, ainsi que de reprĂ©sentants des grandes religions. Deux autres rapports parlementaires sur le mĂȘme thĂšme ont suivi respectivement en 1999 et en 2006. Pourtant, tant le gouvernement que les juridictions administratives et civiles ont Ă©tabli que ces documents se rĂ©vĂšlent simplement informatifs, sans aucune valeur juridique ni normative. Le ministre de l'IntĂ©rieur en particulier a Ă©mis cette clarification dans une circulaire adressĂ©e aux prĂ©fets en dĂ©cembre 1999 Ces rapports parlementaires ne constituent qu'un Ă©lĂ©ment d'information et de proposition, ils ne prĂ©tendent pas avoir valeur normative et ne sauraient fonder ni des distinctions entre les associations qualifiĂ©es de "sectaires" et celles qui ne le sont pas au regard desdits rapports ni des sanctions quelconques. » Finalement, l'utilisation de telles listes parlementaires de sectes a Ă©tĂ© Ă©cartĂ©e par le gouvernement, comme le confirme le Premier minis= tre en mai 2005 dans une circulaire L'action menĂ©e par le Gouvernement est dictĂ©e par le souci de concilier la lutte contre les agissements de certains groupes, qui exploitent la sujĂ©tion, physique ou psychologique, dans laquelle se trouvent placĂ©s leurs membres, avec le respect des libertĂ©s publiques et du principe de laĂŻcitĂ©. L'expĂ©rience a montrĂ© qu'une dĂ©marche consistant, pour les pouvoi= rs publics, Ă qualifier de "secte" tel ou tel groupement et Ă fonder leur action sur cette seule qualification ne permettrait pas d'assurer efficacement cette conciliation et de fonder solidement en droit les initiatives prises. [] Enfin, [] le recours Ă des listes de groupements sera Ă©vitĂ© au profit de l'utilisation de faisceaux de critĂšres. » De mĂȘme, la circulaire du ministĂšre de l'IntĂ©rieur du 25 fĂ©vrier 20= 08 relative Ă la lutte contre les dĂ©rives sectaires explique qu'il ne s'agit pas dans l'intervention des pouvoirs publics de stigmatiser des courants de pensĂ©e », mais de s'attaquer aux faits avĂ©rĂ©s e= t pĂ©nalement rĂ©prĂ©hensibles », constitutifs d'une atteinte Ă l'= ordre public, aux biens ou aux personnes ». Et de se rĂ©fĂ©rer Ă la circula= ire prĂ©citĂ©e du Premier ministre, qui a clairement indiquĂ© la nĂ©ces= sitĂ© d'abandonner dans la recherche des dĂ©rives sectaires toute rĂ©fĂ©rence = Ă des listes, pour privilĂ©gier une logique de faits ayant l'avantage d'Ă©largir le champ des investigations sans limiter celles-ci Ă des groupements prĂ©alablement identifiĂ©s ». De leur cĂŽtĂ©, les tĂ©moins de JĂ©hovah ne sont pas restĂ©s inactifs.= Tout recours lĂ©gal contre de telles publications de l'AssemblĂ©e nationale demeurant impossible, ils ont demandĂ© Ă pouvoir consulter le dossier fourni les Renseignements gĂ©nĂ©raux Ă leur sujet Ă la commission parlementaire de 1995. En effet, c'est lui qui sert principalement aux reprĂ©sentants politiques de la commission Ă se justifier. Par soucis de transparence, le ministĂšre de l'IntĂ©rieur n'a pas rĂ©pondu favorablement, malgrĂ© leur obligation lĂ©gale au titre du droit d'accĂš= s aux documents administratifs. Sous la contrainte du juge administratif, les autoritĂ©s françaises ont communiquĂ© ces Ă©lĂ©men= ts qui relevaient prĂ©tendument de la sĂ©curitĂ© publique DĂ©voilĂ© lo= rs d'une confĂ©rence de presse, ce dossier a Ă©tĂ© examinĂ© par Le Monde d= atĂ© du 20 dĂ©cembre 2006 Cette "note blanche", qui leur a Ă©tĂ© communiquĂ©e aprĂšs huit annĂ©es de procĂ©dures, comprend uniquement un= e fiche de prĂ©sentation et la liste de leurs lieux de culte. » C'est un peu lĂ©ger pour expliquer toutes les discriminations que subissent depuis cette publication ces croyants pacifiques. Dans ce contexte polĂ©mique, les tĂ©moins de JĂ©hovah ont entrepris diverses dĂ©marches pour clarifier leur situation lĂ©gale en France, notamment par rapport au statut cultuel de leurs associations, dans l'intention de se dĂ©marquer des mouvements qualifiĂ©s de sectaires = ». Le droit des cultes en France Depuis la loi du 9 dĂ©cembre 1905 relative Ă la sĂ©paration des Ăglis= es et de l'Ătat, le moyen d'organisation dĂ©diĂ© aux religions est le statut d'association cultuelle. L'Ăglise catholique romaine ayant refusĂ© de se soumettre Ă cette nouvelle rĂ©glementation, le lĂ©gislat= eur a autorisĂ© que les activitĂ©s religieuses soient gĂ©rĂ©es Ă l'aide d= 'une simple association Ă but non lucratif loi du 1er juillet 1901, selon la loi du 2 janvier 1907. NĂ©anmoins, le premier type d'association reste plus avantageux en matiĂšre de donations et d'exonĂ©ration d'impĂŽts. S'il n'existe plus de cultes reconnus depuis plus d'un siĂšcle, ce que les mĂ©dias oublient trop souvent, l'acceptation du statut d'association cultuelle par l'administration est gĂ©nĂ©ralement interprĂ©tĂ© comme une reconnaissance implicite. Dans une circulaire du 20 dĂ©cembre 1999, le ministĂšre de l'intĂ©rieur rappelle que toute personne peut dĂ©clarer une association cultuelle. NĂ©anmoins, le terme cultuel » n'emporte de valeur juridique au sens de la loi de 1905 uniquement s'il obtient des autoritĂ©s compĂ©tentes le droit de recevoir des libĂ©ralitĂ©s et autres avantages fiscaux. Ă cette fin, l'organisme doit remplir trois conditions l'existence d'un culte, le caractĂšre exclusivement cultuel de son objet et la non-contrariĂ©tĂ© Ă l'ordre public de son but statutaire ainsi que de ses activitĂ©s effectives. La jurisprudence administrative S'il y a un mouvement qui a nourri la jurisprudence, qui a permis d'Ă©claircir les conditions de reconnaissance de cette qualitĂ© cultuelle, c'est bien celui des tĂ©moins de JĂ©hovah. Il est vrai que leurs premiĂšres dĂ©marches n'ont pas rencontrĂ© le succĂšs attendu. En effet, un arrĂȘt d'AssemblĂ©e du Conseil d'Ătat a retenu que certaines activitĂ©s non explicitĂ©es ne permettaient pas Ă l'association nationale reprĂ©sentant ce culte de recevoir un legs. Tandis que d'Ă©minents juristes se sont insurgĂ©s contre cette attitude du juge suprĂȘme, les tĂ©moins de JĂ©hovah ne se sont pas laissĂ©s dĂ©courager= . Bien leur a valu. Ă nouveau sollicitĂ©, le Conseil d'Ătat a cette fois-ci dĂ©chargĂ© d= e la taxe d'habitation les Ă©difices de culte appartenant Ă deux associations locales de cette mĂȘme confession. Dans l'arrĂȘt du 13 janvier 1993, la section du contentieux a soutenu la Cour d'appel, qui a estimĂ© souverainement que les activitĂ©s dĂ©ployĂ©es Ă©taient constitutives de l'exercice public d'un culte » et que les locaux Ă©taient exclusivement affectĂ©s Ă cet exercice ». L'ensemble des Ăglises locales des tĂ©moins de JĂ©hovah ont par consĂ©quent revendiquĂ© l'exonĂ©ration de la taxe fonciĂšre sur leurs lieux de culte, ce qui nĂ©cessite que le propriĂ©taire forme une association cultuelle conforme Ă la loi de 1905. L'ensemble des tribunaux et cours administratifs ont donc Ă©tĂ© amenĂ©s Ă se prononce= r sur la qualitĂ© cultuelle de leurs activitĂ©s religieuses. Selon L'Express du 27 janvier 2000, 23 tribunaux sur 26 et les quatre cours d'appel qui s'Ă©taient dĂ©jĂ prononcĂ©s ont conclu en faveur des requĂ©rants. Dans le doute, l'un des juges a utilisĂ© son droit d'interroger le Conseil d'Ătat sur une question de droit nouvelle. Faute de pouvoir rĂ©pondre sur le cas particulier qui lui Ă©tait soumis, il a rĂ©pondu dans son avis d'AssemblĂ©e du 24 octobre 1997 sur les conditions gĂ©nĂ©rales Ă satisfaire pour constituer une association cultuelle - elles doivent avoir exclusivement pour objet l'exercice d'un culte, c'est-Ă -dire, au sens de ces dispositions, la cĂ©lĂ©bration de cĂ©rĂ©monies organisĂ©es en vue de l'accomplissement, par des personnes rĂ©unies par une mĂȘme croyance religieuse, de certains rites ou de certaines pratiques » ; - elles ne peuvent mener que des activitĂ©s en relation avec cet objet telles que l'acquisition, la location, la construction, l'amĂ©nagement et l'entretien des Ă©difices servant au culte ainsi que l'entretien et la formation des ministres et autres personnes concourant Ă l'exercice du culte » ; - elles ne peuvent poursuivre des activitĂ©s qui pourraient porter atteinte Ă l'ordre public. Ăvidemment, les deux parties opposĂ©es Ă©taient dĂ©terminĂ©es Ă all= er jusque devant la Cour suprĂȘme pour rĂ©gler leur diffĂ©rend. Au regret d= u ministre de l'Ăconomie, des Finances et de l'Industrie, le Conseil d'Ătat a rendu le 23 juin 2000 une confirmation de la jurisprudence admettant majoritairement les prĂ©tentions juridiques des tĂ©moins de JĂ©hovah. Outre l'Ă©vidence non remise en question du caractĂšre cultuel des activitĂ©s des associations, les juges du Palais Royal ont justifiĂ© leur dĂ©cision par le fait qu'il ne rĂ©sultait de l'instruction, ni que ladite association ait fait l'objet de poursuites ou d'une dissolution de la part des autoritĂ©s administratives et judiciaires, ni qu'elle ait incitĂ© ses membres Ă commettre des dĂ©lits, en particulier celui de non assistance Ă personne en danger » et que la cour d'appel avait pu juger, Ă juste titre, que l'activitĂ© de l'association considĂ©rĂ©e ne menaçait pas l'ordre public. Ces deux arrĂȘts de principe de la section du contentieux, associĂ©s Ă l'avis d'AssemblĂ©e de 1997, Ă©tablissent dĂ©sormais une nouvelle jurisprudence, qui rend caduque la solution discutable de 1985 et qui permet de considĂ©rer les associations locales et rĂ©gionales pour le culte des tĂ©moins de JĂ©hovah comme cultuelles » au sens de la loi= du 9 dĂ©cembre 1905. La pratique administrative Finalement, l'administration fiscale a dĂ» accorder aux assemblĂ©es locales des tĂ©moins de JĂ©hovah l'exonĂ©ration de la taxe fonciĂšre su= r leurs salles de rĂ©unions. En l'absence d'Ă©lĂ©ment concret justifiant u= n quelconque trouble Ă l'ordre public, le ministĂšre de l'IntĂ©rieur a fait de mĂȘme en accordant systĂ©matiquement le bĂ©nĂ©fice des dispositions prĂ©vues pour les associations cultuelles aux associations des TĂ©moins de JĂ©hovah», comme l'a confirmĂ© le chef du Bureau centr= al des cultes devant la commission d'enquĂȘte parlementaire sur les sectes et les mineurs en 2006. Aussi, dans son Ă©dition nationale du 4 fĂ©vrier 2008, Le Parisien a-t-il signalĂ© qu'un millier de communautĂ©s de tĂ©moins de JĂ©hovah, tout comme leur reprĂ©sentation nationale en particulier l'Association cultuelle les TĂ©moins de JĂ©hovah de France depuis 2002, disposent du droit d'accepter des dons et legs, ainsi que de dĂ©livrer des reçus fiscaux ouvrant droit Ă dĂ©duction sur l'impĂŽt sur le revenu. Et de conclure qu'avec 200 000 fidĂšles, ils deviennent ainsi la cinquiĂšme religion » de France. Dans la continuitĂ©, les ministres du culte permanents de l'Association cultuelle les TĂ©moins de JĂ©hovah de France et les membres de la CommunautĂ© chrĂ©tienne des BĂ©thĂ©lites ont finalement Ă©tĂ© affili= Ă©s Ă la Caisse d'assurance vieillesse, invaliditĂ© et maladie des cultes CAVIMAC par dĂ©cision de son conseil d'administration du 27 janvier 2003. Ils profitent dĂ©sormais de ce rĂ©gime spĂ©cial de protection sociale, au mĂȘme titre que huit autres religions traditionnelles, grĂące Ă un avis positif de la Commission consultative des cultes rĂ©unie le 26 octobre 2001. Une position officiellement soutenue Ăvidemment, les militants antisectes s'obstinent Ă affirmer que les tĂ©moins de JĂ©hovah ne peuvent constituer des associations cultuelles reconnues, en contradiction avec la jurisprudence, les dĂ©cisions administratives et tous les commentaires de revues juridiques. Selon eux, le trouble Ă l'ordre public aurait Ă©tĂ© ignorĂ©, alors que les autoritĂ©s compĂ©tentes n'Ă©cartent pas ce contrĂŽle et au contraire se justifient sans problĂšme d'un point de vue juridique. Le gouvernement de son cĂŽtĂ© maintient sans hĂ©sitation sa position. Dans l'article prĂ©citĂ© du quotidien Le Parisien, MichĂšle Alliot-Marie a rĂ©pondu Ă la question du statut des TĂ©moins de JĂ©hovah en France = C'est une association lĂ©gale. Elle a pu poser, Ă un moment donnĂ©, des difficultĂ©s, notamment au regard de la libertĂ© de soins. Le Conseil d'Ătat a tranchĂ© au regard de la loi, c'est une association cultuelle. Mon rĂŽle, c'est de faire appliquer la loi. » Quant Ă l'ĂlysĂ©e, il est reprochĂ© Ă la Miviludes, entre autres, d'avoir menĂ© une Ă©tude comparative sur le statut des TĂ©moins de JĂ©hovah Ă l'Ă©tranger, alors que la question de leur statut en France avait Ă©tĂ© rĂ©glĂ©e depuis leur reconnaissance comme association cultuelle par le Conseil d'Ătat. Une ligne rouge a Ă©tĂ© franchie = », cite le journal La Croix, publiĂ© le 5 fĂ©vrier 2008. En somme, cette Ă©volution juridique favorable aux tĂ©moins de JĂ©hovah constitue une avancĂ©e remarquable qui contribue Ă l'intĂ©gration de cette minoritĂ© religieuse dans le paysage cultuel de France. Elle reflĂšte probablement le rĂ©sultat d'une plus grande connaissance et d'une meilleure comprĂ©hension de leur Ăglise. DĂ©jĂ en 1997, Le Mond= e notait dans l'analyse d'une dĂ©cision d'un tribunal administratif Le jugement confirme une Ă©volution vers la "normalisation" des TĂ©moins de JĂ©hovah ». Dimanche 31 Janvier 2010 Davy FORGETï»żRencontres et annonces personnelles entre TĂ©moins de JĂ©hovah .La meilleure place pour rencontrer des cĂ©libataires ,hommes ou femmes ,tĂ©moins JĂ©hovah prĂšs de chez vous! Les TĂ©moins de JĂ©hovah se rencontres sur le site JWMatch . JWMatch est un endroit sĂ»r et amusant pour lesrencontres entre tĂ©moins de JĂ©hovah et les aident Ă construire des amitiĂ©s amoureuses remplies de confiance. Cela peut conduire Ă des relations durables hors ligne . La beautĂ© de la rencontre en ligne est que vous pouvez progressivement recueillir des informations auprĂšs des personnes avant de faire un choix quant Ă la poursuite de la relation dans le monde rĂ©el . 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En parcourant le contenu, nous nous sommes aperçus que nous avions affaire Ă un tĂ©moin de jehovah. Le discours Ă©tait choquant. TrĂšs clairement, lâauteur tente de profiter de la dĂ©tresse de maman pour lâattirer chez les Jehovah. » Voici quelques extraits dudit courrier Par le journal local, jâai appris que vous aviez perdu un ĂȘtre aimĂ©. [âŠ] Jehovah vaincra la mort et elle disparaĂźtra pour toujours. [âŠ] La bible montre que nous pourrons revoir nos chers disparus. » Quelques jours plus tard, Simonne reçoit une seconde lettre du mĂȘme acabit. Le dĂ©but du courrier est similaire Ayant appris par les journaux la triste nouvelle du dĂ©cĂšs de votre Ă©poux⊠[âŠ] Mais on doit sây faire, nous devons tous y passer. [âŠ] La majoritĂ© des religions ne connaissent pas le vrai nom de dieu qui est jehovah. » Lâauteur propose ensuite une rencontre Si vous dĂ©sirez en savoir plus Ă ce sujet, vous pouvez me joindre par tĂ©lĂ©phone ou questionner les tĂ©moins qui passent, ils se feront un plaisir de rĂ©pondre Ă toutes vos questions. ». La rĂ©daction a contactĂ© le second auteur. Il sâagit dâune dame qui reconnaĂźt avoir Ă©crit cette lettre Oui, en effet, jâĂ©cris souvent aux personnes qui ont perdu un ĂȘtre cher. Les tĂ©moins de Jehovah sont Ă lâĂ©coute de ceux qui sont dans la douleur. Je peux me dĂ©placer et venir chez vous. Lâobjectif est de vous convaincre de croire en dieux, en jehovah ». Pour la famille, la dĂ©marche est inopportune. Franchement, cette initiative est certes lĂ©gale mais elle nâen reste pas moins dĂ©placĂ©e », estime Marie. Recevoir deux lettres de ce genre en moins dâun mois aprĂšs de la dĂ©cĂšs de papa, câest choquant. Si cela continue, on se dirige tout droit vers du harcĂšlement⊠»Il suffit de nous regarder pour voir comment une forme de vie intelligente peut se dĂ©velopper d'une maniĂšre que nous n'aimerions pas rencontrer." Stephen HAWKING . Jo_bis ModĂ©rateur Messages: 10209 EnregistrĂ© le: 30 Jan 2004 10:33. Haut. Re: tĂ©moin de jĂ©hovah. Message par Lenalan » 30 Nov 2019 11:14 . Elisabait a Ă©crit :Bonjour, Je vois qu'il s'agitArticle rĂ©servĂ© aux abonnĂ©s Journaliste au pĂŽle MultimĂ©dias PubliĂ© le 3/07/2015 Ă 1001 Temps de lecture 2 min Interdits Fumer. Les TĂ©moins de JĂ©hovah prĂŽnent un strict respect dâun code de puretĂ©. Pour eux, on ne peut ĂȘtre au service de dieu si lâon est esclave du tabac. LâĂ©briĂ©tĂ©. De la mĂȘme maniĂšre, si la consommation dâalcool est tolĂ©rĂ©e mais mal vue, son excĂšs est condamnĂ© par les textes de la Watchtower. Les drogues. Ăvidemment la consommation de drogue est formellement interdite par la religion. Les jeux dâargent. Les paris et autres jeux dâargent ne sont pas autorisĂ©s. Selon leurs textes, les TĂ©moins proscrivent lâaviditĂ© et le dĂ©sir de sâenrichir. Le sexe avant le mariage. Les pensĂ©es sexuelles sont naturelles. Mais il convient de les chasser quand elles surviennent en dehors du mariage. Les adultĂšres sont donc eux aussi proscrits. Cet article est rĂ©servĂ© aux abonnĂ©s Avec cette offre, profitez de LâaccĂšs illimitĂ© Ă tous les articles, dossiers et reportages de la rĂ©daction Le journal en version numĂ©rique Un confort de lecture avec publicitĂ© limitĂ©e LesTĂ©moins de JĂ©hovah fĂȘtent aussi leurs victoires juridiques. PrĂšs de 20 000 fidĂšles tenaient, du 22 au 24 juillet, leur assemblĂ©e annuelle en Seine-Saint-Denis. Par Samir Hamladji Ă 25 ans, j'ai eu un rĂ©veil. Pour certains, ça prend des annĂ©es, moi, ça m'a pris quelques heures. Quand on est endoctrinĂ©, on a des Ă©cailles dans les yeux et tout d'un coup⊠elles tombent ». Des TĂ©moins de JĂ©hovah, mouvement religieux se rĂ©clamant du christianisme et connu pour sa mĂ©thode de prĂ©dication de porte-Ă -porte, Michaela prĂ©nom d'emprunt connaĂźt les moindres rouages. Elle est nĂ©e dedans », ses parents, oncles et tantes se sont baptisĂ©s dans les annĂ©es 1980. Mais aujourd'hui, cette webdesigneuse de 26 ans, pĂ©trie de doutes quant Ă ses croyances religieuses, veut quitter les rangs de cette communautĂ© qui compte de 150 Ă 200 000 membres en France.